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 L'entraînement commence maintenant

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MessageSujet: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 21:04


L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla


L’académie Saint-Vladimir, j’en ai entendu parler plus d’une fois là où je vis, je me suis toujours demandé à quoi cet endroit pouvait bien ressembler, mais je n’ai jamais été de ceux qui ont les yeux qui brillent lorsqu’on leur en parle. Beaucoup auraient aimé pouvoir aller là-bas ne serait-ce que pour la protection, pouvoir dormir sur leurs deux oreilles rien qu’une nuit sans avoir peur qu’il y ait une nouvelle alerte. Cette académie est un peu le petit paradis de certain, ou plutôt leur fantasme puisqu’ils n’y ont jamais mis les pieds. Quant à moi ? Il n’y a pas grand-chose devant quoi je m’extase. A vrai dire je vois bien plus de défauts que de qualités à cette académie. Certes la protection des barrières est un luxe que j’aimerais pouvoir offrir à mon peuple, mais pour le reste, je trouve qu’ils se reposent bien trop sur leurs lauriers. Là où je vis les dhampirs apprennent à se battre dès le moment où ils sont capables de tenir debout et de comprendre ce qu’on leur demande. Là où je vis les moroïs sont entraînés pour aider les dhampirs dans leur guerre, ils ne se cachent pas derrière eux. Là où je vis tout le monde est à égalité, il n’y a pas de famille royal ou de petits protégés, il n’y a que quelques chefs pour prendre les décisions mais toujours pour le bien d’un peuple à qui on a aussi demandé l’avis.

J’arrive devant l’académie en compagnie d'Arya, c’est elle qui m’a convaincue de rester ici en attendant que mon corps récupère et que je retrouve mon peuple. J’ai accepté son offre et l’ai suivi, ne connaissant pas réellement la ville. Etant habituée à vivre dans la nature, j’admets m’être sentie quelque peu réticente en voyant ces immenses barrières, me demandant un instant si j’en ressortirai réellement un jour, mais après tout je pourrais très bien les forcer s’il le faut. Alors je l’ai suivis et plusieurs personnes sont venues jusqu’à nous. Ils ont commencé par m’emmener à l’infirmerie pour soigner mes blessures, ils m'ont aussi offert des vêtements propres et permis de faire ma toilette. J’ai refusé les médicaments qu'on m'a proposé, n’acceptant que le désinfectant et les bandages. Ils m’ont ensuite posé quelques questions puis ont parlé d’un test à passer lorsque j’aurais récupéré. J’ai demandé à le passer maintenant, j’ai déjà était en bien plus mauvais état et ai tout de même remporté des combats. Après un moment d’hésitation ils ont fini par accepter.

J’ai eu droit à des têtes ébahies et des applaudissements à la fin, je ne sais pas vraiment pourquoi, leurs tests sont bien plus faciles que ceux que j’ai l’habitude de relever chez moi, en même temps nous ne vivons pas dans les mêmes conditions alors forcément le niveau change. Ils m’ont annoncé à la fin que j’avais eu 100% de réussite aux tests, ce qui n’était presque jamais arrivé, encore moins par quelqu’un de blessé. J’ai simplement acquiescé, attendant de savoir la suite. Ils ont débattu un long moment sur quel moroï il serait judicieux de me confier, j’ai entendu plusieurs prénoms, Rick, Adrian, puis finalement ils se sont décidés sur un certain Christian Ozéra, un moroï de sang royal. Apparemment je devrais être honorée, ce n’est pas le cas. Je suis juste curieuse de savoir qui est ce protégé et ce dont il est capable car je refuse d’avoir à ma charge un petit être fragile.

J’ai rapidement lu son dossier, les seules informations que je veux savoir, ce sont son âge et son pouvoir, le reste n’a pas de grande importance à mes yeux. Je me fiche de savoir qui est sa famille et ce qu’ils ont vécu, ce n’est pas eux que je protège et le passé ne compte pas, seul le présent et l’avenir sont importants. Je ne sais pas si tu dois t’estimer heureux ou malheureux de m’avoir comme gardienne, d’un côté tu seras bien protégé avec moi et je te rendrais plus fort, d’un autre je ne suis pas la meilleure placée côté émotions. Le rendez-vous a été fixé pour seize heures dans les jardins, de quoi me laisser le temps de faire une petite visite des lieux avant de le rejoindre.

Il est déjà temps de faire sa rencontre. Je guette l’arrivée de mon moroï, perchée en haut d’un arbre. Est-ce que j’en fais trop ? Chacun son point de vue. Je le vois arriver, l’air décontracté, me cherchant du regard sans trouver personne. Si tu étais plus observateur, tu m’aurais repéré sur cet arbre, voilà déjà un mauvais point pour toi mon cher protégé. Il continue d’avancer, perdu dans sa marche, perdu dans ses pensées. Ne t’a-t-on pas appris à toujours être vigilant ? Il arrive tout près, toujours sans m’avoir repéré. Je me laisse tomber du haut de l’arbre, arrivant tout droit sur lui et le renversant sur l’herbe, mes mains bloquants instantanément ses poignets et mes lèvres tout prêt de son cou.

- Le strigoï t’immobilise, te mord et tu es mort.

Je relève mon visage pour mieux observer mon moroï, apparemment il est un peu surpris de ce qu’il vient de se passer. Attends toi à avoir souvent des surprises dans ce genre à partir d’aujourd’hui, je veux que tu sois toujours sur tes gardes, prêts à riposter, à ne jamais te laisser surprendre, à être une arme. Je me redresse et lui tends la main pour l’aider à se relever avant de lancer les présentations.

- Nayla Blake, je suis ta gardienne attitrée. Autant t’avertir que les vacances sont terminées pour toi, je veux que tu sois capable de te défendre même en étant désarmé.

Je termine mes derniers mots en lançant vers Christian son briquet pour qu’il le rattrape. Je parie que tu n’avais même pas remarqué que je te l’avais volé en te tombant dessus. J’ignore encore si tu es de ceux qui ne savent pas créer le feu, mais si c’est le cas tu aurais été définitivement foutu.

AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 22:51




L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla

Un coup de téléphone, cela arrive à tout le monde. Un coup de fil de l’Académie quand on y étudie plus ? Un peu plus étonnant. Un coup de téléphone nous informant d’une gardienne ayant accepté le poste vacant ? Déjà hautement surprenant. Ajouté maintenant le fait que je sois un Ozéra et l’explication est là sur le pourquoi de ma haute surprise. Je ne m’y attendais pas en me levant ce matin et si quelqu’un m’avait prédit cette conversation, je lui aurais surement ris au nez, même si le rire n’a jamais été mon émotion favorite.
Que quelqu’un accepte de devenir mon gardien était hautement surprenant, ce qui l’était encore plus c’est que je n’étais, normalement, pas inscrit sur cette fichue liste. Même si peu de monde était au courant, il était possible de se refuser à la liste, de refuser d’avoir un gardien. Et c’est ce que j’avais fait, plutôt qu’attendre désespérément un gardien, j’avais préféré agir le premier et me défendre, seul. Je ne faisais pas confiance aux autres de toute façon. La superbe devise des Dhampirs ? De la connerie quand ça concernait un Ozéra. Et je détestais me faire surprendre, encore plus quand cela signifiait, en toute logique, ma mort. Assez… Logique finalement, n’est-ce pas ?

