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 [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]

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Chloe Procellam
Chloe Procellam
Xéna (Xhexna) des temps modernes !
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MessageSujet: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:38


L'alcool dans le sang, le diable au corps
Chloé & Alec


Je regarde la pendule. Il est tard, bien trop tard pour qu'une boutique telle que la mienne soit toujours ouverte, mais c'est pourtant bien le cas. Je n'attends plus que ces derniers clients pour filer chez moi, mais ils traînent. Ils tournent en rond dans le magasin, incapable de se décider sur une quelconque arme. Est-ce si difficile ? Leur attitude ne me donne pas confiance, le genre de clients avec lesquels on ne s'éternisait que rarement. Si cela ne tenait qu'à moi, je les aurais même mis à la porte, mais cela n'aurait pas donné une très bonne réputation à la boutique, alors je patiente. J'attends qu'ils daignent faire leurs choix. Qui ne vient pas. Finalement, ils se décident à repartir les mains vide. Tout ça pour ça ? Cela ne valait franchement pas le coup. A peine ont-ils passé le pas de la porte, que je la verrouille derrière eux, m'y adossant un instant. Cela c'était finalement bien passé, mais j'avais perdu mon temps, pour n'effectuer aucune vente. J'attrape mes affaires derrière le comptoir de caisse, enfile ma veste, jette mon sac sur mon épaule, et quitte enfin cet endroit. J'aime ce métier, les armes, c'est tout ce que j'adorais, mais l'on rencontrait chaque jour des personnes plus bizarre les unes que les autres. C'était parfois assez flippant.

Je marche à travers les ruelles les plus sombres pour regagner celle où se trouve mon appartement, loué pour une durée encore indéterminée. J'aime cette ville, elle est calme, sans trop d'ennui. Le genre de lieu où tout le monde aimerait vivre, mais j'apprécie ma vie comme elle est, quelques changements de temps à autres, ce n'est pas plus mal, et cela me permet de découvrir le monde. L'aurais-je fais avec lui ? Je n'ai pas envie d'y penser, cela ferait remonter bien trop de souvenir en moi, des souvenirs douloureux, que je préférais oublié. Je ne sais pas s'il m'aurait été permis de voyagé avec lui, je ne sais pas ce que ma vie aurait été à ses côtés, je ne sais pas si j'aurais finalement obtenu mon diplôme, et je ne le serais jamais. C'était une partie de mon passé à laquelle je ne voulais pas penser. Je tourne une nouvelle fois à l'angle d'une rue, et enfin, mon immeuble apparaît.

Je devrais accélérer, je n'ai qu'une hâte, rejoindre mon chez moi, pourtant, je m'arrête à mi chemin. Un corps, une ombre, assise, ou plutôt affalée devant le porche de mon immeuble. J'avance, hésitante. Et s'il s'agissait d'un ennemi ? J'avance encore, suffisamment pour discerner ces traits. Je le reconnais aussitôt. Que fais-tu là Alec ? Et dans un tel état. Es-tu bourré ? Cela ne te ressemble pas, je ne t'ai encore jamais vu ainsi, et pourtant, je pense pouvoir me venter de te connaître assez bien. Que c'est-il passé ? Que t'est-il arrivé pour que tu te mettes dans un tel état ? Je m'approche, bien plus vite cette fois, le rejoins, et m'accroupis à ces côtés. Je ne sais pas s'il est réellement conscient de ma présence. Sais-tu qu'il s'agit de moi ? Es-tu venu ici dans le but de me rejoindre ? Ou n'est-ce qu'un hasard ? Je ne sais pas comment gérer une telle chose Alec, cela ne m'est jamais arrivé. J'ignore même ce que tu as pu boire, et en quelle quantité.

« Alec..Est-ce que tu vas bien ? »

Je n'en ai pas l'impression. Tu n'es pas dans ton état normal. Ce n'est pas le Alec que je connais. D'un geste délicat, je repousse une mèche tombée devant ces yeux. Son regard est flou, posé sur moi. Mon pauvre Alec. Je me redresse, ma main attrape la sienne et je l'entraîne avec moi à l'intérieur du bâtiment. J'ai la chance d'être bien plus forte que la majorité des femmes humaines, ce qui est plutôt un avantage dans le cas précis, car je n'aurais sans doute pas été en mesure de le soutenir si cela n'avait pas été le cas.

« Tu viens avec moi, hors de question que je te laisse partir dans un tel état »

Ce n'est pas parce que cette ville était d'un calme plat depuis mon arrivée, qu'aucun danger ne rodait, et dans ton état, tu ne serais même pas capable de mettre une femme à taire, même la plus faible. Je ne sais par quelle miracle je parviens à le traîner jusqu'à mon appartement. Je l'installe sur mon canapé, et le quitte pour rejoindre la cuisine après m'être assuré qu'il ne bougerait. Ce n'est pas le moment pour les conneries, Alec. J'attrape un verre, et le remplis rapidement d'eau avant de le rejoindre, et de lui tendre.

« Bois, ça te feras du bien »

Bien plus que la bouteille que tu tiens à la main en tout cas. Je n'essaie même pas de te l'arracher des mains, je ne sais pas comment tu pourrais réagir, et je n'ai pas envie de tenter la chose. Je m'installe simplement à tes côtés. Qu'est-ce que je suis censé faire ? Qu'est ce que je suis censé dire ? Est-ce que je suis seulement censé chercher la raison d'une telle ivresse ? J'ai bien peur que la raison ne me plaise pas, et que tu refuses de me la révéler.

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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:49


L'alcool dans le sang, le diable au corps.
Alec & Chloé

Cette tristesse, cette putain de tristesse qui te noue la gorge, qui te donne envie de rendre tes boyaux, enserre ton crâne dans un étau et t’empêche de respirer. Et cette haine, cette putain de haine qui martèle ton crâne, qui te donne envie de tout frapper, qui te fait lâcher prise, qui te dévore elle aussi mais de la pire des manières. Ces deux émotions qui te consument entièrement et qui t’empêchent de réfléchir, y a aucun moyen de les faire cohabiter, aucun moyen de les faire fuir, aucun moyen de reprendre pied. Y a juste ses deux émotions qui te bouffent, qui te prennent ta vie et qui te font pleurer. Je n’en peux plus de ses émotions, elles m’ont bien trop bouffés la vie, je veux les faire disparaître mais je sais que ça marche pas comme ça avec cette chienne de vie, alors quand certains se réfugient dans la drogue, le sexe ou l’alcool, moi je fais les trois. J’ai bien vite abandonné la drogue après m’être retrouvé à vomir trippe et boyaux après une dose trop forte de H, mais j’ai continué le reste. Je ne sais même pas dans les bras de qui j’ai perdu ma virginité, y avait trop de monde dans ce studio dégueulasse, j’y ai passé bien trop d’heures pour savoir qui a été la première, qui a été la dernière, s’il y en a eu une seule ou plusieurs. J’y ai fais quoi dans ce studio ? Je n’en ai aucune idée à vrai dire. Pourtant ça c’est passé il y a quoi ? Deux semaines ?

