J’essuie le sang qu’il y a sur mon visage à l’aide d’un mouchoir avant de sortir ma liste, un stylo et de railler un nom de plus. On dirait que la liste commence peu à peu à diminuer malgré les allées et venues de vieux strigoïs dans cette ville, voilà une nouvelle réconfortante. Je m’occupe de faire disparaître le corps, car contrairement aux dhampirs nous ne faisons pas appel aux alchimistes dans notre unité, nous devons tout faire nous-même. Au fond ce n’est pas plus mal, ça nous apprend d’une certaine manière comment commettre le meurtre parfait... Enfin bref, une fois que je me suis débarrassé du cadavre, je reprends mon chemin direction l’appartement. Encore une bonne soirée, si je continue à ce rythme on devrait commencer à y voir un peu plus de lumière camouflée par toute l’horreur de ces strigoïs.
Mes quelques blessures se sont guéries sur le chemin, ce qui en soit n’est pas plus mal car j’entends des bruits de combat tout près. Est-ce que je devrais aller voir ou laisser ces personnes régler leur problème ? Allons, vous savez bien que ce n’est pas mon genre d’ignorer une bataille, surtout lorsqu’elle peut concerner des strigoïs et c’est bien le cas. J’aperçois cette dhampir cernée entre cinq strigoïs et s’il faut reconnaître qu’elle se débrouille plutôt bien, elle ne tiendra jamais le rythme pour autant, personne ne le peut. Ce qui m’étonne, c’est de retrouver cette dhampir, une femme que j’ai déjà sauvé une fois alors qu’elle et une autre strigoï avaient saccagé la boutique de Chloe. Cette femme semble décidément être un aimant à strigoïs...
Je me rapproche d’eux, comme si j’allais participer moi aussi à la partie et les strigoïs ne disent rien, ne sachant pas que c’est à ses côtés que je vais me ranger, qu’ils feraient mieux de me craindre aussi. La dhampir en revanche le sait, mais elle a le bon réflexe de ne pas le montrer. J’arrive tout juste à leur hauteur que je laisse l’un de mes pieux glisser le long de ma manche pour atterrir dans ma main et le planter dans le cœur du premier strigoï à mes côtés. Le premier est toujours le plus simple à avoir puisqu’ils ne savent pas encore que je vais les trahir. Je retire mon pieu de son cœur et le lance en direction de la dhampir qui semble désarmée. Pas le temps de me redresser qu’un strigoï se dirige vers moi, je parviens à temps à le contrer et l’envoyer au sol, me retournant ensuite tout en faisant glisser un pieu dans mon autre main que je viens planter dans le cœur du strigoï qui s’est précipité vers moi en me pensant désarmé. Je crois que la dhampir en a aussi eu un, plus que trois dans ce cas. Je me mets ainsi dos à elle, assurant ses arrières tandis qu’elle assure les miennes.
- Toujours à t’attirer des ennuis à ce que je vois et jamais tu ne penses à envoyer des invitations.
Je lui parle comme s’il s’agissait d’une amie alors que je ne l’ai pourtant vu qu’une seule fois, mais que voulez-vous, j’ai toujours été du genre assez social alors on ne va pas changer cette habitude. J’espère que tu n’es pas trop blessée ni fatiguée pour te battre car nos ennemis semblent prêts à repartir à l’attaque, alors ce serait bien que nous le soyons aussi. Et dire que j’avais prévu de tranquillement rentrer chez moi... Non, décidément, je ne peux jamais me passer d’un bon combat. Elle doit probablement se demander pourquoi est-ce que je lui viens en aide à chaque fois, enfin la réponse est assez simple, je préfère aider une dhampir que des strigoïs, voilà tout.
- Le brun en face de toi a un mauvais appuie sur sa jambe gauche, le blond a un tic à l’œil qui le fait cligner plus que nécessaire, enfin j’imagine que tu l’avais déjà remarqué.
