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 [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy

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MessageSujet: [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy   [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 0:48

Certaines choses sont intouchables
Alec & Effy


Continuer à courir, il faut même que je ne m’arrête pas de courir sinon je suis vraiment mal parti. J’ai hésité, je n’aurais pas du, mais pendant un instant, face au regard suppliant du Strigoï, je me suis imaginé ce même regard chez Callie, aurait-elle eu ce regard le premier soir si j’avais laissé ma main se porter à ma machette ? Cette question avait raisonné en moi et retenu mon bras, le Strigoï ne s’était pas fait attendre, sauf que contrairement à ce que son regard prévoyait, il était plutôt du genre combattif. J’étais sûr d’avoir au moins quelques côtes de cassés et la douleur dans mon dos quand j’avais atterrit sur le béton me faisait présager le pire. Demain, je serais incapable de me lever de mon lit, tout ça pour une hésitation merdique.

J’entends un chuintement à côté de moi et je ne réfléchis même pas, je fais un grand pas de côté dans ma course et je peux sentir le sol trembler, surement sous le poids du corps de ce Strigoï qui avait tenté de m’encastrer dans le sol. Charmante attention de sa part mais je me préférais entier en réalité, déjà que j’allais me faire tirer les oreilles par Callie, Kyara et Allan, pas besoin d’en rajouter un peu plus avec de nouvelles blessures. Je remarque enfin de l’animation devant moi et je ne réfléchis pas, je cours à l’intérieur avant de ralentir légèrement le pas pour me mêler à la foule. Des attractions, on dirait une fête foraine en réalité. Tant mieux, face à la foule et l’agitation, le Strigoï aura du mal à retrouver ma trace. Je vois du l’œil un emplacement infirmerie, je ne peux pas vraiment m’y attarder, je suis un peu trop à découvert en restant au même endroit, mais je peux y jeter un œil et récupérer quelques trucs pour moi. Je m’y glisse dès que l’infirmier a le dos tourné et récupère ainsi quelques bandages, un peu d’alcool à désinfecter et tout un nécessaire pour recoudre les plaies. Quelques minutes plus tard, je suis de nouveau au milieu de la foule, mes trouvailles dans la poche de mon manteau, je suis un groupe d’amis d’une façon assez proche pour qu’on me pense avec eux. Discrètement, je regarde autour de moi mais aucune trace de ce Strigoï, alors je ressors mon téléphone et envoie un rapide message à Allan pour lui dire ma situation. Sa réponse me fit sourire, totalement Allan, dans les aigus même dans son message, mais c’était bon, il allait organiser une distraction pour que la nouvelle de la mort du Strigoï ne fasse pas trop grand bruit. Car oui, je comptais toujours le tuer, bon pas au milieu de la foule mais dans cette fête foraine. Et avec le nombre de personnes autour, il allait me falloir une sacré bonne distraction pour que notre combat reste discret et que j’ai assez de temps pour faire disparaître son corps.

Je prends un risque mais je m’éloigne doucement de la foule, soit il sera l’heure de soigner mes plaies, soit l’heure de me faire attaquer. Pendant quelques temps, je pense pouvoir me soigner jusqu’à ce que je me fasse tacler par derrière. Pendant quelques secondes, on roule sur le sol avant de s’immobiliser, immédiatement cet idiot tente de me mordre. Doucement la sangsue, un peu moins d’enthousiasme serait appréciable. Je passe un bras autour de sa nuque et mon avant-bras couvert d’un fin grillage de fer brûle sa peau. Son hurlement de douleur me fit sourire d’une façon légèrement sombre, heureusement nous étions à côté de la maison des horreurs alors personne ne vient tenter de l’aider, mais avec son action, je n’allais plus être gentil. J’attendis tout d’un coup les stéréos de toutes les attractions se détraquaient, hurlant leurs musiques plus fort qu’il ne le faudrait et je souris en comprenant que c’était la distraction offerte par Allan. Je me rencontrais donc sur mon Strigoï. Je n’avais aucun moyen d’atteindre ma machette dans l’immédiat mais je pouvais atteindre par contre mon gel anti-agression comme le nommait Kyara. Un spray lacrymal mélangeait à quelques gouttelettes d’argent liquide, effet immédiat garanti. Le Strigoï me lâcha immédiatement, se tenant les yeux et je bondis sur mes pieds en attrapant ma machette, d’un mouvement rapide, celle-ci se figea dans son cœur. Je pus voir le Strigoï relevé les yeux sur moi et je compris que je n’avais pas enfoncé ma machette assez profondément alors je la lâchais, reculais d’un pas et d’un coup de pied brusque, m’assurait de l’enfoncer bien profondément dans son cœur. L’effet fut immédiat, un monstre de moins sur cette terre.