Depuis ce temps, je ne suis jamais vraiment redescendu, je suis toujours à moitié en train de planer, toujours à moitié là, toujours à moitié avec Kyara et Callie. Sauf que merde, elles ne sont pas là, et je le sais, mais je les imagine et je ne le veux plus, je veux lâcher prise, je n’en peux plus, je veux qu’elles arrêtent de me hanter mais elles reviennent toujours. Je bois un peu plus, ça les fait revenir mais en même temps, ça m’empêche de ressentir de la tristesse quand j’hallucine sur leurs présences.
Je me retrouve devant cette immeuble, je sais que je le connais, je sais que je l’ai déjà observé, mais je suis incapable de m’en rappeler, c’est trop loin dans mon cerveau, je ne peux pas rejoindre cette information. J’essaie pas vraiment en réalité, je suis très bien dans mon monde, là je me sens bien heureux, même si je sais que ça ne durera qu’un temps. Je me penche en arrière, m’adossant au mur et je suis à deux doigts de dégringoler pour m’allonger sur le sol. Je ne peux pas empêcher un léger rire de m’échapper, bon sang, je devais être tellement pathétique, je me redresse difficilement et biberonne un peu plus mon alcool. J’ai ma première trouée de conscience, prise de conscience face à un parfum familier qui s’approche de moi et un contact frais sur mon front. Je relève les yeux et ce que je vois me fait sourire doucement. Je sais maintenant pourquoi je suis venue ici. Chloé, ma petite humaine, ma vendeuse d’armes. Je l’avais observé quelques fois, m’assurant qu’elle revienne en vie chez elle quand je remarquais qu’un client posait un mauvais œil sur elle… Mais je pensais pas que son appartement était à ce point ancré dans mémoire pour que je retrouve mon chemin même en étant complètement stone…

« Tu viens avec moi, hors de question que je te laisse partir dans un tel état. »

Dans un tel état ? Attends, si tu m’avais croisé quand je n’ai retrouvé que le téléphone de Callie là où elle était… Ou même quand j’ai abandonné les recherches et commencer à sombrer… Là t’aurais vu de l’état de merde, ce que je te fais c’est trois fois rien Chloé, à l’intérieur, y a bien plus de bazar que ce que tu peux voir. Je tente de l’aider un peu à marcher avec moi mais j’ai légèrement du mal à coordonner mes mouvements, tant pis, on arrive quand même à entrer dans l’immeuble.
Ma voix s’élève sans que je ne l’ordonne, déversant mes pensées à voix haute. C’est chiant ça, heureusement que je peux avoir assez confiance en Chloé…

« C’est ironique la vie non ? On dit que tous les chemins mènent à Rome, semblerait que tu sois mon Rome parce que même en étant nul en orientation, j’ai réussi à te retrouver. »

Quand est-ce que j’ai décidé de te retrouver d’ailleurs ? Enfin on s’en fout, c’est le discours d’un ivrogne, c’est le fil décousu de mes pensées qui sort à voix haute, ça sert à rien de continuer, je veux garder le bordel dans ma tête… Bah dans ma tête.
On entre dans son appartement et je me laisse tomber sur le canapé… Ou elle m’y dépose, je sais pas trop. Enfin je me retrouve le cul sur le canapé ça c’est sur. Plus confortable que le sol devant l’appartement. J’y ferais bien une sieste mais je sais déjà ce que je vais trouver dans mes rêves. Ma Callie et ma Kyara, pas forcément des plus gentilles, pas forcément des plus vivantes. Ça dépendait en fait, mon imagination pouvait être débordante.

Chloé, ma si gentille Chloé, se ramène avec un verre d’eau. Il me fait pas du tout envie en fait, un sandwich ou un alcool plus fort, ça serait vraiment bon, mais elle fait un effort, je peux en faire un. Je vide d’une traite sa boisson et la voit s’installer de manière mal à l’aise face à moi. Je suis encore trop conscient si j’arrive à remarquer ce genre de détails. Mais bon, boire devant une dame, ça ne se fait pas… Si ? Je sais plus en fait.
Je me rends compte que j’avais baissé les yeux sur ma bouteille alors je les relève sur Chloé pour la voir m’observer, je ne peux pas empêcher un sourire amer de me monter au visage.

« Paraît qu’il faut se dire bienvenue et bonsoir quand on s’est pas vu depuis longtemps, alors Chloé, bonsoir. J’espère que tu vas bien. »

Moi est-ce que je vais bien ? Nan, définitivement non, mais je m’en fous, parce que j’ai mon oubli dans mes bras, un superbe liquide. Bon me manque le sexe, mais je m’en passerais pour ce soir, de la bonne compagnie, c’est presque pareil non ?
Mes yeux parcourent l’appartement mais j’arrive même pas à m’en faire une image précise dans ma tête. Je verrais demain au réveil, quand je serais redescendu, là, je préfère boire. C’est bien mieux, enfin parler peut-être bien aussi… Je crois.

« Ca te dirait de partager un verre avec moi ? On pourrait boire à tous les sacrifices que la vie fait pour nous. »

Est-ce que tu comprends ce dont je parle ? Je te parle de ma séparation avec Kyara, avec ma sœur chérie, tout ça pour que je puisse avoir une chance d’apprendre ma vie d’Alchimiste. Je te parle de la disparition de Callie, bien que je ne sache pas pourquoi la vie me fait endurer ça…
Je te parle de cette chienne de vie qui décide pour nous en fait. Alors, ça te dirait de boire avec moi ? Je suis sûr que t’en aurais de belles, des raisons de boire. Nous faut des verres aussi pour boire… Ou on pourrait se passer la bouteille, ça marche aussi je suppose. Je relève les yeux vers Chloé, attendant sa réponse. Beuverie ou leçon de morale ma flingueuse préférée ?

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Chloe Procellam
Chloe Procellam
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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:50

L'alcool dans le sang, le diable au corps
Chloé & Alec



Que fais-tu dans un état si lamentable Alec ? Que t'est-il arrivé au juste ? Pourquoi empestes-tu l'alcool à des kilomètres ? Quelle quantité en as-tu absorbée au cours de la soirée ? Je l'ignore, je ne sais même pas si tu accepteras de te confier à moi. Au fond, j'ai beau te connaître, tu restes un véritable mystère à mes yeux. Tu es agréable à vivre, mais je n'ai pas manqué de remarquer que tu ne te livrer quand de rare occasion, et même si cela me fait mal de savoir que tu n'as pas suffisamment confiance en moi pour te livrer librement, cela ne m'empêchera pas d'être présente pour toi aujourd'hui que tu en as besoin. Je ne sais pas si je dois me sentir toucher par tes paroles, ou seulement en rire. Après tout, c'est aussi idiot, que adorable, et finalement, au fond de moi, je sens que j'en suis profondément touché, même s'il ne sait sans doute pas réellement ce qu'il raconte.

« J'ai bien peur que cela n'est rien avoir avec Rome, et tout avoir avec ta superbe mémoire. Tu n'as fais que retrouver le chemin qui mène jusqu'à chez moi »

Mais à l'instant même où je prononce ces mots, je me rends compte à quel point je fais fausse route. Malgré mes nombreuses rencontres avec Alec, j'étais presque certaine de ne l'avoir jamais invité jusque chez moi. Mon manque total de sociabilité depuis ma rupture avec Nathaniel, à condition que l'on puisse considérer cela comme une rupture, me faisait fuir toute présence à mes côtés, notamment celle des hommes. Il n'avait donc pas pu se rappeler d'un chemin qu'il avait déjà pris des dizaines de fois. Mais lui poser la question serait sans doute bien inutile au vu de son état, je n'étais même pas sur qu'il soit en mesure de comprendre toutes les questions que j'aurais eu à lui poser. Je pourrais toujours lui en parler plus tard dans la soirée, ou le lendemain matin, car il était bien évident que je ne le laisserais pas repartir d'ici là.

Par je ne sais quel miracle, je parviens à te traîner jusqu'à mon appartement, et du même coup, jusqu'à mon salon, où je le laisse lamentablement s'écrouler sur mon canapé, pendant que je vais lui chercher un vers d'eau, qui lui rafraichira sans aucun doute les idées. Je m'attendais à devoir me battre bec et ongle pour qu'il accepte de bien vouloir vider ce verre, et étonnement, il le fait sans rechigner, mais je vois bien au fond de ces yeux, qu'il préférerait de loin avoir recourt à son alcool miracle. Pendant un instant, j'hésite même à lui arracher la bouteille des mains, ainsi, j'en serais débarrasser, et il me serait bien plus simple de savoir de quoi il en retourne.

