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 Surveille tes arrières

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MessageSujet: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitimeMar 31 Jan - 17:37


Surveille tes arrières

Je viens de m’installer à Missoula mais je n’ai pas envie de perdre du temps à défaire mes cartons, ce sera pour plus tard, lorsque le soleil étincellera dans les rues. Ce soir je commence mes premiers repérages. Un bon soldat est un soldat qui connaît bien son milieu, alors si je veux traquer de gros poissons, mieux vaut pour moi avoir toutes les cartes de mon côté. Ce soir ce sera le quartier sud, il paraît que ce coin-là est moins bien fréquenté, ce qui signifie en général plus de strigoïs. Les vampires sont comme la racaille, ils sont attirés par les endroits craints et sordides. Je n’aurais pas cru pour autant en croiser aussi vite. Ils se fondent dans la masse tels des individus normaux, parfois seuls, parfois en groupe. Ils rôdent partout, comme s’ils étaient les maîtres de cette ville. Je n’aurais jamais cru qu’une ville puisse avoir un si gros besoin d’un grand nettoyage. Heureusement que Missoula était ma prochaine destination.

Néanmoins je décide de ne pas attaquer ce soir, même si je pourrais déjà m’en débarrasser de quelques-uns étant donné qu’ils sont facilement repérables, mais non, pour l’instant je tiens à ma discrétion. Vu leur nombre mieux vaut les attirer dans un gros piège plutôt que de les attaquer un à un, plus radical, plus efficace et surtout moins dangereux. C’est en tous cas cette idée-là qui commence à se dessiner dans ma tête lorsque cet homme qui me dépasse attire mon attention. Juste un humain, mais tout de même étrange. Je devrais probablement ne pas m’intéresser à lui, pourtant au dernier moment je décide de le filer.

Je comprends mieux pourquoi cet homme m’intriguait, lorsqu'au cours de sa marche je vois dépasser le manche de son flingue quelques secondes à peine, mais ça me suffit amplement pour apercevoir le seau de l'unité 101. Il paraît que l’on se reconnaît assez facilement entre membres d’unité, il faut croire que notre comportement diverge de ceux de la plupart des humains. Maintenant que j'ai mis la main sur ce qui m'intriguait tant chez lui, je m’apprête à partir, autant éviter qu’il me remarque, mais ça c’était avant que je ne vois tous ces strigoïs débarquer de nulle part et encercler l’humain.

J’analyse la situation, huit contre un, ce ne sera pas très joli à voir. T’as dû emmerder du monde pour que ces strigoïs te tendent ce piège, ou alors la mauvaise personne. Est-ce que je devrais l’aider ou l’abandonner à son sort ? Je n’ai pas envie d’approcher de près l’unité, peu importe de laquelle il s’agit, mais en même temps je n’abandonne jamais un collègue derrière moi, au contraire plus il y a de danger et plus je me précipite. J’attends tout de même un peu, voir si cet homme en vaut au moins la peine. S’il sait se battre alors je l’aiderais, s’il meurt dès les premières secondes alors il est inutile que je me jette aussi dans la gueule du loup. Sauf qu’il a l’air de bien savoir leur tenir tête, alors ça me suffit.

- Hey les gars ! Vous auriez pu m’inviter à la fête, je meurs d’envie de sentir vos corps s’écrouler.

Le premier tire part lorsqu’ils retournent tous leur visage vers moi. Un mort, deux même, puisque l’humain en a aussi profiter pour achever l’un d’entre eux. C’est que leur nombre diminue vite. Je range mon flingue dans son holster avant de sortir deux poignards que je fais tournoyer entre mes mains avant de les attraper fermement au manche.

- Venez par-là mes mignons, je ne mords pas.

Non les morsures c’est plus votre terrain de jeu alors je vous les laisse, moi en revanche je suis douée dans un tas d’autres domaines, vous voulez voir ? Deux s’approchent de moi, les quatre autres restent avec l’humain. Ils changeront vite d’avis quand ils m’auront vu à l’œuvre. L’un d’entre eux se précipite en premier vers moi et je le laisse venir, attendant qu’il soit à la bonne distance pour me baisser et esquiver son coup, frappant mon pied à l’arrière de son genou suffisamment fort pour lui briser l’os. L’autre vient à la charge et je plante ma lame dans son ventre, pas au bon endroit pour le tuer, mais assez bien placé pour le faire se courber en avant. Il tente un coup de griffe mais avant qu'il ne me touche je roule sur son dos pour me retrouver de son autre côté. Une fois atterrie sur le sol, je donne un coup de pied au niveau de la lame qui vient s'enfoncer un peu plus profondément dans son torse avant de lancer mon autre lame en plein dans le crane du premier. Un autre mort. Je me retourne alors vers l’humain qui a l'air de me regarder.

- Ça fait 2-1 pour moi.