Quant au dernier je m’en occupe de toute façon. Pourquoi est-ce que je te donne ces informations ? Parce que toutes les données sont bonnes à prendre en compte dans un combat. Tu pourrais t’en prendre à l’équilibre du brun pour l’avoir, prendre le dessus et le tuer. Quant au blond, le fait qu’il ferme un peu trop souvent les yeux malgré lui te permettra de pouvoir le surprendre. Je sais que les strigoïs ont aussi entendu mes paroles, mais ça ne changera de toute façon rien à leur défaut, on ne peut pas les changer en un si court laps de temps. On a bien dû vous apprendre à repérer les failles de vos adversaires dans votre académie, non ? Si ce n’est pas le cas c’est une grave erreur de leur part, mais j’ai toujours été un bon professeur de toute façon. Alors, prête à repartir dans l’action ?
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Sujet: Re: Encore toi ? Jeu 16 Juin - 17:49
Encore toi ?
Lilith & Nathaniel
Sortir est chaque jour à la fois plus et moins dangereux. Le nombre de Strigoïs ne cessent de varier dernièrement, comme si ceux-ci disparaissent et qu’on tentait de les remplacer en en créant le plus possible. Le résultat était qu’il ne restait plus que les plus jeunes et les très vieux. En définitive, soit on avait presque pas besoin d’être armé pour gagner, soit on ne verra pas la mort venir. Je n’avais aucune préférence, je préférais les Strigoïs loin de moi mais tant qu’ils ne tentaient pas de m’attaquer, je survivrais très bien en les ignorant. Ne pas m’attaquer à tout ce qui bouge devait être la raison pour laquelle, à part la salope blonde et sa team, je n’avais presque personne collé à mon cul pour tenter de m’ôter la vie. De quoi rendre mes soirées un peu moins mouvementés… Et étrangement un peu morne.
Je me retrouve de repos, un deuxième gardien provisoire auprès d’Adrian et j’en profite pour me diriger vers le bar où j’avais trouvé une première fois Hope. Peut-être sera-t-elle là ce soir, me permettant une compagnie pour ne pas avoir à penser. Peut-être. Je me glisse dans un short, un tee-shirt, une veste en jean ainsi que des bottines montant jusqu’au mollet. Une tenue confortable, bien qu’un peu frisquette, mais vu que je ne comptais pas perdre mon temps ce soir dans les ruelles, ce n’était guère grave. J’attrape une ou deux lames, ainsi que mon fidèle Samouraï Edge avant de sortir de mon petit appartement pour prendre un taxi jusqu’à la rue piétonne. Tout du moins c’était mon intention avant que les bouchons ne me fassent perdre patience et que je paye mon dû pour ensuite finir le reste du chemin à pieds. Enfin autant de chemin que je le peux avant qu’on ne me barre la route… Une petite bande. Des idiots. Mais des idiots sanguinaires, je m’en rends compte en croisant leurs prunelles. Je fixe ensuite mon attention sur leurs gorges, préférant éviter une petite hypnose malencontreuse.
« Dites, madame, vous connaissez le chemin pour une certaine… Académie ? » « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. »
Je tente de continuer mon chemin mais le Strigoï qui a parlé, (qui a tenté de me piéger également je crois), passe sa main dans le creux de mes reins, me faisant me retourner brusquement, mon arme en main. Je le vois tenir dans sa main en train de brûler mon pieu et un seul mot résume ce qui se passe et ce que je ressens :
« Et merde. »
Ils n’ont apparemment pas besoin de se concerter pour agir. Numéro 1 lâche le pieu et tous les autres tentent d’agir, tous en même temps, comme une meute de chiots ne sachant pas avancer droit. Je me recule, tirant dans leurs genoux avec mes balles en argent. Je ne peux pas me permettre de prendre le temps de viser, mais je peux les incapaciter. Un grognement de douleur m’apprend que j’ai touché ma cible et ils commencent à s’organiser, ils commencent également à m’acculer par la même occasion. Je perds l’une de mes lames en égorgeant un des mecs mais je le vois bouger et je ne doute pas qu’il est encore vivant, la plaie n’étant pas assez profonde. La rouquine se venge en me laissant trois fines rayures ensanglantés sur mon visage, cette pétasse a de sacrés ongles, comme des griffes. L’égorgé se relève quand un nouveau compatriote arrive. Je prends à peine une seconde pour prendre en compte la situation, me permettant de comprendre, à retardement, où j’ai déjà vu ce visage. Ainsi monsieur nouvelle technologie était de retour. Si tu as une autre de tes solutions d’argents, je ne suis pas contre. Je ne prends pas le temps de lancer une remarque sarcastique ou autre, économisant mon souffle tout en esquivant une autre fois un câlin vorace d’un de mes copains. Et je sens au sifflement de l’air que quelque chose m’est envoyé, me faisant le rattraper par réflexe. Un pieu, tant mieux. Même si je préfère mon flingue, je sais me défendre avec ses petites bêtes. Je laisse une longue enfilade sur le torse de monsieur le Strigoï numéro 1 et il se recule en sifflant pendant que mon prochain meilleur pote se colle à mon dos en prenant la parole. Toujours à m’attirer des ennuis ? Ouais, c’est une façon de voir les choses, je suppose…
