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 Chaque rue raconte une histoire

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MessageSujet: Chaque rue raconte une histoire   Chaque rue raconte une histoire I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 20:49


Chaque rue raconte une histoire
John & Kahlan

Je marche sans réellement avoir d’idée précise de ma destination. Nous sommes tous destiné à aller quelque part de toute façon, alors à quoi bon se poser la question. Où vais-je ? Qui suis-je ? Ce sont finalement des questions bien secondaires, des détails sans importance. Comme je l’ai dit, nous allons tous quelque part. Nous sommes tous quelqu’un et personne à la fois. Je serre un peu plus fort la lame d’argent que je tiens dans la main, me transperçant d’avantage la peau, éprouvant cette sensation si plaisante. La douleur me rend vivante. Je chantonne une mélodie en avançant dans la rue. Mes vêtements sont sales, déchirés, tâchés de sang, comme après une bataille. Le sang de ma main s’écoule sur le sol, on pourrait facilement me pister si j’étais traquée. Une voix masculine me sort soudain de mes pensées.

- Mademoiselle, avez-vous besoin d’aide ? Vous êtes blessé...

Je n’ai jamais compris le principe de poser des mots sur des faits si flagrants. Pensais-tu que je n’aurais pas remarqué mes propres blessures si tu ne me l’avais pas dit ? Le langage est si merveilleux mais tellement gâché par ce genre d’individus. Je reste silencieuse, suivant son regard vers ma main serrée. Je l’ouvre, laissant la lame tomber à mes pieds. La brûlure disparaît, mon bien être avec.

- Penses-tu que ce soit grave d’être blessé ? Le plus important est de ne pas mourir, le reste n’est que futilité. Regarde ma main, elle guérit déjà, bientôt mon sang ne sera plus qu’une tâche à nettoyer et faire disparaître. Comme si rien ne s’était passé...

- Que... Comment faites-vous ça ?

- C’est dans ma nature. Je me blesse, je me soigne. Je saigne et je me sens vivante. Désires-tu connaître cet effet ?

- N-Non je... Je vais vous laissez si vous n’avez pas besoin de moi.


Il se recule en me fixant, les yeux exorbités, choqués. Il trébuche contre le trottoir et perd son équilibre, il est à deux doigts de tomber mais parvient à rester debout et s’empresse de s’éloigner. Je le regarde, figée à ma place, mes pensées se bousculant. Devrais-je le rattraper maintenant qu’il connaît ma nature ? Il paraît qu’il vaut mieux éviter que les humains sachent pour le surnaturel. Est-il une menace ? Je ne pense pas, je ne vois là qu’un enfant effrayé. Mes meurtres sont toujours justifiés par une bonne raison, or là je n’ai pas faim et ce garçon a été gentil avec moi. Je le vois arriver au bout de la rue en courant, prêt à tourner sur l’angle à droite vers la prochaine rue, mais une ombre surgit de nulle part et le tue. Je regarde la scène de là où je suis, écoutant les hurlements de ce garçon, les battements de son cœur accélérés qui cessent finalement d’exister. Ça y est, il n’est plus rien hormis un cadavre. C’est si facile de mourir. Je ramasse la lame d’argent à mes pieds, cette douce sensation de brûlure à nouveau sur ma peau. Je me rapproche en marchant calmement vers l’homme, le strigoï, l’assassin... Tellement d’appellations possibles pour une même personne. Je m’arrête devant lui, silencieuse, regardant d’abord le mort qui gît au sol avant de m’intéresser au strigoï. Grand, blond, charmant, probablement fort et âgé, plus que moi en tous cas. Le silence qui règne entre nous ne me dérange pas, il est même apaisant, néanmoins je finis par prendre la parole.

- Je sais qui vous êtes, j’ignore votre nom ou votre histoire, mais j’ai déjà connu des strigoïs comme vous. Vous n’êtes pas un homme qui tue par nécessité, vous êtes un bourreau pour le plaisir. Cette nature vous correspond bien, je suis étonnée qu’il vous ait fallut autant de temps pour trouver qui vous êtes, car je suppose que vous avez-vous-même accompli cette transformation.