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MessageSujet: Re: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitimeSam 4 Fév - 21:30

Surveilles tes arrières
Alicia & Owen

Je quitte le salon de tatouage, un qui se trouve aux limites de l’hygiène, croisant un dernier regard impressionné. Par quoi ? Par ma collection de tatouage ? Par les marques qui se dessinent en dessous ? Ou par ma résistance à la douleur ? Je ne sais pas. En tout cas, j’y aurais passé quatre heures, mais ce tatouage est terminé et il est maintenant enroulé sous une couche de pommade et de bandage. Le tatouage au fer rouge, laissée par Promesse, au-dessus de mon cœur avait été ajouté à ma liste de mélange entre cicatrice et tatouage. Tu avais voulu que mon corps mort continue de porter ta marque ? Eh bien aujourd’hui, c’est mon corps vivant qui la porte et tu devrais en être heureux, je l’ai même sublimé, mise en relier par de l’encre blanche. Et à côté de cette encre, sur mon pectoraux, se trouvant un autre tatouage, dans les premiers anneaux du dragon, et dans le langage de notre peuple se trouvait le prénom de ma sœur. Au moins pour une fois, et contrairement aux tatouages qui ornaient mes tempes, mon cou et mes mains, ce tatouage n’avait pas une connotation entièrement négative. En tout cas, pas tant que je n’aurais pas retrouvée Elisa…

Un pic de douleur m’empêche de me plonger dans mes pensées, de retrouver la dernière image que j’avais d’elle. Une douleur diffuse dans ma jambe, il allait bientôt falloir que je m’accorde une pause. Je détestais ce corps devenu encore plus faible qui me lâchait de plus en plus. Ce corps qui n’avait pas été suffisant pour me tirer de ce piège. Je détestais aussi ne pas avoir eu l’identité de celui qui avait fait réagir Promesse, la faisant fuir en me laissant mourant. Cette même personne qui m’avait sauvé, ramené dans un motel et soigné. Avant de disparaître sans même que je ne puisse apercevoir son visage. La seule chose que je savais de cette personne, c’est qu’elle faisait partie de mon ancien peuple, de part la note qu’elle m’avait laissé, écrite dans notre dialecte, le même qui était imprimé sur mon corps. Et je ne savais pas si je devais détester ou apprécier cette personne, la remercier même…

J’entends un bruit avant de réagir, relevant la tête, croisant plusieurs yeux rouges. Et je me rends compte que je me suis isolé sans m’en rendre compte, en restant dans mes pensées. Et évidemment, il faut que cela ait lieu pendant que je n’ai pas encore récupéré la pleine capacité de mon corps atrophié. Bien sur. Eh bien messieurs, je ne suis pas au meilleur de ma forme, mais je compte bien vendre chèrement mon corps.

« Un appétissant humain qui vient se jeter dans nos bras… Charmant, très charmant. Bien qu’un peu étrange. »

Je croise le regard de la strigoï qui parle… Et qui est habillée comme une proxénète. Le niveau est de plus en plus élevé, dans cette espèce dis donc. Je ne lui réponds pas, ne faisant que la dévisager. Pas besoin de chercher ce qui l’avait attiré, je dirais l’odeur de mon sang, à cause du tatouage. Ou peut-être qu’une autre de mes anciennes blessures s’étaient réouvertes. Je ne savais pas et c’était très légèrement embêtant.  Tout comme leur intérêt m’embêtait. J’étais en vacances de remise en forme, mes chers. Alors je n’ai que faire de votre espèce. Mais là, vous allez m’obliger à vous tuer et donc à me révéler, ce qui m’embêterait beaucoup, je dois l’avouer.

« Mais c’est qu’il est muet le… »

La suite s’interrompt dans un cri. Il faut dire que la strigoï parlait en s’approchant de moi, j’en ai profité pour sortir une lame crantée et l’attaquer. Manque de chance, je n’ai fais qu’une entaille assez superficielle, bien que gênante, dans sa gorge, avant qu’elle ne se recule. Et cette fois, ils sont trois à se jeter sur moi. Surement dans l’idée que cela suffira à me maîtriser. Mauvaise idée. J’ai beau être diminué et ne pas être le meilleur au combat, je le suis dans la survie. Alors oui, je peux me défendre contre trois bébés. Sauf qu’un quatrième arrive et cela commence à bien se corser, je me fais même toucher une fois je crois. J’attends maintenant une ouverture…

J’entends la voix et je ne réfléchis pas, ne me laissant pas déconcentré. C’est l’ouverture que je désirais. Je me recule, sortant du cercle et j’attrape mon arme pour tirer une balle dans la tête la plus proche. Le peu de distance et l’effet de surprise font que mon tir est parfaitement réussi et plutôt destructeur. Sauf que l’effet de surprise n’est plus. J’ai cru comprendre que c’était une femme qui m’avait apporté cet effet de surprise mais c’est tout. Et je ne prends toujours pas la peine de la regarder. Je verrais quand la situation sera un peu plus sous contrôle. De toute façon, je ne suis plus à un tir dans le dos près. Et je suis prêt à prendre des risques depuis ma presque mort…

