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 Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary

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MessageSujet: Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary   Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 0:26

Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle
Amaëlle & Clary

Les vampires font parti d’un mythe qui fascine et horrifie en même temps la population. Ils sont décrits comme extrêmement beau, pâle, possédant de longues canines, des êtres sensuels et nocturnes buvant du sang…
Les mythes sont aussi une putain de conneries quand ils le veulent.

J’éteins la télé en fond sonore qui me diffuse un document sur les vampires qu’Emrys regardait pour son propre plaisir mais celui-ci était parti. La télévision était quelque chose qui ne me passionnait pas vraiment. Intéressant de temps en temps oui, mais certainement pas des documentaires. Je me relève d’un bond et tourne en rond dans le salon où nous habitons. Cela fait déjà trop longtemps que nous nous trouvons au même endroit, mais Emrys ne veut pas que nous déménagions Clary, encore une raison de plus de vouloir la tuer. Ma liste s’allongeait tout doucement ses trois dernières années, depuis qu’elle se trouvait avec nous. Le téléphone sonne et je me précipite dessus.

Je ne raccroche pas, je détruis le téléphone en l’envoyant valser contre le mur. J’observe les pièces du téléphone voler dans la pièce tout comme mes lambeaux d’espoir. Ma piste avait encore une fois conduit à une impasse. J’avais l’impression de perdre Lyana un peu plus chaque jour. Déjà vingt-trois ans se sont écoulés depuis qu’on me l’avait arraché et j’avais perdu autant d’années avec elle. L’une des pièces roule jusque dans le couloir et mentalement, je retrace le parcours qu’elle doit suivre. Je parie que la roue s’est arrêtée devant les escaliers qui mène à notre charmante prisonnière, la petite princesse privé de son royaume et de sa famille. Appelons cela un signe du destin.

Je prends peut être deux secondes pour réfléchir avant de me décider à agir. J’attrape la glacière présente dans notre cuisine et je descends au sous-sol, direction le réfrigérateur. Une fois à l’intérieur, je sélectionne les pochettes qui m’intéressent… Une dizaine. Autant faire durer le plaisir. J’attrape également quelques cordages que je glisse autour de mon poignet pour les tenir.

D’un pas lent, je me dirige vers la chambre de notre invitée. Que fais-tu ce soir petite fille ? Je crois que tu vas bientôt fêter tes quinze ans, ne dit-on pas que c’est l’âge où les vierges ne le sont plus ? Si jamais je n’avais pas retenu Emrys, quelqu’un se serait occupé de ton cas, mais soit heureuse, je ne suis pas pour le viol, même si les endorphines et la contrainte fera que tu prendras peut être du plaisir à cet instant. Heureusement, pour le sexe, Emrys préfère aussi ses victimes consentantes, donc il n’est pas trop difficile à convaincre. Je me demande d’ailleurs si tu ne finiras pas par l’intéresser un jour là-dessus aussi. Sache quelque chose, Emrys n’a jamais gardé une femme très longtemps, en partie parce que nous voyageons beaucoup, en partie parce qu’elles meurent face à moi. Et toi ? Vas-tu mourir prochainement ou resteras-tu éternellement une épine dans mon pied ?

Je pousse la porte et je te vois te relever d’un bond, viens petite proie, cherches à m’attaquer.
Comme à chaque fois, comme à chaque jour, tu t’es trouvé une nouvelle arme et tu tentes de me trancher la gorge avec, ce n’est pas ainsi que tu m’aurais princesse. Négligemment, j’attrape ton bras et tord ton poignet de façon à ce que tu lâches ton arme. Un morceau de verre, as-tu encore brisé ton miroir petite proie ?
D’un coup de rein, je referme la porte et mon sourire s’étire joyeusement en entendant le mécanisme se mettre en marche. Quel superbe idée ces portes qui se bloquent toute seule à moins de posséder la clé pour entrer et sortir.

