Arthémis

Caractère et Physique,

Toute petite, j’étais une jeune fille qui prenait goût à la vie, qui savait profiter des opportunités lorsque la vie les lui offrait. Je souriais en toute circonstance, je trouvais toujours l’occasion de embêter mon frère. En grandissant, cela est devenu bien plus difficile. Je me suis refermé sur moi-même à mesure que ma mère me battait. Je la voyais aussi battre mon frère, et je crois que c’est ce qui a été le plus dur à mes yeux. Je me suis mué dans un silence total pendant des années, et même mon frère ne parvenait pas à briser cette carapace que je m’étais construite. Mon unique moyen d’expression était devenu la musique, une passion depuis ma plus jeune enfance bien que je n’eus jamais l’occasion de prendre des cours. Le piano, le violon, la harpe, je ne me limitais pas qu’à un seul instrument, je laissais les notes s’évader, exprimant toute ma peine.

Des traits asiatiques, c’est parfois ce qui attire les hommes, parfois ce qui les rebute. Je ne cherche pas à paire aux autres, ceux qui ne sont pas capable d’aller au-delà des origines, je les laisses dernière moi. Une somptueuse chevelure noir, arrivant jusqu’à mi-dos. Je prends plaisir à les coiffer de manière différente chaque matin. Je n’ai pas besoin de maquillage, sauf pour les grandes occasions, croyez moi, le nature fais bien plus d’effet, certaine femme devrait essayer !

Histoire version courte,

Je me souviens, lorsque toute petite je courais à travers le jardin, pour venir me jeter dans les bras de mon frère. J’adorais cela, je riais au éclats, et il me faisait tourner dans ces bras. Plutôt une belle image, vous ne trouvez pas ? Et bien, gardez-la en tète, car les choses risques de se corser à la suite. Je n’ai jamais connu mon père, j’ignore s’il est mort, ou s’il c’est simplement barré, c’est un sujet tabou auprès de ma mère, et mon frère, disons seulement que lorsque nous sommes ensemble, nous avons d’autre sujet de conversation. Ma mère battait mon frère, je les entendais se disputait tard le soir, alors que j’aurais du dormir. Cela a commencé avec lui, puis cela a été mon tour. J’ai également subi les coups, les cigarettes qu’elle écrasait sur moi, et à mesure que le temps passé, je me suis mise à ne plus parler. Je n’avais plus aucune envie de communiquer, mon frère était ma seule exception, et je ne communiquais que grâce au langage des signes. Je me suis peu à peu retrouvé à travers la musique, exprimant toute ma peine à travers des mélodies, plutôt que des mots. Les années ont passés ainsi, je ne remercierais jamais assez les catins rouge, les femmes du village, de nous avoir aidé, mon frère et moi, mais ce n’était pas une vie que l’on pouvait accepter durablement, alors un beau jour, je me suis décidé  à rejoindre ma mère, et à l’affronter. Mon frère ne m’a pas suivi, pensant très certainement sur je bluffer. Hélas, cette rencontre ne c’est pas déroulé comme je l’espérais. Ma mère a levé la main sur moi, une fois, deux fois, dix fois. J’ai tenté de me protéger comme je le pouvais, mais j’ai entendu mes os casser, ma peau se déchirer à divers endroits, et le noir me emporter avec lui.