Je range mon flingue, de toute façon une arme de distance ne sera que peu utile, bien qu’efficace… C’est le moment de regretter de ne pas avoir accepté le fusil à pompe de l’unité… Enfin, je me mets en garde, ma lame bien avant et cela me laisse à peine le temps de contrer la première attaque. Quatre de nouveau. Eh bien, il faudrait vraiment arrêter avec ce nombre, il n’est pas très confortable…

« Toi je vais te saigner. »
« J’aurais préféré que tu ne retrouves pas ta voix, toi. »

Oui, la mienne est éraillée. Bien plus qu’en temps normal. Il faut dire que mes cordes vocales ont été pas mal mise à mal par Promesse. Et également que je ne parle que peu, sans compagnon… En attendant, je ne perds pas de temps à jouer de ma lame. Je joue assez pour qu’ils reculent et me laissent respirer une seconde. Je jette un coup d’œil à mon alliée provisoire. C’est bien une femme, et une combattante d’un haut niveau apparemment. Je n’ai pas le temps de me concentrer sur elle qu’une main s’approche de moi, je donne un coup avec ma lame, coupant quelques doigts et faisant entonner un hurlement. Touché, on dirait. Quand je regarde de nouveau vers la femme, elle abat un homme et parle, me disant qu’elle en est déjà à deux. Je prends le risque de la regarder plus longuement, voyant pour la première fois son visage. On dirait presque qu’elle s’éclate… Les femmes peuvent être étranges, avec leur provocation.

« Viens jouer dans mon groupe, histoire de voir à combien de morts tu finiras. »

Il est plus simple de tuer un homme en deux contre un, qu’en quatre contre un. Malgré tout, c’est vrai, je prends trop de temps. Je me recule, esquivant une attaque de plus et cette fois, il est temps de sortir la plus grande artillerie. Je range ma lame crantée, oui je la range. Pour attraper à la place une plus longue lame, d’une vingtaine de centimètre, qui étaient dans le fourreau de ma cuisse. Je laisse la lame le long de ma cuisse, vers le bas et je croise les regards des strigoïs, ils sont narquois.

« Quoi, tu abandonnes déjà ? »

Pas si vite… L’huile a fini de se répandre et avec ma deuxième main, j’ai actionné un briquet, que je colle à la lame. Certes, celle-ci va commencer à rougeoyer puis à fondre. Elle sera une lame à utilisation unique… Mais le plus important, c’est qu’elle combine les deux faiblesses de cette espèce. L’argent et le feu, à part égal. On va pouvoir commencer le vrai combat… Et je le sais, c’est un peu de la triche, ils sont déjà perdus… Mais je ne suis pas au meilleur de ma forme et je ne prendrais pas de risque. J’ai une revanche à prendre avant de partir. Je profite de leur tétanie face à l’apparition du feu. Et je tue celui qui a pris la parole, enfonçant ma lame dans son cœur. Son dernier cri d’agonie réveille les autres et cette fois-ci le combat peut reprendre. Il est temps de mettre un terme à tout cela, avant que je ne m’écroule car cette fois, j’en suis sur, une de mes anciennes blessures, au moins, s’est rouverte…

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MessageSujet: Re: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitimeDim 5 Fév - 16:08


Surveille tes arrières

Est-ce qu’aider un humain de l’unité à combattre des strigoïs faisait partie de mes plans de la soirée ? Absolument pas, d’ailleurs je m’en serais bien passée, mais je ne tiens pas à avoir la mort d’un innocent sur la conscience. Et puis soyons honnête, s’attaquer à huit contre un, ce n’est pas très fairplay. Alors quand je vois qu’il sait un minimum se débrouiller, je ne tarde pas à lui venir en aide en tuant le premier d’entre eux. Il semblerait que j’ai attiré leur attention, tant mieux, c’est ce que je voulais. Est-ce que maintenant vous allez davantage vous intéresser à moi ? Non parce que ça fait quand même quelques minutes que je vous observe sans avoir eu droit à un regard, alors maintenant je veux toute votre attention.

Il semblerait que seulement deux d’entre eux veulent bien s’intéresser à mon cas. Vous me vexez les garçons, vraiment. Je m’occupe d’eux assez rapidement, assez facilement surtout car soyons honnête, je n’ai même pas eu droit à une petite égratignure. Tout compte fait les strigoïs de cette ville ont beau être nombreux, ils ne sont pas si doués que ça en matière d’affrontement. Après en avoir tué un de plus et blessé le second gravement, je me tourne vers l’humain et le mets au défi. Je sais que tu as plus d’ennemis sur le dos, mais ce n’est quand même pas une bonne raison pour te ramollir, et puis quatre c’est toujours mieux que huit après tout.

- Laisse-moi une minute et j’arrive.