Je me trompe ? Je suis sûre que non, j’ai un don pour analyser les gens. Comme l’humain précédemment, je vois son regard se poser quelques instants sur ma main. Je l’avais presque oublié, cette lame d’argent, tant je ne ressens plus rien. Je ne laisse pas tomber ma lame cette fois, je ne cherche même pas à en parler.

- Pour quelle raison avez-vous tué cet homme ? Il doit bien y en avoir une, il y en a toujours une. Est-ce pour le plaisir ? Ou peut-être pour démontrer votre dominance ? Qu’est-ce qui vous anime à travers la mort ?

acidbrain
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MessageSujet: Re: Chaque rue raconte une histoire   Chaque rue raconte une histoire I_icon_minitimeSam 31 Déc - 13:40






Kahlan & John


Aussi longtemps que demeurera l’espace, aussi longtemps qu’il abritera des êtres vivants, puis-je moi aussi demeurer pour dissiper les souffrances du monde.

La vie est bien triste, lorsque nous n'avions rien pour l'animer ! Chasser, tuer, c'est devenu un passe temps comme les autres, c'est agréable, mais rien de folklorique. Je mords, tu cris, j'achève, puis un silence. Faut croire que les gens de cette ville sont d'un ennui mortel. Je m'étais attendu à ce que certain m'oppose une résistance, même pas. La seule véritable résistance que j'avais trouvé, était en Kyara, mais semblerait que depuis quelques temps, cette demoiselle est perdu de son tempérament. Oh, ne croyez pas que je vais me lasser d'elle, pour autant, bien au contraire, disons que je lui laisse juste le temps de rebondir un peu, pour retrouver goût à nos petites rencontres. Je ne doute pas que lorsqu'elle aura repris quelques forces, elle reviendra d'elle-même, me chercher. Mais en attendant, je cherche, encore, et toujours, de quoi attirer mon attention, et faut dire que même les parties de jambes en l'air, que je peux partager avec certaines femmes, ne me semblent plus aussi attrayante qu'à l'époque. La faute à une autre femme de caractère, mais peut-être vaudrait-il mieux que j'évite de divaguer sur elle, comprendre ma relation avec cette femme, et devenu bien compliqué, et je n'ai pas envie de me causer un mal de crâne de suite. Alors je divague, je cherche encore, jusqu'à ce que je tombe sur cet échange, sur cette femme, plutôt, parce qu'à dire vrai, cet homme ne m'intéresse pas, cet homme mourra, vite. Es-tu donc inconsciente, jeune fille, pour laisser partir un homme, qui pourrait, après ce qu'il vient de voir, découvrir notre secret ? Si tu voulais le laisser en vie, fallait donc l'hypnotiser. Je suis désolé, mais là, je ne peux pas le laisser prendre la fuite comme ça, et moi, à choisir entre vider une personne de son sang, et l'hypnotiser, cette décision est déjà prise.

Le pire, c'est que ce crétin se jette direct dans la gueule du loup, au lieu de partir en sens inverse, pour avoir une chance de survie, il se jette presque dans mes bras, comment voulez-vous que je résiste ? Je le stoppe nette, en l'attrapant par les épaules, et la seconde suivante, je suis obligé de supporter ces cris atroces qui résonnent à mes oreilles, alors que je le vide de son sang. Vraiment, est-ce que l'un d'entre vous, pauvre petit humain, arrivera à garder sa fierté face à la mort ? Non, en faite, j'en demande sans doute un peu trop. Une minute, c'est ce qu'il me faut pour vider cet homme de son sang. Oui, j'aurais pu prendre un peu plus mon temps, profiter, mais je n'avais pas envie que cette jeune femme me file entre les doigts, bien qu'au final, ce soit elle, qui s'approche de moi. Alors ma jolie, est-ce que tu as aimé ce spectacle, ou est-ce que tu comptes m'enguirlander parce que j'ai tué ton monsieur. Tu sais qui je suis ? Et bien voilà quelque chose à laquelle je ne m'attendais pas. Je t'écoute donc, petite fille, puisque tu as l'air de me connaître si bien. Qui suis-je ? Je dois admettre que tu ne te trompes pas beaucoup. Je me fiche d'avoir une bonne raison, pour tuer. Je tue quand j'en ai envie, je le peux, alors pourquoi je me priverais. Nous ne sommes pas des gentils, de toute façon, les personnes comme toi, qui prétendent le contraire ne font que se voiler la face, et tromper les autres. Nous sommes des ennemis, des monstres, nous sommes nés pour tuer, alors pourquoi nous en passer, pourquoi prétendre le contraire.