« Ceux-là ne sont que des nuisances comparées à d’autres copains que je peux rencontrer. Je réserve mon invitation pour les vrais ennemis, ne t’inquiète donc pas. »
Ma voix est légèrement saccadé, ma respiration me faisant légèrement défaut après ce combat qui n’a surement duré que deux minutes mais qui me paraissaient avoir duré dix de plus. Mais surtout mon ton est légèrement sarcastique, légèrement brusque également. Je n’ai pas l’habitude d’avoir quelqu’un pour surveiller mes arrières, encore moins pour me taquiner en même temps… Mais je n’ai rien contre des surprises de temps en temps, tant qu’elles ne sont pas trop mauvaises. Il reprend la parole, m’indiquant les points faibles de mes ennemis. Trop gentil de me mâcher le travail, mon gars mais occupes-toi plutôt de ta rouquine. C’est surement la plus vieille et mesquine des cinq, bien qu’elle ne soit encore qu’une gamine… Mais elle a de sacrés griffes qu’elle voudrait surement planter dans ton corps avant de les planter dans le mien.
« Et toi, fais gaffe à ta copine, elle aime bien jouer de ses griffes. Mais elle a du mal à attaquer en reculant. »
Pas assez vieille pour avoir pris à véritablement se battre… Dommage pour elle, même si le gentil monstre lui laisse la vie sauve, moi je la tuerais. Pour qu’elle ne revienne pas me tuer un autre jour. Garder mes ennemis en vie, ce n’est pas mon crédo. Ensuite, je perds tout intérêt pour ce qui se passe derrière moi, faisant confiance à ce presque-inconnu pour me couvrir. Je sors mon flingue de ma main gauche et je tire. La surprise me permet de réussir à toucher Strigoï numéro 1, alias le brun, dans sa jambe gauche, accentuant son déséquilibre. Je continue ensuite à le canarder en m’approchant du deuxième, laissant retomber mon arme sur le sol quand je suis assez proche pour attaquer le blond. Notre danse ne dure guère, je m’arrange pour réussir à me trouver dans ses angles morts au rythme de ses clignements. Monsieur était trop bien chronométré, pauvre petit. Mon pieu transperce son dos jusqu’à atteindre son cœur et je me retourne ensuite vers numéro 1. Il est allongé sur le sol un instant mais la seconde d’après il est debout et tente de me mordre. Je n’ai pas pu récupérer le pieu dans le corps de son pote, mais il me reste encore une lame. Je suis plaqué contre le mur en briques quand j’arrive à plonger ma lame dans son dos et à la tordre dans tous les sens, transformant ce côté de son cou en steak haché. Il s’éloigne en hurlant pendant que je sens le sang goûter de ma nuque, apparemment, il a réussi à me blesser… Tant pis. Je ne perds pas de temps, m’approchant et donnant des coups sur les points d’impacts de mes balles. Il s’affaiblit, perd de son sang et dès que je le peux, ma lame se retrouve plongé dans son cœur, enfoncé jusqu’à la garde par un bon coup de pieds.
Au début, je n’entends plus que ma respiration haletante et le sang dans mes oreilles avant que je ne me retrouve pour voir mon pote debout devant le cadavre de la rouquine. Tant mieux, j’aurais détesté le voir mort aussi bêtement, surtout si c’est pour lui une habitude de sauver la veuve et l’orphelin. Parce que même si je n’ai pas franchement besoin d’être sauvé, je sais que ce n’est pas le cas de tous. Je me rapproche, ramassant mon flingue sur le sol et le rangeant. Mes autres lames, je n’en ai rien à foutre mais pas mon flingue, lui je ne l’abandonnerais pas…
« Merci, je suppose. J’espère que tu ne comptes pas appliquer le proverbe jamais deux sans trois, j’aurais l’impression d’être stalker et je déteste ça. »
Dernière édition par Lilith Nerwann le Jeu 25 Aoû - 16:41, édité 2 fois
Nathaniel Lewis
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Sujet: Re: Encore toi ? Mar 28 Juin - 16:47
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Encore toi ?