Enfin une minute c’est une façon de parler, mais en réalité j’aurais besoin de bien moins de temps pour achever ce strigoï déjà mal en point. En fait il me suffit d’envoyer le strigoï au sol et le maintenir bloqué en appuyant mon pied sur son torse. Ensuite j’attrape le manche de la lame de mes deux mains et fait remonter le poignard enfoncé dans son torse, tranchant sa peau jusqu’à son cœur. Un autre de moins. Je me retourne vers l’humain et sa belle lame de feu, bel engin, je parle de son arme bien évidemment. Je le vois achever l’un d’entre eux, mais je vois surtout cette tâche de sang prendre forme sur son vêtement. Je décide de le rejoindre alors qu’il se met en garde face aux trois strigoïs restant. Moi ? Je me contente de le dépasser.

- Sois galant mon beau et laisse-les moi, je n’ai pas pu m’amuser assez avec les deux autres.

Est-ce que tu me feras cette fleur ? Je ne te laisse pas vraiment le choix de toute façon puisque je pars déjà à l’attaque. Je fonce sur l’un d’entre eux et glisse sur le sol au dernier moment, esquivant ainsi un coup et me permettant de trancher un genou du strigoï à ma droite et un autre de celui à ma gauche lorsque j’ai glissé entre eux. J’arrache un coup de pied en pleine mâchoire au troisième qui s’approche juste avant de me relever. Le combat se poursuit quelques temps ainsi, coups puis esquives, mais c’est plus un jeu pour moi que ça ne l’est pour eux. Je me défends d’une attaque mortelle en attrapant le corps de l’un d’entre eux qui se fait arracher le cœur à ma place.

- Mon cœur n’est pas à prendre mon chou, faudra te contenter de celui-là.

Enervé, le strigoï envoie son pied dans le torse du cadavre que je tiens encore en protection, ce qui me fait reculer de quelques pas. En fait j’ai failli tomber en arrière, mais il semblerait qu’à la place mon dos vienne heurter le torse de l’humain. Agréable sensation. Sans prévenir je glisse une main vers son pantalon à la recherche d’une quelconque arme et il semblerait que ce soit une grenade que j’ai chopé. Je hausse les épaules en voyant ça.

- Pourquoi pas.

Le strigoï me fonce dessus avec son crie de rage et je dégoupille à temps la grenade, l’enfonçant dans sa gorge même si au passage je me prends ses canines, mais ce sera moins douloureux qu’une explosion interne. Je donne un coup de pied au strigoï pour le forcer à reculer et la seconde suivante il explose de l'intérieur, envoyant son sang et des morceaux de chair voler tout droit sur nous. Eurk, j’aurais préféré que ce soit moins salissant mais tant pis. Je me tourne vers l’humain, sourire aux lèvres, espérant qu’il ne m’en voudra pas pour ça.

- Alicia, enchantée de faire ta connaissance.

J’évite de donner mon nom, sait-on jamais si leur unité le connait. C’est pas les meilleures circonstances pour une rencontre, d’autant qu’on est plutôt sale à cause de moi, mais au moins il a la vie sauve. Je le regarde plus attentivement, impressionnée par tous ces tatouages, me demandant ce qu’ils peuvent bien signifier, à tel point que je n’entends pas l’approche du dernier strigoï derrière moi qui me fonce dessus. Je l’avais oublié celui-là, je pensais qu’il avait pris la fuite au bout du sixième mort.

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MessageSujet: Re: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitimeLun 6 Fév - 18:27

Surveilles tes arrières
Alicia & Owen

Est-ce que l’identité de cette inconnue compte ? Non, pas réellement. Pas immédiatement en tout cas. Ce qui compte, ce seront ses actions. Pour le moment, elle me permet d’avoir l’effet de surprise, quelques secondes tout du moins. Et les chiffres sont un peu plus équitables maintenant qu’il y a deux ennemis de moins. Cela m’apprendra à me déplacer encore blessé. Et encore plus à faire mon tatouage le soir. Moi qui désirais me faire discret jusqu’au moment de m’être pleinement régénéré, c’est quelque peu raté.

Le combat reprend de façon un peu plus équilibré, bien que j’ai quelques ennemis de trop sur mon dos à mon goût. Heureusement, j’ai assez de pausé pour pouvoir reprendre mon souffle, analyser la situation et même prendre le risque de suivre du regard l’avancée de mon alliée du moment. Elle se débrouille bien. Même très bien. Ce n’est pas une débutante. Elle repère mon regard et me parle de score. Le plus important, pour moi, n’est pas le score mais qui je puisse me débarrasser d’eux pour ensuite me concentrer sur elle, je verrais ensuite. Malgré tout, je lui réponds. Une sorte de défi, je m’en rends compte ensuite. J’ai à peine le temps d’entendre sa réponse que je suis de nouveau envahi. Eh bien, une minute… Si tu as besoin de tant de temps, je devrais peut-être revoir mon jugement…

Le combat s’éternise un peu trop et je sens que mon corps commence à me lâcher. Alors je suis prêt à mettre toutes les chances de mon côté avant de me retrouver en difficulté. Et pour cela, il est l’heure de sortir une arme bien spéciale. Je ne fais pas cas de leur réaction de vainqueur, je sors mon arme et j’en profite pour éliminer la première personne. Mais la surprise disparaît rapidement au profit de leur méfiance, je me mets en garde, me tenant à distance. Est-ce que ce combat va être simple ? A trois contre un, cela le devrait mais je préfère ne pas me prononcer d’avance. Ce qui me surprend, c’est la femme qui passe devant moi.

