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 Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith

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MessageSujet: Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith   Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 0:38



Quand les masques doivent tomber...
Bastian & Lilith

Qu’est-ce qui m’a pris d’accepter une telle horreur ? Certes, Alianova est morte, ce qui m’a quelque obligé à prendre le poste à plein temps en tant que gardienne… Mais jusqu’à accepter de me déguiser pour suivre Adrian, non ce n’était pas prévu. Je jette un coup d’œil sur cette carte dorée qui me nargue depuis des jours, avec cette police merdique invitant Adrian à venir un bal masqué. Un bal masqué organisé aux milieux des humains. Comment a-t-il eu des entrées dans le monde des humains ? Aucune idée et je ne tenais pas à le questionner mais voilà… On devait y aller et séparément. Et évidemment, vu qu’une conscience professionnelle m’était poussée, j’allais arriver à l’avance. Connerie cette histoire de conscience prof d’ailleurs…

Je jette un dernier regard dans le miroir, un regard qui me renvoie directement le mot pouffiasse en pleine tête. Oui, peut-être que mon avis est déformée mais il faut dire que je n’ai jamais apprécié les robes et ça n’allait pas commencer aujourd’hui. Le fait de voir les regards s’attarder sur ma peau découverte et être attirés par mes cicatrices ne m’aidaient pas forcément à avoir envie de me découvrir. Je soupire assez brusquement face à ma tenue, hésitant à y aller en jean basket parce que je me sentirais certainement moins tache dedans. Le tissu lavande était bien trop moulant selon moi, j’avais l’impression que chacune de mes petites cicatrices en ressortaient, en relief… Oh et puis merde, quelle importance finalement tous ses regards. Le plus important est le mot masqué après tout…
J’envoie un message à Adrian, lui indiquant dans quelle tenue il pourra me reconnaître, passant un coup de peigne dans mes cheveux sans chercher à les attacher. Je glisse mes chevilles dans ses machines destructrices que sont les talons hauts, avant de glisser un holster de cuisse sur ma cuisse gauche, holster contenant mon flingue et une dague en argent. Je ne pourrais rien mettre de plus, même la traine était moulante… Trop en tout cas pour mettre des armes en plus.

Finalement, je quitte mon appartement à l’heure où démarre la fête, sachant qu’Adrian ne compte pas y aller avant encore une bonne heure et que j’ai 20 min de trajets… Bref, tout ira bien. Je monte dans le taxi, sachant que mon 4x4 aurait fait encore plus désordre et je me laisse le temps de me préparer psychologiquement à l’horreur qui va bientôt déferler sur moi… Un bal masqué. Un bal dansant en plus. Tout ce que j’avais toujours fuit et voilà que je m’y retrouvais, presque de mon plein gré. Vie de chienne.
Je paye le taxi, montant les marches qui me sépare de l’entrée du bâtiment. J’entends déjà la musique qui sort des fenêtres et un léger frisson me parcourt. La dernière fois que j’ai quitté ce bâtiment, je n’étais pas forcément bien et j’y avais frôlé la mort. Pas de quoi me donner envie de rentrer donc. Mais on dirait que j’allais devoir faire un autre effort… Peut-être que les souvenirs disparaîtront. Peut-être.

Je finis par entrer, ne tenant pas à reculer, hésiter, pour finalement prendre mon courage à deux mains. Autant que je me montre, à moi-même, les couilles imaginaires que je ne possède pas, merci bien. J’avais beau préféré les femmes, mon appareil sexuel était strictement féminin.
Je ne perds pas de temps, une fois entrée dans la salle, pour faire un large détour me faisant éviter le centre de la salle et le côté dansant de celle-ci. Le premier qui tente de m’entraîner dans une valse, je lui donne une belle claque dans sa gueule. Du doigt, je suis le masque noir que m’a fourni Adrian et qui, finalement, ne cache rien de mon visage. Certes, j’ai accentué le maquillage de mes yeux pour qu’au premier regard, on ne puisse pas me reconnaître mais quiconque s’arrêtera près de moi verra immédiatement mon identité… Mais vu que je ne comptais pas refaire la fête ou fréquenter du monde, je suppose que cela tombe parfaitement bien.
J’arrive enfin devant le bar et j’en profite pour prendre une coupe de ce truc qui remplace le champagne chez les gens riches. Malheureusement peu alcoolisé mais ça fera l’affaire. Je sors mon téléphone de la doublure de ma traine, heureuse d’avoir pris le temps de coudre une poche à l’intérieur pour cette occasion, raison de mon arrivée presque en retard. Mais non… Toujours pas de message. Eh bien, on dirait que je vais devoir attendre Adrian encore quelque temps… En espérant qu’il se dépêche. Au moins le temps me paraîtra plus rapide jusqu’au moment de rentrer chez moi. Enfin je crois.
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Bastian Keller
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MessageSujet: Re: Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith   Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 3:18