Enfin toujours est-il que j’avais appris que ma tante Tasha m’avait remis sur la liste et maintenant, j’allais devoir faire l’aller-retour à cette Académie de brin que je n’aurais jamais du revoir. De quoi me foutre en rogne. Cette Dhampir – car oui, j’avais appris que c’était une femme, c’était même la seule chose dont j’avais connaissance – n’avait surement voulu que bien faire et prendre soin d’un opprimé… Malheureusement pour elle, elle allait tomber sur un récalcitrant.
Même si je n’aime pas forcément conduire, je prends les clés sur le comptoir, les glissant dans ma poche et laissant un mot à l’attention du premier levé avant de me barrer de la maison. Prendre la route jusqu’à l’Académie laisse décidément remonter des souvenirs acides, dont ceux de la capture de Lissa… Ce que je m’empresse de chasser de ma mémoire. Décidemment, je me perds bien trop dans mes pensées, assez contreproductif comme affaire.

Quand je coupe le courant, une fois arrivé devant l’Académie, j’en profite pour jeter un coup d’œil au tableau de bord. 15 : 55. Le temps de rejoindre les jardins, il sera 16 : 10, car je compte bien me déplacer très lentement… Oui, je suis un chieur, je l’avoue. Mais tant qu’à faire, autant que je teste ma nouvelle gardienne, n’est-ce pas ? Si elle ne possède aucune patience, elle n’aura qu’à remettre sa lettre de démission dès maintenant car je compte bien appuyer sur le bouton jusqu’à la faire céder… Disons que la guerre des nerfs commence…. Chieur, vous vous rappelez ?

J’avance dans le jardin, les mains dans les poches. Je connais ce chemin par cœur, pour l’avoir empruntés nombre de fois avec ma petite bande. Et personne ne se trouvait dans l’Académie, ce qui me faisait encore un peu plus regretter d’avoir finalement fait le trajet. Mais je n’ai pas le temps de vraiment m’appesantir sur la chose qu’un corps vient au contact du mien, assez brutalement. Je n’apprécie déjà pas les contacts mais je ne risque pas d’apprécier celui-là. Ma réaction est automatique, mes mains commencent à dégager une grande chaleur pendant que je me prépare à cramer l’individu se trouvant sur mon dos. Sauf que, heureusement pour elle d’ailleurs, cette personne prend la parole, prenant un ton légèrement trop pétant en m’expliquant son point de vue. C’est pas parce que le Strigoï m’aurait mordu que je serais mort, l’inconnue. J’ai déjà eu plusieurs Strigoïs qui ont tentés de me bouffer et c’est moi qui suis toujours debout. Si t’avais fais gaffe à mon cou, tu auras vu les cicatrices qu’ils m’ont laissées et tu auras compris la vérité mais tu as préféré me faire un petit discours…

Quand elle se relève, je rappelle mes flammes, mes mains reprenant immédiatement une température un peu plus correcte. Je me redresse également, attrapant la main qu’elle me tend. Elle est peut-être légèrement hautaine, un peu trop sûre d’elle… Mais cela partait d’une bonne intention, tout du moins je le suppose. Je me contente de l’observer quand elle prend la parole, tentant de me dire que les vacances sont terminées. Des vacances ? Quelles vacances ? Tu apprendras, ma grande, que les vacances, c’est l’école pour moi. C’est le moment où je suis le plus au calme. T’es déjà en terrain conquis grande gueule.
Par réflexe, je rattrape le truc qu’elle me lance, découvrant en même temps le briquet d’Adrian. Mes sourcils se froncent légèrement quand je me demande pourquoi j’ai ce truc à la con avec moi… Et je finis par me rappeler. Les clés, sur le comptoir. Adrian dépose également son paquet de clopes et son briquet dessus, manque de pot pour lui, on dirait que je lui ai emprunté pour aujourd’hui…
Je finis par relever les yeux, lui répondant enfin.

« T’as fais quelques erreurs, Nayla. La plus importante, c’est de croire que je suis désarmé, je ne le suis jamais. Je ne suis juste pas assez rapide et tant mieux pour toi, sinon t’aurais eu très chaud. La deuxième erreur, c’est de croire que parce que je suis mordu, je suis déjà mort. Considères-moi comme mort, le jour où je serais bloqué et assommé, pas avant. Mais ravi de te rencontrer, Nayla Blake. »

Je rencontre son regard, découvrant des prunelles claires qui me fixent avec détermination et froideur. Elle m’évalue mais ne me connait pas encore. Elle n’a pas fini d’être surprise, le jour où quelqu’un pourra parfaitement cerner mon caractère n’est pas prêt d’arriver. Je ne laisse personne m’approcher assez, me connaître assez, pour pouvoir me juger parfaitement, pas même ma tante… Et c’est elle qui m’a enseigné cette leçon.

« Je ne sais pas si on t’a prévenu mais… Je ne voulais pas de gardien. Donc si tu es là en pensant me faire une fleur, tu peux partir immédiatement. »

Profites-en, je t’offre une porte de sortie… Un moyen de t’en tirer avec les honneurs. Car après, tu partiras forcément mais ça sera avec pertes et fracas… Ouais, encore une fois, chieur, c’est le bon mot.
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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 22:51


L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla


Quelques personnes ont désiré me faire un petit topo sur qui est Christian avant que je ne le rencontre mais j’ai refusé. Je ne veux pas connaître l’opinion des autres, je ne veux pas savoir les rumeurs qui courent à son sujet, s’il est fort ou faible, si c’est un gentil ou mauvais garçon. Je ne veux rien apprendre des autres et tout découvrir par moi-même, au moins mon jugement ne sera pas faussé ainsi. A peine entre-t-il dans mon champ de vision que je me mets à l’analyser, un peu trop décontracté, pas assez prévenant, l’air je m’enfoustite. Est-ce que je continue ? On dirait que la première leçon peut dès à présent commencer et je ne perds pas de temps à m’élancer du haut de l’arbre, le bloquant au sol, prête à mordre dans son cou tel l’aurait fait un strigoï. Je m’arrête et me relève, lui tendant ma main pour qu’il en face de même, en profitant pour l’examiner un peu plus.

Je sais qu’il est plus vieux que moi d’un an, mais j’ose espérer qu’il n’en prendra pas conscience, c’est toujours plus difficile de donner des leçons à ses propres aînés, généralement ils ne nous prennent pas au sérieux. Pourtant tu devrais, ne crois pas qu’à travers cette première interaction je n’y ai vu que les défauts, si je n’avais pas aperçu un bon potentiel, je n’aurais même pas pris la peine de me présenter et serais déjà partie. Néanmoins soyons aussi réaliste, il y a encore beaucoup de boulot à faire. Christian Ozéra finit par prendre la parole, me renvoyant mes propres erreurs au nez. Lorsqu’il me parle de ne jamais être désarmé, je comprends qu’il évoque son pouvoir, sinon il aurait été bien plus étonné que je lui vole son briquet. Ainsi donc tu peux créer le feu, voilà qui est une très bonne chose. J’écoute la deuxième erreur qu’il me reproche, celle de penser que la morsure causerait sa mort. La morsure pas forcément, mais si tu étais immobilisé de la sorte et désarmé, tu n’aurais pas pu faire grand chose contre un strigoï qui boit ton sang. J’apprécie en tous cas ton analyse, c’est toujours en comparant deux point de vue différents que l’on apprend mieux et au moins tes arguments sont bien fondés.