« Tu m'as l'air bien perspicace, petite fille »

Est-ce que je me trompe sur ton âge, oui, je pense, mais il faut admettre que tu as quand même bien une bouille d'enfant, et que ta transformation n'a pas dû améliorer ce côté de ton physique. Quand à m'attendrir devant toi, et te raconter mon histoire ? Ne rêves pas trop, je suis ce genre d'homme, qui passe beaucoup de chose aux femmes, mais mon histoire ? Non, voilà quelque chose que je compte bien garder pour moi. Peut-être, que si tu parviens à te montrer assez intrigante, assez intéressante, je ferais en sorte de revoir mes positions, mais pour l'instant, ce n'est pas dans mes intentions.

« Faut-il une raison, pour tuer ? Nous sommes nés pour cela, je ne suis pas étrange, à tuer cet homme, tu l'es, à l'avoir laisser repartir, alors qu'il en savait bien trop sur nous »

Est-ce une manière de te remettre la faute dessus ? Non, parce que soyons honnête, même sans cela, j'aurais pu trouver une autre raison de le tuer, et comme je viens de le dire, je n'ai de toute façon besoin d'aucune raison, pour vouloir le tuer. Je le tue, si j'en ai envie, rien de plus. Et ce soir, j'ai envie de sang. De sang, et de découverte. Tu m'offres cette découverte étrange, de la personne que tu es, je n'aurais plus qu'à trouver le sang. Je porte mon regard à sa main, bien étrange façon de faire. L'argent, nous le fuyons, en temps normal, nous n'essayons pas de nous blesser nous même, face à lui, alors pourquoi toi, agis-tu de cette façon.

« Et toi, qui es-tu, petite, pour agir de manière aussi étrange ? »

Comme tu peux le voir, je ne suis pas aussi doué que toi, pour analyser les autres. Non, plus tôt, je n'en ai pas envie, cela ira bien plus vite, que tu répondes toi-même à mes questions, et si tu es si forte, pour analyser des gens, tu seras que ce qui m'intéresse, n'est pas ton nom, mais ton histoire, ta transformation, parce que j'ai comme l'impression que tu n'as pas une histoire banal, comme n'importe quoi.

« Pourquoi recherches-tu la douleur ? »

Parce que je ne vois pas d'autre raison, à cette lame, que tu sers dans ta main. Tu es décidément bien étrange, bien intéressante.

COSMIC SHEEP.
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MessageSujet: Re: Chaque rue raconte une histoire   Chaque rue raconte une histoire I_icon_minitimeLun 16 Jan - 18:48


Chaque rue raconte une histoire
John & Kahlan

La vie est maligne, vicieuse, elle fait de nous ses pions, elle choisit qui seront ses combattants et qui est-ce qu’elle sacrifiera. Elle joue au nom du destin, au nom du hasard. Vais-je vivre ou mourir ce soir ? Une question qu’on pourrait se poser tous les jours. Il suffirait qu’un adversaire plus fort que moi me tombe dessus pour que je meurs. Il suffirait qu’un bus fauche en enfant pour le tuer. Il a suffi que cet humain croise la route de ce strigoï pour y laisser la vie. Je regarde ce membre de mon espèce vider cet homme de son sang, il aurait pu le faire par soif de sang, mais je sais que ce n’est pas ça, il le tue parce qu’il a envie de le tuer, voilà tout. Je m’approche de ces deux hommes, ou plutôt de ce cadavre et de cet homme. Je vois clair en toi strigoï, j’en ai rencontré beaucoup des comme toi, d’ailleurs la plupart désiraient ma mort. Est-ce que ce sera ton cas ? Tu m’as l’air plus mature que les autres.

