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 Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick

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MessageSujet: Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick   Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:59

Et la vérité fût...
Callie & Owen & Rick

Tout préparer à l’avance et ne pas se laisser surprendre… Telle était la devise de l’unité… Tout du moins la devise non écrite. Tout avait été préparé pour cet instant, pour cette expérience mais à la dernière seconde, tous ces scientifiques s’étaient dérobés, insistant sur le fait qu’un soldat était bien plus en mesure d’obtenir le moindre souhait des prisonniers… Sauf que mes abrutis, c’est vous qui avez trifouillé le cerveau de mon ancienne proie, ce sont vos expériences et vos produits qui ont changés le cerveau de Rick. C’est à eux que sont dus ses trous de mémoires, c’est par votre fait qu’il peut devenir la taupe parfaite. Alors me remettre cette expérience entre les mains n’était pas une bonne idée.

Je les observe, ils ne sont que deux mais on m’a prévenue qu’une troisième personne se trouvait dans l’antichambre à côté, une personne pouvant basculer la donne. Je ne sais pas trop ce qu’ils ont à être avare d’informations ce soir mais on dirait que tout le monde devient fou. J’avais déjà du mal à croire qu’on puisse retransformer une créature de la nuit en son espèce précédente et voilà qu’ils voulaient que je supervise le chantier avec la moitié des informations… Je ne savais même pas qui avait capturé cette Strigoï qui nous servait de cobaye et qui était la seule réveillée car pour l’instant, Rick était toujours endormi. Ils avaient été forts sur la dose de tranquillisant et apparemment, à son réveil, il sera lui-même. Apparemment les scientifiques fous avaient pris les croyances très au sérieux et pensaient qu’il fallait que ce soit la volonté de Rick et son unique volonté, qui retransforme cette Strigoï. Donc pas de forcing et il allait falloir que je le manipule. Où était-ce écrit, dans mon CV, que j’avais des dons pour la manipulation ? Je suis un soldat, pas un politicien.

Je croise le regard des hauts gradés qui se trouvent là et ma seule réaction de surprise est un haussement de sourcil. Qu’est-ce qu’ils foutent là eux ? Ils ne sortent jamais de leurs bureaux habituellement. Il faut croire qu’ils prenaient cette histoire de résurrection très au sérieux. Tout ça sur les dires de quelques captifs…
Finalement, j’entre dans la salle, attirant immédiatement l’attention de la rousse face à moi… On m’avait dit qu’elle se prénommait… C’était quoi déjà ? Camille ? Ah non, Callie. Voilà, autant éviter de faire une mauvaise manip, je préférerais qu’elle soit silencieuse pendant que je tentais de convaincre Rick plutôt qu’une femme hurlante…

« Désolé pour l’installation précaire, vous serez mieux installés d’ici la fin de la soirée, je vous le promets. »

Après tout, soit vous serez morte, soit vous redeviendrez… Quoi d’ailleurs ? De quelle espèce était-elle avant ? Aucune importante, elle finira avec les scientifiques qui nous attendent derrière les vitres sans teint… Je détourne donc mes yeux de cette femme allongée et attachée à une table froide d’autopsie pour les poser sur Rick… Cette situation était réellement particulière. Je m’adosse à la table, aux pieds de Callie. Surement la tentation est-elle forte, pour elle, de me donner quelques coups de pieds mais elle est assez bien attachée pour ne pas réussir à le faire. Dommage pour elle, tant mieux pour moi. Pas que la douleur m’aurait fait grand-chose, mais je préférerais éviter de me manger le sol…
Je vois Rick bouger et se réveiller, on dirait que les choses sérieuses vont commencer. Je croise les bras sur mon torse, m’assurant de garder une mine impassible et une attitude nonchalante. Il n’était pas attaché alors il était libre, dès son réveil, de sauter hors de sa chaise pour me donner un coup… Mais je ne comptais pas lui montrer que j’étais sur mes gardes. Il allait falloir que je maîtrise la conversation, que je l’amène à penser comme mes supérieurs et que je lui file ensuite une arme entre les mains pour tuer la Strigoï plutôt que moi… J’étais dans un grand bourbier et je ne savais vraiment pas comment j’allais pouvoir m’en sortir. Toute cette situation puait la merde et malheureusement, je ne pouvais pas m’en éloigner, c’était trop tard.

« Bonsoir Rick, j’espère que tu as pu te reposer un peu, je vais avoir besoin de tes compétences. T’a-t-on informé de la mission qui t’incombait ? »

Agir comme s’il était un soldat et un confrère n’était surement pas la meilleure des idées, c’est pour cela que je gardais mon ancienne attitude mais mes mots n’auraient pas dépareillés pour m’adresser à un soldat. Mission, obligation… Il n’y avait pas de différence. Je souhaitais savoir si son cerveau avait gardé quelques informations qui lui rappelaient qu’il allait devoir tuer cette femme… Ou si j’allais devoir tout lui réexpliquer en prenant en compte la victime derrière moi qui risquait de se rebeller. Je sentais déjà le mal de crâne pointer le bout de son nez. Catastrophique situation… La merde allait bientôt commencer à pleuvoir, c’est parti.