Te rends-tu seulement compte à quel point tes paroles sont décousues ? Nous ne nous sommes pas vu depuis longtemps, certes, mais cela ne date pas d'aussi longtemps que tu l'entends, si ? Je ne le sais même plus moi même. Je me perds à travers les jours, à penser à lui. Ma seule échappatoire reste mon travail. Je me laisse envahir par le travail, d'où mes horaires si tardives. Cela me permet de tenir plus efficacement, de ne plus penser à lui, de ne pas me jeter bêtement à sa recherche, alors que je sais pertinemment que j'échouerais, une nouvelle fois. J'ai déjà cherché à le retrouver, j'ai déjà fais des recherche à son sujet, j'ai déjà trouvé des pistes, pour chaque fois, faire chou blanc, tomber encore plus bas. Je ne veux pas revivre ce cauchemar. Cela n'est que plus ironiquement, que tu t'interroges sur ma santé, alors qu'à l'heure actuelle, je vais sans doute bien mieux que toi. C'est en tout cas ce qui ressort de nos états respectifs, moi, je ne vais pas au mieux, mais je ne suis pas prête à me saouler pour oublier mes maux.

« Un verre.. Seulement un verre »

Un unique verre. Je n'aimais pas l'alcool. J'avais même horreur de cela. Je ne me rappelais même pas avoir un jour bu une seule goutte de cette saloperie, mais avec un peu de chance, si j'entrais dans son jeu, il accepterait de se confier à moi, et de me livrer ces peines. Car je ne doutais pas qu'il y en ai. Il n'y avait que des peines de cœur pour nous mettre dans un tel état. Je savais exactement de quoi je parlais, j'avais été dans un état plus lamentable encore lors des premières semaines passé sans Nathaniel. Mais je n'avais aucune envie de penser à cela pour le moment. Finalement, boire était peut-être une bonne idée. Je me redresse souplement, me dirigeant pour la deuxième fois en moins de dix minutes jusqu'à ma cuisine, pour attraper deux verres, et venir les poser sur la table basse, tout près de lui. Je lui vole ensuite la bouteille des mains, et remplis agilement les deux verres, attrapant le mien. Je jette un regard noir à mon verre, ce qui est plutôt débile, étant donné qu'il ne risque pas de prendre la fuite, ou de se vider miraculeusement. Ce n'est qu'un verre, un idiot de verre rempli d'un alcool dont j'ignore la provenance. Ce n'est pas ce qui allait me tuer. J'avais survécu à des coups bien pire que cela, à des combats plus brute que ça, ce n'était pas devant un verre que j'allais reculer.

Me munissant d'un peu de courage, je le porte jusqu'à mes lèvres, et le vide d'une seule traite. Le liquide me brule la gorge, mais cette sensation est plutôt agréable. Je repose le verre sur la table, me rendant compte que pendant mon court débat intérieur, Alec a eu le temps de vider son propre verre.

« Alec.. Qu'est-ce qui t'a mis dans un tel état ? »

Je suis assez curieuse de savoir la raison qui a pu te pousser à boire à un tel point. Je suis tout aussi curieuse, qu'inquiète pour toi. Mais en fin de compte, je comprends ce que tu trouves de si agréable dans une telle euphorie. Je n'ai bu qu'un verre, et je sens déjà les effets de l'alcool sur moi. Mais quelque chose me dit que moi qui n'est pas l'habitude, les effets seront plus rapide encore. Je viens m'installer mollement à ces côtés, venant même déposer ma tête contre son épaule.

« Pourquoi la vie est si injuste avec nous, Alec ? »


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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:50


L'alcool dans le sang, le diable au corps.
Alec & Chloé

Bordel à quoi j’ai passé ma soirée encore ? Je suis incapable de m’en rappeler, je suis incapable de me rappeler d’où je suis parti, par où je suis passé pour arriver devant chez Chloé. Et demain, je serais incapable de me rappeler de ce qui va se passer maintenant. L’alcool n’est peut être pas la meilleure idée que je puisse avoir pour me permettre de conserver ma mémoire mais c’est la seule chose qui m’empêche de devenir un kamikaze, de quitter ce monde en emportant le plus de monde possible. Je me demande si Chloé connaîtrait quelqu’un qui pourrait me fournir en bombe ? Doit bien avoir des connaissances non ? J’y réfléchirais demain, oui plus tard, c’est une bonne idée parce que ce soir, je suis incapable de réfléchir à demain, je me laisse embourber dans mes problèmes, je les laisse m’envahir, je ne peux pas les empêcher de passer à travers les brumes de l’alcool pour me tourmenter.

Est-ce que Chloé est mon Rome ou est-elle mon Rhum ? Je ne peux pas m’empêcher de rire en moi-même de ma blague totalement à chier. L’humour, ça a jamais été mon truc, j’ai jamais été très fort à ça. Je suis un con qui n’a jamais assez profité des rires que les deux femmes de sa vie aurait pu lui apporter. Je suis un con qui n’a pas assez profité de Kyara et Callie. Combien de temps avant que Chloé ne me soit enlevé également ? Car si je dois considérer avoir une dernière femme dans ma vie, c’est bien elle.
Elle me répond et c’est là que je me rends compte que j’ai laissé mes pensées dérivées et partir loin, très loin. Je sens un rire désabusé m’échapper. Ma superbe mémoire ? Ouais, ma mémoire n’est pas superbe, elle est merdique dernièrement, les seules choses dont je me rappelle, ce sont des choses que j’aimerais oubliés. Les yeux apeurés de Kyara pendant que je la maintenais silencieuse contre moi au moment de la mort de nos parents, ce moment où j’ai vu ses monstres les tuer. Le parfum de Callie se trouvant entre mes bras, son fragile mais magnifique corps pressé contre moi. J’aimerais oublier Chloé, j’aimerais tant tout oublier, j’aimerais ne plus me souvenir, de rien tout comme je veux me souvenir de tout. Je m’arrête un instant de marcher pour plonger ma tête dans la chevelure de Chloé. C’est un instant de silence, un instant où je l’ai contre moi et où je peux prétendre que je saurais la protéger comme j’aurais du le faire avec les deux autres femmes de ma vie. C’est presque un instant de paix…

« J’aimerais oublier, les souvenirs ne sont pas tous doux à posséder. Ça peut être une vraie merde Chloé. Il y a des trucs qu’on devrait tous oublier. »

Qu’est-ce que je voudrais oublier ? De quoi je voudrais me souvenir ? J’aimerais bien dire que je souhaiterais absolument tout oublier mais je mentirais. L’alcool est un bon compromis, j’oublie un peu, pendant quelques heures, ou plutôt les souvenirs sont bien moins douloureux. Ça me parait doux comme méthode, je ne la mérite pas, pas quand j’ai échoué à les protéger toutes les deux. Qu’en penses-tu Chloé ?
Je me retrouve avec un verre d’eau à la main, ce n’est pas ce dont j’ai si désespérément besoin, ce n’est pas l’oubli que je recherche, mais je peux bien boire ce verre, ça ne changera rien au fait que ma prochaine boisson sera mon oubli liquide. Je relève les yeux sur Chloé, je vois cette lueur désapprobatrice qu’elle tente de cacher et un risque rauque, de saoulard, m’échappe. Je dois te paraître bien pathétique non ? Mais je le suis Chloé, je le suis, on m’a pris le plus important, je n’ai plus rien à perdre, pas même mon estime de moi-même, je veux juste oublier, disparaître Chloé, le comprends-tu ?