« Bonjour princesse, j’espère que ça va aujourd’hui, je t’ai prévu une superbe soirée. »

Il faut que je me défoule et tu es là. Alors tu seras mon défouloir ce soir.
Je dépose ma glacière sur le sol et profite de ma vitesse pour dénouer les cordages de mon poignet. Je pousse Clary dans la chaise en métal au centre de la pièce, celle-ci est vissée au sol de tel sorte que même un Strigoï ne s’en échapperait pas alors ma petite alchimiste…
En quelques secondes, des liens solides se retrouvent autour de ses poignets et ses jambes. Les nœuds se font facilement entre mes doigts, force de l’habitude. Défaire et refaire des nœuds sont un de mes dadas,

J’attrape la glacière et la met dans son dos, autant lui cacher le reste de nos réjouissances, qu’elle ait la surprise !
Ma main glisse doucement sur sa nuque et je peux voir la chair de poule se dessiner dessus. Tes frissons sont dus à quelle émotion princesse ? Du désir ? De la peur ? De la colère ? J’aurais presque envie de poser la question pour rassasier ma curiosité mais ça n’en vaut pas la peine, tu m’expliqueras tout ce que je veux en me crachant tes mots à la figure, la haine est si facile à amener en toi. Tu m’offrais plus de résistance quand tu étais encore innocente.

Ma main quitte la nuque de Clary pour ouvrir la petite glacière et je commence doucement à chantonner.

Que ton cœur batte entre mes doigts.
Que ton cœur s’arrête entre mes mains.
Ta vie, ce soir je tiens,
Sur la balance, ton cœur décroît.

De toi à moi.
Selon toi, qui gagnera,
Ton sang à la source je bois,
Ta vie un jour s’arrêtera.

J’arrête de chantonner pour murmurer à son oreille :

« Mais la mienne continuera, parce que je suis immortelle. Souhaiterais-tu le devenir pour te venger ? Je suis certaine que oui. »

Obscurcir ton âme est un tel plaisir… D’un coup de crocs, j’ouvre la poche, je me redresse et je renverse celle-ci sur la tête de Clary. Le sang coule doucement sur sa tête, teintant tes cheveux et tes vêtements, coulant sur tes yeux. Je peux voir ta respiration s’accélérer et un sourire m’échappe. Avec quelques années en plus, tu pourrais être attirante. Mais mon attirance s’arrête ce soir à te voir souffrir et voir le sang sur ton corps se mélanger à celui dans ton corps. Un parfum qui j’en suis sûre, sera délicieux à humer.
Un rire clair et cristallin m’échappe. La situation devient bien plus amusante. Je jette la poche au-dessus de mon épaule et fait le tour pour me retrouver face à Clary, j’observe ses yeux s’obscurcir mais aussi me fixer avec défi et horreur. Mon sourire s’agrandit. Je te briserais petite fille, je te reconstruirais ensuite dans l’image que je me fais de ton rôle et à ce moment là tu deviendras utile. Avec une fausse innocence, je prends la parole.

« La douche t’a-t-elle bien réveillée ? J’espère que tu ne m’en veux pas. »

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Clary Cordis
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MessageSujet: Re: Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary   Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 12:51

Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle Clary & Amaëlle
A great hero teaches an entire city that dancing is the greatest thing there is.

I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.


Depuis combien de temps suis-je ici ? Des jours ? Des années ? Des dizaines d'années ? Je ne le sais pas. J'ai perdu la notion du temps. Tout ce que je sais, c'est que cela fait déjà bien trop de temps que je suis enfermée ici. Il me faut impérativement trouver un moyen de me sortir de ce pétrin. Je n'ai pas l'intention de passer toute ma vie enfermée ici. Ma vie est bien trop précieuse pour que je leur permette de la gâcher de cette façon. Je m'y refuse. J'ai beau tourner en rond dans cette chambre, je n'ai aucun moyen de sortir d'ici sans affronter l'un de mes deux bourreaux. Mais sans armes, je n'ai pas la moindre chance de pouvoir survivre à un tel affrontement. Déjà qu'avec, il y a de grande chance que je ne fasse pas le poids, je n'ose moi même pas imaginer ce que cela pourrait donner sans. Je finirais sans doute dans un bien sale état. Malheureusement, à part un lit, une chaise fixée au sol, et un miroir, cette chambre est dépourvue du moindre objet que je pourrais user contre eux à leur prochaine visite. Même ce fichu miroir à été fixé au mur depuis ma maigre tentative d'attaquer Amaëlle avec. Je fixe ce miroir avec toute la haine dont je suis capable, et une mauvaise idée germe dans mon esprit. Une mauvaise idée qui ne sera pas sans conséquence pour moi, qui laissera des traces, mais après tout, ce ne sera pas grand-chose en comparaison de toutes les souffrances qu'eux m'avaient déjà infligés, et cela m'offrira au moins une maigre chance de m'en sortir. J'approche de ce miroir, prend une grande inspiration, et frappe du point à l'intérieur. Le verre se brise aussitôt, engendrant diverses entailles sur ma peau, mais je ne me préoccupe pas de la douleur qui peut me traverser. Si je me laisse aller à la douleur maintenant, je ne m'en relèverais pas. Je me jette sur ces bouts de verre qui au fait un boucan de tous les diables en touchant le sol, et m'empare du plus gros morceaux, et du plus coupant également. Tant pis pour les nouvelles entailles que je récolte dans ma hâte. Je n'ai plus qu'à attendre ma prochaine visite, qui ne mettra pas bien longtemps à arriver, j'en suis sur. Cela fait déjà bien trop longtemps qu'ils ne sont pas venu me rendre visite