Quand les masques tombent × Lilith & Bastian
Il paraît que vivre l’enfer peut changer un homme. Ai-je vécu l’enfer ? D’une certaine manière je dirais que oui. Ai-je changé pour autant ? Absolument pas. La seule différence c’est que maintenant, je fais un peu plus attention aux femmes que je côtoie, je vérifie qu’elles n’aient pas de seringue dans leur sac par exemple... Suis-je moins fou ? Non. Suis-je moins charmeur ? Non. Suis-je moins sarcastique ? Toujours pas. Suis-je plus observateur ? Légèrement, il faut bien. Suis-je moins sanguinaire ? Non. On pourrait continuer la liste encore longtemps à vrai dire, tout ça pour conclure que unité ou pas, je n’ai pas changé. Bastian est toujours dans la place et ce soir il a de nouveau envie de s’amuser.

Ne soyez pas déçu, je sais bien que tout le monde pensait qu’après mon petit séjour de tortures, j’aurais été un homme différent, mais non, pas du tout. Vous auriez préféré que je change ? Allons, je sais très bien que vous m’adorez ainsi. En fait la seule chose qui a véritablement changé depuis l’unité est ma relation avec Promesse, d’ailleurs je ne saurais pas trop qualifier ce que nous sommes à présent et je pense qu’elle non plus. Cette beauté blonde m’envahit beaucoup trop l’esprit et j’apprécie tout autant que je déteste ce que je ressens en étant à ses côtés. Ce soir il est donc temps que je me change les idées et quoi de mieux pour cela qu’un bal masqué.

Puisque c’est une soirée où il faut être habillé classe, autant jouer le jeu, même si je préfère les baskets et les jeans. Chemise blanche, costard noir, cravate noire et le tout avec une bonne coupe, une barbe bien taillée et le sourire. Sinon pour le masque, je me serais bien ramené avec celui des Anonymous histoire de sortir un peu du lot, mais je ne suis pas sûr de rentrer ainsi dans la salle des fêtes, quoi que je pourrais tout aussi bien hypnotiser le videur... Bref, je joue le jeu jusqu’au bout et opte pour un masque noir et blanc, non seulement parce que ça va avec mon costume, mais aussi pour le côté ying-yang, ange et démon, enfin bref vous voyez le topo.

J’arrive sur les lieux, ne perdant pas mon temps à faire la queue alors que je peux user de ma rapidité pour entrer, ni vu ni connu. Une fois à l’intérieur je regarde autour de moi, la décoration, la nourriture, l’orchestre, les invités. Tout cela promet une bonne soirée. Mon regard se perd parmi les différents convives. Sur qui vais-je bien porter mon dévolu ce soir ? Homme ou femme ? Sang ou sexe ? Pourquoi pas les deux ? Nous sommes là pour nous amuser après tout. Je continue de parcourir la salle des yeux, jusqu’au ce que mon regard se pose sur cette déesse en robe lavande qui attend toute seule au bar. Vous vous en doutez, j’ai choisis ma proie. Je me dirige vers elle d’un pas assuré, arrivant à ses côtés et prenant la parole lorsqu’elle range son portable.

- Une dame comme vous ne devrait pas rester seule à une telle soirée. Je vois que votre verre est presque vide, puis-je vous en offrir un autre ?