Un verre, que dirais-tu d’un verre ? Il y en aura d’autres, parce qu’on ne s’arrêtera pas, parce que je ne m’arrêterais pas et que je t’entraînais dans la déchéance. Je devrais m’éloigner, je vais te blesser, mais égoïstement, j’ai besoin d’un contact humain. Depuis la disparition de Callie, les seuls contacts que j’ai eu avec d’autres personnes, c’était du sexe, sale et dégradant, juste un moyen comme un autre d’oublier, de me punir. Je me rends compte que j’ai besoin d’un autre type de contact, d’une main réconfortante, mais je suis trop con pour la demander. A moins que mon arrivée chez toi ne soit déjà en soi une demande à l’aide ? Je ne sais pas, je n’arrive même pas à suivre mon mode de pensées, tout va trop vite dans ma tête…
Elle accepte ce verre et je ne peux pas m’empêcher de sourire, légèrement amèrement. Je gagne la première manche Chloé, je commence à t’entraîner en enfer, dans mes enfers. J’espère que tu n’en ressortiras pas aussi écorchée que moi.

J’oublie tous mes remords quand elle remplit mon verre, je l’attrape, faisant attention à ne rien renverser, ma coordination laissant à désirer dernièrement. Et je laisse le liquide descendre le long de ma gorge, la brûler et réchauffer mon corps. Je me laisse aller à ce plaisir coupable qui efface mes émotions, qui m’empêche de trop penser, qui me permet de vivre une vie plus ou moins normale. Je rouvre les yeux que je n’avais pas conscience d’avoir fermé pour croiser les prunelles de Chloé en train de vider son verre, verre qu’elle repose ensuite sur la table.

« Alec.. Qu'est-ce qui t'a mis dans un tel état ? »

Sa voix me surprend, je n’aurais pas pensé qu’elle me poserait la question, même si celle-ci devait lui trotter dans la tête depuis quelques temps. Qu’est-ce qui m’a mis dans cet état ? Une bonne question, plusieurs réponses, aucune ne serait totalement honnête. Je n’ai pas pour habitude d’enjoliver les choses, même à moi-même, c’est pour ça que j’ai sombré, parce que j’ai compris qu’après autant d’années, je ne retrouverais jamais Kyara. Parce que j’ai compris que je ne serais pas assez fort pour tuer les meurtriers de nos parents. Et surtout parce que j’ai compris que Callie… Je ne pourrais jamais la retrouver. J’ouvre et je referme la bouche, je me rends compte que j’ai envie de me confier, mais ça m’est impossible. Je ne peux pas lui laisser porter mes fardeaux à ma place, pas ma petite humaine, tout comme je ne peux pas lui mentir. Alors j’opte pour une vérité qui dit à la fois, et rien.

« J’ai atteint mon point de rupture Chloé, j’ai trouvé ma limite. »

Son corps vient se presser contre le mien dans ce canapé et je ferme les yeux. Je profite pleinement de ce contact, d’un contact tendre qui m’a manqué. Elle n’est pas contre moi dans le but de coucher avec moi ou de se battre contre moi. Elle est juste là, présence réconfortante et douce, c’est ce qui la rend d’autant plus précieuse. Elle me pose une question qui prend un temps à passer les brumes de l’alcool pendant que sa tête s’appuie contre mon épaule. Je laisse un rire m’échapper en appuyant ma joue contre le sommet de son crâne et en lui répondant.

« Parce que si la vie était juste, y aurait pas autant de monde qui cherche à s’autodétruire. On serait juste heureux de vivre, mais là, la vie préfère nous prouver qu’elle est une chienne. C’est la vie réelle, notre vie. Je suis encore trop cohérent si j’arrive à sortir ce genre de conneries pathétiques. »

Je me rends compte que cette affirmation n’est que trop vrai. Je peux réfléchir, je n’aime pas ça, quand je réfléchis, mes souvenirs m’amènent là où je ne souhaite pas aller. Je tends la main vers la bouteille, la ramène à moi avant de m’interrompre, me souvenant des propos de Chloé disant juste un verre, je baisse les yeux vers elle et croise ses jolies prunelles. Elles ne sont pas aussi lumineuses que les prunelles de ma sœur, ni aussi magnifiques que celle de Callie, mais elles sont superbes à leurs façons, profondes et prenantes. Je reste bête devant elles pendant quelques secondes avant de me reprendre et de me rappeler de la raison de mon arrêt. Je baisse les yeux pour ne pas me laisser prendre par ses prunelles mais je tombe sur ses lèvres cette fois et ce n’est pas franchement mieux vu les questions qui me viennent en tête. Je me demande un instant quel goût aurait ses lèvres. Piquante j’en suis persuadé, tout comme elle…
Je secoue la tête avant de me perdre de nouveau dans mes pensées et je retourne vers ses prunelles, moins dangereuses pour mon imagination galopante.

« Une bouteille plutôt qu’un verre à partager, ça te dirait ? »

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Chloe Procellam
Chloe Procellam
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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:51


L'alcool dans le sang, le diable au corps
Chloé & Alec


Souhaites-tu vraiment oublier Alec. Comme tu le dis, tous ces souvenirs ne sont pas simple à porter, et même s'il m'arrive d'avoir la même envie que toi, je n'échangerais pas ces souvenirs, ils font partie de moi, il s'agit de mon histoire, et même si elle est douloureuse, je veux me souvenir toute ma vie ce qu'il s'est passé ce jour là. Je veux garder cela en mémoire pour le restant des mes jours, que ma vie soit longue, ou non.

« Ces souvenirs font partis de toi, Alec. Ils te rappellent qui tu es »

Pour quelle raison ai-je accepté de rentrer dans son jeu ? Pourquoi ai-je accepté ce maudit verre ? Je ne touche jamais à l'alcool, je n'ai jamais fais la moindre exception ne voulant pas devenir l'une de ces alcooliques dépendantes. Mais aujourd'hui, la situation est différente. Il ne s'agit pas seulement de moi. Il s'agit également de lui. Je ne sais pas où cela nous mènera. Je ne sais pas ce qu'il adviendra de nous à la fin de cette soirée, mais si je peux te venir en aide, alors je le ferais, sans hésiter, Alec. Je n'ai jamais vraiment compris ce qui nous liait, Alec. Cela a toujours dépassé le stade de simple fournisseuse d'arme. Je ne t'ai jamais considéré comme un simple client, bien que j'ignore ce que tu peux représenter pour moi. Est-ce ainsi de ton côté également ? J'ai perdu l'homme de ma vie, il y a plusieurs mois maintenant, et inconsciemment, c'est à travers toi, que je me suis retrouvé. Tes sourires à demi révélé, ta bonne humeur quotidienne lors de tes visites à l'improviste, et plus d'une fois, je me suis surprise à souhaiter te revoir rapidement. Qu'est-ce que cela veut dire, Alec ? Ressens-tu tout cela de ton côté ? Alors ce soir, alors que tu es dans un mauvais état, je veux prendre soin de toi. Laisse-moi prendre soin de toi, j'en ai besoin. Je ne sais pas combien de temps ce verre mettra à parvenir à mon cerveau, avant de m'offrir ces premiers effets, mais jusque là, je suis en mesure de t'écouter, et peut-être même de conseiller. Pourtant, alors que je suis contre toi, ma tête reposant sur ton épaule, tes bras m'entourant, j'ai conscience que tu ne te confieras pas à moi. Ta réponse est bien trop longue a venir. Tes paroles ne font que me confirmer mes pensées. J'aurais préféré qu'il en soit autrement, mais je respectais son choix, le braquer n'aurait sans doute pas été très utile, surtout que j'ignorais qu'elle pouvait être sa réaction dans un tel état. Je me redresse doucement, venant déposer un baiser contre sa joue. Je ne sais pas ce qui me prend d'être aussi détendu à ces côtés, de me comporter de la sorte, mais cela me fait du bien, alors je ne vois pas pourquoi je m'en priverais. Peut-être aurais-je du lui donner une explication à se tendre baiser, mais cela relève finalement plus d'une tendre attention, alors à quoi bon chercher les mots ?