Mon morceau de verre entre les mains, j'attends patiemment sur mon lit que l'un d'entre eux vienne me rejoindre. Sans que je ne sache pourquoi, j'ai ce pressentiment que cela ne tardera plus maintenant, et j'ose espérer que ce sera elle qui passera cette porte. Je préfère de loin devoir la tuer elle, que lui.J'ai beau me forcer à rester neutre face à lui, plus le temps passe, et moins j'y parviens. Ce n'est qu'une raison de plus de partir au plus vite d'ici. La porte s'ouvre soudain, me sortant de mes pensées brusquement. Je saute aussitôt sur mes pieds, l'attaquant avec mon arme de fortune. Ce qui n'a pas le moindre effet, elle me désarme d'un simple mouvement, me tordant le poignet, m'arrachant une grimace. J'entends la porte claquer, et je me sens soudain débile de ne pas avoir tenter cette option là, elle aurait sans doute donner beaucoup plus de résultat, mais j'aurais toujours l'occasion de la tester plus tard.

Je recule, mettant le plus de distance entre elle et moi, plus difficilement elle m'atteindra, mieux ce sera. Ces mots ne me laissent rien présager de bon. Je déteste l'idée qu'elle est décidé de passer cette soirée en ma compagnie, car je sais parfaitement que j'en serais le souffre douleur, et qu'elle n'a pas juste décidé de me rejoindre pour me taper la discute. Mes yeux tentent de suivre ces mouvements bien trop rapide pour moi, et je me sens basculer, avant même de me rendre compte qu'elle s'est rapproché de moi. Je me retrouve sur cette chaise, et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, mes mains et mes chevilles sont attachées, m'empêchant le moindre mouvement. Une nouvelle attaque n'est donc pas envisageable ce soir. Elle se place derrière moi, et je n'ai aucun moyen de voir ce qu'elle peut bien fabriquer. Je sens sa peau entrer en contact avec la mienne, ces doigts caresser ma nuque, et un frisson de dégoût me parcourt. Bien loin des frissons d'appréhension, mêlé de désir que pouvait me faire ressentir Emrys

« Ne poses pas tes sales pattes sur moi »

Ces mains quittent enfin ma peau, mais je ne suis finalement pas sur que ce soit une bonne chose pour moi. Je l'entends remuer derrière moi, sans doute dans la glacière qu'elle a trimbaler jusqu'ici avec elle, mais j'en ignore bien son contenu. Un nouveau frisson me parcourt lorsque je l'entends commencer à chantonner. J'écoute ces paroles avec attention, j'ai appris avec le temps qu'elle n'était pas du au hasard, mais qu'il y avait bien un véritable sens derrière ces chansons. Et je déteste les paroles de cette chanson. Je n'ai pas besoin qu'elle me rappelle que je pourrais mourir à tout instant avec elle, tout comme avec Emrys d'ailleurs s'il venait à perdre les pédales. Je pouvais mourir ici avec elle, tout comme dans des années, tout comme jamais. J'étais bien consciente que l'un d'eux pouvaient se décider à me faire vivre un véritable enfer en décidant de me changer en monstre tout comme eux. Comme elle en fait parfaitement la proposition en reprenant la parole

« Plutôt mourir que devenir comme toi »