- Ravie de savoir que tu saurais t’en sortir dans un combat, mais j’attends encore que tu me prouves à quel point tu es capable de survivre.

Vous êtes peut-être habitué à vivre en sécurité ici, mais le monde extérieur est hostile et n’attend qu’une seule chose, que tu fasses un mauvais pas pour te piéger et te tuer. Ou peut-être n’est-ce que chez moi que la mort règne partout ? Plus je suis ici et plus j’en ai l’impression. Je soutiens son regard alors qu’il reprend la parole, me prévenant qu’il ne désirait aucun gardien et que je peux tout aussi bien partir maintenant. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire face à son comportement. J’ai toujours préféré les rebelles, c’est avec eux que les entraînements sont le plus intéressant et bien souvent ce sont d’eux qu’on finit par être le plus fier, le plus surpris. Alors surprends-moi Christian, je n’attends pas mieux, que l’élève dépasse le professeur.

- Rassure-toi moroï, cette situation ne sera pas définitive. Mon devoir est ailleurs mais tant que je suis bloquée ici autant me rendre utile. Je resterais donc ta gardienne le temps que je retrouve mon peuple.

Est-ce que ce compromis te convient ? De toute façon je ne suis pas sûre que tu aies tellement le choix, mais si tu désires aller te plaindre à l’académie alors vas-y, je ne te retiens pas. Tu ne veux pas de moi et je ne veux pas être ici, on dirait que nous avons au moins un point commun même si c’est loin d’être le meilleur.

- Et si tu me montrais maintenant de quoi tu es capable ? Avec et sans pouvoir.

Accepteras-tu de coopérer ou préfèreras-tu soupirer et t’en aller d’ici ? Sache en tous cas que je ne te laisserais pas partir. Tant que tu seras officiellement sous ma charge, attends toi à vivre un enfer, mais si tu ne joues pas trop les malins, peut-être que les choses pourront bien se passer. Je laisse toujours les cartes entre les mains des autres, à toi de voir ce que tu comptes en faire mais attends toi à ce que je réagisse, peu importe ta décision.

AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeMer 20 Juil - 16:06




L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla

Les seuls bons souvenirs que je peux raccrocher à l’Académie viennent de ces derniers mois, de mes dernières rencontres. Mais ses bons souvenirs ne sont pas suffisants pour me faire oublier ma méfiance envers ce lieu, envers ses gens. C’est la raison pour laquelle je suis directement sur mes gardes quand ce poids m’envoie au sol. Ma réaction est rapide et assez instinctive. Je l’ai déjà dit, ce lieu n’est pas forcément relié qu’à des bons souvenirs et j’ai donc appris à me tenir sur mes gardes. Heureusement pour cette femme, elle prend la parole, me permettant d’éviter de rôtir une personne assez innocente. Enfin, innocente selon le point de vue je suppose.
J’ai le droit à une belle liste de mes défauts au combat qui ferait pâlir d’envie Adrian. On dirait que cette femme a de sacré tripes, au moins elle ne mâche pas ses mots. Mais j’en fais de même et je n’ai certainement pas peur des retombées si jamais elle devait arrêter de s’occuper de moi. Au contraire même, plus vite elle partira, plus vite je pourrais reprendre mes anciennes habitudes. Certes, ça a l’air assez dommage, elle a l’air pas trop mal comme femme… Mais bon, je ne tiens pas à la connaître comme ma gardienne. Faire confiance à quelqu’un au point de lui confier ma vie et ma sécurité ? Jamais. Je ne sais pas comment font les autres moroïs, pour qui cela a l’air assez instinctif, mais je ne ferais jamais confiance à un Dhampir pour devenir un gardien, je ne ferais jamais confiance à personne pour me garder en sécurité non plus. J’ai bien vu à quoi ressemblaient les gardiens sous leurs couches de civisme… Et je ne tiens pas à voir le vrai visage de cette femme non plus.


Sauf qu’il semblerait que les mots ne la fassent pas vraiment fuir. On dirait que je suis tombée sur l’une des seules femmes qui ne se sentent pas heurter de voir son avis être confronté. Quelle chance. Ouais ironie quand tu nous tiens. Quand à prouver que je suis capable de survivre ? Je n’ai déjà besoin de rien te prouver la grande gueule et encore moins après tout ce qui s’est déjà passé. Je survis déjà au jour le jour à quelques embrouilles qui peuvent être assez phénoménale mine de rien quand on regarde en arrière. Alors non, je ne me sens pas dans le devoir de te prouver quelque chose.
Je l’ignore donc en lui laissant une porte de sortie. Mine de rien, avec sa grande gueule, elle est assez appréciable pour que je lui souhaite une sortie qui ne nécessite pas trop de fracas pour elle. Elle pourra toujours rebondir en allant protéger d’autres personnes, c’est pas comme si on manquait vraiment de postes pour les gardiens, ils se font bien trop facilement flingués par les Strigoïs, surtout dans cette ville. Et la voilà à me proposer une espèce de compromis. Rester peu de temps dans cette ville mais avec moi. Je dois dire que sa proposition est assez surprenante. Enfin tant qu’à rester peu de temps, à sa place, je me serais proposé pour être un prof pour les Dhampirs ici, pas à être gardienne. Et certainement pas d’une lignée légèrement maudite. A moins bien sur qu’elle ne tienne à avoir les nerfs en pelote tout le long de son séjour. Elle continue à parler, me disant de lui montrer de quoi je suis capable alors j’ancre mes yeux dans les siens et oui… Elle est bien sérieuse. Cette femme est bizarre, plus que Rosemarie et Vasilisa réunies… De quoi foutre la trouille a tout homme normalement constitué. Mais faut croire que je ne suis pas normale car ce n’est certainement pas de la peur que je ressens.

« Tu as une façon étrange d’occuper ton temps mais si tu comptes perdre tous tes cheveux avant de rentrer chez toi, c’est ton problème. »

Car oui avec moi, tu n’as pas fini de t’arracher les cheveux. Autant avec mes fréquentations, que mes ennemis ou alors mon indépendance. Je déteste qu’on empiète sur celle-ci, seule Lissa peut venir vers moi sans que je n’en sois dérangé. Mais pour les autres ? Je leur indique la porte. Donc, espérons pour elle qu’elle a de la patience à revendre et qu’elle ne se laisse pas marcher sur les pieds… Sinon elle ne survivra pas à mon gardiennage.