Je me penche pour ramasser ma machette, le Strigoï étant retombé tel un pantin sur le sol avec sa mort, et je pus sentir le tissu de ma chemise et de ma veste frottaient contre des plaies de mon dos, ça devait ressemblait à du hachis Parmentier mon dos en cet instant, sympa à soigner, j’en suis sur. Je me redresse et entend enfin un bruit que j’avais déjà entendu plusieurs fois ces dernières secondes, un frottement de tissus, d’un geste rapide, je fis volteface, ce qui me permit de voir cette petite brune face à moi. Qui avait apparemment assisté à la dernière scène ou en tout cas, à la fin de celle-ci. A première vue, je ne la qualifierais pas comme dangereuse mais bon, j’avais Kyara comme sœur et Alec comme meilleur ami. Je resserre ma prise sur ma machette ensanglanté, me demandant ce qu’elle voyait elle en moi. Surement un tueur cinglé au vu de tout le sang sur moi, qui d’ailleurs m’appartenait en grande partie…
Ma voix est sèche quand je parle mais la douleur m’empêche de faire un effort… Non pas que je le veuille vraiment de toute façon.

« Qui es-tu ? Ne devrais-tu pas être en train de t’enfuir en hurlant au psychopathe ? »

A moins que tu ne sois au courant du monde surnaturel… Qui es-tu sera définitivement la question à laquelle tu devras répondre pour m’éclairer sur la situation mais bon… Je ne suis pas vraiment du genre chanceux alors je parie que tu répondras à ma question par une réponse détourné ou par une autre question… Me tromperais-je la brunette ?
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Effy Hawkins
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MessageSujet: Re: [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy   [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:32




 
Certaines choses sont intouchables
Alec & Effy

La fête foraine, ce soir c’est ici que je me rendrai pour me divertir. En réalité je n’y vais pas pour les attractions, quoi que je puisse tout aussi bien en profiter. Ma présence est néanmoins justifiée par un rendez-vous avec un strigoï de la ville, le problème c’est qu’il est en retard et je déteste attendre. Certains strigoïs manquent clairement de galanterie, normalement ça devrait être à moi de me faire languir. Alors plutôt que de poireauter comme une cruche, je décide de profiter des lieux et me rends dans un stand de tirs, usant de la télékinésie pour faire un 5/5. Le standardiste me félicite et me laisser choisir l’une de ces ignobles peluches. J’opte pour un mignon petit tigre que j’offrirai probablement à Jake, et même s’il la trouve ridicule, il n’aura d’autres choix que de l’accepter. La peluche dans ma main gauche, une barbe-à-papa dans la droite, je me dis que ce strigoï m’a vraiment posé un lapin, mais au moins j’aurais tout de même profité de cette soirée, heureusement pour lui d’ailleurs, sinon je l’aurais retrouvé et croyez-moi il l’aurait regretté. Un détail vient alors attirer mon attention, des tâches de sang sur le sol et il est encore bien frais. Evidemment je me mets à suivre les traces et l’odeur du sang se fait de plus en plus forte lorsque je me rapproche de la maison de l’horreur. L’autre détail qui m’interpelle, c’est la musique qui devient d’une seconde à l’autre très forte, à tel point qu’on l’entend parfaitement bien de l’extérieur, trop bien même. Je sais que ça ne vient pas des techniciens puisque je les vois complètement incrédules et incapables de gérer la situation.