J'ignore ce qui me répugne le plus, devenir l'un de ces monstres, ou pouvoir lui ressembler si je venais à me transformer. C'était une idée sur laquelle je ne préférais pas m'attarder, cela me ferait me poser beaucoup trop de question, auxquelles je n'avais pas de réponse pour le moment. Je n'ai de toute façon pas le temps de penser plus à cela maintenant, je sens un liquide me couler sur le visage, le long du corps, et je prends conscience qu'il s'agit de sang, sans doute humain. Un frémissement d'appréhension me parcourt, que compte-t-elle encore me faire ? Je crains maintenant le pire, elle n'a sans doute pas versé ce sang sur moi par pur hasard, elle a sans doute bien d'autres idées qui vont suivre, des idées qui, à coup sur, ne me plairont pas. Elle se retrouve devant moi, et j'ai soudain envie d'effacer le sourire sur ces lèvres. Alors c'est me voir ainsi qui te fait sourire, me voir souffrir ? Je ne te ferais pas un tel plaisir. Fais moi donc souffrir, tu n'obtiendras plus rien de moi, cela te ferait bien trop plaisir, et je m'y refuse. Je me contente de lui lancer un mauvais regard, lui indiquant parfaitement ce que je pense de cette fameuse douche, mais je ne lui répond certainement pas

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MessageSujet: Re: Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary   Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 12:53

Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle
Amaëlle & Clary

Depuis combien de temps n'ai-je pas rendu visite à notre petite princesse ? Deux semaines ? Trois ? Il était vraiment temps que je me décide à aller la voir avant qu'elle ne pense qu'on l'avait oublié. Finalement ce coup de téléphone tombé plutôt bien. J'avais besoin de me défouler et elle avait besoin de se rappeler que nous étions là, bien que je ne doute pas qu'Emrys lui ait déjà rendu visite plusieurs fois pendant que je ne le faisais pas.
Voici un reproche que je pourrais faire à notre princesse, sa relation avec Emrys. Parfois je me demandais si le mieux ne serait pas moi aussi de disparaître quelques mois comme il arrivait souvent à Emrys de le faire. Je sentais que si je ne le faisais pas rapidement, j'allais finir par tuer Clary à trop me défouler sur elle et je ne voulais pas qu'Emrys m'en veuille de l'avoir tuer. Alors j'hésitais sur les actions que je tiendrais dans le futur. Mais toujours est-il que l'heure n'était pas à l'hésitation en ce moment mais bien au jeu. Clary, princesse, j’arrive.

J'attrape des poches de sang avant de filer la rejoindre et je ne peux retenir un sourire devant l'accueil que je reçois. Gentille petite fille, réfléchis un peu plus avant de m'attaquer car le faire signifie que je vais devoir me venger et te donner une petite leçon avant de te quitter. Mauvaise idée donc. Pour toi en tout cas.

Je lui annonce que nous allons passer la journée ensemble et je ne peux pas retenir un petit sourire devant sa mine légèrement alarmée. Tu as raison de l'être, car je compte bien faire en sorte que notre journée reste mémorable. Nous avons beaucoup de temps à tuer toutes les deux.
Même si elle a reculé, ça ne suffit pas pour qu'elle réagisse assez rapidement, je l'attache à sa chaise et m'amuse à faire des nœuds complexes autour d'elle. Même si elle connaissait la technique pour s'en défaire, cela lui prendrait plusieurs minutes, autant dire qu'elle allait garder ses liens un bon bout de temps. Ce qui était mon but, je ne comptais pas terminer cette journée trop rapidement, au contraire je comptais faire en sorte que nos préliminaires durent des heures. Prête Clary ?

Tout en préparant un peu mon matériel, je ne pus m'empêcher de continuer à penser. Encore et encore, mes pensées tournaient autour de mon duo et de la petite princesse. Séparément, tous les deux faisaient parti de ma vie, étaient chacun à leur façon, attachant et indispensable. Mais dès qu'ils étaient tous les deux réunis dans une même pièce, c'est l'envie de tuer qui prédominait en moi. Les tuer tous les deux, les séparer, parfois même les détruire. Et ça me fait parfois peur à moi-même ces envies qui me prenaient soudainement. Je me savais légèrement folle, légèrement trop joueuse ou sanglante mais je le découvrais maintenant totalement sanguinaire et folle pour un peu qu'on touche à mes repères. Ma vie comme elle l'était me convenait, tout ce que je pouvais contrôler me convenait, me permettait de rester plus ou moins stable, saine d'esprit. Je ne pouvais pas contrôler leur relation, je ne pouvais pas contrôler le fait de perdre leur intérêt à tous les deux, et ça me faisait peur. Ça me faisait perdre mes moyens, et envisager des cas extrêmes pour changer cette situation…
Distraitement, je laisse mes doigts courir sur la peau chaude de sa nuque. Je ne couchais pas avec les mortels, ou presque jamais mais parfois j'avais des exceptions, juste pour pouvoir ressentir la chaleur de leurs corps contre moi. C'est quelque chose qui me fascine, la différence de nos températures, l'emprunte brûlante que laisse le contact de leurs peaux contre la mienne...