Moi apparemment je suis perspicace, quant au "petit fille" il ne me dérange pas, ce n’est pas le premier à me croire plus jeune que mon âge, il est vrai que je me suis transformée assez jeune, mais ça ne me dérange pas, au contraire, c’est encore plus simple de vous tromper et me jouer de vous. Souvent on confond jeune et innocent, je fais peut-être jeune, mais je suis loin d’être innocente. Toi non plus tu ne l’es pas, tu tues et tu aimes ça, mais as-tu une raison à la mort ? Non, tu fais partis de ceux qui n’en ont pas, de ceux qui n’en n’ont pas besoin. Tu te prends pour un dieu alors que nous ne sommes rien de plus qu’une abomination, mais je suppose que mon point de vue au sujet de notre espèce ne te plairait pas.

- Je ne tue pas des hommes pour une question de savoir. Et personne ne naît pour tuer, on décide simplement de devenir meurtrier, voilà tout.

Après tout tuer ne permet pas ta survie, boire du sang oui, mais tu pourrais très bien en boire et laisser repartir ta victime. Personne ne t’a forcé à être un tueur, personne ne naît mauvais, on le devient. J’espère que tu auras de meilleurs arguments à l’avenir, ou alors accepte juste le fait que tu te plais dans la mort des autres, mais ne justifie pas tes actes avec de fausses raisons. Je continue de fixer cet homme, de l’analyser, j’ignore quel âge il a mais il est vieux, bien plus que moi et je ne ferais probablement pas le poids face à lui. De toute façon je n’ai aucun intérêt à en faire mon ennemi, je ne fais que discuter. Sauf que parfois je ne me rends pas compte que je peux aussi provoquer à travers mes propos, ce qui me veut de nombreux ennemis.

C’est à son tour de me poser une question, réemployant de nouveau ce terme pour me désigner : petite. Je crois que je n’avais pas tort lorsque j’évoquais le fait qu’il voulait démontrer sa dominance, cet homme ne doit pas avoir beaucoup confiance en lui pour se comporter ainsi, ou alors peut-être est-ce naturel chez lui. Est-ce que je suis vraiment étrange ? Peut-être, tu n’es pas le premier à me le dire, disons que j’ai un comportement qui n’entre pas dans la norme. On dirait que tu as remarqué, autrement tu me demanderais pourquoi est-ce que je tiens ce pieu au lieu de pourquoi est-ce que je recherche la douleur. Il semblerait que tu saches un peu analyser toi aussi, mais pas assez bien. Si tu observais mieux, tu remarquerais que je ne souffre pas.

- Tu te trompes, je ne suis pas à la recherche de la douleur mais d’une sensation, de la réalité.

Comprendras-tu ce que j’entends par là ? Ce pieu agit sur moi comme une ancre qui me maintient dans le réel, autrement j’ai l’impression de ne pas exister, j’ai l’impression que tout est faux parce qu’alors je ne ressentirais plus rien. J’ai besoin de cette sensation pour me prouver que je vis.

- L’argent te fait du mal parce que tu as appris à ton cerveau que la brûlure était ton ennemie, moi elle est devenue mon alliée alors elle me fait du bien.

Tu vois, tout est une question d’esprit, de volonté, de se convaincre soi-même. Il y a bien longtemps que mon corps ne ressent plus la douleur, à force de me flageller la douleur est devenu pour moi un bien être, un besoin, une dépendance. Tu ne comprendras probablement pas ça, mais je ne te demande pas de te mettre à ma place.

- As-tu peur de la douleur ?

acidbrain
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