Je me réinstalle à ces côtés, lourdement, sans doute les premiers effets de l'alcool. Je n'ai pourtant pas bu grand chose, mais en considérant que je ne bois rien en temps normal, c'est déjà immense. Je lui pose cette question, s'en trop m'en rendre compte. Dis moi, Alec, pourquoi la vie est si injuste avec nous ? Pourquoi elle nous détruit ainsi ? As-tu des réponses à ma question ? Je relève mon regard vers lui, dans l'attente d'une réponse, qu'il ne tarde pas à me fournir. J'ai d'ailleurs quelque peu du mal à comprendre tout ce qu'il dit, et ma réaction est sans doute bien loin de celle qu'il imaginait. Je me mets soudain à rire, sans raison valable. Ces mots n'ont pourtant pas l'air plus drôle que cela, pourtant, malgré cela, je continue de glousser comme une enfant. Je ne sais pas ce qui me prend, mais cela me fait un bien fou. Ce rire me libère, et je n'ai aucune envie de m'arrêter, pourtant, je finis par le faire. Je me fige même en apercevant le regard qu'il pose sur moi, sur mes lèvres. Pourquoi me regardes-tu ainsi, Alec ? Qu'ai-je fais ? De nouvelles paroles, essaies-tu seulement de changer de sujet, que je ne m'attarde pas sur ce regard que tu as posé sur moi, ou est-ce une véritable question de ta part ? Je regarde fixement cette bouteille que tu tiens entre tes mains. Je ne veux plus toucher à une goutte d'alcool, comme j'ai envie de me jeter sur cette bouteille. L'alcool me fait un effet que je n'avais pas imaginé, me brûle de l'intérieur, mais d'une façon si agréable. Sur un coup de tête, je lui vole la bouteille des mains.

« Partageons cette bouteille, ensemble »

Et peut-être même plus ? Je n'arrive pas à chasser ce regard de ma tête. Dis moi, Alec, pourquoi m'as-tu regardé ainsi ? J'aimerais te poser cette question, mais je ne sais finalement pas si cela serait une bonne idée, alors je continue à me taire. Je porte le goulot à mes lèvres, et la sensation de brûlure qui m'envahi est plus délicieuse encore. Je ne me doutais pas que boire pouvait être aussi agréable, et je m'habituais à cette sensation, bien trop rapidement. Je me relève soudainement, la tête me tourne faiblement sur le moment, mais je n'en tiens pas compte, sans doute l'un des nombreux effets secondaires d'une si longue abstinence. Je tends la bouteille à Alec, prends-en une gorgée, ou non, je m'en fiche en faite, j'ai d'autres projets pour nous, je ne suis pas certaine qu'ils t'enchantent. Je me dirige vers ma chaine hifi, et enclenche un CD, sans réellement savoir de quelque titre il s'agit, je serais sans doute bien incapable de le lire, de toute façon. Je n'aime pas particulièrement danser, mais il parait que l'alcool à ce genre d'effet, et ce n'est pas moi qui le détromperait. Je m'avance de nouveau vers Alec, et cette fois-ci, lorsque je lui retire la bouteille des mains, c'est pour la déposer sur la table basse, et prendre ces mains sur les miennes.

« Viens danser avec moi »

Je le pousse à se lever, je ne sais pas s'il tiendra suffisamment sur ces jambes pour cela, je ne serais cette fois-ci pas en mesure de le maintenir debout. Soit il parvenait à tenir debout, soit nous allions nous écraser lamentablement au sol.

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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:54


L'alcool dans le sang, le diable au corps.
Alec & Chloé

Qu’est-ce que c’est les souvenirs si ce n’est des démons qui empoisonnent ton existence ? Qui te forcent à voir le présent d’un mauvais œil et qui ne te laissent pas profiter de l’avenir ? Qui bouffent ton existence et t’empêchent d’avancer ? Mais en même temps, les souvenirs ont le goût du sourire de Kyara, ont la saveur du rire de Callie, ont l’essence d’un ancien bonheur en eux. Est-ce mal ou bien de vouloir les supprimer ? Est-ce que je souhaite vraiment les supprimer ? Je ne sais pas mais je veux arrêter de penser. Fais en sorte que mon cerveau s’arrête Chloé, je veux une pause, je veux pouvoir profiter sans souffrir, je veux pouvoir penser sans culpabiliser… Je veux vivre et je veux mourir, je veux que ça s’arrête. Est-ce que tu le souhaites également parfois Chloé ? Est-ce que tu comprendrais si je t’expliquais ? Est-ce que tu pourrais comprendre ce que je ressens ?

Faut que j’arrête de penser, vraiment alors ce nouveau verre ne peut qu’être une bonne idée. Partage donc cet instant avec moi, je ne peux pas te répondre, je ne veux pas te plonger en enfer, mais j’aimerais profiter de ta lumière une dernière fois avant de me laisser de nouveau sombrer. Car peu importe la douceur que tu pourras m’apporter cette nuit, elle ne perdurera pas face à la douleur qui reviendra demain et qui dévorera tout sentiment de paix que je puisse ressentir. Laisse-moi profiter de ta présence tant que tu le veux bien et je te laisserais de nouveau pour continuer mon chemin menant à l’autodestruction.
Ce baiser contre ma joue est autant un baume sur mon cœur que sur mon âme. Tu n’as pas idée à quelle point ta tendresse peut être précieuse en cet instant. Je ne pourrais jamais te revaloir la paix que tu m’apportes en cet instant, surtout que je ne sais pas si je serais toujours vivant demain mais sache le, tu m’es précieuse Chloé et c’est pour ça, que demain, je disparaîtrais de nouveau… mais peut-être céderais-je d’abord à la tentation de vouloir goûter tes lèvres ? C’est étrange Chloé, je te connais depuis des années et pourtant j’ai l’impression de te découvrir ce soir. Peut-être est-ce le cas. Je te vois comme une femme alors qu’avant, je te voyais comme une amie et une commerçante mais ce soir… L’alcool ouvre de nombreuses portes. A moins que ce ne soit qu’une excuse ? Je ne sais pas distinguer le vrai du faux…

Cette fois, les mots sont lancés et l’alcool coule véritablement, en premier dans la gorge de Chloé. Eh bien, tu ne fais pas semblant quand tu te décides. Tant mieux, ce soir, je ne veux pas penser. Buvons donc. La bouteille finit entre mes mains et j’en prends immédiatement une longue rasade. Ça fait bien longtemps que ma gorge est anesthésié, l’alcool a bien trop coulé dedans. J’ai l’impression de boire de l’eau, sauf que cette eau abaisse mes réflexes et me fait voir trouble, m’empêche également de trop penser, de trop me questionner. Je ne me demande pas avant le dernier instant ce que fais Chloé, pas même quand la musique se met en marche. Que compterais-tu faire de toute façon ? M’assommer à coup de Beethoven ? J’ai connu des morts bien plus douloureuses…

Ses mains se retrouvent dans les miennes et je plante mes prunelles dans les siennes. D’une bien jolie couleur ses yeux d’ailleurs… Et je commence à être bien beurré pour m’attarder sur ce genre de détails. Bref, reprendre pied dans la réalité, ça serait sympa. Surtout quand la personne en face de toi te parle et t’attire debout… Sauf que pour se tenir debout, faut coordonner ses jambes, garder l’équilibre, ne pas courber le dos… Trop de choses alors c’est pas si étonnant que je me casse la gamelle en entraînant Chloé avec moi. Par contre, par je ne sais quel moyen, j’arrive à faire en sorte que ça soit mon dos qui finisse sur le sol et Chloé sur moi… On a du se retourner dans notre chute, je ne sais comment. Bah, apparemment j’ai encore quelques réflexes.