A vrai dire je fais déjà signe au barman de nous apporter des verres, si elle n’en veut pas après tout elle n’aura qu’à le laisser là. Je profite de cette nouvelle proximité pour la dévisager un peu plus et elle me semble encore plus appétissante de près, j’ai décidément bien choisis. Au premier regard je peux déjà dire que tu es une femme de caractère, prouve-moi donc à quel point ce soir, mais sache que je ne te laisserais pas partir sans avoir eu droit à une danse et un baiser, peut-être même plus. Je crois qu’il est temps de me présenter à elle. Est-ce que je lui fais part de mon vrai nom ? Avec un peu de chance elle n’est ni une dhampir qui connaît ma réputation de strigoï sanguinaire et psychopathe, ni une humaine qui connaît ma réputation de playboy.

- Bastian Keller, enchanté déesse masquée, j’ose espérer que vous n’attendez personne ?

Auquel cas je me ferais un plaisir de m’en débarrasser, mais ce serait dommage d’en arriver déjà là alors que j’essaie de faire les choses poliment et proprement. Pas dit que je tienne cette résolution bien longtemps, mais tant que je suis sur cette lancée, autant continuer.

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MessageSujet: Re: Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith   Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 3:20



Quand les masques doivent tomber...
Bastian & Lilith

La prochaine fois, je devrais me pincer avant de laisser le mot « oui » sortir de mes lèvres face à mon moroï. Je n’étais pas du tout dans mon univers à cette soirée. Mon univers était composé de sang et de morts, parfois de tortures mais surtout de fantômes. Les fantômes de ma fiancée, de mon beau-frère, les fantômes de la culpabilité et parfois, ceux de la fierté. Je n’avais certainement pas honte d’avoir tué ce moroï dans l’exercice de mes fonctions, surtout face à ces yeux monstrueux. Je n’aurais de honte ou de culpabilité à ne tuer personne de toute façon, cette émotion a été brisé par des monstres bien trop grands pour l’univers. Mon doigt appuiera toujours sur la gachette sans aucune hésitation, peu importe la personne face à moi. Protéger, oui, jusqu’au point où la meilleure des protections est la mort. Peut-être est-ce moi qui devrais mourir pour protéger les autres ? Peut-être, mais cette hypothèse ne me fera pas considérer ma mort d’un point de vue prochain. Si j’avais dû mourir de la main d’un monstre, cela aurait été du mien et il ne m’avait pas tué. Alors je n’allais pas me suicider. Pas ce soir, ni jamais.

Je laisse les fantômes de mon passé, de mon présent, partir de mes pensées quand j’entends cette voix proche de moi. Une voix masculine, sûre d’elle et arrogante. Il faut croire que je n’attire que ce genre de fréquentations, les hommes sûrs d’eux et de leurs masculinités. Jusqu’à ce que je les attaché à un lustre par les mêmes couilles qu’ils montraient un peu trop en ma présence. Enfin celui-là tente de présenter un aspect gentleman qui me fait tourner le regard vers lui, presque malgré moi. Une tentation de séduction comme une autre, je le suppose, cette approche, bien qu’elle ne me soit pas forcément familière. Par contre, cette lueur dans ses yeux l’est. Strigoï. Décidément, ces êtres me poursuivaient. J’allais finir par croire qu’ils étaient plus nombreux que les humains. On dirait qu’il faudra que je raccourcisse l’amusement d’Adrian pour le faire sortir rapidement, avant que cet être ne jette son dévolu sur son sang à lui.