« Que tu sois au jus, je déteste qu’on empiète sur mes plates bandes et je t’enverrais bouler plus d’une fois si jamais j’ai envie d’être seul, peu importe le danger. »

Au moins, maintenant, tu ne pourras pas dire que tu n’auras pas été prévenu. En une seconde, je passe d’une posture décontracté, les mains dans les poches de mon pantalon, à une posture un peu plus agressive, laissant mon corps agir de lui-même. Une attaque basse, sur ses genoux, pour la faire tomber à genoux. Tu voulais connaître mon niveau ? Ca marche, alors travaillons. Je ne suis pas un novice, tante Tasha m’a enseigné quelques astuces de combat à mains nues. Alors certes, je n’atteins pas le niveau d’un novice, encore moins d’un gardien confirmé… Mais mélangé à mes flammes ? Je vendrais chèrement ma peau, Nayla, et tu vas t’en rendre compte dès maintenant.
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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeLun 25 Juil - 15:30


L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla


Cette académie a des façons de faire bien étranges, il faut le reconnaître. Chez nous il n’y a pas de familles royales, pas de petits privilégiés qu’il faut protéger à tous prix, aux dépends d’autres vies. En Amazonie tout le monde est à égalité et les moroïs savent se battre, ils n’ont pas de gardiens attitrés, on se protège naturellement les uns les autres. Ils disent que je dois m’adapter à leur façon de faire, que ça viendra tout seul, ils me font bien rire. Je ne m’adapte pas à une mauvaise stratégie, je m’adapte uniquement à la meilleure ou alors j’impose la mienne. Leur mode de vie est loin d’être bien et si je ne peux pas changer leurs règles, je le ferais au moins avec mon propre moroï. C’est eux qui ont voulu me confier un fils de famille royale après tout, alors il faudra faire avec ma méthode et sur ce point je serais intransigeante, peu importe les plaintes et mécontentements.

Alors Christian Ozéra, maintenant que nous avons fait les présentations, il est temps de choisir et de passer aux choses sérieuses. Tu peux partir et aller réclamer quelqu’un d’autre, mais crois-moi, malgré ma façon de faire, tu seras bien mieux avec moi, ou alors tu peux accepter le deal que je viens de te proposer, ma présence à tes côtés durant quelques jours voire semaines, le temps que je retrouve mon peuple et tu pourras ensuite retrouver ton adorée solitude. Marché conclu ? Il semblerait que oui, même si apparemment il a l’intention de ne pas me rendre la tâche facile. Fais donc mon apprenti, je serais curieuse de voir qui entre toi et moi fera mener à l’autre la vie la plus dure, car si c’est à ça que tu veux jouer, sache que je suis une résistante et que j’ai connu bien plus provocateurs que toi.

- Perdre mes cheveux ne m’empêchera ni de te protéger, ni de t’entraîner, ni de te donner une leçon s’il le faut, alors on peut dire que tout est bon.

Que croyais-tu au juste ? Que je partirais en pleurant parce que tu promets de me mener la vie dure en jouant les durs à cuire ? Je suis plutôt curieuse de voir ça, mais sache que je suis aussi une grande joueuse, tu t’en rendras bien vite compte. Nous verrons au final qui perdra le plus de cheveux, mais je ne miserai pas sur moi. N’oublie pas Christian, c’est toi qui veux que les choses se passent ainsi, alors il ne faudra pas te plaindre si contrairement aux autres j’arrive à te tenir tête. Il est temps de commencer l’entraînement à présent, je veux que tu me montres ce que tu vaux, tant avec tes pouvoirs que sans, sait-on jamais si un jour tu te fais attaquer sans pouvoir les utiliser, plus d’un moroï ont déjà perdu la vie de cette façon. Il me lance une nouvelle remarque, nouvelle provocation je crois, mais ça ne fait que dessiner un nouveau sourire sur mes lèvres. Ce moroï a décidément du tempérament, il me plaît bien, mais voyons voir s’il parle toujours autant lorsqu’il est épuisé.

- Qui a dit que je serais une sangsue ? Je n’approuve pas les façons de faire de cette académie, pourquoi penses-tu que je t’entraîne ? Mieux tu sauras te défendre et plus tu auras droit à ta liberté.

Plus j’aurais aussi droit à la mienne, car tu n’es pas le seul à avoir une vie, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué. Je ne tiens cependant pas à laisser un moroï sans défense lorsque je repartirai, alors tu as intérêt à apprendre vite, peu importe tes compétences actuelles, car je ne resterais pas ta gardienne bien longtemps. Maintenant cesse un peu de parler et agis. C’est ce qu’il se décide enfin à faire, passant de l’emmerdeur à l’attaquant, voilà qui est une bonne chose. J’analyse sa posture, ses attaques et me contente de ça pour l’instant, le laissant croire qu’il pourra facilement avoir le dessus. Bonne idée de me faire perdre mon équilibre, mais cette stratégie ne marcherait pas forcément sur un strigoï, pas sur un expérimenté en tous cas. Je le laisse continuer d’attaquer, croire qu’il a le dessus, j’analyse ses moindres faits et gestes et dès que l’ouverture se présente, j’esquive son coup et le retourne contre lui, l’envoyant manger le sol, ou plutôt l’herbe il a de la chance.

- C’est bien, il y a de la stratégie dans tes attaques, mais tu es encore trop impulsif, tu dois apprendre à analyser avant de porter un coup. Frappe moins mais frappe fort.

Et n’aies pas peur de me faire mal parce que je suis une fille, tu ne saurais imaginer ce que j’ai déjà subi et je ne compte pas être douce avec toi, alors maintenant concentre-toi pleinement et ne retiens pas tes coups. Ce n’est pas un jeu, c’est un entrainement et j’ai bien l’intention de t’envoyer au sol, encore et encore.

AVENGEDINCHAINS
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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeVen 12 Aoû - 18:15




L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla

Qu’est-ce que je fous là ? Et qu’est-ce qu’elle fout là également ? Jusqu’à maintenant, personne n’a été assez fou pour proposer de se charger de moi et je tombe maintenant sur une cinglé qui s’entendrait parfaitement dans mon entourage, et qui souhaite se charger de ma protection et de mon entraînement. Hello, bienvenue dans la quatrième dimension, qu’en est-ce qu’on entre dans la cinquième ? Histoire que je me prépare un peu. Je lui explique, ou plutôt, je la préviens que je ne serais pas son cas le plus gentil. A vrai dire, j’espère bien qu’elle repartira rapidement dans ses petits souliers, histoire de me permettre de me casser au plus vite de ce lieu et de ne plus y mettre les pieds. Mais fallait se douter que je n’aurais pas cette chance. Elle m’annonce que pour elle, tout est bon. Eh bien, Nayla, on va pouvoir voir ça dans le futur. Voyons si tu continues à toujours tenir le même discours dans le futur, sinon… Eh bien tu t’en tireras avec les honneurs dans la société, essayer avec l’un des moroïs les plus chieurs et crains de la société ? On te prendra pour une sainte.

Je lui donne une dernière indication, sur le fait que je suis indépendant. La faute à cette société je suppose, ou du fait que j’ai été et me suis mis à l’écart assez souvent. J’ai l’habitude de la solitude et à part avec quelques personnes, je la préfère largement à la société. Et même avec ses personnes, il me faut un peu d’espace de temps en temps. Donc oui, à la première occasion, il y a des chances que je file en douce. Et pas forcément en douce d’ailleurs. Si je veux de la solitude, je partirais. Si je veux mon indépendance, je le dirais haut et fort. Tu prétends ne pas être une sangsue. Eh bien, on verra ça. On a apparemment pas mal de semaines pour vérifier ce point. Quand au pourquoi tu m’entraînes ? Je ne crois pas que ce soit pour que je gagne ma liberté, pas uniquement. Comme tu l’as dis, tu n’aimes pas cette façon de faire... Alors je parie que tu aurais été ainsi avec tout le monde. J’ai peut être un côté solitaire et un peu… « noir » si j’en crois les autres, mais toi, je ressens ton côté sauvage.