Dernière édition par Owen Parker le Jeu 22 Déc - 20:48, édité 1 fois
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Rick Heroland
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MessageSujet: Re: Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick   Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 19:38

Et la vérité fût...
Callie & Owen & Rick

Serais-je un jour en paix dans ce monde, ou ne la connaitrais-je qu’une fois mort ? J’ai l’impression de faire constamment des allers-retours en enfer et chaque fois que je pense que les choses vont enfin aller mieux, il se passe quelque chose. Je ne sais plus pourquoi le centre commercial était ouvert à cette heure-ci, mais j’ai couru à l’intérieur, me cachant là où je le pouvais. J’ai eu le temps d’envoyer un message à Gallen avant de les entendre entrer, juste quelques mots : ils m’ont retrouvé. Puis je me suis battu avec eux, du moins autant que je le pouvais, je n’allais pas simplement me contenter de les laisser me capturer et me ramener là-bas. J’ai cru pendant un instant que je pourrais bien m’en tirer lorsqu’ils sont tous tombés à genoux en hurlant et plaquant leurs mains contre leurs tempes. Il ne me restait plus qu’à courir, mais l’un d’entre eux s’est relevé et a enfoncé une aiguille dans mon cou, puis je me suis écroulé. Ensuite je me souviens vaguement d’une lumière aveuglante, de quelques voix, de quelques mots en particuliers. Ils parlent de mon don, ils parlent d’une strigoï, ils parlent d’une dague. Je ne comprends pas tout, j’ai l’impression d’être entouré de fous, ou peut-être suis-je dans une secte, au final c’est du pareil au même. Puis je me laisse sombrer à nouveau.

Je me réveille en sursaut, ayant comme l’impression de revivre encore le même schéma. Je regarde autour de moi et crois reconnaître cette salle trop blanche à mon goût. J’ai mal à la nuque mais à force j’en ai l’habitude. J’aperçois une femme rousse allongée et attachée à une table, puis mon regard se pose sur l’homme qui prend la parole. Je le reconnais, ou plutôt je crois le reconnaître et tous mes sens me soufflent que ce n’est pas quelqu’un de bien. Je tombe de la table sur laquelle j’étais moi-même allongé en voulant reculer et me relève vivement, m’éloignant de cet homme le plus possible, c’est-à-dire jusqu’à me retrouver dos au mur. Je suis pris au piège à nouveau, pourtant les mots que prononcent cet homme m’interpellent, comme s’ils me rappelaient quelque chose, comme si j’étais censé savoir ce dont il me parlait.

- Je vous connais... Qui êtes-vous ? Et de quoi est-ce que vous parlez ?

J’ai de plus en plus mal à la nuque, comme si à chaque effort que mon esprit faisait pour se souvenir devenait un véritable combat. Je m’agrippe la nuque, des bribes d’informations me viennent en tête, des mots, des visages, ma mission... Depuis quand suis-je un espion ou je ne sais quoi ? Bon sang je n’en peux plus de ne rien comprendre. Mon regard alterne entre la rousse et le brun. Suis-je avec lui ou avec elle ? Peut-être aucun. Je déteste quand ma mémoire me fait faux bond.

- Je ne veux pas la transformer, je ne sais même pas comment on fait...

Comment est-ce que je sais que c’est ce que je suis censé faire ici ? Mon plus gros problème c’est de ne pas savoir, de ne pas me souvenir et c’est ce qui me déplaît le plus dans toute cette histoire. J’aimerais revoir des visages qui me sont vraiment connus, je crois que ça m’aiderait un peu mieux à comprendre la situation, où je suis, qui ils sont et ce que je suis censé faire. La seule chose dont je suis sûr, c’est que pour rien au monde je n’aurais accepté de faire cette mission car je connais les conséquences d’une telle action pour m’être renseigné sur le sujet.

- Demandez à quelqu’un d’autre, je ne connais même pas cette fille alors pourquoi est-ce que je ferais ça ?

Je relâche ma nuque, regardant autour de moi, cherchant une issue de secours, une arme ou quoi que ce soit qui pourrait m’aider à sortir de ce pétrin. Peut-être que si je détache la rousse, elle nous fera tous les deux sortir d’ici... Ou alors elle me tuera. Je ne sais pas trop si c’est un risque que je suis prêt à prendre. La folie ou la mort ? Au fond la deuxième solution me paraît mieux, au moins tout serait enfin terminé, mais je n’ai pas envie de mourir en victime, que tout le monde ait cette image de moi. C’est le moment de trouver une solution Rick, ou au moins de comprendre, ça aussi ce serait bien.

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Callie Dunn
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MessageSujet: Re: Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick   Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 19:54




Et la vérité fût..
Rick, Owen & Callie

 J’ouvre les yeux, quelques peu éblouie par la lumière présente dans la pièce. Où est-ce que je suis ? Que c’est-il passé ? Pourquoi est-ce que j’ai aussi mal ? Pourquoi est-ce que mon corps me brûle ? Je tente de me redresser, mais je me rends compte que je ne peux pas bouger. Bordel, mais que se passe-t-il ? Je tente dans apercevoir davantage sur le lieux où je me trouve, mais mon champ de vision est limité. Doucement, mes souvenirs remontes à la surface. Je revois ces hommes me tombaient dessus, me prenant au dépourvu, usant d’armes en argent contre moi. Comment ont-ils pu connaître de telles façons de faire, de telles pratiques ? J’aurais sans doute pu m’en tirer vivante contre l’un d’entre eux, mais contre tout un groupe ? J’étais peut-être plus puissante qu’eux, mais contre tous leurs attirails ? Je n’ai pas abandonné, je me suis battu jusqu’au bout, mais ils ont eu raison de moi, l’argent s’insinuant en moi était bien trop douloureux pour que je parviennes à faire face. Que vont-ils faire de moi ? J’ai peur, c’est certain, mais je ne leurs laisserais pas l’occasion de le voir. J’ignore ce que vous voulez de moi, s’il s’agit d’information, de noms, ou que sais-je encore, mais une chose est certaine, je ne leurs offrirais pas la moindre information, aucune de leurs tortures ne sera suffisante pour que je trahisse l’un des miens.