« Vous n’avez aucune idée de quelle genre de dame je suis. Et vous feriez mieux d’aller voir si quelqu’un d’autre se laisse aller à l’amusement entre vos bras avant que je ne décide à vous envoyer le reste de ma coupe à la figure. »

Avant d’allumer la flamme qui vous brûlera la figure, vous laissant dans un état bien trop fragile pour que vous puissiez vous soigner seul. Ce monde dans la salle ne me fera pas hésiter à agir, à tuer s’il le faut. Je n’ai rien contre les Strigoïs, tout comme je n’aurais rien contre les moroïs. Mais le premier qui tentera de s’en prendre à mon sang se prendra une balle, peu importe son espèce. De la même façon, le premier qui tentera de me charmer se prendra un coup retentissant. Je ne suis pas sur le marché.
Je me retrouve malgré tout avec une nouvelle coupe proche de moi, que j’attrape tout de même. Je ne réponds pas favorablement à sa requête, je ne fais que prendre une nouvelle arme en main. Plus de liquides, plus de chance de le toucher… Et au cas où il ne fait aucun geste pour m’attaquer, alors plus de chance de finir bourré et de voir cette soirée se terminer.
Il m’offre son nom, qui me rappelle un vague souvenir. Surement l’ai-je déjà entendu être nommé ainsi dans l’Académie, vu que c’est un Strigoï, il doit avoir marqué quelques personnes. Mais peu nombreux sont les Strigoïs qui ne voient pas leurs noms être évoqués. Alors au final, quelle importance que son nom ? Je ferais peut être des recherches mais plus tard, pour l’heure, ce n’est qu’un mot dans une conversation.
Je laisse tomber le vouvoiement pour aller droit au but, ancrant mon regard dans le sien, voyant ses yeux rouges et sombres. De sombres promesses. De sang ou de mort ? Aucune idée mais il ne les remplira pas avec mon corps.

« J’attends une personne que je ne te laisserais pas approcher. Va donc voir ailleurs, vers une autre femme qui sera capable de mentir pour toi et de prétendre qu’elle n’attend personne. Une femme, qui contrairement à moi, se laissera caresser et mordre. »

Strigoï. Penses-tu que je sois une Dhampir ou une humaine un peu trop au courant ? Je ne sais pas, peut-être désireras-tu me tuer maintenant ? Non, je crois que tu recherches un peu de piment dans ta soirée. Le meilleur moyen pour que tu me laisses tranquille serait encore de te donner ce que tu recherches, pour que tu ais satisfaction et que tu oublies même jusqu’au son de ma voix. Mais voilà, je ne me prostituerais pas pour m’effacer de ton esprit. Donc je te résisterais, même si tu risques de trop apprécier ce fait. Tant pis, car tu l’apprendras peut-être à tes dépends, mais je suis armée, malgré cette robe et je ne compte pas me laisser être blessée aussi facilement. Au contraire même, si tes mains ou tes crocs m’approchent de trop près, tu comprendras que je peux avoir la gâchette facile et que je ne rate jamais ma cible.

« Et laisses tomber l’apparence de velours, ça ne te va pas, tes yeux trahissent la vérité. »

Tes yeux trahissent le côté prédateur de ta personne. Celui qui peut devenir un monstre à l’occasion. Alors oui, ces belles paroles ne te vont pas. Arrêtes de prétendre, de toute façon, tu peux manipuler les esprits pour effacer ensuite la vérité, alors pourquoi te donnes-tu même la peine ?
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MessageSujet: Re: Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith   Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith I_icon_minitimeDim 16 Oct - 13:53

Quand les masques tombent × Lilith & Bastian
Douce soirée de pleine lune, il paraît que ces nuits-là, les gens ont tendance à être bien plus à fleur de peau, provocateur, sur la défensive, prêts à sortir les crocs pour un oui comme pour un non. Personnellement je ne me sens pas différent des autres jours, mais peut-être est-ce le cas sur certaines personnes. Je pense notamment aux femmes, elles ont tendance à être bien plus lunatique que les hommes, et puis il faut bien dire que leurs hormones les rendent sauvage et nous rende fou. Nous verrons bien si à ce bal masqué je tombe sur l’une de ces femmes, pourquoi pas après tout, ce serait intéressant, amusant. J’ai toujours aimé les défis et je pense en avoir trouvé un de taille ce soir. Oui, il me suffit d’un seul regard sur cette femme pour savoir que c’est elle, parmi tous les invités présents, qui risque le plus de me faire tourner la tête, peut-être même au sens propre.