« Et t’aurais fais quoi si t’étais tombé sur un moroï récalcitrant, refusant ton aide ? Tu l’aurais dorloté jusqu’à ce que tu disparaisses ? »

Après tout, peut-être devrais-je juste refuser de me battre contre elle, si je fais preuve de mauvaise foi, elle me laissera surement. Sauf que j’ai beau ne pas aimer cette situation, j’ai beau être un chieur et vouloir la voir partir, je ne compte pas me ridiculiser ou me changer pour arriver à ce but. Je ne ferais pas semblant d’être un con pour parvenir à mon but. Alors du coup, je fais ce qu’elle attend depuis le début, je l’attaque. Je me rends compte en même temps que j’ai quelque peu rouillé, c’est dur de se remettre dans le bon état d’esprit mais je suis certain que cette femme n’hésitera pas à m’y remettre. Pour l’instant, je retiens mes flammes, préférant me concentrer sur le côté physique de la chose… Hum dis ainsi, c’est un peu étrange.
Je ne sais pas ce qui se passe mais d’un coup, j’ai l’occasion d’observer le superbe ciel à travers le feuillage, tout en ressentant une superbe douleur dans le dos. Hum. Ce n’est pas que je n’apprécie pas être assis par terre… Mais je n’apprécie pas. Ça aurait été gentil d’éviter. Elle me parle, parlant de stratégie, force et tout le tralala. Tante Tasha, sort de ce corps. Bon sang, pourquoi je me retrouve entouré de fortes têtes ?

« On est dans une relation sadomasochiste, maintenant, Nayla ? Fallait me prévenir, j’aurais apportés des vêtements rembourrés et tous les accessoires. »

Oui, la fibre sarcastique est sorti de mes lèvres… Mais il faut dire que quand une femme vous envoie au tapis et vous demande de la frapper plus fort… Eh bien, c’est dur de se retenir de parler ainsi. Je me relève finalement d’un bond, m’éloignant légèrement d’elle en la mesurant du regard. Le pire c’est qu’elle est toujours aussi détendue, comme si tout cela n’était qu’une petite balade. Non Christian, tu gardes les flammes au placard, plus tard, les copines arriveront plus tard. Pour l’instant, je l’attaque de nouveau. Je sais comment lui porter au moins quelques coups. De quoi lui faire perdre un peu sa respiration… J’avance mon poing pour un coup, qu’elle retient, mais pendant ce temps, j’avance ma main dominante pour un coup du plat de la main sur son plexus, de quoi lui faire perdre un peu sa respiration. Je recule d’un bond, n’ayant pas trop envie de me confronter à des réflexes guerriers qui ont dû être réactivés par cette attaque. Je me suis assez souvent mangé le pied de tante Tasha après cette attaque pour savoir quoi faire.

« Depuis combien de temps te bats-tu ? »

Est-ce que parler te déconcentre ? On ne dirait pas. Mais tu ne peux pas m’en vouloir d’essayer, n’est-ce pas ? Puisque tu veux que je frappe fort… Et si on recommençait ? Et c’est parti pour notre superbe relation faite sur la douleur.
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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeDim 14 Aoû - 14:53


L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla


Les bases sont maintenant placées. Je m’appelle Nayla et toi Christian. Je suis ta gardienne et tu es donc mon moroï attitré. Est-il nécessaire d’en savoir plus ? Non, faire connaissance est inutile, je ne veux pas savoir qui sont ses amis et sa famille, je ne veux pas savoir s’il trouve la vie belle et heureuse, je ne veux pas être sa confidente. Tout ce qui m’importe pour l’instant, c’est faire de lui un guerrier et même s’il a déjà de bonnes bases, il reste encore du boulot. Suis-je trop insensible ? Trop comparable à un robot ? Une machine de guerre ? Peut-être, mais c’est ainsi que je suis, c’est ainsi que je survis et comme je l’ai dit, tout ce qui compte pour l’instant est sa survie. Puisque je ne peux pas encore retrouver mon peuple, autant enseigné mes compétences à quelqu’un qui en a besoin. Et si tu ne veux pas ? Tu devras faire avec, je ne suis pas du genre à laisser le choix. C’est justement la question qu’il me pose : qu’aurais-je fait si j’étais tombée sur un moroï récalcitrant ? Et bien disons juste que tu as de la chance de ne pas l’être, car tu n’aurais pas apprécié la suite, encore moins que ce qui t’attend en tous cas.

- Dorloté ? J’ignore ce que signifie ce mot. Chez moi les plus récalcitrants finissent honon, fisa ou splita. Prisonniers, soigneurs ou exilés.

Evidemment les règles sont différentes ici, mais si j’étais tombée sur un moroï récalcitrant, je me serais contentée de lui faire mordre la poussière encore et encore, l’empêcher de partir, réveiller sa colère et ses instincts de combattant. Il se lancerait sans réellement en prendre conscience dans le combat, entrerait dans mon jeu, au final je l’entraînerai quoi qu’il arrive. Je peux t’en faire la démonstration si tu y tiens, mais tu dois te douter que la coopération, c’est toujours mieux. Maintenant que nous avons assez parlé, l’entraînement peut enfin commencer. Je reste à ma place, le laissant porter les premiers coups, en profitant pour l’analyser, sa manière de se tenir, de frapper, d’esquiver. Je suis heureuse de ne pas être tombée sur quelqu’un de complètement inexpérimenté, sinon le travail aurait été bien plus long et intense. Avec lui je sens que les entraînements iront vite, qu’il apprendra vite et deviendra meilleur, plus fort. C’est ce que j’ai l’intention de faire de lui.

Je finis par esquiver son coup et l’envoyer au tapis. Analyse toi aussi, vois comme je bouge beaucoup moins que toi, ainsi je ne m’épuise pas inutilement, vois comme je porte toute ma force dans mon coup, ainsi tu peux tenir tête à des strigoïs. Il n’a pas l’air d’apprécier être envoyé au tapis, il faudra pourtant qu’il s’y habitue, du moins lors des premières séances car je doute qu’il parviendra à m’y envoyer si vite. Il reprend la parole, perdant son souffle et son temps inutilement dans la parlote, surtout pour prononcer des phrases sans réel intérêt. Ne t’a-t-on jamais dit qu’un bon soldat se tait et se contente d’apprendre dans un entraînement ? Apparemment non. Je ferais avec. Je m’adapte à tout. J’espère qu’il s’adaptera lui aussi, il n’a pas vraiment le choix de toute façon.

- Des vêtements rembourrés t’auraient seulement un peu plus ralenti et tu n’es déjà pas assez rapide. Les accessoires seront pour un prochain entraînement. Maintenant concentre-toi.