J’écoute avec un peu plus d’attention ce qui se passe autour de moi, me servant de mes autres sens pour comprendre ce qu’il m’entoure. Je peux déjà voir que je suis dans une salle, on dirait presque un laboratoire, vu comme celle-ci est décoré, et rien que cette information n’est pas bonne pour moi. Mon odorat me permet d’apprendre que deux personnes se trouvent avec moi, un humain, et un moroï. Et moi, je suis là, attacher à cette table, comme si j’étais le cobaye de service. Sans doute le suis-je, mais je ne compte pas me laisser faire, vous pouvez me croire. Je ne peux peut-être rien faire pour l’instant, mais le premier qui osera s’approcher de moi en prendra pour son grade, vaut mieux d’ailleurs pour eux qu’il n’approche pas de ma bouche, ou il pourrait se retrouver dans une très mauvaise situation. Désolé ? Dis-moi, tu es vraiment désolé, ou est-ce que tu te fous de ma gueule ? Étant donné que c’est les tiens qui m’ont amené là, je ne crois pas que tu sois vraiment désolé, je crois juste que tu cherches à te donner bonne conscience.

« J’espère pour toi que je ne sortirais jamais d’ici, ou notre prochaine rencontre pourrait être très douloureuse pour toi »

A vrai dire, pour l’instant, je n’ai pas encore vu son visage, alors je ne pourrais même pas le retrouver si j’arrive à me libérer de là, mais je suis presque certaine que je finirais pas le voir avant la fin de cette séance, et cela signera ta fin. Sauf que notre attention est détournée par le moroï, qui a l’air de reprendre conscience. Bien, peut-être que maintenant que ce dernier a arrêté de faire la sieste, on allait pouvoir nous expliquer ce que l’on fou là, non ? Hé !  Vous vous rappelez que je suis là ? Alors ce serait cool pour moi que vous acceptiez de me dire des maintenant la situation, et que vous arrêtiez de parler en code, comme si vous seuls pouviez comprendre de quoi il s’agit, parce que je crois que je suis tout de même une pièce maîtresse de ce qui va suivre, alors je mérite de savoir, vous ne croyez pas ? Est-ce que tu le connais ? Mais qu’est-ce qu’on s’en fou, le plus important, mon gars, c’est que l’on se tire de là, et tous les deux, puisque tu n’as pas l’air d’être dans son camp, alors use un peu de ta jugeote pour nous monter un plan, nous permette de neutraliser l’humain, et de nous casser. Une transformation ? T’es sérieux ? Mais c’est quoi ce délire ?  En quoi voulez-vous me transformer au juste ? On transforme quelqu’un en Strigoï, mais en quoi peut-on bien transformer un Strigoï au juste ? J’aimerais bien le savoir. Je m’agite sur la table, histoire d’attirer leurs attentions.

« Au cas où vous l’auriez oublier, je suis là, alors soyez sympa de ne pas parler de moi comme si je n’étais pas là, et j’aimerais bien savoir en quel genre de chose vous aimeriez bien me transformer »

Était-ce mieux, ou pire qu’une transformation en Strigoï ? Car j’avais assez souffert de cette transformation, sans que l’on m’oblige à devenir je ne sais quoi de pire encore. Mais j’imagine que si je suis là, c’est qu’ils en savent un minimum sur moi, et qu’ils savent déjà tout cela.


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MessageSujet: Re: Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick   Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 20:24

Et la vérité fût...
Callie & Owen & Rick

Je ne suis pas un politicien, ni un tacticien. Je suis un chasseur. J’ai la patience nécessaire pour accomplir chaque tâche qu’on puisse me confier, mais je n’ai pas forcément la stratégie la plus probante pour réussir à résoudre chaque problème. Alors me confier une mission où il faut s’armer de patience mais aussi réussir à manipuler tout un chacun ? Ils ont fumés quelque chose de pas net en haut de la hiérarchie. Elisa aurait certainement réussi bien mieux que moi… Mais on dirait que mon avis n’est pas demandé. Il va falloir que je fasse avec maintenant.