« Ne pose pas tes sales pattes sur moi. »

Des sales pattes ? Chérie, de nous deux, c'est toi qui finira la plus sale. A moins bien sure que tu ne m'énerves tellement que je ne veuille te tuer, ou tout du moins te faire saigner. Dans ce cas, oui, c'est possible que je finisse par devenir sale.
Je me penche à son oreille pour murmurer doucement.

« Je ressens tellement d'amour dans tes paroles, c'est fou, je vais finir par te croire amoureuse de moi. Désolé, tu es un peu trop jeune pour moi. Et tu vas bientôt être un peu trop sale également. »

Je la laisse réfléchir à mes paroles pendant que je la quitte. Une chanson me passe par la tête et je ne peux pas l’empêcher de franchir mes lèvres, j’aime faire fonctionner le cerveau de mes victimes en disant à voix haute mes chansons. Laisse donc la peur t’envahir, quel que soit le choix que je ferais, voici une de nos dernières rencontres, princesse.
Je ne peux pas m’empêcher de la provoquer légèrement. La transformation t’apparaît-elle comme une bonne solution ? Ta réponse me fait rire, sincèrement rire, presque même aux éclats. Tu connais la souffrance ma belle, mais tu ne connais pas la mort, pas encore, je ne te ferais pas la connaître, je te préfère vivante et combattante.

« Oh tu pourrais avoir un destin bien pire que de me ressembler, au moins tu serais libre, de l’autre côté des barreaux, sans devoir te rattacher à des conventions morales à deux balles. C’est encore ma place qui est la plus enviable de nous deux. »

Préférer mourir que vivre une vie de liberté ? Non, je ne comprends pas ton choix, mais c’est cette incompréhension qui te maintient en vie. Sans elle, j’aurais depuis longtemps mit fin à ton existence, pour l’instant, tu as encore de l’intérêt à mes yeux. Combien de temps cela durera ? On verra bien.

Je m’éloigne et vais enfin chercher ma première poche. Un sourire d’amusement anticipé m’échappe et en quelques secondes, son contenu se retrouve sur le corps de Clary. Cette fois c’est un rire qui m’échappe, quelle délicieuse situation. Je la contourne pour me placer face à elle en lui demandant si la douche a été agréable. Le défi dans ses yeux est délicieux. Même après tout ce temps, je ne t’ai pas brisé princesse ? Tant mieux, je ne veux pas d’un jouet cassé.

« On dirait que tu n’apprécies pas ma douche ? Tu as tord, ce sang est délicieux. Et tu devrais connaître la légende d’Elizabeth Báthory, toi qui es une ennemie de ma race ? Les légendes veulent qu’elle se baignait dans le sang de jeunes vierges pour garder son éternelle jeunesse… Et tu sais quoi ? »

Je me penche sur elle, les mains sur les accoudoirs, et un sourire amusé aux lèvres. Ecoute bien mes mots, écoute bien le son de ma voix princesse. Ce soir, je ne te laisserais pas de blessures physiques, mais je compte bien te faire douter. Douter de toi, douter de ta vie, douter de tout. Même de ton identité.

« Toutes légendes contient une part de vérité. Alors, comment te sens-tu d’être comparée à une pionnière de l’histoire des grands meurtriers du 17ème siècle ? »

J’attrape une mèche de ses cheveux, toute poisseuse de sang et la fait tourner entre mes doigts. Je reste concentrée dessus, imaginant ce que donnerait sa tête brune sans ses longs cheveux, peut être une idée à approfondir un jour. Je relève les yeux sur elle et demande avec un sourire ironique, toujours aussi proche d’elle.