Apparemment, elle désire se battre seul contre eux. Bonne idée ? Pas sûr. Mais si c’est ce qu’elle veut, je ne vais pas me mettre sur le chemin. Je ne tiens pas à me mettre inutilement en danger pour une inconnue. Même si malgré tout, je suis prêt à agir si jamais elle a le moindre souci. Intervenir, en se tenant proche du combat, ne devrait pas être difficile. Malgré tout, observer le combat me permet de me rendre compte des différences de niveau. Il n’est pas difficile de deviner qui mène la danse et qui subit. Ce que je ne comprends pas, c’est l’utilité de traîner autant en longueur.

Je suis également pris par surprise quand elle semble avoir une faiblesse et que je me retrouve avec son corps contre le mien. Mon corps qui s’est raidi d’avance en prévention de ce contact et de ce rattrapage. Ce qui me fait me raidir un peu plus, presque au point d’implosion, c’est de sentir sa main glisser dans mon vêtement, à la recherche apparemment d’une arme, au vu de son exclamation suivante quand elle sort une grenade. J’avais oublié leurs existences…

Ce que je ne risque pas d’oublier, par contre, ce sont la suite des évènements. Plus précisément encore, le sang et les tripes qui s’envolent. Les morceaux de chairs et de cerveaux également. Un vrai festival. Et si je suis en parti couvert par le corps d’Alicia en première ligne, je me retrouve quand même… Correctement tapissé. Vraiment autant pour la discrétion. Et apparemment, cela amuse cette dame. Je ne suis pas certain qu’enchanté soit le mot correct à utiliser cette fois…

Je suis sur le point de répondre quand je remarque le mouvement derrière elle, je tends ma main libre, attrapant son bras et effectuant une vive attraction pour la mettre hors de ligne de mire du strigoï. J’en profite également pour le décapiter, d’une rotation de mon épée qui commence à ne plus avoir de forme, déformée comme elle l’était par la chaleur. Définitivement pas leur soirée, à ces êtres… J’observe le dernier corps tomber et je laisse tomber mon épée, de toute façon, pour ce à quoi elle servira. Je me tourne ensuite vers elle. Alicia. Ne pas avoir à donner mon nom de famille m’arrange particulièrement. Alors je lui réponds. Et oui j’ai remarqué ses regards vers les signes gravés sur ma peau mais hors de question que j’en parle…

« Owen. Merci pour l’aide. »

Même si je n’aime pas remercier, enfin surtout admettre mes faiblesses, j’ai bien conscience que sans elle, la situation aurait été bien plus délicate à gérer. Je ne suis pas au meilleur de mes capacités et je ne l’oublie pas. Je lui rends son regard et cette fois je la détaille vraiment. Sous cette couche de sang et de chair, c’est un peu difficile à dire, mais on dirait qu’elle a des muscles et sait s’en servir. Il y a aussi une certaine énergie en elle, assez difficile à comprendre, mais pourquoi pas. Et surtout une lueur d’intelligence dans le regard. Ce qui me fait me demander quels sont les coïncidences pour que je tombe sur un être comme elle quand j’en ai particulièrement besoin ? Enfin, face à ce genre de femme, je me montre encore plus prudent vis-à-vis de mes faiblesses…

« Pourquoi m’avoir apporté de l’aide ? Plutôt que de continuer ton chemin, Alicia ? »


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MessageSujet: Re: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitimeDim 12 Fév - 0:50


Surveille tes arrières

Le combat n’aura pas duré longtemps tout compte fait, mais je dois reconnaitre que c’était amusant. Salissant, mais amusant. Et bien quoi ? Quitte à être tueuse de strigoïs professionnel, autant faire en sorte d’aimer son métier. Et toi, aimes-tu travailler à l’unité ? Tu laisses percevoir si peu d’expression sur ton visage... C’est une bonne chose en soit, c’est ce que le gouvernement recherche, des soldats impassibles, mais toi tu l’es bien plus que la moyenne. Il y a quelque chose de vraiment intriguant dans ton regard et curieusement j’aimerais découvrir quoi. Après avoir achevé le dernier ennemi, je me retourne vers lui et me présente, sourire aux lèvres, ce qu’il n’a pas, mais ça ne me décourage pas pour autant. Quel genre d’âme perdue es-tu exactement ? A force de le regarder, mes yeux se perdent sur tous ces tatouages... fascinants.