La strigoï est la première à manifester des signes de réveil. Je ne sais pas trop quoi penser d’elle. D’un côté, elle est une des proies que traque ma sœur, mais de l’autre, elle va peut-être redevenir humaine… Peut-être. Soit elle redeviendra 100% humaine et elle sera un de mes collègues après passage chez les toubibs… Soit je ne la reverrais plus jamais. Alors je pourrais statuer sur son cas plus tard.
Je lui fais connaître ma présence et elle me promet de la douleur pour notre prochaine rencontre. Primo, petite, la douleur ne me fait pas peur, au contraire, elle est mon alliée. Secundo…

« N’avez-vous pas d’autres menaces, vous autres, les Strigoïs ? A croire que vous avez un vocabulaire universel et limité… »

C’est toujours la même chose. Je te ferais du mal. Je te briserais. Je te tuerais. Je tuerais tous ceux à qui tu tiens. A la fin, on en revient à deux mots : Souffrance et Mort. Je connais ses mots bien plus intimement que tu le crois, je n’ai pas peur de les affronter. Ce sont mes plus proches parents, des amis que je souhaite retrouver chaque instant, des proches dont je ne m’éloigne jamais… Oui, je les connais bien. Et je n’aurais jamais peur de les rencontrer de nouveau.

Je finis par me positionner à ses pieds puis me concentrer sur Rick qui se réveille de nouveau. Pour lui, mon hésitation est tout autre. Je ne l’ai plus revu depuis que je l’ai livré à l’unité mais j’ai vu les rapports. Il nous a aidés à capturer six spécimens dont trois ayant le don de l’Esprit.  Je n’ai pas le droit de le brusquer mais il faut tout de même que je l’amène à penser en mon sens.
Je ne lui laisse pas le temps de réfléchir quand je lui demande s’il est au courant de sa mission. L’ordre est quelque part sous la surface et je dois le réveiller. J’observe sa réaction vive et instinctive. On dirait que ton corps se rappelle de notre rencontre, à défaut de ton esprit. C’est intéressant, cliniquement et animalement parlant. Tu te places, avec tes actions, comme inférieurs à moi. Comme un oméga chassé de son territoire par un chef de meute sauvage. Sauf que je suis plutôt du genre loup solitaire moi. Mais si jamais ton corps te fait agir comme si je t’étais hiérarchiquement supérieur et si tu éprouves une peur incompréhensible… Peut-être pourrais-je en tirer avantage.

Il commence à parler mais je ne lui réponds pas. J’ai lancé une question et tant que je n’aurais pas de réponses, je n’interviendrais pas. Je laisserais le dispositif agir à ma place. Comprends donc ton ordre. De toute façon, je ne te révélerais pas mon identité.
Je dois lui apparaître comme figé, même ma respiration ne fait pas de bruits. En fait, la Strigoï, malgré son statut de morte, fait bien plus de bruits que moi. Un automatisme de chasseur, je me positionne en attente, le plus discret possible… Et à force d’être discret, à force de silence et de réflexion, il se rappelle de l’ordre. Il ne sait pas comment il doit faire ? Ca tombe bien, je n’en ai aucune idée non plus… Juste quelques brides d’informations. Apparemment, mieux vaut qu’il se laisse guider par son instinct. Amusant non ? Faisons confiance à un monstre de foire pour permettre la meilleure attraction de la soirée.

Il tente de reprendre le contrôle. De la conversation ou de lui-même ? Je ne sais pas. Mais il refuse sa mission, amenant un léger froncement de sourcil sur mon visage que je supprime bien vite. On dirait que les ordres ne sont pas clairs, ils ont besoin de remettre leur puce aux claires.

« Pourquoi ne le ferais-tu pas ? Surtout quand cela pourrait sauver vos deux vies. »

Car si elle reste Strigoï, elle mourra de toute façon. Et toi, si tu refuses l’ordre, on ira te reformater… Une belle soirée en perspective, n’est-ce pas ? Est-ce que cela te donne la motivation nécessaire pour te bouger ou pas ? Je n’ai pas le temps de plus me questionner que la femme reprend la parole. Tu aurais mieux fait de ne pas intervenir. Je ne pense pas que les hommes derrière la vitre apprécient tes interventions intempestives et ils ont la main sur le bouton du courant électrique. L’aluminium est conducteur après tout et tu es allongée sur une plaque de cette matière… Je lui réponds tout de même brièvement, bien que ce ne soit pas nécessaire.

« Le but, Strigoï, est de te faire revenir à ton état antérieur. Alors, Rick. Est-ce que tu agiras pour vous sauver ? Et n’espère pas sortir d’ici, je ne suis pas le seul obstacle vers la sortie… »

Comprends donc les non-dits et agis de la bonne façon, Rick. Tentes une sortie suicidaire de la salle, prends toi une balle de mitraillette dans la tête… Ou sauves vos vies. Mais décides toi.

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Rick Heroland
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MessageSujet: Re: Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick   Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 22:54

Et la vérité fût...
Callie & Owen & Rick

Je ne comprends pas ce qu’il se passe, ce que je fais encore ici, ce qu’on me veut. Pourquoi moi ? Pourquoi cette strigoï ? Pourquoi cet homme ? Trop de questions. Toujours des questions. Certaines réponses reviennent peu à peu, par bribes, comme des souvenirs, mais jamais réellement complets. Je me souviens du visage de cet homme, mais je ne me souviens pas de qui il est. Quant à elle ? Je ne l’ai jamais vu, ou alors on m’a aussi retiré ces souvenirs. Pourtant je crois me souvenir de ce que je suis censé faire, la transformer, la faire revenir à son état d’origine, en admettant que ce soit possible. Pourquoi me le demander à moi ? Ils en ont d’autres, des moroïs au pouvoir de l’esprit, je le sais parce que je leur en ai ramené, sans le contrôler cela va sans dire. En plus cette strigoï n’est même pas consentante alors est-ce que j’ai vraiment le droit de faire ça ? D’autant que j’ignore aussi les effets que ça pourrait bien avoir sur moi... Non je ne veux pas faire ça, foutez-moi la paix à la fin !