Lilith & Nathaniel
On dirait que la nuit n’est pas encore terminée pour moi, mais après tout elle ne le sera pas tant que le soleil n’aura pas pointé le bout de son nez, alors je suis habitué à me battre jusqu’à l’aube. Je ne me contenterai donc pas uniquement d’un nom à rayer ce soir, j’éliminerai aussi ce monde de quelques jeunes nuisances qui n’auraient jamais dû voir le jour. Voir cette dhampir se battre contre ces strigoïs n’est qu’une bonne surprise pour cette soirée, enfin je crois. Comment se fait-il que les seules fois où je l’aperçois, des strigoïs s’en prennent à elle ? Il faut croire que ce n’est pas une gardienne très aimée par les gens de mon espèce, dommage pour eux que moi je l’apprécie, du moins pour le peu que j’en connais sur elle. C’est une bonne guerrière en tous cas et ce simple état des faits suffit à lui faire gagner un certain nombre de points en sa faveur.
Je ne tarde pas à me joindre à la partie, achevant l’un de ces premiers hommes, encore trois on dirait. Je me retrouve dos à dos avec elle, optant pour lui faire confiance sur le fait de surveiller mes arrières, tout comme elle devra avoir cette même confiance à mon égard, autrement nous risquons de perdre l’avantage. Je m’adresse à elle comme à une amie, comme si je la connaissais depuis bien longtemps alors que ce n’est que la deuxième fois que je la rencontre, au moins elle n’en semble pas dérangée. Dos à elle, j’esquisse un sourire qu’elle ne peut pas voir face à sa réponse. Cette femme a un tempérament qui me plaît bien, je ne peux pas le nier.
- Je te fais confiance pour ne pas m’oublier.
C’est aussi ma façon de lui dire que même si nous ne nous connaissons pas, je lui fais confiance pour penser à mes arrières tout comme je le ferais avec elle. D’ailleurs commençons tout de suite, j’ai repéré quelques points faibles dans le comportement de ses adversaires, autant que mes informations lui soient utiles. Elle en fait de même avec moi, m’indiquant de me méfier des jolies griffes acérées de la rouquine qui me fait face et du fait qu’elle a du mal à allier attaque et retraite. Intéressant. J’imagine qu’il est temps de repartir à l’action.
Je garde toute mon attention sur la demoiselle et aussi jeune soit elle je n’aurais aucun scrupule à l’éliminer de ce monde. Si à mes débuts j’aurais pu être refréné face à ça, aujourd’hui ce n’est plus le cas, j’ai rapidement appris que le diable pouvait se cacher derrière n’importe quel visage, aussi jeune et innocent soit-il. De toute façon je ne peux pas laisser un strigoï m’ayant vu prendre le parti d’une dhampir repartir d’ici vivant, j’ai déjà bien assez à faire que de devoir en plus me méfier des rumeurs qui pourraient courir à mon sujet. Alors rouquine, j’espère que tu es prête, car moi je le suis.
Le combat ne dure pas bien longtemps, la première phase me permet d’analyser son rythme, ses attaques, ses mouvements, alors que je passe véritablement à l’action à la deuxième phase. Je ne tente pas de trop la faire reculer comme l’a évoqué la dhampir, autrement je m’éloignerai d’elle et alors je ne pourrais plus assurer ses arrières si besoin. A la place je décide de ne pas esquiver son prochain coup, laissant ses griffes se planter dans ma chair, mais j’en profite surtout pour bloquer sa main, l’empêcher de la reprendre et la petite est trop occupée a tenter de la récupérer plutôt que de continuer à m’attaquer. N’ayant plus de pieu sous la main, je m’empare d’une lame baignée dans un venin et me contente de lui faire une entaille au-dessus du cœur. Elle se met alors à trembler, à tousser et à hurler, le venin rongeant sa peau à vue d’œil, poursuivant son parcours tout droit vers son cœur. Je lui rends sa main et la laisse tomber à genou dans l’agonie. Ce n’est pas une mort courte et douce, voilà pourquoi je m’éloigne pour récupérer mon pieu et le planter ainsi dans son cœur, la libérant de cette douleur que je réserve généralement à de biens plus grands ennemis. Je ne suis pas un monstre à ce point pour torturer une enfant.