Puis alors il se met en action, m’attrapant par le bras pour me tirer sur le côté et l’instant suivant je vois son reste de lame venir décapiter le dernier strigoï, apparemment toujours dans le coin. Quel crétin, il aura mieux fait de déguerpir celui-là plutôt que de revenir. Enfin, au moins ça fera toujours un monstre de moins. Je regarde la tête décapitée avant de reporter mon regard sur le bel humain devant moi, pas le moins choquée du monde par son action.

- Belle réaction.

Après tout tu viens de me sauver, mais comme je t’ai aussi sauvé juste avant, disons que la barre est revenue à égalité. Ça te convient comme ça, Owen ? Apparemment lui non plus n’a pas très envie de me donner son nom, ce qui me va parfaitement. On est comme ça à l’unité, on évite de donner des informations. Peut-être même m’a-t-il menti sur son prénom après tout, mais je n’espère pas, car Owen lui va décidément comme un gant et j’aurais du mal à lui en attribuer un autre maintenant. Monsieur Owen a l’air méfiant en tous cas, il faudrait qu’il se décrispe un peu, j’ai bien l’intention de l’aider à ça, ou alors peut-être va-t-il simplement partir et nos routes vont se séparer ainsi. On dirait que non.

- Parce que tu sembles bien te débrouiller au combat et que le monde a besoin de soldats pour se débarrasser de ces montres.

Ce n’est pas un hasard si j’ai placé le mot soldat dans ma phrase, peut-être pensera-t-il que je suis au courant, peut-être même pensera-t-il que je suis des leurs, ou alors il se dira simplement que c’est une coïncidence. Allez savoir, je n’en dis pas plus en tous cas, tout comme je le laisse se débrouiller avec les cadavres. Je pourrais verser ces potions sur les corps et on en parlerait plus, mais là encore je ne tiens pas à ce qu’il découvre mon identité d’alchimiste, alors à lui de régler ce problème ou de les laisser là, ce n’est pas mon affaire.

- Suis-moi.

En fait je ne lui laisse pas vraiment le choix puisque je m’empare de sa main pour l’entraîner avec moi. J’ai l’impression que les contacts ce n’est pas trop ton truc, mais ça ne m’empêche pas d’essayer pour autant, je suis le genre de femme à ne pas reculer devant des obstacles. Où est-ce que je nous emmène ? Dans une laverie, parce que nous balader comme ça dans la rue risque de faire paniquer les gens, alors autant se changer au plus proche. Je lâche sa main une fois arrivé devant la boutique et pousse la porte. Il n’y a personne, mais souvent ceux qui habitent au-dessus laissent leurs affaires tourner la nuit pour venir les récupérer le lendemain matin. Bingo.

J’ouvre une machine terminée et sors tout ce je trouve, balançant une serviette à Owen pour qu’il puisse déjà s’essuyer avant de m’en prendre une aussi que je pose sur le banc derrière moi. Je continue de fouiller, finissant par me dégoter un jean et un tee-shirt. C’est un peu plus compliqué de trouver quelque chose pour Owen, mais là encore je réussi à dégoter de quoi faire l’affaire, un jean et une chemise qui devraient être à sa taille.

- Mets ça.

Je lui balance les fringues avant de commencer à retirer mes vêtements pour finir devant lui en sous-vêtements sans la moindre gêne. Ce ne sera pas le premier homme à voir mon corps ni le dernier. J’essuie comme je peux le sang avec la serviette avant d’enfiler ces nouveaux vêtements propres et secs. Le tee-shirt est un peu grand sur moi mais au moins je me ferais moins remarquer avec ça sur le dos. J’en profite aussi pour laisser mon regard glisser sur le corps d’Owen lorsque lui-même se change, après tout j’ai bien le droit d’en profiter aussi. Je me rapproche de lui avant qu’il n’ait le temps d’enfiler sa chemise, observant la plaie à son cou dont le sang continue de couler.

- Il faut soigner ça.

Je commence à rapprocher ma main vers son cou. Est-ce qu’il me laissera toucher ? Est-ce qu’il me laissera le soigner ? J’imagine que je le saurais rapidement.

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MessageSujet: Re: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitimeDim 12 Fév - 16:10

Surveilles tes arrières
Alicia & Owen

Les femmes sont des créatures étranges, mais fortes, je m’en suis rendu compte au fil des ans. Cette femme ne fait pas exception. Elle a une façon étrange de s’amuser mais après tout, le plus important est que ces strigoïs sont définitivement retournés à l’état qu’ils n’auraient jamais dû quitter : celui de cadavre. Elle se tourne vers moi, ce qui me permet de la détailler vraiment pour la première fois. Une belle femme, légèrement plus petite que moi, mais surtout avec des formes qui me laissent deviner que c’est une femme habituée au sport, et autrement que dans une salle. Elle a des muscles mais elle sait définitivement s’en servir. Tout comme elle me l’a montré auparavant. Par contre, elle s’est laissé facilement distraire une fois la fin du combat, assez en tout cas pour rater l’homme qui tente de l’attaquer dans le dos. Je me retrouve à l’attirer en dehors de la trajectoire de l’homme et à le tuer, récoltant une remarque d’Alicia. Merci du compliment…