- Pourquoi est-ce que vous me tueriez alors que vous avez besoin de moi ?

A moins qu’ils n’en aient plus besoin ? Après tout ils en ont d’autres maintenant, peut-être que je ne vaux plus rien à leurs yeux, qu’ils peuvent se débarrasser de moi et me remplacer par un autre... Est-ce le cas ? Je ne sais pas, mais ça ne m’étonnerait pas que ce soit vrai. La strigoï prend la parole, demandant ce qu’on a l’intention de lui faire, ce que l’humain ne tarde pas à répondre. La transformer oui, à condition que ça fonctionne, sinon elle mourra, même si d’une certaine façon elle est déjà morte. Il me demande alors si je ferais en sorte de nous sauver ou si je nous laisserais mourir tous les deux. Je me suis déjà échappé de cet endroit, peut-être que... Non, monsieur l’impassible lit dans mes pensées apparemment et m’informe que je ne pourrais pas sortir d’ici, du moins pas vivant en tous cas. Génial. Vraiment, c’est génial comme situation.

- Et si je le fais, qu’est-ce qui me garantit que vous ne nous tuerez pas quand même ?

J’imagine qu’ils n’auront pas d’intérêt à la tuer elle puisqu’elle ne sera plus un monstre, mais moi je ne pourrais pas refaire une telle chose deux fois, alors rien ne me garantit qu’ils me garderont en vie. Malheureusement je dois faire avec cette incertitude ou accepter la mort, ou pire, redevenir leur prisonnier. A moins que je ne me rappelle la manière dont je me suis évadé la dernière fois ? De nouveau ma nuque me fait mal, comme si on m’envoyait des électrochocs, ce qui n’a franchement rien d’agréable, mais d’autres souvenirs me reviennent. Des ordres, un pieu, mon pouvoir, une vie.

Je rouvre les yeux et porte mon regard vers la strigoï. Je finis par m’écarter du mur, dépasser l’humain et m’avancer jusqu’à la jeune rousse, tel un robot. J’ai toujours détesté ne pas avoir le choix, mais on dirait que ça fait partit de ce à quoi je suis destiné à chaque fois. J’ai l’impression que la strigoï commence à paniquer, peut-être parce qu’elle a compris que je ne me contrôle pas complètement, que de toute façon nous n’avons pas le choix, que ça va faire mal mais qu’au moins ça pourra la sauver. Ma main attrape mécaniquement le pieu posé sur une table juste à côté d’elle alors que mon regard se plonge dans le sien.

- Qui que tu sois, j’espère que tu ne m’en voudras pas pour ça... Je n’arrive pas à le contrôler... S’il te plaît, survis.

J’ignore pourquoi je lui fais cette demande alors que c’est une strigoï, que je devrais souhaiter sa mort, mais cette peur que je lis dans son regard me rappelle la mienne et pour cette raison je sais qu’il reste de l’humanité en elle, je sais qu’elle ne mérite pas cette souffrance. Comprendras-tu que tout comme toi je suis leur prisonnier ? Mon esprit est leur sujet, mon corps n’est qu’un robot et mon pouvoir est leur objectif. Ma main libre s’empare de la sienne, comme pour la rassurer. Je n’ai jamais aimé la torture, en même temps avec ce que j’ai subi il fallait vous en douter, alors j’espère seulement que ce sera rapide. Je positionne le pieu au-dessus de son cœur et je reste de longues secondes bloqué ainsi. Je ne suis toujours pas sûr de savoir comment faire, pas sûr de savoir si je ne vais pas la tuer, pas sûr de savoir contrôler mon pouvoir, mais je le fais, c’est tout. Toute mon attention est maintenant concentrée sur ce pieu que je finis par planter d’un coup sec dans le cœur de la strigoï.

C’est étrange mais j’ai l’impression de n’être qu’à moitié là, je vois ce qu’il se passe, mon corps est bien ici, mais mon esprit est ailleurs. J’ai mal, ou peut-être est-ce elle qui a mal ? Je ne sais pas, mais j’ai l’impression que notre douleur est partagée, qu’elle ne fait plus qu’une. Tous mes souvenirs remontent à la surface, tel un film qui se déroule en vitesse accélérée sous mes yeux et je ne sais pas si désormais je comprends tout ou si mon incompréhension a décuplé. Je me souviens de mon emprisonnement, de ma rébellion, des tortures, des combats, de la douleur, des questionnaires, de leur bourrage de crâne. Je n’étais qu’un sujet pour eux. La douleur est de plus en plus forte, je ne sais pas si c’est elle qui crie ou si c’est moi, peut-être les deux. Puis tout à coup il n’y a plus rien, juste le noir.