Je décide d’entrer à l’intérieur pour voir ce qu’il en est, suivant plus difficilement l’odeur du sang à cause de ces jets de fumées et de tous ces parfums mélangés. Ce qui me gêne le plus, c’est l’obscurité, je pense que vous devinez facilement pourquoi. N’empêche, je me demande en quoi les humains trouvent plaisir à ce genre d’attraction, il n’y a vraiment rien d’effrayant et pourtant je les entends tous crier. Vraiment ridicule. J’arrive alors sur le lieu de bataille, apercevant un humain user d’un spray pour rendre aveugle le strigoï et je ne peux m’empêcher de grimacer. Qu’ont-ils donc à tous vouloir s’attaquer aux yeux ? Quoi qu’il en soit, maintenant je comprends mieux le retard du strigoï étant donné que c’est lui qui est en train de se faire tuer à coups de machette. En tous cas, ce type n’est pas n’importe quel humain. Je devrais sûrement partir d’ici, pourtant au lieu de ça je décide de me montrer à l’humain, ou plutôt devrais-je dire alchimiste au vue du tatouage que j’aperçois lorsqu’il se retourne vers moi. Je vois sa main se serrer un peu plus fort sur sa machette et le ton qu’il emploie lorsqu’il s’adresse à moi est froid et sec. Depuis quand les alchimistes prennent pour ennemis les moroïs ? Et en même temps depuis quand les alchimistes chassent et tuent des strigoïs ? Je m’approche un peu plus de lui, doucement, prudemment, gardant une certaine distance de sécurité au cas où il se déciderait à m’attaquer. On dirait qu’il est temps de faire usage de mes talents d’actrice sur cet homme-là.

- Je n’ai pas l’impression d’être en danger avec vous... Le suis-je ?

A toi de me dire si tu es l’allié ou l’ennemi des moroïs, mais quoi qu’il en soit ça ne changera rien à ce que j’ai prévu pour toi, c’est seulement la manière dont je compte m’y prendre qui risque d’être modifiée. A force de l’analyser, je finis par constater que la plupart du sang qui coule provient de ses propres blessures. Il est bien plus mal en point que je ne l’aurais cru, ce qui ne pourra que jouer en ma faveur. Je m’approche un peu plus de lui, ne laissant que quelques pauvres centimètres nous séparer, puis je tends la main ver son visage, caressant sa joue d’un geste tendre.

- Vous êtes blessé... C’est plutôt vous qui auriez mieux fait de vous enfuir.

Quel sous-entendu comprendras-tu à cette phrase ? Que tu aurais mieux fait de t’enfuir face au strigoï ? Ou face à moi ? Tu comprendras vite que derrière mes airs innocents, je peux pourtant être pire que Satan. Tu ne te rends pas compte de ce qu’il se passe, de tes yeux envoûtés par mon emprise. Je t’ai attrapé dans mes filets et maintenant tu ne pourras rien faire pour t’en extirper. Nous avons quitté la maison de l’horreur, nous sommes dans un monde parallèle, comme dans un rêve. Je laisse à ton esprit choisir le lieu et les personnes présentes, ensuite j’aviserai, je rendrais ton rêve le plus affreux des cauchemars. Montre-moi ton monde l’alchimiste et laisse-moi le mettre à feu et à cendres.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy   [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:42

Certaines choses sont intouchables
Alec & Effy


La surprise du jour, c’est le fait que même les cons peuvent être intelligents. Oui dis ainsi, ça fait légèrement… Pédants, mais bon, je ne pourrais jamais considérer les Strigoïs ainsi à quelques rares exceptions. Et cet homme n’en faisait définitivement pas parti de ces exceptions. Je laisse mon regard errer tout autour de la fête foraine, tentant de repérer le lieu où un affrontement pourrait tourner en ma faveur. L’un dans l’autre, la foule est toujours un obstacle alors la seule chose qui peut jouer en ma faveur, ça serait de trouver une structure assez grosse pour nous dissimuler et un bruit assez fort pour couvrir notre combat. Le bruit, Allan me le fournit, la structure, c’est la maison des horreurs qui m’offre cette gentillesse ainsi le combat peut se dérouler. Je l’emporte mais ce salaud a été plus résistant que je ne l’aurais pensé de prime abord. Ce qui aurait du être une chasse tranquille devient une véritable boucherie pour mon corps et pour ce Strigoï. Enfin, tant pis, je me soignerais et lui disparaîtra si on me laisse atteindre ma bourse… Sauf que je repère, en même temps que je porte ma main à ma poche, j’entends un bruit que je finis enfin par identifier clairement. Une personne. Un ennemi encore ? Je fais volte-face, sur le moment, je ne sais pas ce qui me saisit en premier. Son apparence fragile, son immonde peluche ou sa barbe à papa ? On dirait vraiment une petite fille qui n’a rien à faire ici sauf que… Cette attitude a l’air totalement calculée, on dirait qu’elle fait exprès de ressembler à une proie et non pas à une prédatrice. Je n’aime pas du tout ça et mon instinct me dit de faire demi-tour. Le problème c’est que pour faire demi-tour, faudrait que je sorte de ce cul de sac et pour ça, faut que je passe devant cette fille… J’ai un peu trop confiance en mon instinct, quand il me dit non, je freine des quatre fers pour l’écouter alors je me tiens sur mes gardes malgré ma pique.
Sa réponse à elle me fait sourire. Est-elle en danger ? Ca dépend de l’espèce dont tu fais parti car tu ne m’as pas l’air d’être humaine, tu aurais réagis autrement. Moroï ou Dhampir donc, tu n’es pas assez musclé ou sur tes gardes pour être une Dhampir… Alors je penche sur Moroï, est ce que j’ai raison ma chère ?