« Et maintenant, en te concentrant sur tes pensées, pose toi la question, princesse. N’es-tu pas déjà comme moi ? Ne penses-tu pas déjà comme moi ? La seule chose qui nous sépare, c’est notre race, le reste nous l’avons déjà en commun. »

Réalise, réalise donc la vérité. Te remodeler comme je le souhaite n’en sera que plus plaisant.
Réfléchis petite souris,
Utilise ta cervelle et réfléchis.
De toi à moi, je te le dis…
Nous sommes les mêmes, jolie petite souris…


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Clary Cordis
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MessageSujet: Re: Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary   Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle | Ama & Clary I_icon_minitimeVen 5 Aoû - 15:46

Le plaisir s'allie à la douleur dans une danse éternelle        Clary & Amaëlle
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I am not some starry-eyed waif here to succumb to your... your pelvic sorcery.


J'ignore depuis combien de temps je suis ici, enfermée dans cette cave, j'ignore même si nous sommes toujours au même endroit.. Je note aucun détail d'un quelconque changement, mais à peu de chose prêt, toutes les caves se ressemblent, non ? J'imagine que je n'aurais pas de réponse, Emrys se montre très diplomate avec moi, mais il n'a jamais voulu me révéler où nous étions, ni pourquoi, il me gardait prisonnière.J'ignore jusqu'au moindre détail, mais si j'ai conscience d'une chose, c'est que je ne peux pas rester ici. Je dois trouver un moyen de m'enfuir, mais cela veut s'en doute dire, venir à bout de l'un, ou de l'autre, et je ne suis pas certaine d'être en mesure de parvenir à faire cela, surtout, si je me retrouve face à Emrys. Cela ne m'empêche pas de préparer mon plan avec attention, avec ce bout de verre, pour seul arme, mais puisque je n'ai rien d'autre qu'un miroir dans cette foutu prison, je dois me contenter du peu que j'ai, et faire avec. Et on dirait que mon jour de chance est arrivée, et que je n'aurais pas à me battre contre Emrys, puisque c'est son acolyte, qui m'ouvre, plutôt une bonne chose, donc..

Ou pas.. Je n'ai même pas le temps de la toucher, qu'elle m'a déjà désarmée, et que je me retrouve ligoter à cette chaise comme un saucisson. Je déteste cela, quitte à être attaché de la sorte, je préfère autant qu'Emrys remplace cette jolie cruche, le spectacle sera au moins, plus agréable à contempler, à défaut de le rendre moins douloureux pour moi. Mais je n'ai pas cette chance, il semblerait que je devrais me contenter d'Amaëlle, mais ce n'est pas pour cela qu'il faudra s'attendre à ce que je sois d'une gentillesse exemplaire, je compte bien lui apporter mon lot d'emmerde, et lui faire regretter d'être venu me voir aujourd'hui. Tu te prends pour une reine, parce que tu es au côté d'Emrys, mais au final, tu n'es pas grand chose, juste une poupée, qu'il prend, et qu'il jette, lorsqu'il a trouvé meilleur distraction, tu devrais te rendre à l'évidence, tu n'auras jamais l'intérêt que tu souhaites, il ne te considérera jamais comme autre chose, qu'une coéquipière. Tu peux me tuer, pour être l'une de ces tentations, tu n'enlèveras qu'un centième de la concurrence.

Sentir ces mains, courir sur ma peau, je crois que c'est l'une des pires sensations jamais connu, autant, je n'ai rien contre les mains d'Emrys, autant, je n'ai qu'une envie avec elle, lui cracher à la gueule, et c'est sans doute ce que j'aurais fais, si elle ne se trouvait pas dans mon dos. Au fond, elle n'est pas plus courageuse que les autres, elle se cache, elle n'affronte pas direct le danger, et c'est sans doute ce qui lui coûtera la vie, un beau jour. Peut-être pas aujourd'hui, peut-être pas demain, mais ce jour finira par arriver, parce qu'elle est bien trop sur d'elle pour que cela ne joue pas en sa défaveur. Je crois que si la situation n'avait pas été aussi catastrophique, j'aurais pu rire de ces paroles. Moi ? Amoureuse d'elle, mais même le pire des idiots ne pourrait jamais penser une chose pareille, c'est stupide. Je ne devrais d'ailleurs pas la provoquer à ce sujet, mais je ne peux m'empêcher de faire passer mon point de vu, peut-être fermera-t-elle son clapet, après cela ?