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Callie Dunn
Callie Dunn
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MessageSujet: Re: Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick   Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick I_icon_minitimeVen 17 Juin - 9:05




Et la vérité fût..
Rick, Owen & Callie

 
Qu’est-ce que je fous là ? Pourquoi moi ? Avec tous les Strigoïs dans cette ville, pourquoi avait-il fallu que cela tombe sur moi ? Qu’est-ce que j’avais fais pour que l’on s’acharne sur moi ainsi ? D’accord, je n’avais pas toujours été des plus disciplinée depuis ma transformation, j’ai commis des massacres, j’ai tué, mais je me suis calmée depuis quelques temps, depuis ma relation avec Alec, parce que je ne veux pas qu’il puisse me voir comme l’un de ces monstres, j’étais même devenu bien plus calme que certains moroïs, alors pourquoi s’en prendre à moi ? Et surtout de cette façon ? Pourquoi m’attacher à cette putain de table ? Que comptez-vous faire de moi ? Me tuer ? Me faire souffrir ? Je ne sais pas laquelle de ces deux solutions seraient la plus enviable pour moi.. Ce que je peux te promettre, en revanche, c’est de te faire souffrir, toi, et tous ceux qui t’ont accompagnés, vous ne vous en sortirez pas tous vivants, c’est une promesse. Je ne veux plus devenir ce monstre, mais ce n’est pas pour autant que je vous laisserais vous en prendre à moi impunément, ne faut pas rêver non plus.

En plus, vous discutez entre vous, comme si je n’étais pas là, comme si la suite des événements ne me concernaient pas, alors que j’en suis la pièce maîtresse. Je ne sais pas encore ce que vous comptez me faire, mais ne croyez pas que je resterais impassible, et que je vous laisserais faire sans me débattre.. Si cela doit être mes dernières heures, je m’assurerais de vous en faire baver jusqu’au bout. Je m’agite sur cette table, rendant plus difficile leurs échanges, et je me permets même de les interrompre. Ça suffit, je veux bien être patience, mais j’en ai assez que vous discutiez de moi, sans savoir ce qu’il va m’arriver, alors je pense que je mérite un minimum d’explication tout de même. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que je ne m’attendais pas à une telle réponse, cela me coupe dans mes actions. Merde alors, me ramener à mon état d’origine ? Ont-ils l’habitude de faire cela, ou est-ce une première expérience ? J’imagine que si une telle chose avait déjà été réalisé, et avait réussi, cela se serait tout de même, non ?

Est-ce que cela peut être possible ? Est-ce qu’ils peuvent réussir ? Je dois admettre que je ne sais même pas si je souhaite que cela m'arrive. C'est vrai, mon avenir avec Alec devrait me pousser à penser que c'est une bonne chose, je ne demande rien d'autre que pouvoir avoir une vie heureuse, et normale à ces côtés, mais je n'oublie pas que deux choix s'offre à moi, cette transformation, certes, mais s'il échoue, que se passera-t-il ? J'ai comme l'impression je ne survivrais pas à cette soirée, et je ne peux pas prendre ce risque, je ne peux pas risquer de mourir. J'avais retrouver Alec, mes amies, de nouvelles connaissances, je commençais à trouver ma place dans ce monde, avec ma nouvelle nature, j'allais pas tout foutre en l'air sur un coup de tête, ou un coup de chance plutôt.. Oui, cela pouvait réussir, et cela me promettrait une magnifique vie, mais je n'en oubliais pas ce pourcent de chance que cela merde, et je ne pouvais pas prendre ce risque.

« C'est très chouette, mais je n'ai pas envie de crever au beau milieu de l'expérience, alors si vous pouviez aller trouver un autre cobaye, qui lui, ne tient pas à la vie, ce serait cool »

Quoi ? Je me doute bien qu'ils ne changeront pas d'avis comme ça, mais je perds rien à essayer, non ? Sauf que j'ai comme l'impression que c'est déjà trop tard, que le moroï, à qui s'adresse cet idiot d'humain à déjà pris sa décision. Alors je ne peux que recommencer à m'agiter sur cette maudite table espérant ainsi me détacher, ou qu'il me prenne peut-être pour une femme trop violente pour qu'il s'approche de moi, et tente quoi que ce soit, sauf que je ne parviens à rien, je n'arrive même pas à faire céder ce matériel qui me retient, à croire qu'ils ont vraiment tout prévu pour qu'il ne risque rien. Pourquoi veux-tu faire une chose pareille, mon gars ? Cela n'est-il pas dangereux pour ta propre vie ? Ne risques-tu pas d'en subir les conséquences à l'avenir ? On dirait que ce n'est pas ce qui t'arrête pour autant, mais d'une certaine façon, je ne peux pas t'en vouloir, j'ai bien compris que ta vie était menacée si tu ne faisais pas ce qu'il te demande. C'est pas à toi que j'en veux, mais à lui, à ce salopard, qui se contente d'avoir la meilleure place, celui qui regarde.

Je me calme dès que je sens Rick s'approcher de moi. Ce serait stupide de le blesser alors qu'il n'est pour rien dans toute cette histoire. J'ai conscience que d'autres n'auraient pas hésité à ce servir de lui pour avoir une chance de s'en sortir, mais comme je vous les dis, je me suis calmée ces derniers temps, et je ne m'en prendrais pas à lui. Surtout lorsque je croise son regard, et que j'entends ces paroles, je suis maintenant certaine que ce n'est pas par choix, mais j'ai comme l'impression qu'il fera tout son possible pour que cela réussisse, pour que cela fonctionne, et que je retrouve mon état d'origine. Je ne veux pas me faire d'espoir, je n'ai que très peu de chance de m'en sortir, et je sens la panique me gagner petit à petit face à ce qui va suivre. Je ne peux m'empêcher de serrer sa main lorsqu'il la glisse dans la mienne. C'est con comme un simple contact peut-être apprécié dans ce genre de situation, un peu comme si nous étions tous les deux unis, face à ce crétin qui veut sans doute notre mort à tous les deux. Alors je me contente de fermer les yeux, et d'attendre qu'il se décide..