Je me retourne ensuite vers la dhampir, voulant voir comment elle s'en sort et je dirais plutôt bien puisque ses deux adversaires sont maintenant morts. Tant mieux, le combat est terminé on dirait. Elle se rapproche de moi, non sans avoir ramassé son arme avant mais je sais qu’elle ne l’utilisera pas contre moi, elle la range justement avant de prendre finalement la parole. Ses mots m’arrachent un nouveau sourire amusé, cette dhampir a du répondant, il n’y a pas à dire.
- Peut-être que dans une prochaine occasion ce sera toi qui me joindra au combat.
Peut-être, à moins que tu ne me laisses dans mon pétrin, mais je ne pense pas que tu sois ce genre de femme. Je range ma lame à sa place, mon sourire disparaissant alors de mon visage lorsque mon regard se pose dessus. Cette blessure sur son cou, l’odeur de ce sang si envoûtant... Je n’avais pas faim pourtant mais elle vient d’éveiller pleinement mon appétit. Je ne peux pas contenir la soif, je n’arrive pas à l’ignorer. Mes canines me font mal et son sang m’appelle ardemment. Je ne contiens pas mes prochaines actions, mon corps se jetant sur le sien, la plaquant avec force contre le mur et mes canines goûtant à ce mets délicieux jusqu'à mettre fin à ses jours.
Je reviens soudain à mes esprits, constatant que je me trouve toujours debout en face d’elle, qu'elle est bien vivante et que mes canines se trouvent encore assez loin de sa gorge. Je suis soulagé de ne pas l’avoir vraiment attaqué, pourtant l’envie est bien là malgré moi. Je détourne mon regard de sa blessure, observant plutôt les cadavres à nos pieds dont il faudra se débarrasser, reprenant la parole d’un ton moins sympathique alors que je fais de mon mieux pour lui être agréable, de mon mieux pour me contrôler.
- Tu devrais aller soigner cette blessure, elle pourrait attirer d’autres monstres.
Elle pourrait faire ressortir le monstre qui est en moi et alors je ne pense plus que tu voudrais d’une quelconque amitié ou alliance entre nous. Un verra d’alcool m’aiderait probablement à étancher un peu ma soif, malheureusement je n’ai rien sur moi. Tant pis, espérons simplement que cette soirée ne finisse pas par mal tourner.
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Sujet: Re: Encore toi ? Jeu 25 Aoû - 20:42
Encore toi ?
Lilith & Nathaniel
Est-ce que je maudite pour toujours faire se retourner les strigoïs sur leurs chemins ? Je n’en ai pas croisé un seul qui m’aurait ignoré. Ou alors je ne l’ai pas repéré quand il m’a ignoré. Enfin ces strigoïs là n’ont pas pour projets de m’ignorer. Heureusement que je me trouve l’aide d’un inconnu pas si inconnu que ça… Quand à savoir ce qu’il fout là, je n’en ai aucune idée. On dirait qu’il a le bon timing à chaque fois. Je vais finir par regarder à chaque minute au-dessus de mon épaule pour surveiller sa présence. Enfin, on peut que pour cette fois, sa présence est plus que loué. Même s’il se met à plaisanter, un comportement dont je n’ai pas l’habitude. Encore une fois. Mais je réplique tout de même. Il n’est pas encore arrivé, le moment où je fermerais ma grande gueule contre un homme. Un léger sourire étire mes lèvres face à sa réponse. Faire confiance. A la fois une idée à la con et une pensée paradisiaque. Voyons si j’ai raison de te faire un minimum confiance…
On se donne des conseils, quelques uns. Sur nos ennemis, sur la façon de les battre et ensuite on se lance dans le combat. Je n’ai pas le temps de réfléchir, je dois agir à l’instinct, tout en gardant en tête les conseils. Parfois, je rêverais d’une arme qui obligerait les strigoïs à se déplacer à vitesse humaine… Ca me simplifierait tellement la vie. Y a un peu d’acharnement pour réussir à les tuer. Un peu de culot et de chance également. Et mon bon vieux pote : mon flingue adoré. Mais on sort vainqueur. Et à ce que je vois, le strigoï allié s’en est aussi sorti sans blessure. En tout cas sans grosse blessure. Je m’approche de lui, ramassant mon arme et lui parlant. De cette impression qu’il me suit, mais d’une façon détournée. Ou peut être que c’est moi qui attire la merde. Ses paroles font naître un léger sourire sur mes lèvres avant que j’hoche la tête à son encontre.
