Tu as pris la mauvaise porte pour sortir [Kylian]

Vingt trois heure trente, la nuit avait commencé depuis de nombreuse heures et j’étais toujours penché sur ce dossier. Ma secrétaire était partie il y a déjà bien longtemps et mon collaborateur qui avait déjà fait deux nuit blanche de suite commençait à piquer du nez. D’un geste brusque je fermais la pochette devant moi, attirant son attention :

- Rentre chez toi, dors. On reprendra demain. On va bien finir par trouver.
- Vous êtes sur ?
- Absolument, je vais rentrer aussi.
- Okay, à demain alors.

Et il sauta sur ses pieds, quittant le bureau avant que je ne puisse avoir le temps de changer d’avis. Je me levais, engourdie, m’étirant. Je prie un verre de whisky puis me tournais vers les baies vitrées, observant la ville de nuit. Ce dossier, une cliente accusée de meurtre commençait à me prendre la tête. Je la savais innocente mais ne parvenais pas à trouver de preuves pour incriminer le coupable.  Sans ça, elle finirait sa vie en prison, elle ne survivra pas à une seule semaine derrières barreaux. À soixante ans passé, quand ont à toujours vécu dans le luxe et ses travers, ont ne peux pas régresser de la sorte. Elle est une grande pdg, elle a parfois enfreins les règles pour parvenir à ses fins, mais je sais que le meurtre n’en fait pas partie.

Je poussais un soupir, je fini mon verre pou le poser sur mon bureau, puis je passais la veste de mon costume. D’un simple sms je prévenais mon chauffeur que j’allais descendre. Les couloirs du cabinet étaient vides, tous étaient rentré profiter de leur nuit. Mon petit protéger était sans doute déjà dans son lit, ou sur le point d’y être. La descente en ascenseur me sembla être interminable, puis enfin les portes s’ouvrirent sur le grand hall. Je saluais Garry, le veilleur de nuit.

- Bonne nuit Maitre Lewis.
- Bonne nuit Garry.

Je sortis dans la fraicheur de la nuit, faisant quelques pas pour rejoindre la voiture, mais du bruit attira mon attention. On venait de shooter dans un canette vide. Le type ne semblait pas décider à la ramassé. Avec un nouveau soupire je m’avançais pour la ramasser, la mettre dans la poubelle et adresser un commentaire bien sentie au type.

- C’était sans doute trop dur de faire trois pas pour la mettre dans la poubelle.

Il entra dans l’ombre et je reconnu son visage instantanément. Je pensais qu’il aurait croupi pendant de très longues années en prison, j’avais tout fait pour, j’avais gagné, mais ce connard c’était évadé.  Simple coïncidence où était-il là pour moi ?

- Avery.

Je n’allais pas nier l’avoir reconnu, je suis certain qu’il se souvenait aussi de moi. On dit qu’on n’oublie jamais le type qui nous à envoyé en prison pour la vie et mon petit doigt me disait que lui était bien loin d’avoir oublié. Après tout, je m’étais véritablement acharné sur lui, il faut dire que je n’ai pas souvent l’occasion, et heureusement, de mettre en tôle l’homme qui a tué l’un de mes plus proches amis.

- Vous devriez être enfermé entre quatre murs.