Je profite de ce calme pour lui donner également mon prénom et par la remercier. Je n’aime pas admettre mes faiblesses mais je sais tout de même avouer quand celles-ci ont été assez fortes pour réclamer de l’aide et remercier cette aide. Ce que je fais, même si je ne peux pas m’empêcher d’être méfiant. J’ai appris qu’une aide n’était jamais gratuite, plus encore quand la personne face à moi à un ratio de force qui la favorise. Mais malgré tout, j’écoute sa réponse, ce qui me fait froncer les sourcils. Soldat, ce n’est pas le genre de mots qui me définit, en dehors de mon appartenance à l’unité, je n’ai rien d’un soldat. J’ai bien plus d’un mercenaire. Alors son choix de mots est très étrange… Mais pour le moment, je peux l’accepter, jusqu’à ce que je puisse comprendre les raisons de son choix de mots. Alors je ne fais qu’hocher la tête en sa direction, une seule fois. Tu ne m’enlèveras pas ma méfiance mais disons que pour le moment, je te laisse le bénéfice du doute.

Ce qui me plait bien moins, c’est quand elle s’approche de moi pour s’emparer de ma main afin de m’entraîner à sa suite, me sortant de mes pensées. Je n’aime pas du tout ce contact, ce rapprochement entre nous deux. J’initie le peu de contact qui se déroule dans ma vie et ce contact-ci, je ne l’ai absolument pas désiré. La seule chose qui m’empêche de me dégager sèchement, c’est de savoir que je ne remporterais pas forcément le combat et qu’il faut qu’on soit discret. Quand elle lâche ma main, je suis bien plus à l’aise et j’hésite une seconde mais je finis par lui emboîter le pas, ce n’est pas comme si je pouvais rentrer dans cet état de toute façon.

Quand je rentre, je me retrouve avec des vêtements dans les bras en moins de trois secondes, lancés par Alicia. Eh bien, il semblerait que ce soit l’heure de me changer. Je décide d’aller bloquer la porte, le temps qu’Alicia se change, autant mettre à profit ce temps, histoire d’être certain de ne pas être dérangé pendant que nous sommes en position de faiblesse. Je remarque qu’elle est en train de s’essuyer quand je reviens à ses côtés et j’en profite pour retirer les armes qui m’encombrent. Un fumigène dans la poche de mon jean, un couteau suisse, que je dépose sur une des machines. J’enlève ensuite la lame et le holster qui se trouve sur ma jambe, de la même couleur sombre que mon pantalon et presque indétectable. Puis je retire mon flingue, en dernier. Je sens qu’elle a fini mais je ne m’intéresse pas forcément à elle, continuant à agir en silence. Je tire mon jean, enfilant le deuxième. Puis c’est au tour du haut, c’est un peu plus difficile, à cause de ma blessure qui s’est rouverte. Le sang a commencé à sécher et il me faut tirer un peu plus fort que prévu pour retirer le tee-shirt de ma peau, mais cela ne me provoque même pas une grimace. Finalement, la douleur n’est rien, la douleur physique en tout cas, comparé au gouffre qu’il reste, au néant dans mon âme. Elisa serait heureuse, après tout, j’ai réussi à me passer de provoquer ma douleur, elle a réussi à la provoquer et à m’en contenter pour le reste de ma courte vie.

J’entends Alicia s’approcher avant même qu’elle ne commence à parler, mais je ne me tourne pas au début, préférant essuyer rapidement mon visage et toute ma peau recouverte de sang séché, bien que ce soit compliqué. Une douche s’imposait… Elle me parle de soin et je sens sa main s’approcher de mon cou, ma réaction est instinctive. Je fais volteface, arrêtant sa main juste avant qu’elle ne touche ma blessure, je peux voir en même temps qu’elle est proche de moi, très proche. Et je parle pour la première fois depuis plusieurs minutes, la regardant droit dans les yeux, implacable.

« Tu n’as pas à prétendre t’inquiéter. Ça se soignera tout seul, j’ai survécu à bien pire. »

Je relâche sa main, m’éloignant d’un pas d’elle, pour retrouver une distance un peu plus confortable avec son corps. Pourquoi s’arrêter sur moi et tenter de m’aider ? Je ne comprends pas cette femme. Enfin non, je ne comprends pas les femmes qui s’arrêtent dans cette ville, à croire que cela les rend toutes malades. Au moins, les femmes de mon peuple étaient compréhensibles… J’enfile rapidement les manches de cette chemise mais je me rends compte que j’aurais du mal à la boutonner alors je la laisse juste ainsi, flottante, découvrant également mon nouveau bandage avec ce nouveau tatouage, la raison de toute cette débandade ce soir… Enfin de toute façon, je ne compte pas m’attarder, il est temps de rentrer. Il faut juste savoir ce que cette femme a prévu.