« Désolée de te l'apprendre, mais mon cœur va pour la gente masculine, Emrys est bien plus craquant que toi »

L’évocation à Emrys n'est pas anodine, je ne compte pas me laisser faire, et, si elle a l'intention de me détruire, je compte bien en faire autant avec elle, en détruisant tous ces rêves, à propos de Emrys. Cet homme ne sera jamais un homme pour elle, au fond, je lui rends un service, en tentant de lui faire comprendre cela aujourd'hui, parce que plus le temps passera, plus cela deviendra dur pour elle. Peut-être que je devrais la laisser se rétamer, en fin de compte, peut-être que je ferais mieux de la laisser se prendre un mur, et voir la réalité en face lorsque cela sera trop tard, lorsqu'il aura brisé son cœur ? Cela me paraît une bonne idée. Cela n'effacera pas toutes les douleurs que j'ai pu ressentir avec eux, mais cela en vengera au moins une partie. Puis, cette idée est mise sur la table. Est-ce que je serais capable de me transformer, pour réclamer vengeance ? Je ne crois pas, j'en suis même certaine. Je déteste ces monstres, jamais je ne voudrais, jamais je ne pourrais me transformer en l'une de ces choses, même pour une vengeance qui me paraît juste. Ma vengeance, je sais de quelle manière je l'assouvirais, en tuant, en tuant chacun de ces monstres, chacun des proches d'Amaëlle, si je le peux.

« A quel prix ? Libre, mais libre de quoi ? D'aller où bon te semble ? Peut-être, mais es-tu véritablement libre ? Tu ne serais pas ici, si c'était le cas, tu ne t'accrocherais pas à des idées illusoires, si tu étais libre »

Est-ce que je la provoque un peu ? Sans doute, je ferais peut-être mieux de me taire, de ne pas en rajouter, mais de toute façon, je suis bloquée ici, sans le moindre échappatoire, peut-être même condamné à mourir, alors autant faire les choses à ma manière, vous ne croyez pas ? Jeune, oui, mais pas idiote. Je n'ai pas le temps de rajouter le moindre mot, que je me retrouve avec tout ce sang, étaler sur la figure, sur le corps. Salope ! Je regrette même de ne pas le dire à voix haute, mais qui sait ce qu'elle aurait bien pu me faire face à cette insulte ? Lorsque j'ouvre à nouveau les yeux, je la trouve face à moi, en train d'apprécier le spectacle, on dirait. Au moins, l'une de nous deux s'amuse, c'est le principale, j'imagine. Je ne comprends pas vraiment son allusion. Qu'est-ce que je peux bien avoir à foutre de cette Elizabeth ? Et encore plus d'être comparé à elle. Très franchement ? Je m'en fou, mais royal. Alors, je ne m'intéresse pas plus que cela, à sa question, mais la seconde, celle qui suit, me perturbe bien plus. Est-ce que je ne suis pas déjà comme elle ? Non, ce n'est pas possible, je ne peux pas être comme elle, je ne peux pas ! Mais à plus je prends conscience de ces paroles, à plus je réalise qu'elle n'a pas tord. Tout comme elle, je souhaite tuer, tuer des monstres, peut-être, mais tuer tout de même, devenir une meurtrière. C'est la vengeance qui me guide, et face à elle, je n'ai plus aucune raison, rien qui me retient, alors, qu'est-ce qui m'empêchera de devenir un monstre, de devenir aussi monstrueuse qu'elle, qu'eux ?  « Non » Non, je ne peux pas lui laisser entendre raison, je ne peux pas lui laisser croire que ces paroles ont une quelconque importance sur moi.

« Je ne suis pas comme toi, je ne le serais jamais, espèce de monstre, vous êtes tous des monstres »

Compris Emrys, alors pourquoi, je le considère d'une autre manière, pourquoi, est-ce que j'ai cette envie de le revoir, alors qu'il n'est pas différent qu'elle, que viendra un moment, je me devrais de le tuer, lui aussi ? Des monstres, des monstres, des monstres. Je me répète ces deux mots en boucle, pour me persuader que je ne suis pas comme eux, qu'elle fait erreur. Peut-être que j'aurais du sang sur les mains, lorsque je sortirais d'ici, mais contrairement à elle, ce ne sera pas du sang d'innocent.

« Tu ne mérites pas de vivre, aucun de vous, ne mérite de vivre »

Et c'est bien une cause pour laquelle je compte me battre, une fois que je serais sortie d'ici, vous pouvez me croire, parce qu'un jour ou l'autre, je sortirais d'ici.

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