« Ca dépend. Êtes-vous une suceuse de sang ou pas ? »

Je n’ai jamais eu le mode d’emploi de l’amabilité… Surtout face à de possibles ennemis. Alors désolé mais tu vas devoir te contenter de ma méfiance. Je l’observe s’avancer vers moi et ma main se resserre sur ma machette, prêt à la dégainer au moindre mouvement suspect. Elle tend la main et caresse ma joue pendant qu’elle prononce des paroles insipides dont je n’ai rien à faire. Je ne hais pas forcément les contacts mais ceux dont je ne veux pas, je ne peux que les détester.

« Ne me touchez pas. »

Ne t’y trompes pas, ce n’est pas une peur qui m’envahit et que tu pourrais retourner contre moi mais de la fureur à l’état pure. Je plonge mes yeux dans les siens pour lui faire sentir la vérité sauf que c’est dans une tout autre vérité que je plonge. Je vois dans ses yeux ce que j’aurais aimé ne pas voir, une lueur fantastique, une profondeur abyssale. En tant qu’alchimiste, mon sang a des propriétés proches des Dhampirs, l’hypnose ne réussit pas sur nous mais ce qu’elle fait… Ce n’est pas de l’hypnose c’est tout autre chose. C’est la seule chose à laquelle je peux penser avant de recevoir un corps contre le mien. Je baisse les yeux pour me rendre compte que la réalité… Je ne dois plus être dans la réalité. A moins que Kyara n’est retrouvée son corps d’enfant… Elle n’a pas l’air d’être dérangé que je sois un adulte par contre. Définitivement pas normal. Ma main agit avant moi et je la dépose contre sa nuque pendant qu’elle étouffe ses sanglots contre moi. Je ne comprends pas tout de suite, observant autour de moi on aurait dit… Un placard… Un placard avec une petite ouverture à hauteur de mes yeux. Je jette un coup d’œil dessus et je vois enfin une scène dont je connais pourtant tout le déroulé mais que j’avais tenté d’oublier pendant des années… Des Moroïs rigolant, ivres, penchés au-dessus du corps de nos parents et en train de les mordre, prêts à les vider de leurs sangs.

« Putain mais c’est quoi cette merde ? »

La fureur m’envahit, je ne comprends pas comment j’ai atterris ici mais je ne suis pas du genre à me laisser faire. Pourtant, je ne peux pas bouger de ce placard, je ne peux pas arrêter de serrer Kyara contre moi et de regarder. Bordel, il se passe quoi dans ma tête ce soir ?!
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Effy Hawkins
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MessageSujet: Re: [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy   [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:44