« Quand tu veux. Ça me changera un peu et j’adore voir une situation changer du tout au tout… »
Oui, d’une certaine façon, ça veut dire que si tu t’en sors, je me contenterais surtout d’observer… Enfin jusqu’à ce que je n’en puisse plus de rester inactive. Et que je finisse par rejoindre le combat. Mais généralement, je ne me bats souvent. Enfin je sais, avec nos dernières rencontres, on ne dirait pas. Mais j’ai une seule cible en tête, le reste, je ne m’en occupe pas à moins qu’ils ne viennent chercher le conflit. Et dans ce cas, je ne suis pas le genre de femmes à fuir.
Son silence finit par m’intriguer et je fixe ses yeux qui sont fixés sur mon cou. Je lève ma main, sentant le contact poisseux de mon sang. Ah oui, c’est vrai. Cette blessure. Pas très grave. Sauf si on tente de nouveau de me mâchouiller. Et visiblement, c’est la tentation que je vois sur son visage. Enfin c’est ce que je crois déchiffrer mais ça pourrait tout aussi bien être de la fureur. Cette émotion a même l’air d’être bien présente. Contre lui ? Contre moi ? Contre cette blessure ? Contre le destin ? Allez savoir, je ne prétends pas contre le néant entre les deux oreilles d’un homme. Même si cet homme a l’air d’être respectable. Il parle ensuite de nouveau, avec froideur. Voilà bien quelque chose que je connais et avec lequel je peux composer. C’est bien plus simple à gérer que ce début de camaraderie. « Oh j’adore les monstres, surtout quand ils comprennent qu’ils vont bientôt mourir. »
Est-ce ainsi que tu te définis ? Tu es le premier strigoï avec qui je discute, avec qui je discute vraiment. Sans qu’il n’y ait d’animosité, de défi ou de violence en jeu. Je ne prétends pas comprendre ton espèce, tout comme je ne prétends pas comprendre les humains. Je ne comprends pas toujours les dhampirs après tout. Alors ceux qui ne sont pas de mon espèce ? Même pas en rêve… Je sors un mouchoir de la poche de mon jean, l’appliquant sur ma blessure. Un mouchoir parfumé à la menthe, assez amusant, ça t’aidera peut être à rendre l’odeur de mon sang dégoûtante. Enfin bon, je ne compte pas m’approcher tant que le saignement ne se sera pas arrêté. Non pas que j’ai peur mais il n’a manifestement pas envie de m’avoir dans son espace proche et je peux comprendre cela. Je suis son regard qui continue de fixer les corps. Hum c’est vrai qu’ils sont de trop maintenant…
« Tu comptes les fixer du regard longtemps ? Parce qu’on ferait mieux de se bouger, histoire que je puisse appeler quelqu’un pour les faire disparaître sans qu’on ne tente de te supprimer. »
Pour une fois que les alchimistes peuvent se rendre utiles, je ne compte certainement pas les empêcher d’accomplir leur job. Je vois l’éclat d’une de mes lames coincé dans le torse d’un des morts alors je vais la récupérer. Quand je me tourne de nouveau vers le strigoï, je me fais la réflexion que je ne peux pas continuer à l’appeler ainsi dans ma tête. Après tout, ça fait deux fois que je lui dois, très possiblement, ma vie…
« Je m’appelle Lilith au fait. Et toi, le gentil immortel ? »
Nathaniel Lewis
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Sujet: Re: Encore toi ? Lun 3 Oct - 13:15
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Encore toi ?