Non je n’ai pas l’esprit aussi tordu que le sien, j’ignore même ce qu’est une relation sadomasochiste, peut-être me l’apprendra-t-il un jour, mais pas aujourd’hui. Une autre fois, lorsqu’on ne s’entraînera pas, il pourra m’apprendre tout ce que j’ignore de son monde, mais pour l’instant c’est moi qui lui apprends. Christian se relève souplement, prêtant une plus grande attention au combat. J’attends qu’il attaque encore, esquivant certains de ses coups, contractant mes muscles face à ceux que je n’évite pas pour ne pas avoir mal, il parvient néanmoins à me couper la respiration par un coup bien placé. Voilà, c’est ça que je veux. Il se recule, esquivant le coup de pied qui l’aurait probablement un peu amoché. Ne jamais se laisser ralentir, pas même si la respiration est coupée ou si l’on est blessé.

- Tu bouges mieux, plus stratégique, tu apprends vite.

Voyons voir jusqu’à quel point. Pas encore assez apparemment puisque tu trouves encore le temps de parler. J’en profite pour le distraire un peu plus, lui faisant croire à un coup de poing au visage avant de projeter mon corps contre le sien, nous faisant tomber ensemble, mais c'est son dos qui cogne contre le sol. Il tente de se redresser, je le plaque de plus bel contre l’herbe. Voyons voir comment tu parviendras à reprendre le dessus dans une telle situation, en attendant qu’il trouve une solution pour pouvoir bouger et inverser les positions, je réponds à la question sans me laisser déconcentrer pour autant.

- Depuis toujours, on commence l’entraînement lorsqu’on comprend la langue et qu’on sait marcher. Si dans cinq secondes tu n’as pas encore réussi à te libérer tu devras me faire trente pompes.

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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeJeu 18 Aoû - 1:52




L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla

Parfois, je devrais laisser ma fierté de côté, ça me permettrait de me sortir de situation un peu compliqué. Comme celle-ci. Depuis quand est-ce qu’on veut devenir ma gardienne ? Et depuis quand on tente de m’enseigner quelque chose ? Je suis un autodidacte pour la plupart des gens de cet institut… Et la plupart du temps également. Le seul enseignement que je veux bien recevoir, c’est celui de ma tante. Mais on dirait que pour cette fois, elle ne compte pas me laisser le choix. Mon dos l’a très bien senti. Elle a deviné mon don, elle est aussi un peu tombé à côté. Est-ce que moi je tombe à côté quand je tente de deviner son caractère ? Peut-être, parce qu’apparemment, ma mine rebuté n’a pas l’air de la ralentir. Un tank cette femme… Je tente de savoir si en changeant d’attitude, elle changerait également la sienne et sa réponse est assez claire. Eh bien, gardienne, si tu veux que je tue tout le monde, transformes moi en soigneur. Adrian peut assez bien te prouver à quel point mes capacités d’aide-soin sont en dessous de zéro… Quand à être exilé, bah je le suis déjà. Donc me resterait plus que prisonnier. Bah ça pourrait être une position intéressante mine de rien.

« On est dans pas dans ton monde. T’apprends qu’ici, t’es l’une des seules à penser radicalement. C’est les gardiens contre les méchants et si t’avais de la chance, tu tomberais sur des moroïs qui ne traîneraient pas trop dans tes pattes. »

Ouais, parce que je désespère pas de te voir partir. T’as l’air pas trop mal, ton marché est assez honnête mais… Je ne suis pas le genre de mec à compter sur les autres. Alors même si je faisais mine d’accepter, je te ferais pas confiance pour t’expliquer ce que je compte faire. En fait, j’oublierais même avoir une gardienne, assez souvent. Je suis bien trop habitué à être tout seul et je ne compte pas changer cette habitude. Ne compter sur personne d’autre que soit, cela nous sauve. Ou nous sauvera, tôt ou tard.
Au final, on commence l’entraînement. Je tente de reprendre le rythme et de me remettre dans le bain. Pas forcément facile mais je pense m’en sortir assez honorablement quand on sait que je ne me bats jamais contre un gardien. Sauf qu’elle me fait manger le sol et observer les beaux nuages. Y a de l’injustice, pourquoi dans ce minuscule corps, y a la force nécessaire pour m’envoyer au tapis, hein ? Je ne peux pas retenir ma fibre sarcastique, sauf que ma réplique tombe dans l’oreille d’un sourd. Elle voit direct le côté technique. Par contre, pour les accessoires… J’ai le droit de craindre pour mon cul ? Je préviens, je suis pas versé dans le masochisme, du tout même.

« Merci mais je passe mon tour pour les accessoires. Tu vas vite en besogne là. Surtout quand j’ai le droit à des commentaires sur ma vitesse. »

Quoi ? Apparemment elle ne comprend pas de quoi je parle alors si je peux appuyer là-dessus jusqu’à la faire fuir, je vais pas me priver. Je me renseignerais même sur le milieu du BDSM si jamais ça la faisait partir la vie sauve. Ouais, je me débats pour qu’elle ait la vie sauve, faut pas que j’oublie ça, et non pas parce que ces conversations sont plutôt… Amusantes à leur façon.
Je me relève et finalement on reprend le combat. Toujours sous ses yeux scrutateurs. J’ai l’impression qu’elle va même pas transpirer à la fin alors que j’aurais ma collection de bleus à la fin de la journée. Un souvenir assez marquant de ce soir, dont je me passerais pourtant bien. Elle a la respiration tranquille quand elle me donne un compliment alors que je sens que je perds déjà le fil. Vraiment, c’est injuste. Ils devraient nous permettre d’assister aux cours des Dhampirs, au moins j’aurais pu lui rabattre le clapet aujourd’hui et on se serait séparé avec tout autant de bleus.
Je tente le tout pour le tout et je parle, pour la déconcentrer et en partie parce que je suis curieux. Sauf qu’apparemment, elle aime pas les questions et elle a un point de vue percutant là-dessus. Plus précisément, un gros plaquage. Je retire mon commentaire sur le poids plume. Je serre les dents, tente de me redresser et de reprendre ma respiration, sans succès vu qu’elle continue comme si de rien était et me demande de me libérer. Alors là, sans problème. Et dans les cinq secondes, parce que j’aime vraiment pas les pompes.

« Bien, Dominatrix. »

Oui, elle était facile celle-là, je le sais. C’est bien plus facile de lâcher le feu que de le retenir. Je laisse le feu remonter dans mon corps, chauffant la température incroyablement vite, rendant notre contact inconfortable. L’association avec la surprise me permet de me libérer de cette prise qui s’est légèrement desserrée. A mon tour de la plaquer contre le sol. Une seconde tout du moins. Je ne tiens pas à tester ses méthodes pour se libérer. Alors je m’écarte ensuite, reprenant doucement le contrôle. Me faut plus de cinq secondes pour ça par contre. Retenir les flammes est toujours un calvaire… Comme un incendie au final. Une petite étincelle suffit pour tout démarrer mais alors pour tout éteindre, il faut des heures et beaucoup de moyens… Je finis par relever les yeux vers elle avec un petit sourire.