 
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Je m’approche doucement de ce bel alchimiste, préférant rester prudente, d’autant qu’il a toujours sa main posée sur sa machette. Va-t-il m’attaquer ? C’est ce que nous verrons, je ne compte pas lui en laisser le temps. T’en prendrais-tu à une fille innocente telle que moi ? Tu as l’air de deviner que cette apparence n’est que tromperie, tu as bien raison de te méfier. Dommage pour toi mon beau, si tu n’avais pas achevé le strigoï qui devait m’apporter de précieuses informations, je me serais contentée de passer mon chemin, ou peut-être aurais-je tentée ma chance avec toi, après tout tu es un bel homme alors autant en profiter, mais je n’aurais pas cherché à te tuer. Sauf que ce strigoï est bien mort et tu m’as donc par la même occasion fait perdre mon temps. Je n’aime pas perdre mon temps, alors ton esprit a plutôt intérêt de rendre cette soirée bien plus distrayante. Tu me demande si je suis une suceuse de sang, pas vraiment classe comme manière de poser une telle question, c’est pourquoi je décide de l’ignorer. De toute façon ma réponse serait soit un mensonge ou bien ne lui plairait pas. Bien sûr que je bois du sang, en revanche je ne tue pas mes victimes de cette manière, mais je m’amuse à le faire de bien d’autres manières.

Je sens que l’alchimiste se méfie de plus en plus, c’est pourquoi il ne faut pas que je perde plus de temps. Je tends ma main vers lui, caressant sa joue, il veut me repousser et cela provoque la réaction exacte que j’attendais de lui, son regard qui se lève pour croiser le mien. Parfait, bienvenue dans mon piège mon beau, essaie donc de survivre à ça. Je le laisse poser les bases de ce monde parallèle, un souvenir on dirait, un souvenir douloureux. Tachons de le rendre encore pire. J’analyse d’abord la scène, une petite fille pleurant à ses côtés, tous deux cachés dans un placard, deux adultes se faisant tuer, étonnamment par des moroïs. Et si je me glissais dans l’un d’entre eux ? Je me fonds toujours dans mes illusions, prenant la place de l’un des personnages présents, j’ai plus de faciliter à tout contrôler lorsque je suis moi-même sur place. Vas-tu trouver lequel d’entre eux je suis ? Nous le verrons bien, en attendant il est temps de modifier ce souvenir.

La petite fille à ses côtés ne peut contenir un trop gros sanglot qui les fait être repérés à l’intérieur du placard. La partie va enfin pouvoir commencer. Les moroïs et moi-même nous dirigeons vers ce placard à la suite de ce bruit, ouvrant brusquement la porte et esquissant un mauvais sourire en les trouvant. On dirait bien qu’il y aura deux victimes de plus à ce souvenir. Ils les attrapent tous les deux, les forçant à quitter ce placard, les séparant l’un de l’autre. La petite fille pleure et crie, tente de rester agripper à son frère en vain. C’est moi et un moroï qui nous emparons d’elle pendant que les autres se contentent de maintenir l’alchimiste. Et puisque nous sommes dans une illusion, il me suffit de faire glisser la main du moroï à mes côtés dans son jean pour qu'il en sorte une belle petite lame qu'il plaque sous le cou de l’enfant. Je suis prête à parier qu’ils sont frères et sœurs, il n’aurait pas pensé immédiatement à un tel souvenir s’il ne s’agissait pas de sa propre famille. Je fais parler le moroï qui détient sa sœur à ma place, ainsi c'est sur lui que toute son attention sera focalisée et non sur moi.

- Si tu continues de te débattre je la tue sur le champ et crois-moi tu n’auras pas le temps de la sauver.

Le moroï continue de maintenir la fille contre lui, tandis que de mon côté, je glisse ma main vers ma chaussure, sauf que cette fois la véritable Effy tout comme l’illusion le fait. Heureusement que je sais contrôler à la fois la réalité et l’imaginaire. Je sors un poignard que je fais glisser jusqu’aux pieds de l’alchimiste. Je sais, c’est un vrai, ce serait donc dangereux s’il comprenait et le retournait contre moi, mais je veillerais à ce qu’il ne joue pas au plus idiot avec moi.

- Ramasse-le et à ta place je ne ferais pas de geste brusque.

Avoir une voix d’homme, j’admets que je ne m’y habitue pas même dans mes illusions, mais bon il faut bien ce qu’il faut pour convaincre mes victimes. Il ramasse le poignard, mais il ne se doute pas que dans la réalité aussi il le tient en main. En attendant je continue de le pousser à bout. Le moroï détenant sa sœur glisse doucement sa lame contre sa, faisant couler un mince filet de sang sous le regard noir de son frère. Il glisse alors son doigt sur cette petite plaie, ramassant le sang qu'il porte ensuite à ses lèvres pour le goûter. C’est si amusant de jouer avec les nerfs de l’alchimiste, surtout lorsqu’il ne peut rien faire. Le moroï esquisse un mauvais sourire et je le fais parler à nouveau, voyons voir ce que l'alchimiste compte faire de ça.