Je ne passe pas par quatre chemins avant de me diriger vers elle et faire la conversation. J’ai toujours été sûr de moi et ce n’est pas ce soir que ce fait changera, ce n’est pas ce soir que je compte m’imposer des limites. Ma délicieuse future partenaire ne tarde pas à prendre la parole, piquante, sûre d’elle, comme je les aime. Je crois que je miserais davantage sur une dhampir que sur une humaine, mais le doute persiste encore un peu, pour l’instant du moins. Enfin, tentons déjà de calmer un peu les ardeurs, je n’ai pas forcément envie de salir ma chemise tout de suite. Le problème c’est que je n’ai jamais été doué, pour calmer les ardeurs.

- Allons, ce serait dommage de tâcher une si belle chemise alors que la soirée vient tout juste de commencer, mais si c’est pour me la voir retirer, vous savez, il suffit simplement de demander. Quoi que je vous ferais même une offre unique en vous laissant l’arracher vous-même.

Oui, définitivement pas doué pour ça. Que voulez-vous, je ramène toujours tout au plaisir, c’est plus fort que moi. Je ne suis pas du genre à calmer le jeu de toute façon, après tout je suis réputé pour toujours pousser les choses plus loin et ça c’est un fait qui ne changera jamais. Une nouvelle coupe de champagne finit dans la main de chacun d’entre nous. Moment de vérité, va-t-elle m’envoyer sa coupe au visage ou se retenir ? Pour l’instant elle se retient on dirait. J’en profite pour lui demander si elle attend quelqu’un, comme elle peut le voir je ne suis pas du genre à lâcher l’affaire si facilement. Tu verras, tu finiras par me laisser ma chance. Ou peut-être pas, étant donné sa réponse ça semble vraiment mal partis mais bon, vous me connaissez, il en faut bien plus pour me faire renoncer.

Je m’apprête à répondre lorsqu’elle reprend la parole, parlant de cette fausse apparence de velours et de mes yeux qui apparemment me trahissent. Une dhampir, il n’y a que cette espèce pour parler ainsi. J’esquisse un nouveau sourire, peut-être un peu plus mauvais que le précédent, mais rien qui n’indique pour autant que j’ai l’intention de lui faire du mal. Pour une fois que je ne suis pas venu dans l’intention de tuer ou torturer, tu pourrais au moins me laisser ma chance. Après tout ce n’est pas parce que nous appartenons à deux camps ennemis que nous devons absolument chercher à nous entretuer.

- Je ne joue aucun rôle ma chère, autrement j’aurais justement camouflé la couleur de mes yeux. Peu importe ma nature, je ne suis pas un homme qui prend de force, je suis de ceux qui préfèrent gagner. Et être gentleman avec toi ne m’empêche pas d’être bourreau avec d’autres, comme avec ce moroï qui vient d’entrer par exemple.

Je lui indique du regard la position du dit moroï. Est-ce le tiens ou celui d’un autre ? Peu importe après tout, ce n’est certainement pas lui qui m’intéresse ce soir. Je me repositionne en face d’elle, lâchant du regard le moroï, lui tournant même le dos pour lui faire comprendre qu’il ne m’intéresse pas, que c’est bien elle qui attire mon attention.

- Ce gamin a de la chance, il ne m’intéresse pas. Peut-être que tu en as moins, mais après tout je ne te demande ni ton corps ni ton sang, seulement une danse.

Je lui tends ma main, mon regard plongé dans le sien. Alors beauté, vas-tu accepter ma proposition ou te défiler ? Tu pourrais au moins constater que pour un strigoï, je fais beaucoup d’efforts afin d’être civilisé. J’attends donc qu’elle prenne ma main ou l’ignore, je suppose que les prochaines secondes risquent d’être cruciales.

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MessageSujet: Re: Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith   Quand les masques doivent tomber... | Bastian & Lilith I_icon_minitimeJeu 29 Déc - 18:02



Quand les masques doivent tomber...
Bastian & Lilith

Qu’est-ce que je fous là ? Je crois que cette question va me hanter toute la soirée. Ou en tout cas, jusqu’au moment où je retrouverais Adrian. En attendant, me voilà en compagnie d’un homme mais pas des moindres, un autre charmeur. Serais-je condamnée à ne voir que ce genre d’hommes ? A croire qu’il y a un panneau qui clignote au-dessus de ma tête avec une invitation.