« Alors ? Est-ce que c’est à ton tour de faire des pompes du coup ? Ou alors on passe à mon domaine et on joue avec le feu ? »
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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeDim 25 Sep - 20:52


L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla


Est-ce qu’être ta gardienne est réellement une bonne idée ? Pour toi oui, même si tu penseras le contraire au début, peut-être même jusqu’à la fin en fait étant donné que je suis loin d’être la professeur la plus douce. Quant à moi ? Je ne suis pas sûre que cette expérience m’apportera grand-chose, mais après tout je suis ouverte à toute sorte de surprise et surtout c’est un bon moyen de m’occuper en attendant de rentrer chez soi. Alors oui, pour l’instant disons que cette relation nous rapportera à tous les deux et contentons-nous de l’accepter. Peux-tu faire ça ? Ton refus m’importe peu en réalité puisque je n’ai pas l’intention de te laisser le choix de toute façon. Apparemment tu trouves mon monde un peu trop radical, et bien soit, peut-être le suis-je à tes yeux, peut-être le suis-je aux yeux de toute cette académie, mais je leur ai fait comprendre que s’ils me recrutaient, ils devraient accepter ma façon de faire. Il ne te reste plus qu’à l’accepter aussi, ou à continuer de te plaindre et subir.

- Navrée Christian, mais c’est ton monde qui devra s’adapter à ma façon de faire, et si j’ai bien compris cette académie est en manque de combattants alors je ne pense pas qu’ils protesteront. Si les vôtres adoptaient les méthodes de mon peuple, vous n’auriez pas autant de morts sur les bras, d’autant que vous avez la chance d’avoir une grande bâtisse pour vous protéger.

Alors non, tu n’as pas à te plaindre Christian, tu ne sais pas vraiment ce qu’est le monde extérieur, tu peux te permettre de te complaire dans ta petite vie en oubliant le reste. Chez moi il n’y avait pas d’académie pour se protéger ou de bar pour aller faire la fête pendant que les grands se battent et meurent. Tout le monde devait penser à sa survie, tout le monde devait se battre et s’entraider. Je ne te demande pas d’être une machine, au contraire, profite donc de toutes ces chances que tu as pour continuer de mener ta petite vie, la seule chose que je veux, c’est que tu ne meurs pas bêtement. Ça ne t’arrivera pas maintenant que je suis ta gardienne.

L’entrainement débute enfin, de quoi me permettre d’avoir un premier avant-goût de tout le boulot qu’il y aura à faire. Je n’aurais pas cru pouvoir dire ça, mais je dois reconnaître que ce moroï est tout compte fait une bonne surprise. Il sait se défendre, il sait observer, il sait attaquer. Mal pour l’instant, mais au moins il n’est pas complètement incompétent. Je parviendrais peut-être rapidement à avoir de bons résultats avec lui tout compte fait, c’est en tous cas ce que j’ai l’intention de réaliser. Enfin il faudrait déjà commencer par le faire taire, parce qu’apparemment il trouve toujours un petit temps mort pour glisser une remarque sarcastique plutôt que de reprendre sa garde et son souffle. Oui, il y a encore beaucoup de boulot qui nous attend.

En fait j’ai un peu de mal à comprendre tout ce qu’il me dit, d’autant que ses phrases semblent avoir un sens que je ne parviens pas à cerner. Il est décidément temps de te faire taire, Christian Ozéra. Je me jette cette fois sur lui pour le plaquer au sol, le maintenant dans cette position lorsqu’il tente de se redresser. Tu aurais pu éviter ça si tu avais été pleinement concentré sur ce combat plutôt que de penser à quelle sera ta prochaine réplique. Et maintenant Christian ? Tu comptes rester bien sagement à ta place ou tu as l’intention de te libérer un jour ? Tu n’as que dix secondes de toute façon, autrement tu devras me faire une série de pompes et apparemment ces mots semblent sonner comme une alerte à tes oreilles. On dirait que j’ai trouvé un bon moyen de le faire se concentrer davantage, même si ça ne l’empêche pas de continuer avec ses remarques étranges.

Au moins l’instant suivant il réagit. Ainsi tu t’es donc décidé à utiliser ton don. T’en serais-tu sorti sans lui ? J’ai des doutes à ce sujet, mais après tout le but est de savoir user des dons que tu as à bon escient, pas de les laisser de côté, alors je te dirais bien joué. Du moins plus tard. Pour l’instant c’est mon dos qui vient heurter le sol et il a eu le bon réflexe de se relever rapidement, autrement je serais revenue de plus belle le plaquer dans l’herbe et cette fois je ne me serais pas laissé distraire par son pouvoir. Je me redresse en balançant mes jambes en avant, faisant un saut souple en avant pour me replacer devant lui. Je ne manque pas d’apercevoir son sourire face à ses prouesses. Tu peux être fier Christian, mais crois-moi je n’ai pas non plus dit mon dernier mot.

- Ça ne me dérangerait pas autant qu’à toi de faire des pompes, j’y suis habituée dans mes entraînements quotidiens. Alors allons-y, jouons plutôt avec le feu.

C’est étrange mais je ne peux m’empêcher de prendre un peu de plaisir à cet entraînement, peut-être parce qu’ici on a bien plus de temps et de liberté, je ne sais pas. En tous cas je ne peux qu’apprécier son caractère de feu parce que je sais que c’est ce qui le poussera à aller au-delà de ses limites, à faire de son mieux et à remporter la victoire. Oui, contrairement à ce que tu peux penser, je trouve que l’on m’a placé à un bien intéressant moroï. Ne t’attends pas pour autant à ce que je fasse preuve de compassion. Plutôt que de revenir à la charge, je recule de quelques pas, lançant le chronomètre de la montre que l’on m’a offerte avant de me diriger vers l’arbre où je mettais cacher pour l’accueillir. J’y ai surtout caché derrière le matériel nécessaire pour un premier entraînement. J’attrape un sac en particulier avant de plonger mon regard vers Christian qui doit probablement se demander ce que je fais.

- Cet exercice dure dix minutes, l’occasion de voir si tu as de l’endurance. Tu devrais d’ailleurs arrêter la cigarette si tu ne veux pas avoir à cracher tes poumons pour la suite. Ton objectif est de me toucher avec tes flammes plus de fois que je ne le ferais avec mes propres armes. Que le meilleur gagne.

Voyons voir combien de fois tu parviendras à me toucher, Christian. Voyons voir si tu es doué en esquive. Voyons voir si tu réussiras à tenir dix minutes dans ces conditions. Je repars à l’action, me mettant à courir en zigzag pour ne pas lui laisser trop d’ouvertures, me faufilant par moment entre les arbres pour lui donner plus de difficultés. Puis je me retourne, je sors mon arme du sac et je quitte ma cachette pour viser et tirer. Une boule de peinture bleue s’éclate contre sa cuisse. Oui, du paintball, voilà mon arme contre toi, au moins avec toutes ces couleurs nous verront facilement si tu t’es fait touché beaucoup ou non. Je sais que le choc de la boule de peinture contre son corps doit être douloureux, de quoi lui causer de sacrés bleus, mais au moins ça le mettra un peu plus en condition réelle et le motivera à moins se faire toucher.