- Maintenant plante-toi ce poignard dans le corps, fais-le jusqu’à ce que je te dise d’arrêter où je la tue.



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MessageSujet: Re: [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy   [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:45

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Qui es-tu, toi qui semble humaine ? Tu le sembles, mais tu ne l’es pas. Les humains sont peut-être l’espèce que je représente et apprécie, mais c’est également une espèce assez lâche face à la révélation d’un nouveau monde. Humaine déjà au courant ou une autre race ? Je parie sur la deuxième option. De là découle ma question sur le fait d’être une suceuse de sang. Bien que cette question vienne en partie de sa réplique sur le danger. Soit elle me prendra pour un fou, soit elle comprendra. Au vu de la lueur dans ses yeux, elle est au courant. Ça ne me met qu’un peu plus sur mes gardes. Mais pas assez. Je me fais avoir, facilement, trop facilement. Elle arrive à reprendre le contrôle par je-ne-sais-quel-moyen. Un instant, son visage est trop proche du mien et sa main contre la joue, le moment d’après, je me trouve ailleurs.

Je le sais, ma tête le sait, ce n’est pas possible. Ils sont morts. J’ai grandis. Des années sont passées, mes souvenirs sont flous. Pourtant, à chaque seconde qui passe, la scène se renforce, prend le dessus sur ma raison. Je redeviens l’acteur plutôt que le spectateur. Je me pose des questions mais je ne bouge pas, je ne le peux pas. La première fois, je ne l’ai pas fait alors je ne le refais pas. Je ne sais pas pourquoi je revis le passé mais je veux en sortir et je réussirais. Il me faut juste m’armer de patience. Mes yeux se baissent sur ma sœur quand celle-ci pleure un peu trop bruyamment. Ce n’est pas arrivé la première fois. Tout comme la trappe ne s’est pas ouverte. Bordel, pourquoi le passé change ? Le passé ou le présent ? Les souvenirs ou la réalité ? Pourquoi est-ce que je penserais à ça en cet instant d’ailleurs ? Bien des choses ont changés depuis la mort de mes parents… Je crois. Non, je suis sur. Il ne faut pas que je me laisse distraire, il ne faut pas que je les laisse entrer dans ma tête. Je sais résister à la suggestion, je devrais pouvoir résister à une remontée de souvenirs…

Ils nous séparent, provoquant immédiatement mes instincts guerriers. Je me tasse, prêt à bondir pour aller rechercher ma sœur mais cette moroï tente de me barrer la route. Une femme, la seule dans ce groupe de trois. La seule femme, qui aurait pu me maîtriser dans le passé mais j’ai bien plus de force aujourd’hui. Enfin aujourd’hui… Maintenant… Je ne sais pas. Je secoue ma tête, la repoussant brusquement mais elle ne bouge pas. Et Kyara est menacée par une lame pendant que la femme attrape mes bras. Ce moroï parle mais la seule chose à laquelle je pense, c’est qu’il vient de signer pour mourir le premier.
La dernière personne bouge, faisant glisser un poignard à mes pieds et je le darde du regard. Tu n’avais pas été aussi silencieux la première fois, le premier à t’amuser et à rire du malheur de mes parents. C’était il y a quelques minutes… Ou quelques mois ? Je ne sais plus à force.

On attire mon attention vers le poignard sur le sol, me disant de le ramasser. Je m’abaisse légèrement, sans les quitter des yeux, attrapant le poignard d’une main solide pendant que j’ai la sensation que quelque chose quitte ma main. J’abaisse les yeux une seconde mais non, il n’y a rien contre le carrelage. Une illusion... Ou la réalité ? Mes sens me trahissent, j’ai l’impression.
Mon attention est de nouveau attirée par le Moroï qui détient ma sœur quand celle-ci émet un léger son de douleur. Moroï, pas encore Strigoï. Donc battable. Il n’est pas plus rapide que moi, au contraire même. Et son cœur bat, si je lui tranche la gorge, il mourra. Et au moins, ma sœur ne souffrira pas, qu’elle soit illusion ou réalité… Je n’ai pas pu les tuer la première fois, le faire ici me paraît être une bonne idée.