La douleur est fulgurante, j'ai déjà été blessé par de l'argent, mais cela n'est rien à côté de ce pieu qui traverse mon cœur.. Je ne peux pas empêcher ce cri déchirant de m'échapper, et de serrer un peu trop fort la main que je tiens toujours, je ne serais même pas dire si je lui fais mal ou pas, tout ce que je peux ressentir, c'est ce pieu enfoncé dans mon cœur, et ces larmes qui me montent aux yeux. Je ne serais même pas décrire les minutes qui suivirent, si ce n'est cette douleur affreuse, tout ce que je sais, c'est que lorsque je m'arrête enfin de crier, et que j'ouvre de nouveau les yeux, j'ai cette affreuse impression de manquer d'air, et ma vision est bien moins nette qu'avant. Et par dessus tout, je suis toujours vivante. Est-ce que je suis de nouveau humaine, je ne serais même pas le dire, mais une chose est certaine, je me sens belle et bien différente, cette soif à disparu, comme cette envie de tuer, puis je repense à tous ces crimes, les derniers en date, lorsque je me suis débattu contre ces hommes de l'unité, pour pas qu'ils m'amènent avec eux.. Mon premier réflexe, et de vouloir me mettre en boule, de serrer mes genoux contre ma poitrine, mais même cela m'est refusé puisque je suis toujours bloqué sur cette fichue table.

« Libérez-moi ! Putain, mais libérez-moi ! »

Mes mots sont pressants, mais j'ai toujours cette affreuse sensation d'étouffer, et c'est pire maintenant que j'ai pris conscience que je suis toujours maintenu immobile. Où est Rick ? Je ne l'aperçois pas dans mon champ de vision, mais faut dire que celui-ci est plutôt réduit.. Dix minutes plus tôt, je me serais servi de mon odorat, ou de mon ouïe pour le repérer approximativement, mais ils ne me sont plus d'aucune utilité.

« Où est Rick ? Que s'est-il passé ? »

Parce que clairement, j'ai loupé un épisode durant cette transformation, mais qui pourrait m'en vouloir ? Souffrez comme j'ai pu souffrir durant ces quelques minutes, et nous pourrons en reparler. C'est bien sur à l'humain que je m'adresse, puisque j'imagine qu'il est toujours là, lui, il n'aurait pas pris le risque de louper un seul instant, et je compte sur lui pour réagir très vite, que ce soit pour me libérer, ou pour répondre à ma question.

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MessageSujet: Re: Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick   Et la vérité fût... | Callie & Owen & Rick I_icon_minitimeVen 9 Déc - 15:37

Et la vérité fût...
Callie & Owen & Rick

Connaissez-vous des spectacles de marionnettes, jeune gens ? C’est ce à quoi nous assistons. Vous me prenez pour le maître des marionnettes mais vous ne voyez pas les quelques fils qui me relient à cette organisation. Je n’ai pas les pleins contrôles, je n’ai même pas toutes les instructions. Je ne sais que le strict minimum. Pour m’empêcher de fuir ? De me rebeller ? Pour éviter de vous donner des informations ? Par manque de confiance ? Je ne sais pas. Je n’ai pas d’intérêt à connaître la réponse, je ne fréquente mes supérieurs que quelques instants toutes les semaines, après tout.
Rick tient à refuser cette mission. C’est étrange comme je m’y attendais… J’ai appris à te connaître, petite proie. Peut-être même mieux que je ne me connais. Je me doutais de ta réponse, malheureusement, elle ne nous arrange pas. Je sais que tu es contre la mort, voici pourquoi j’en parle, sans détourner la vérité, sans prendre trop la parole. A toi de comprendre. A toi de saisir. Et d’arrêter de poser des questions dont tu connais déjà la réponse.

« Personne n’est irremplaçable. »

Personne dans cette salle en tout cas. Ni vous, ni moi. Si tu n’agis pas comme une gentille marionnette, on va te couper les fils et malheureusement pour toi, ça ne veut pas dire te rendre ta liberté. Au contraire même.
La strigoï reprend la parole. Mauvais moment, mauvais instant. Je devrais t’ignorer mais peut-être que te répondre fera prendre conscience à Rick de la bonne décision à prendre. Arrête donc de combattre cette dualité et agit comme il le faut, comme il se doit. Le moroï me demande une garantie. Sauf qu’il n’en existe pas, je ne peux pas t’en donner. Je ne suis pas celui qui a le contrôle, tu devrais t’adresser à ceux derrière la vitre pour avoir ce que tu souhaites.