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MessageSujet: Re: L'entraînement commence maintenant   L'entraînement commence maintenant I_icon_minitimeDim 6 Nov - 19:59




L'entraînement commence maintenant
Christian & Nayla

Nayla la gardienne. Qui a pensé que c’était une bonne idée de s’intéresser à mon cas. Désolé de te contredire ma grande mais nan, personne n’aime et je n’aime pas qu’on s’intéresse à mon cas. Tu tentes de me changer, de changer les mentalités. Tu veux qu’on se batte, que j’apprenne à me défendre plus que je ne sais déjà le faire. Tu devrais pourtant savoir que là-dessus, je ne suis pas le cas le plus désespéré de ce lieu, au contraire, j’ai appris à mordre avant de me faire mordre. Par contre, je ne risque pas de me laisser faire. Donc ouais, t’as raison, faudrait que tout le monde apprenne à se battre mais hey. Avec mes potes, on arrive déjà pas à convaincre les moroïs d’user de leurs pouvoirs pour se défendre (bon, j’avoue, je ne mets pas toutes mes forces dans la bataille, sauver ces têtes de nœuds ne m’intéressent pas), alors qu’ils apprennent à se battre ? Eh bah, t’as de l’espoir ma grande. Fais juste gaffe à ne pas te brûler les ailes dans ton grand désir de l’impossible.

Je ne fais qu’hausser les épaules quand elle me fait son sermon, pourquoi réenchaîner là-dessus ? Elle me prend pour un de ses réfractaires ? Bah on m’a déjà traité de bien pire que d’un lâche. J’y survivrais. Mais je ne tiens pas à partir dans un débat avec une inconnue. Je préfère qu’elle me prenne pour un être sans cervelle et sans intérêt plutôt que pour un mec qui puisse avoir les ressources qu’elle cherche. Elle devrait plus vite abandonné son but si c’est le cas…
Sauf qu’allez savoir pourquoi, je finis par me prendre au jeu. Oh, je rechigne, je ne perds pas une occasion de me moquer, de taquiner, mais malgré tout… Oui, je me retrouve à donner une grosse part de sérieux à cet entraînement, en laissant le peu que je sais guider mes pas. Faut croire que j’ai encore une fierté et que celle-ci m’interdit de rester inactif pendant qu’elle me botte le cul. Parce que oui, je me rends compte qu’elle sait très bien botter des fesses. Merci mais je m’en passerais de tous ses bleus. Et je compte pas laisser les choses perdurer ainsi. Ouais tu m’as un peu mis les idées à l’envers ou en place, selon le point de vue, mais maintenant, on va un peu plus s’amuser, il est l’heure de mettre le feu après tout.

Je me libère de ma position, pas trop mal dirait certain, mais faut oublier avoir une guerrière sur soi et oublier avoir une petite amie, ce qui n’est pas mon cas. Donc, je me libère de cette position de faiblesse en utilisant mes flammes et je ne perds pas mon temps pour ne pas la laisser réagir, reprenant ainsi une seconde le dessus sur notre petit duel. Cela arrive si peu souvent que je ne peux que me sentir fier. Mais je vais éviter le côté suffisant, histoire qu’elle ne tente pas de redevenir la Dominatrix. J’ai déjà bien assez à gérer sans les fouets… Et évidemment, elle envoie ma réplique mourir sans même lui avoir donné l’occasion de sourire. Je vais finir par devenir maussade et sans énergie avec elle, pire qu’une succube, elle aspire toute joie de vivre avec son sérieux. J’exagère peut-être, mais si peu.

Ce qui me surprend maintenant, c’est que plutôt que de m’attaquer, comme sa phrase le laissait penser, elle préfère reculer. Je comprends mieux quand elle attrape un sac, elle a une idée derrière la tête et elle risque de ne pas me plaire. Donc à peu près comme tout ce qui se passe depuis que je suis revenu dans l’antre de l’enfer. Très bien, Xena, je t’écoute. Je suis même gentil, je retiens ma grande gueule pour t’écouter jusqu’au bout. Mais je peux dire que t’as un vrai problème avec le masochisme ma grande. Parfois, la douleur, vaut mieux l’éviter plutôt que foncer dedans. Je ne sais pas avec quoi tu veux me toucher mais ça risque difficilement de faire plus mal qu’une brûlure, surtout si tu comptes devenir une cible mouvante.

« T’es totalement maso en fait, te manque plus que la combinaison en latex pour coller totalement au personnage. Et t’apprendras, Dominatrix, que je ne fume pas. »

Bon, maintenant qu’on a réglé les derniers petits détails, je vois que t’hésites pas à courir te cacher. Cool, du cache-cache. Je déteste ça. Parfait, on s’y met. Je commence à avancer dans les bois, tentant de tendre l’oreille pour l’entendre. Sauf que contrairement à elle, je n’ai pas été entraîné à ce genre d’exercice, et les strigoïs que j’ai déjà affronté ont préférés mordre d’abord, avant de commencer à jouer à cache-cache. J’entends un sifflement et je me retourne à temps pour voir un projectile atterrir sur ma cuisse mais pas assez vite pour l’éviter. Eh merde. Je baisse le regard sur ma cuisse pour voir une grosse tache bleue sur mon pantalon. Ah nan. Ça c’est pas cool. Tante Tasha va littéralement me trucider si elle me voit revenir avec des tâches. Certes, on a des sous pour s’acheter d’autres vêtements mais elle est assez… Chiante sur les leçons de morales quand on part dans ce sens.

« Ca a intérêt à être de la peinture à l’eau, Nayla ! Sinon je préfère que tu sortes un vrai flingue pour me tirer dessus, mon futur serait bien moins houleux. »

Bon, l’heure d’éviter d’autres projectiles. Enfin l’heure de se cacher d’abord. Je suis pas du genre discret et pire encore, la terre n’a jamais été mon élément. Mais comme chaque moroï spécialisé, j’ai tout de même un léger contrôle sur les autres éléments. Même si pour le coup, rien ne peut être pire que mon contrôle sur la terre. Enfin, on fera avec. Je tente pendant un temps d’utiliser ce don pour déblayer le sol et éviter de faire du bruit mais… Ca me demande tellement de concentration que je laisse tomber, surtout quand j’esquive uniquement de justesse une boule. En fait, c’était uniquement un coup de bol. Toujours est-il que je suis tellement surpris que je laisse des flammes sortir dans cette direction. Merde. Je me rappelle à la dernière seconde de baisser la température de mes flammes, pour éviter de vraiment cramer Nayla. Du coup, je ne sais pas si je l’ai touché mais je ne doute pas qu’elle tiendra le compte. Moi, faut juste que je me concentre sur le fait de ne pas la tuer dans ce jeu à la con…

« C’est vraiment la pire idée du monde ce truc… »

Mais je m’y mets cette fois, et pour de bon. Enfin, discrétion à zéro mais hey, je suis plutôt bien protégé avec mes flammes. On me voit de loin mais normalement, je ferais exploser ses balles avant qu’elles ne me touchent. Bon, si une vraie arme avait tenté de m’atteindre, pas sure que mes flammes auraient suffis… Mais après tout c’est elle qui a sorti un paintball pour ce jeu, à elle d’en assumer les faiblesses. Moi, je compte juste arrêter avec la peinture. Ça serait déjà cool…
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