Il alimente ma haine, buvant le sang de ma sœur. Un instant, la vision présente (ou future ?) de ma sœur vient devant mes yeux avec son expression de dégoût, avec que son visage ne se fonde dans celui, enfantin, présent devant moi. Vérité ou illusion, la fin sera la même… Il me propose de me blesser, pour laisser la vie sauve à Kyara. Prends-moi pour un con aussi. Comme si tu ne la tuerais pas quoi qu’il se passe. Au moins sa mort sera rapide si tu dois l’égorger avant que je n’arrive vers toi pour pouvoir te défendre.

« Et il dit : couvrez-le de terre et profitez, de la meilleure récompense du Miséricordieux qui possède tous les bienfaits. »

Reconnais-tu ses mots ou vos cours sont déjà loin ? A moins que tu n’ais jamais assisté à un enterrement ? Certes ces mots viennent d’une poésie arabe… Mais reconnais-toi en ces mots et tente d’imaginer ce qui se passe dans ma tête. Est-ce que je dis ses mots pour mes parents, qui se meurent seuls, sans que leurs sangs ne vous aient transformé ? Est-ce que je les dis pour ma sœur, qui risque de mourir ? Ou pour vous, qui allaient mourir ? Réfléchis, mais ne perds pas trop de temps, tu pourrais en mourir…

J’agis, rapidement, du plus vite que je puisse. Un coup de pied à la femme qui me tient, elle recule… Mais j’ai l’impression de brasser le vide. Je ne cherche pas à comprendre pourtant, continuant sur ma lancée.

« Ecarte-toi. »

Kyara réagit à l’instinct, heureusement. Elle griffe la main qui la retient pendant que j’envoie mon poignard dans l’épaule du Moroï. Je ne cherche pas à le regarder, ni même à vérifier pour le troisième moroï qui a du voir ma lame de près. J’attrape Kyara et nous recule, la plaçant derrière moi. Le jeu va prendre une autre tournure maintenant et on va s’amuser, je te le promets. Quand je relève les yeux, ma cible numéro un n’a pas de poignard dans l’épaule et je ne le vois pas… Mais ce n’est pas grave. Je trouverais un autre moyen de vous tuer.

« Et si maintenant, vous vous entretuez tous les deux ? Histoire que je m’amuse également. Que les rôles soient inversés. »

J’ai pris un risque, Kyara (ou son souvenir ?) aurait pu mourir mais je ne le regrette pas. J’ai trois cibles potentielles, trois victimes futures mais surtout, une famille à protéger… Et je ne faillirais plus à cette tâche. Je ne vous laisserais pas me faire échouer. Plus jamais.
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Effy Hawkins
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MessageSujet: Re: [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy   [Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy I_icon_minitimeMar 27 Sep - 18:09




 
Certaines choses sont intouchables
Alec & Effy

Tu es mal tombé ce soir l’alchimiste, et en plus tu décides de jouer au plus malin avec moi. Décidément, on dirait qu’il y a de plus en plus de suicidaires en ville ces derniers temps. Attends un peu mon mignon, je vais te montrer ce que je fais aux gens comme toi. Je me rapproche de lui, provocante, tentatrice, juste ce qu’il faut pour attirer son regard dans le mien et ainsi le transporter dans mon monde. Je ne fais pas ça pour venger le strigoï que tu viens de tuer, nous n’étions pas assez proche pour que je fasse une telle chose, je fais ça uniquement parce que je n’aime pas perdre mon temps inutilement, alors c’est toi qui va en payer le prix, puisque c’est toi qui as décidé de tuer mon informateur. Alors l’alchimiste, est-ce que ce souvenir te plaît ? Je n’en doute pas, mais attends un peu de voir ce que va apporter ma petite touche personnelle, je suis sûre que tu l’apprécieras davantage.

