Seras-tu une bonne, ou une mauvaise rencontre ? [Jake]

Suis-je folle ? Une question que je me suis déjà posée, un nombre de fois incalculable.. Je me suis déjà posée cette question, alors que j'étais encore jeune, lorsque j'étais enfermée dans cette cave, humide, et sombre, humiliée, jour après jour, par Emrys, et Amaëlle.. Je me suis posée ce même genre de question, lorsque je me suis rendu compte des sentiments que j'avais à l'encontre de mon bourreau.. Et pire encore, lorsque j'ai cédé à ces avances, plusieurs jours plus tôt.. Sans doute a-t-elle été ma plus grande folie, jusqu'à ce soir.. Toi, qui fais parti de son espère, connais-tu Emrys ? Cette enfoiré, qui m'aura offert la pire peine de cœur, une véritable connard, un gros bâtard, et à l'étonnement de tous, cette enfoiré est parvenu à faire preuve d'une certaine douceur, lorsque je lui ai offerts mon cœur, je n'ai pas ressenti la moindre souffrance, et pourtant, c'est bien ma virginité que je lui ai offerte, mais toi, ce soir, tu dépasses toutes les limites, j'ai déjà eu mon lot de souffrance, et je sais que plus je resterais ici, plus je souffrirais, mais je n'arrive pas à trouver la moindre once de conscience en moi, pour décamper.. Le pourrais-je de toute façon ? Je ne crois pas, au fond, je pense qu'il me rattraperait bien vite.. Sans doute suis-je stupide, de mettre aventurer dans cette histoire, mais croyez-moi, ce type est un putain de dieu du plaisir, et juste pour cette raison, malgré la souffrance, je ne peux pas partir.. La souffrance fait parti de ma vie, le plaisir, bien moins, alors pour une fois, que j'ai l'occasion de goûter à un véritable plaisir, à celui de la chair, avec un homme, qui a l'air de bien plus se connaître que moi, dans ce domaine, n'est-ce pas l'occasion d'en profiter, et de faire abstraction de cette souffrance ? De toute façon, toutes les souffrances corporelles qu'il pourra m'infliger, ne pourront jamais égaler ce que j'ai ressenti, face à la trahison d'Emrys. Alors montres-moi de quoi tu es capable, mais je crois que jamais tu n'attendras son stade.

En revanche, tu apprendras que si, douleur je suis capable de supporter, je suis aussi capable d'en donner. Je sais que tu es bien plus résistants que moi, mais une morsure, avec mes dents humaines, n'aura rien d'agréable, je crois, mais je m'en fiche pas mal, pourquoi est-ce que je devrais souffrir, et ne pas être en droit de t'accorder la pareille ? Tu prends, je prends aussi. Mais au fond, je me rends compte que mes actes, ne font que se retourner contre moi. Je ressens une sacré vague de plaisir, lorsque je sens sa morsure, contre ma gorge, et je me dis, que mourir dans ces conditions, n'aurait rien de désagréable, jusqu'à ce qu'il vienne mordre plus profond encore, jusqu'à ce que ces propres dents humaines, pénètre ma chair, et cela devient bien moins agréable. Même très douloureux, en faite. Je lâche même ce cri. J'espère pour toi que nous sommes seuls, et que personne ne m'entendra, parce que vu comme tu es parti, j'imagine que ce ne sera pas le dernier cri que je lâcherais. J'essaie, de me convaincre que tous ce plaisir, qu'il me fait ressentir, ne vaut pas que je me laisse humilier de la sorte, ne vaut pas que je subisse toute cette torture, mais je suis déjà entraîner trop loin, pour faire demi tour. Alors je me laisse entraîner, encore plus loin, dans cet enfer, dans ces profondeurs. Est-ce que toi aussi, tu aimes la douleur ? Semblerait, parce qu'à plus tu prendras mon sang, à plus je serais dans l'obligation de venir en chercher chez toi, et comme une morsure, ne perdure pas, chez toi, je serais toujours obligé de percer à nouveau. Je mords encore, mais je varie les endroits, cette fois. Je ne suis pas aussi cruelle que toi, je cherche peut-être quelque peu ta douleur, pour me venger, mais avant toute chose, ton plaisir, alors profites-en. Je sens sa prise se refermer autour de ma taille, bien plus fort que je ne peux le supporter, je serais même étonné, de ne pas avoir des os brisés, mais au vu de la quantité de sang que j'avale, provenant de son corps, ils ne tarderont pas à se remettre en place, alors je n'ai pas à m'en inquiété. Par contre, toi, je vais commencer à croire que tu apprécies véritablement la douleur, vu comme tu interromps ma morsure, cela ne doit pas être agréable pour toi. Et je dois avoir la bouche bien dégueulasse, recouverte de sang, mais vaut mieux pas que je m'inquiète de ce genre de détail, parce que je risque de partir à la dérive, et c'est pas le moment, vu ces menaces.

« Que de parole d'amour, ce soir »

Pourquoi est-ce que je me fou de sa gueule, sur sa manière de s'adresser à moi ? Je ne sais pas, surtout que je ne suis pas en position de force, alors je ferais mieux de me taire, mais avec toute cette douleur, tout ce plaisir, les endorphines, ma logique ne monte plus jusqu'à mon cerveau. J'en viens à peine à réagir que ces derniers vêtements sont tombés, que son sexe pénètre mon corps, violemment, douloureusement, et pour le coup, sur le moment, je le ressens comme une véritable violation de mon corps.. J'étais prête à me défendre, à le repousser, lorsque ces crocs ont de nouveau mordu ma gorge, et ça à été ma perdition. Pourquoi est-ce que je suis aussi faible, face à ces morsures, pourquoi est-ce que je suis aussi accrocs, à toutes ces merdes d'endorphines ? Je me détends enfin, rejetant la tête en arrière, pour juste prendre mon pied, juste me laisser aller à se plaisir. Mes ongles griffent la peau de ces bras, mais j'en prends à peine conscience. Je n'ai plus conscience de rien, si ce n'est de sa morsure, et de ces hanches, qui s'acharnent à me pilonner, encore, et encore, sans la moindre tendresse, mais en même temps, je n'en ai aucun besoin. Je parviens à peine à prendre conscience, qu'à ce rythme, je ne ferais pas long feu. Je me souviens à peine de ses paroles, juste assez pour me rendre compte que si je ne suis pas capable de prendre son sang, de supporter sa morsure, et ces coups de hanche en même temps, je ne survivrais jamais à cette soirée. Je crois son regard, et durant quelques secondes, je lis toute la cruauté en lui, et j'ignore si j'ai une chance de sortir vivante de cette rencontre, mais j'essaie, j'approche ma tête de son cou, et mords dans sa gorge. J'ai du mal, à suivre l'ensemble, à ne pas lâcher ma prise, pour au fond, juste profiter du moment, et mourir de plaisir s'il le faut, mais je me raccroche quand même, à la faible envie de vivre, qu'il me reste, et je tiens bon. Vois-tu, je suis plus surprenante que tu ne devais le penser, est-ce un bon, ou mauvais point, pour moi ? Un bon, en toute logique, et j'ai bon espoir que ma morsure, te fasse toi aussi atteindre un stade de plaisir que tu n'avais pas imaginer en arrivant ce soir.