« Désolé, je crois qu’il va falloir y aller plus doucement la prochaine fois. »

Je baisse les yeux sur Chloé et me met à rire sans pouvoir m’en empêcher. Je ne sais même pas d’où ça vient, peut être la compréhension de la situation ? Nous deux, au sol, Chloé ayant encore des cheveux devant les yeux à cause de notre chute ? Ou alors c’est parce que je suis pathétique ? Je sais pas. On s’en fout. On est au sol. Je ris. C’est pas trop mal comme situation. Y a déjà eu pire. Surtout avec une belle femme au dessus de moi.

« Heureusement que t’as enlevé la bouteille, je crois qu’on aurait pas apprécié la douche gratuite. »

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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:56

L'alcool dans le sang, le diable au corps
Chloé & Alec


J’ignore si boire est une bonne chose. Pour cette soirée, je ne sais plus ce qui est bon, ou non. Je devrais m’arrêter à ce simple verre, moi qui ne suis pas habitué à l’alcool, il aura déjà un grand effet sur moi, mais je me laisse prendre au jeu. Je ne sais pas pourquoi, mais je vois à travers ton regard que tu en a besoin, que tu es perdu. Alors partageons ce verre, quelqu’en soient les conséquences. Tu n’as pas atterri devant mon immeuble par hasard. Si tu étais là, cela ne pouvait vouloir dire qu’une chose, c’est que tu avais besoin de moi, et je suis prête à être la bouée de sauvetage dont tu as besoin ce soir. Je ne vois pas pourquoi je te chasserais de mon appartement alors que je me sens aussi bien dans tes bras. C’est étrange d’ailleurs. Je ne me suis pas senti aussi bien depuis des mois, depuis que l’on m’a séparé de lui. Je n’ai jamais su trouvé des bras aussi rassurant que les siens. Tu n’es pas lui, tu ne le seras jamais, mais dans tes bras, j’ai l’impression de retrouver un peu du bonheur qu’était le mien a ces côtés.

Je dépose un baiser contre sa joue. Je ne sais pas vraiment ce qu’il signifie, je crois que je cherche seulement à le remercier d’être là, parce que je n’aurais pas apprécié de passer une nouvelle soirée seule, parce qu’à travers tes mots, je comprends que tu partages ma façon de penser, et cela, c’est bien plus précieux que n’importe quelle étreinte. Tu es là, à mes côtés, et ta simple présence est suffisante pour m’aider à affronter la soirée. Après tu as raison, pourquoi se limiter à un simple verre lorsque l’on peut faire plus ? Ce serait stupide après tout, tu ne crois pas ? Je lui vole la bouteille des mains, pour boire directement au goulot. L’alcool me brûle la gorge une nouvelle fois, me laisse une désagréable sensation au fond de la gorge, mais les sensations suivantes sont parfaites. Je ne sais pas ce qu’il me prend d’agir de la sorte, cela ne me ressemble pas, mais juste pour cette soirée, je ne veux plus penser à rien, et l’alcool parvient à me distraire. Ne pensons plus à Nathaniel, ne pensons plus à tous ces problèmes qui te prennent la tête. Pensons seulement à la soirée que nous passons ensemble, d’accord ?

Je lui laisse la bouteille entre les mains, pour rejoindre ma chaîne hi-fi. Je ne sais pas ce qui me prend de vouloir soudainement danser, peut-être est-ce l’effet de l’alcool qui commence à déteindre sur moi, ou peut-être que je souhaite simplement me retrouver dans ces bras quelques instants de plus. Les deux raisons sont possibles, mais je n’ai pas envie de m’attarder plus que cela sur la question. Je m’avance de nouveau vers lui, lui arrachant la bouteille des mains pour la déposer sur la table basse cette fois-ci. Je ne savais pas ce qui allait suivre, alors valait mieux limiter les dégâts. J’ai conscience qu’il ne pourra probablement pas tenir debout, après tout, le simple fait qu’il ne serait pas parvenu à passer la porte d’entrée sans moi me le prouve, mais il semblerait que mes idées ne connectent pas toutes avec mon cerveau ce soir, car cela ne m’empêche pas prendre sa main, et de l’attirer vers moi, pour nous mettre en piste. Danses avec moi. C’est une proposition que tu ne retrouveras que peu souvent avec moi, alors je profiterais de l’instant si j’étais toi.

Tu acceptes de me suivre, j’en suis plutôt surprise. Je pensais plutôt que tu allais vivement t’indigner de mon idée, mais je ne crois pas que tu sois vraiment en état de prendre une quelconque décision. L’alcool m’a salement amoché, mais tu es pire que moi ce soir, Alec. Faut croire qu’il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Je le pousse à se lever, le maintiens quelques secondes debout, mais son poids fini par nous entraîner dans sa chute, et nous nous étalons au sol, moi sur lui. Je l’entends prendre la parole, pour constater les faits. Sans blague, Alec, je n’avais pas remarqué.

« Finalement, nous sommes bien ici »

Pas vraiment en faite, quoi que j’ai déjà connu des positions plus désagréable que celle là, qui pour tout dire, n’est vraiment pas désagréable. Il se met soudain à rire, j’ignore pour quoi, mais son rire est communicatif, et je ne peux m’empêcher de le rejoindre. Faut croire que nous avons tous les deux décidé de ressembler à des idiots ce soir. Je parviens à me reprendre avant lui, et je prends un temps à l’observer ainsi, en plein éclat de rire. Tu es si différent ainsi, Alec. Plus libre, plus épanoui. Cela fait plaisir à voir. J’aimerais te voir plus souvent ainsi. Tu es époustouflant lorsqu’un sourire barre ton visage.

« J’aimerais essayer quelque chose »

Je ne sais pas pourquoi je le dis à voix haute. Peut-être pour qu’il m’empêche de faire une bêtise, comme s’il était capable de toute façon. Je me penche vers lui, rapprochant mon visage du sien, et déposant mes lèvres contre les siennes. Je ne sais pas pourquoi je fais cela, peut-être est-ce l’alcool, ou peut-être parce que je le souhaite réellement. Je crois que je ne le serais pas ce soir, mais je le fais tout de même, et il ne me repousse pas. Que ressens-tu en cet instant ? Est-ce que tu partages mes doutes ? Je ne sais moi-même pas ce que je ressens. La seule chose dont je sois sur, c’est que je ne regrette pas mon geste, que j’apprécie ce baiser.

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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:56


L'alcool dans le sang, le diable au corps.
Alec & Chloé

Combien de gramme d’alcool j’avais dans le sang ? Beaucoup. Trop ? Je ne sais pas. Je ne connais pas de limite. Je n’en ai plus depuis que j’ai perdu les êtres les plus chers de ma vie. Est-ce que la douleur s’arrêtera un jour ? Est-ce que je mérite de trouver la paix ? Putain que non. Mais je ne peux pas m’empêcher de tenter de m’y soustraire. Je bois, je couche, je fume… Je fais de ma vie un enfer, je fais endurer toutes sortes de choses à mon corps et je ne sais pas pourquoi je suis là. Est-ce que je tente de faire de toi mon prochain enfer ou mon Eden ? Je ne sais pas ce que je veux de moi, je ne sais pas ce que je désire le plus. Est-ce que je veux souffrir ou est-ce que je veux guérir ? Est-ce que mes envies ont une quelconque utilité ? Je ne veux pas t’entraîner dans ma spirale infernale et pourtant, je suis avec toi ce soir. On dirait que quoi qu’il se passe, tu seras obligé de voir le pire de moi… Peut-être que c’est ça que je souhaitais faire ce soir ? Que toi aussi tu me haïsses, que la prochaine fois qu’on se revoit, tu m’envois ailleurs, que tu ne sois pas en danger… Toutes les personnes que j’apprécié disparaissent. Est-ce que tu disparaîtras également Chloé ? Est-ce que tu es là avec moi ou n’es-tu qu’une chimère à laquelle je rêve ce soir ?