Ce qu’il y a de bien avec mon pouvoir, c’est que plus les secondes s’écoulent et plus mes cibles se perdent dans mes illusions, les vivent comme si elles étaient réelles, peu importe à quelle époque de leur vie remonte leur souvenir. Sauf que cette fois l’illusion ne se passe pas totalement comme je l’avais prévu, apparemment l’alchimiste ne perd pas tous ses moyens face à ce qui lui arrive. Dommage, j’aurais bien aimé le voir supplier et pleurer pour sortir de cet enfer. Peut-être est-il finalement plus intéressant que je ne l’aurais imaginé, ça ne m’empêcherait pas de tenter de le tuer pour autant.

L’alchimiste parvient à reprendre le dessus dans mon illusion, armé et avec sa sœur de son côté. Intéressant, tu es bien le premier à savoir te défendre de la sorte dans mon monde. On peut même dire que tu as l’avantage et tu en prends conscience puisque tu te permets de faire une remarque provocatrice. Ne t’attends pas à ce que ça se passe aussi facilement pour toi mon beau, je déteste les petits malins dans ton genre et je n’ai pas l’intention de te laisser avoir le dernier mot. Un nuage de fumée entoure le moroï sous lequel je m’étais présentée à lui pour laisser place à la véritable Effy, alors que je tape trois coups dans mes mains pour l’applaudir.

- Bien joué l’alchimiste, tu t’en es mieux sortie que mes précédentes victimes qui croupissent six pieds sous terre, mais je n’ai pas encore dis mon dernier mot.

Je claque des doigts et disparais, sait-on jamais s’il avait l’intention d’attaquer. L’instant d’après sa sœur se fait attraper par des bras d’ombre et entraîner sous le sol, comme si une ombre venait de la dévorer alors qu’elle se met à hurler jusqu’à disparaître, jusqu’à ce qu’il ne reste plus qu’un écho de sa voix. Maintenant c’est à son tour. Le décor de cette vieille maison disparaît pour laisser place au néant. Bienvenue en enfer alchimiste. Le poignard a disparu de sa main, il n’a rien, aucune arme pour se défendre et il est emprisonné, piégé, blessé. Des barres de fers rouillées traverse son corps de part et d’autres, le gardant prisonnier dans le vide, incapable de s’en défaire, incapable de s’enfuir. Une autre de ces barres arrive de nulle part et fonce tout droit vers lui pour s’enfoncer dans sa cuisse et ressortir à moitié de l’autre côté. Est-ce que cette illusion est plus à ta hauteur ? Personne ne se défait de celle-là en général. Personne n’arrive à rester insensible face à la douleur et ne pas crier.

Sauf que le détail qui vient tout gâcher est la sonnerie d’un portable qui apparaît de nulle part, qu’on entend dans la réalité mais aussi dans l’illusion. Le destin est décidément contre moi ce soir et je crois que je commence par en être agacée. Alors plutôt que de continuer des heures comme je pensais le faire, je décide de nous arrêter là, pour cette fois du moins. J’attrape le poignard qu’il avait tout à l’heure dans les mains et l’enfonce dans son flanc gauche, le faisant revenir brutalement à la réalité alors que son sang coule sur ma main. Mon visage est juste devant le sien alors que je rapproche mes lèvres de son oreille pour lui murmurer ces quelques mots.

- Tu as été divertissant ce soir l’alchimiste et pour cette raison je te laisse la vie sauve, mais ne t’avise pas de recroiser mon chemin, je ne serais pas généreuse deux fois avec toi.

Je le relâche et m’éloigne avant qu’il n’ait la brillante idée d’attraper sa machette et m’attaquer. Il est temps de t’abandonner là. Il est temps de rentrer au manoir. J’espère que tu garderas en souvenir notre rencontre l’alchimiste, mais en général je sais faire en sorte de rester gravée dans les mémoires.

- Tu ferais mieux d’aller rapidement soigner cette blessure mon mignon.

Et sur ces derniers mots je lui adresse un clin d’œil et disparais dans l’ombre de l’attraction, terminant le parcourt avant d’en sortir et me fondre dans la masse pour finalement disparaître, laissant derrière moi l’alchimiste blessé, mais je ne doute pas de ses capacités pour s’en sortir. Il n’a pas l’air d’être le genre à se laisser abattre par une petite lame dans le corps.



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[Terminé] Certaines choses sont intouchables | Alec & Effy
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