« Rien ne te le garanti. Simplement quel serait l’intérêt de vous tuer si vous agissez de la bonne façon ? »

Sauf qu’il y a des chances que vous mourriez, c’est vrai. La strigoï pourrait ne pas survivre à la retransformation et toi, tu pourrais ne pas survivre au choc. Il paraît qu’il peut être assez brutal… Tout comme les scientifiques pourraient vous tuer lorsqu’ils disséqueront ce phénomène. Il y a plein de possibilité de mourir. Et aucune garantie de survie. Mais parfois, il n’y a pas besoin de cela. Il n’y a besoin que de temps pour obtenir l’opportunité qu’il fallait. Mais ce n’est pas à moi de vous apprendre à penser comme un chasseur, après tout.
La strigoï reprend la parole. Pour se détendre ou espère-t-elle réellement nous convaincre ? Ce n’est pas moi qui ait le contrôle de cette opération alors que veux-tu que je fasse ? Je lui adresse uniquement un regard. Voici la dernière chose que je peux faire, pour vous, ne pas détourner les yeux face à la réalité.

Je me recule et observe d’un regard attentif, mais d’une présence discrète, la suite des opérations. C’est trop tard, tout est enclenché. Rick agit, comme on me l’a dit. Devrais-je me réjouir d’être en première place ? Je ne crois pas non. En tout cas, je ne trouve aucun motif pour cela. La souffrance est une composante que je connais bien mais que je ne souhaite à personne. Malheureusement pour vous, le choix ne vous ait plus donné. J’observe leur douleur puis leur inconscience. Je m’approche, rattrapant à temps Rick pour lui éviter de se cogner contre le sol. Je prends son pouls, faible mais bien présent, régulier. Inconscient. Je relève les yeux sur la strigoï qui reprend des couleurs à une vitesse hallucinante. On dirait que cela fonctionne. Je hoche la tête en direction de la caméra et la porte s’ouvre, laissant entrer quatre soldats, quatre scientifiques et un politicien… Qui est aussi mon supérieur. Malheureusement. Un lit est amené à ma hauteur, poussé par deux infirmiers, je leur jette un regard distrait et je vois leurs malaises. Vous n’avez aucune idée du lieu où vous avez atterris… Je dépose Rick sur le lit, recouvrant son corps d’un drap et presque distraitement, je glisse une lame dans sa lame. Mon action est lente mais dissimulée. J’observe un instant son visage. Ma proie a pris du caractère mais pas d’indépendance… J’ai hâte de voir jusqu’à quel point elle a pris du caractère…

« A toi de choisir à qui tu donnes satisfaction, Rick. »

Chercheras-tu à les tuer avec cette lame, t’entraînant dans une situation infernale ? Ou auras-tu le courage de te tuer pour ne plus jamais te retrouver prisonnier ? Je suis curieux de savoir la suite des évènements… Je me recule, croisant le regard interrogateur des infirmiers et soupçonneux de mon supérieur. Je soutiens le regard de ce dernier pendant que le lit de Rick part. Dans ma main se trouve une seringue de tranquillisant avec laquelle je joue, provoquant le malaise des docs et soldats. Mais tout le monde recule dans l’ombre quand la strigoï-qui-ne-l’est-plus donne des signes de réveil. Elle s’agite, se réveille, parle et panique presque. De nouveau sens, une nouvelle vie… Tu es à plaindre, bien plus que moi, ma chère. Je m’approche à sa hauteur, me retrouvant devant sa tête et croisant son regard paniqué.

« Tu es redevenue celle que tu étais avant… Bienvenue dans le monde des vivants et bonne chance. »

Je fais le tour de son corps, me retrouvant à la hauteur de son bras et j’agis mécaniquement, malgré ses faibles mouvements pour se débattre. Je resserre le garrot au niveau de son bras, trouvant une veine, je tiens son bras d’une main et de l’autre, j’injecte le tranquillisant dans son corps, enlevant le garrot et soutenant son regard pendant qu’elle sombrait. Mieux vaut pour toi ne pas trop te débattre, la chance arrive à celui qui lui sourit… Et qui sait attendre le bon moment.
Je finis par abandonner son corps endormi derrière moi et quand je passe la porte, mon supérieur attrape mon bras, de quoi me figer et me rendre furieux. Je lui jette un regard glaçant et rencontre son sourire supérieur pendant qu’il murmure ses propos, ses chiens bien loin de lui, en train de récupérer la nouvelle humaine.

« Faites attention à vous, Owen. »
« Je sais où sont mes limites et missions, monsieur. »
« Vous passerez demain dans mon bureau. »
« Bien monsieur. »

Un dernier regard en arrière et je vais rejoindre ma sœur dans sa voiture. J’aurais bien aimé rester en arrière. Combien de temps avant que cette base ne soit attaqué ? Pas très longtemps, selon moi. Je ne crois pas que je passeras demain, monsieur… Mais espérons que je me trompe, j’adorerais être là pour voir les feux d’artifices agir. Oui, j’ai agis faiblement… Ou pas. Après tout, Rick doit me haïr à l’heure qu’il est et pour celui qui cherche la douleur et la mort, rien de mieux que d’avoir ses ennemis en liberté… Sans compter que cette expérience réussite, j’avais peur qu’ils transforment ma sœur en strigoï, sachant qu’une solution de secours existait pour le jour où sa mission serait terminé. Oui, même moi je pouvais ressentir de la peur… Et une chose était sur, je ne laisserais pas ma sœur se faire détruire. J’aurais pu agir immédiatement en tuant les scientifiques, gardant cette expérience secrète mais je l’ai dis… Je suis un chasseur. Je sais attendre. Alors oui, monsieur. A jamais.

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