« Que comptes-tu faire, maintenant ? »

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MessageSujet: Re: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitimeMer 15 Fév - 17:15


Surveille tes arrières

Il y a une chose que personne ne pourra nier, c’est que cet humain n’est pas très causant, mais ce n’est pas grave, ça ne me dérange pas, j’ai toujours préféré les mystérieux aux beau parleurs. J’ignore si c’est ma présence en particulier qui te dérange, ou la présence de tout le monde de manière générale, mais il va falloir me supporter un peu plus longtemps, car il est hors de question qu’on se balade dans les rues avec tout ce sang et inquiète la population. Alors maintenant sois un soldat obéissant et suis-moi, tu veux ? Je crois qu’il me fusillerait du regard si j’avais prononcé cette pensée à voix haute et intérieurement je trouve ça amusant. Que voulez-vous, j’aime assez la provocation, c’est ce qui met du piquant dans une vie.

Je finis par le relâcher une fois une fois arrivée à la laverie et ne perds pas de temps avant d’aller fouiller dans le linge pour trouver de quoi nous changer tous les deux. Toujours aucun son ne quitte ses lèvres, je vais finir par croire que tu as perdu ta langue beau gosse, ce serait dommage, d’autant que je serais prête à parier que cette langue pourrait faire des miracles. Bref le silence ne me dérange toujours pas et je n’ai pas la moindre gêne pour me changer devant lui, faisant juste en sorte de cacher le côté de mon épaule marqué par le tatouage des alchimistes. Comme je l’ai dit, je ne tiens pas à ce qu’il sache ma connexion avec cet autre monde pour l’instant.

J’enfile mes nouveaux vêtements et ne peux pas m’empêcher de laisser traîner mon regard dans sa direction au passage. Quoi ? Il est charmant alors autant en profiter. Je remarque aussi toutes ces armes qu’il a déposées pour pouvoir se changer. Et bien, on peut dire que tu ne plaisantes pas ! J’ai moi-même quelques lames et un flingue mais rien de plus sur moi lorsque je ne suis pas en mission. Tu es assez prévoyant en tous cas, par contre tu n’es définitivement pas au petit soin avec tes blessures. Je suis d’accord pour dire qu’un corps tatoué et avec des cicatrices peut être sexy, mais là ta blessure n’est pas très belle à voir. Evidemment les hommes ne savent jamais prendre soin d’eux.

Je m’approche de lui pour venir examiner sa blessure, il faut vraiment soigner ça. Sauf que je n’ai pas vraiment le temps d’examiner quoi que ce soit qu’il fait volteface vers moi et attrape fermement ma main dans la sienne pour m’empêcher d’arriver au bout de mon geste. Je ne bouge pas, impassible, toujours à le fixer. Il en faudra plus que ça pour m’impressionner. Au moins monsieur le muet a retrouvé sa langue, alors je suppose que c’est un mal pour un bien. Je roule des yeux face à sa réponse. Pourquoi faut-il toujours que les hommes jouent les playboys ? Il faudrait qu’ils arrêtent un peu avec leur égo.

- Très bien, laisse-la continuer de saigner alors ! Ça salissera tes nouveaux vêtements, ça s’infectera, et quand tu auras la fièvre et seras cloué au lit, tu penseras à moi en te disant « j’aurais dû écouter cette fille étrange et la laisser me soigner ».

J’ai voulu t’aider mais après tout ce n’est pas mon problème si tu refuses que je te soigne, tu ne pourras t’en prendre qu’à toi-même si mes prédictions se réalisent. Il relâche ma main et s’éloigne. Ça en devient presque frustrant tu sais ? En général les hommes préfèrent se rapprocher de moi alors que toi tu ne cherches qu’à t’éloigner. Enfin comme on dit fuis moi je te suis et suis-moi je te fuis pas vrai ? Et moi j’ai justement tendance à être derrière le cul de ceux qui me fuient. Je le regarde mettre la chemise que je lui ai trouvé, un peu petite on dirait, dommage, je vais pouvoir profiter de la vue de son corps plus longtemps. Est-ce que je l’ai fait exprès ? Allons, bien sûr que oui.

- J’en sais rien, peut-être commander un hotdog et repartir à la chasse. Je reçois les clefs de mon appartement seulement demain et j’aimerais mieux éviter les hôtels miteux. Mais peut-être que tu as un meilleur programme à me proposer ?

Bon d’accord j’ai un peu menti, j’ai reçu les clefs de mon appartement ce matin, mais il ça il n’a pas besoin de le savoir. Et puis de toute façon je n’ai pas tellement envie de rentrer et de devoir faire du rangement alors si un meilleur programme s’offre à moi, je ne dis pas non !

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MessageSujet: Re: Surveille tes arrières   Surveille tes arrières I_icon_minitime

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