Je croise le regard de cet homme, qui s’essaie à être un gentleman. Est-ce que cela lui réussit ? Demandez à une autre fille que moi, car je dirais non. Je ne suis pas attiré par les hommes, mais surement pas par ce genre d’hommes. Je ne compte pas prendre du bon temps, si on peut l’appeler ainsi, dans ses bras. Et je le lui fais savoir. Sauf que bien évidemment, il oublie la métaphore pour se concentrer sur le côté un peu plus terre à terre. Eh bien, je vous aurais pensé un peu plus amusant, monsieur le gentleman. Quand à arracher cette chemise, je le ferais dans un autre contexte que celui qui te vient en tête, l’ami. Mais je ne le lui dis pas à voix haute, à quoi cela servirait ? On rebondirait encore et encore là-dessus, la conversation n’avancerait pas et son départ également. Oui, je suis associable, et alors ? Je suis là pour Adrian, pas pour faire la belle plante avec d’autres hommes…

Je finis par remarquer son regard rougeoyant, bien plus que son air charmeur. Eh bien, on dirait que j’ai trouvé le plus intéressant chez toi, messire. Maintenant, manque plus que tu m’attaques pour rendre cette soirée un peu plus intéressante. Au moins, j’aurais une bonne raison de te flinguer si tu fais ça. Et si tu te tiens tranquille, par contre, on peut repartir en ami. Tu peux même attaquer n’importe quel autre moroï, je n’en aurais rien à faire, il y a juste un être que tu ne dois pas toucher…
Je croise son regard, mais surtout, je suis concentré sur son sourire. Il est déjà un peu plus vrai ainsi, il n’est plus charmeur, juste dangereux. Et c’est avec ce genre de sourire que je préfère encore composer. Je n’écoute qu’à moitié ses propos, entendant tout de même la menace qu’il donne à un être au hasard. Je jette un coup d’œil à cette personne. Un autre adolescent, que j’avais déjà croisé en accompagnant Adrian. Mais juste croisé. Donc je ne m’y intéressais pas, même si on pouvait trouver que cela me rendait insensible… Ce que j’étais, de toute façon.

Ce qui m’étonne, c’est qu’il se détourne du gamin pour me donner de nouveau son attention. Décidément ! Ce mec ne lâchait pas son os, quand il l’a trouvé. Je soutiens son regard, attendant sa prochaine réplique qui ne tarde pas. Vraiment ? Il ne va pas lâcher prise, ce grand dadet. Je dépose ma coupe avant de m’approcher de lui, autant écarter toute tentation en cet instant… Ou alors cette soirée n’était pas prête de se terminer.

« Une danse. Une seule. Et après, tu es gentil, tu vas te trouver une autre gamine, si les gamins ne t’intéressent pas. »

Et en même temps, c’est le meilleur moyen d’être sûr qu’il ne s’approche pas de mon protégé. Je dépose ma main dans la sienne avant de le laisser nous conduire sur la piste de danse. S’il y a bien une chose que je déteste dans la danse, c’est de devoir être guidé par son partenaire, lui faire confiance pour me mener. Je ne suis certainement pas du genre à faire confiance, encore moins à un être comme lui. Je plante mon regard dans le sien, une fois arrivée sur place. Ne crois pas m’avoir adoucie, je n’ai pas accepté pour cette raison, juste pour être ensuite débarrassée de toi.

« Est-ce que tu t’es fais rembarrer par toutes les ladys du coin ou t’es du genre à chercher la difficulté ? C’est pas le genre des strigoïs, de venir jouer au gentleman avec leurs proies. »

Me fais pas croire que tu ne projettes pas de bouffer quelqu’un ce soir, j’aurais du mal à y croire. Mais que tu le saches, les morsures, je connais et j’aime absolument pas ça. Donc faudra que t’ailles chercher ton bonheur ailleurs, encore une fois. Je commence à penser un peu trop de fois à cette phrase, ça en devient dérangeant…
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