Tu prends la bouteille de mes mains, tu cèdes, tu viens dans mon Enfer avec moi. Je ne veux pas que tu sombres, mais je ne peux pas répondre à tes questions. Je suis désolé, tu as l’impression que je me ferme mais je ne me suis jamais vraiment ouvert. Cassie, Kyara, les Alchimistes… Tu ne sais rien de moi et tu n’en sauras rien, je ne peux pas t’entraîner en enfer, continues à rêver pour nous deux d’un monde bien, sois ma lueur d’espoir…
L’alcool coule mais tu mets de la musique en plus. Que comptes-tu faire ? Nous entraîner dans une danse visiblement… Je n’aime pas danser, je ne sais pas vraiment danser mais je peux au moins me mettre debout… Du moins, c’est ce que je crois mais la vérité est toute autre. Je ne peux pas tenir debout, je me vautre lamentablement, je suis lamentable en vérité… Mais on s’en fout, parce qu’on est deux, parce que tu es avec moi, parce que tu t’en fous également. Ouais, on est pas si mal ici, on a déjà vécu pire… Tu es mon morceau de paix, pour l’heure, je sais que je ne pourrais pas trouver de meilleur lieu que dans ce petit appartement…

C’est peut-être cette sensation de paix, ça pourrait être à cause de la situation, ça pourrait être parce que je suis si pathétique et toi toujours si parfaite ? Il pourrait y avoir tant de raisons, mais je me mets à rire. On a l’air beau ainsi, mais au moins, on est vrai. On vit pour les autres, pour ceux qui ne peuvent vivre, pour ceux avec qui on ne peut pas vivre. Et je compte vivre, je compte me détruire, mais je compte porter leurs vies et leurs espoirs en moi aussi longtemps que possible. Je suis contradictoire, je le sais, mais je ne peux pas les abandonner, je ne peux pas abandonner leurs souvenirs… Est-ce que tu me comprendrais si je t’en parlais Chloé ? Je ne sais pas, je ne sais pas non plus pourquoi tu me suis dans mes rires mais je sais qu’encore une fois, t’es avec moi et c’est le plus important…

« J’aimerais essayer quelque chose. »

Je baisse les yeux sur la douce Chloé et sur son air concentré. Que veux-tu faire ? Si c’est recommencer à danser, je te préviens, je ne suis pas sûr de réussir à me lever. Sauf que visiblement, ce n’est pas cela. J’ignore pourquoi je n’y ai pas pensé, mais je ne comprends que vers la fin ce que tu veux faire. Un baiser ? Je ne sais pas si c’est une bonne idée, mais en même temps, venant du mec qui se détruit c’est peut être assez ironique de parler ainsi non ? Devant mes yeux, c’est le visage de Callie qui s’installe une seconde, je l’ai aimé. Etait-ce une amourette d’adolescent ou le vrai et pur amour ? Je n’en sais rien, je n’ai jamais pu lui en parler, je n’ai jamais osé le verbaliser… Mais je sais que je l’ai aimé et que maintenant elle n’est plus là, elle est même sûrement morte, peu importe à quelle point j’ai cru pouvoir la retrouver les premiers jours… Et j’ai besoin de me sentir de nouveau vivant. J’ai besoin de l’oublier. Son visage disparaît petit à petit pendant que tes lèvres touchent les miennes Chloé, on dirait que tu seras ma salvation ce soir…
Au début, je ne réponds pas à ce baiser, cet instant dure peut-être cinq secondes, le temps de me rappeler qui est face à moi… Et le temps de comprendre la douceur de ce baiser, la chaleur qu’il répand dans mon corps, dans mon cœur fait de glace… Je suis monstrueux de profiter ainsi de toi Chloé, mais je ne peux pas m’en empêché. Alors je fais doucement glisser ma main contre le côté de son visage, caressant sa joue de mon pouce en répondant à ce baiser. De la tendresse, cela fait des semaines que je n’en ai pas eu… Et j’en ai de toi… Encore une fois, tu me fais le meilleur des cadeaux.
Mes lèvres finissent par se détacher des siennes, laissant ma tête reposer contre le sol de l’appartement pendant que je regardais ses yeux… Je ne veux pas me questionner mais je ne peux pas m’en empêcher. Est-ce que tu es sûre de toi Chloé ? Est-ce que c’était un baiser entre amis saouls ou est-ce que cela signifiait autre chose ? Je ne sais pas ce que je pourrais t’offrir, mon amie, je ne sais pas si je possède encore quelque chose qui ne soit pas détruit par ma propre folie…

« J’aime bien tes tests, même si je ne comprends pas forcément à quoi ils sont dus. »

Est-ce l’alcool qui a parlé ou ton désir ? Est-ce que tu souhaites tout oublier ou continuer ? J’ai apprécié t’embrasser, je ne t’aurais pas rendu ce baiser autrement… Mais je ne peux pas t’entraîner dans mon enfer… Je tente de te protéger Chloé, comprends cela… Alors surtout, ne me demandes pas pourquoi je t’ai rendu ce baiser, je t’en prie.

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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:57


L'alcool dans le sang, le diable au corps
Chloé & Alec


Est-ce que l'entraîner dans une danse est une bonne idée ? Est-il au moins capable de tenir debout ? Je ne réfléchis à toutes ces choses qu'une fois l'avoir poussé à se redresser, et on dirait que cela n'était pas l'idée du siècle. A peine est-il debout, que ces pieds s'emmêle, et nous nous retrouvons écroulés au sol, son corps amortissant ma chute. Je me retrouve dans ces bras, alors qu'il est allongé au sol, et je me rend compte que bien que la position ne soit pas la plus confortable du siècle, je suis bien mieux dans ces bras, que nul part ailleurs. Je n'avais pas ressenti ce besoin de me retrouver dans les bras de quelqu'un depuis Nathaniel. Je ne sais pas ce que cela veut dire, Alec, mais pour la première fois, j'ai envie de vivre pour moi, de ne plus passer ma vie à rechercher la moindre trace de lui, ma vie à me demander si j'ai loupé quelque chose. Vivons pour nous, Alec, et ne nous préoccupons pas du regard des gens, essayons juste d'être heureux, cela sera déjà un bon début. Est-ce que tu accepterais de te battre avec moi ? De reprendre une vie normale, une vie où tu ne serais pas obligé de rentrer ivre tous les soirs ? N'as-tu pas envie d'une vie comme celle-là ?

Pourquoi est-ce que nous rigolons ? Je l'ignore, je sais juste que cela me fait du bien, que cela faisait bien longtemps que je n'avais pas ri à ce point, que je n'avais pas été aussi bien. Et cela, c'est à toi que je le dois, Alec.. à moins que ce ne soit à l'alcool, mais je suis certaine que tu es pour quelque chose dans cette attitude paisible qui m'envahi. Ressens-tu la même chose ? As-tu envie d'essayer quelque chose ? Une idée me passe soudain par la tête, mon regard se porte sur ces lèvres, et je murmure ces mots. Est-ce une bonne idée ? Est-ce que je devrais vraiment franchir ce cap ? Ou est-ce que je devrais faire machine arrière, pendant qu'il est encore temps ? Je ne veux pas gâcher une amitié entre nous Alec, mais en cet instant, rien en me paraît plus désirable que tes lèvres. Je n'ai pas envie de leurs résister, je n'ai envie que d'une chose, c'est céder à la tentation. M'en voudras-tu de t'embrasser ? Je ne sais pas, mais je ne pourrais pas le savoir avant d'avoir essayer. Je risque notre amitié avec ce geste, Alec, mais j'ai besoin de connaître cette sensation avec toi, de comprendre pourquoi elle me semble si tentatrice.

Je dépose mes lèvres contre les siennes, lui laissant le choix de me repousser, ou de me rendre mon baiser. Pendant cinq longues secondes qui me paraissent interminable, il ne répond pas à mon baiser, et je me demande réellement si j'ai fais une connerie. Je m'apprête à m'écarter, à m'excuser, à lui dire d'oublier ces dernières secondes, lorsqu'il se décide enfin à me rendre mon baiser, et je me rend compte que j'avais retenu ma respiration durant toute cette attente. Est-ce l'alcool qui te pousse à me rendre ce baiser, ou est-ce juste toi ? Est-ce que tu te poses les mêmes questions que moi ? Je ne sais pas s'il s'agit d'une bonne idée, mais je sais en tout cas que ce baiser vient de moi, que l'alcool n'a fait que me pousser à agir, mais que j'avais envie de ce baiser depuis bien longtemps déjà. Il serait temps que nous arrêtions de nous détruire à cause de notre passé, Alec, il serait tout que nous apprenions à vivre nos propres expériences, à faire de notre vie, une véritable expérience, et je veux commencer cela avec une histoire avec toi.

« Je ne sais pas Alec.. A mes propres envie, je ne veux plus vivre dans le passé.. »

Et tu ne devrais plus toi non plus. Tu dois vivre pour toi, Alec, tu dois cesser de penser à toutes ces choses qui te retienne, tu dois juste penser à toi, à ce que tu as envie. J'ai envie de vivre quelque chose avec toi, et la seule chose qui me retient, c'est toi. Tu as mon avenir entre tes mains, aide-moi à vivre autre chose avec toi, ou repousse-moi, et fais-moi de nouveau sombrer dans les ombres du passé. Le choix est entre tes mains, je ne peux rien faire de plus qu'attendre que tu te décides, à moi peut-être te diriger vers la bonne décision. Je pose une nouvelle fois mes lèvres sur les siennes, toujours aussi douce, toujours aussi attentive. Je peux être là pour toi, Alec, je peux t'aider à t'en sortir, si tu me laisses l'occasion de te venir en aide. Il y a quelque chose de particulier entre nous, tu ne peux pas le nier, tu ne m'aurais pas rendu mon baiser autrement, alors ne brise pas cela, prends la bonne décision. Je relâche ces lèvres au bout d'un petit moment, ma main contre sa joue, mes yeux dans les siens.

« Je te veux toi, Alec »

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MessageSujet: Re: [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec]   [FB] L'alcool dans le sang, le diable au corps [Alec] I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:58


L'alcool dans le sang, le diable au corps.
Alec & Chloé

Pourquoi me réfugier auprès de toi ce soir ? Mon esprit embrouillé par l’alcool ne peut pas réellement me fournir de réponse mais la sensation de bien-être que je ressens à tes côtés est une assez bonne réponse en soit. Qu’est-ce que je recherche à tes côtés ? Je n’en sais rien mais je sais que si j’arrive à me poser des questions, c’est que je n’ai pas encore assez bu. Tu bois avec moi, je t’entraîne dans mon Enfer, je ne peux que le regretter mais je ne peux pas t’en empêcher. Je suis pathétique, j’en ai conscience et le fait d’en avoir conscience ne peut que me pousser un peu plus à boire… Un cercle vicieux auquel tu mets fin quand tu m’enlèves cette bouteille des mains pour m’entraîner dans une danse… Tout du moins tenter, ma coordination n’est pas assez bonne pour ça, voici la raison pour laquelle on se casse la gamelle tous les deux. Partir à rire ensuite peut être incompréhensible pour beaucoup mais ça fait des semaines que je n’ai pas ris, je ne peux pas m’arrêter, j’ai l’impression de décharger une part de mon âme et je n’arrive pas à en ressentir de remords. Pourtant, je sais que demain, je les sentirais ces remords, je me sentirais mal d’avoir pu être heureux un instant alors que j’ai perdu les deux êtres les plus importants de ma vie… Mais ça sera demain, pas ce soir.

Finalement, tu fais le geste qui m’étonne, et pourtant si peu en même temps… Tu m’embrasses. L’alcool anesthésie ma faculté de penser, mais pas celle de ressentir. Tes lèvres, cette tendresse, cette douceur que je ne connais plus… J’en ai besoin, je vais de nouveau être égoïste, je le sais, mais j’ai besoin de cette étreinte, je te rends ce baiser et je perds cette faculté de penser.
Une faculté que je récupère quand notre baiser finit par s’interrompre, quand tu éloignes ces douces lèvres des miennes. Mes yeux s’ancrent dans les tiens quand les questions commencent à envahir mon cerveau troublé. Finalement, ces questions, je ne les pose pas, pas vraiment… Tout du moins, tout est indirect, mais je désire tout de même savoir le pourquoi de ce baiser. Si tu ne le sais pas, alors je partirais… Ou je te pousserais à retourner dans ta chambre, le temps de décuver puis de disparaître de nouveau de ta vie. Je ne sais pas mais je sais que je ne resterais pas. Le début de tes propos m’incite à partir dans ce sens mais pas la fin… Ne plus vivre dans le passé ? C’est ce que j’ai tenté de faire aux côtés de Callie, j’ai tenté d’avancer sans Kyara, de me donner un objectif dans le futur, celui de retrouver ma sœur… Et finalement, je n’ai pas réussi à la retrouver et j’ai de plus perdu Callie… J’ai bien conscience que je ne peux pas vivre dans le passé, mais je sais aussi que je ne veux pas vivre en me projetant dans le futur car je ne survivrais pas à une nouvelle destruction de mes projets, de mes souhaits… Je ne peux pas Chloé, est-ce que tu le comprends ? Tu as peut-être trouvé la force d’avancer mais ce n’est pas mon cas. Pas encore, peut être plus jamais, je ne sais pas…

Finalement, tes lèvres contre les miennes m’enlèvent ma capacité de penser, elles m’enlèvent également mes doutes. Peut-être est-ce ainsi que notre amitié doit évoluer ? Je n’en sais rien… Jusqu’à maintenant, me retenir de parler, me retenir d’agir, n’a jamais joué en ma faveur. Peut-être devrais-je abandonner tout contrôle entre tes bras ? Je ne sais pas… Peut-être. J’ai envie d’essayer, avec toi… Alors oui, je te rends ce baiser, oui je place mes bras autour de ton corps, ma main contre ton dos pendant la durée de notre étreinte.
Finalement tu t’éloignes, me disant que tu me veux… Est-ce vrai ou est-ce l’alcool ? Il me faudrait attendre demain pour vraiment le savoir mais si je m’éloigne de toi, alors je recommencerais à penser. Si je me laisse la chance de me désintoxiquer, je redeviendrais cet être amer et plein de regrets… Une nuit, ça ne sera peut-être qu’une nuit, mais je peux au moins faire en sorte que tu ne regrettes pas cette nuit…

« Je te veux aussi, pour ce soir, surement demain mais je ne sais pas ça sera pour combien de temps, je ne sais même pas si je resterais demain… Je ne veux pas que nous bousillons ce qui nous uni… »

Peu importe ce que c’est… Je ne veux pas que tu souffres dans ton estime parce que j’aurais disparu… C’est surement ce qui se passera si demain, je me réveille avant toi. Est-ce que tu souhaites réellement que nous changions notre relation contre quelque chose d’incertain, en partie dicté par l’alcool ?
J’en ai marre d’être cet être bourré d’incertitude mais tu comptes pour moi, tu es certainement l’une des seuls qui compte pour moi et que je puisse toujours toucher, que je puisse toujours atteindre… J’en ai marre d’hésiter mais j’en ai aussi marre de briser tout ce que je touche. Alors finalement, quelle est la bonne décision Chloé ? Guides-moi vers celle-ci, je t’en prie… Repousses-moi ou empêches-moi de penser mais aides-moi à choisir le bon chemin…

« Je réfléchis encore surement trop, mais je ne veux pas te perdre pour une nuit qu’on finira peut-être par regretter un jour car elle aura brisé notre lien… »

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