Lilith & Nathaniel
Est-ce qu’on en finira un jour avec cette guerre contre les strigoïs ? Est-ce qu’on parviendra un jour à tous les éliminer ? Je dis cela alors que je suis moi-même l’un de ces monstres, mais au moins je sais que de mon côté je ne risque jamais d’engendrer de mini démons. Enfin allez dire ça à l’unité, le jour où il ne restera plus que Peter et moi, soldat ou pas ils n’hésiteront pas à mettre une belle prime sur nos têtes pour nous éliminer, ou peut-être en finirons-nous nous même avec notre existence. De la part de Peter ce serait fort probable. De la mienne ? Pas tout à fait, je n’ai jamais été un grand admirateur de la mort. Enfin, reconcentrons-nous plutôt sur ce qu’il se passe en ce moment, d’autres strigoïs qui tombent et de nouvelles paroles adressées par la belle dhampir. Est-ce qu’elle m’aiderait si c’était à mon tour d’avoir besoin de son aide ? Elle pourrait laisser les strigoïs s’entretuer entre eux après tout, mais je pense qu’elle accepterait de me soutenir et généralement j’ai de bonnes intuitions. Enfin, nous verrons bien si ce jour arrive.
Pour l’instant j’essaie surtout de me concentrer sur autre chose que cette couleur rouge qui coule le long de son cou et cette odeur d’hémoglobine un peu trop attirante. Oui, tu devrais sérieusement penser à soigner cette plaie, autant éviter d’attirer tous les monstres du coin, autant éviter que je te saute à la gorge pour te tuer après t’avoir aidé. J’essaie de le lui faire comprendre mais je dois bien avouer que sa réplique me refroidit un peu. Je ne suis pas sûre que tu adorerais toujours les monstres le jour où l’un d’entre eux aura le dessus sur toi et sera sur le point de te tuer. Je ne tiens pas à être ce monstre, alors ce serait bien de suivre mes conseils, je t’assure qu’ils ne sont pas si mauvais.
- J’aimerais autant éviter qu’on finisse par s’entretuer à cause d’une goutte de sang tentatrice.
Est-ce que maintenant tu comprends mieux l’urgence ? Car je t’assure que je fais un effort surhumain pour me contrôler ce soir. Elle finit par sortir un mouchoir à la menthe pour l’appuyer contre sa blessure et essuyer le sang. Pas bête l’idée de l’odeur de la menthe, c’est vrai que ça vient tout de suite camoufler l’odeur du sang et surtout ça rend le tout assez écœurant l’air de rien, au moins ça me permet de mieux me calmer, car autant l’admettre, quelques secondes de plus et j’aurais fini par réellement lui sauter à la gorge. Je continue tout de même de fixer ces cadavres pour que la vue ne revienne pas éveiller ma faim, c’est là qu’elle parle de contacter des gens pour faire disparaître les corps. C’est vrai, les dhampirs ont les alchimistes, je les avais presque oublié ceux-là. J’aurais pu me débarrasser de ces corps moi-même, après tout l’unité nous a aussi concocté des petites potions pour toujours rester discret dans notre boulot et n’avoir besoin de personne d’autre que soi-même. Oui, je pourrais les utiliser ce soir, mais je n’ai pas envie qu’elle me pose de questions à ce sujet, alors je laisse mes affaires à leur place et décide enfin de reposer mon regard sur la dhampir.
- On ? Dois-je en conclure qu’on va faire un tour ensemble ? Ou peut-être aller boire un verre, c’est moi qui invite.
Je prends le risque de me prendre un râteau, si c’est bien ainsi que les jeunes disent, mais après tout je pense que ma tactique pour l’inviter est plutôt bien tournée, vous ne trouvez pas ? Je récupère simplement mes deux pieux perdus entre les corps avant de revenir vers la dhampir, l’air de dire que je suis prêts à déguerpir d’ici, en sa compagnie si elle le veut bien. Je suppose que le fait de me donner son prénom doit être bon signe, non ? Par contre m’appeler le gentil immortel, on repassera. Je ne pense pas que la plupart des personnes qui me côtoient m’appelleraient ainsi, qu’il s’agisse de Chloe, de l’unité, ou même de Peter. J’ai de sacrés défauts pour un immortel, mais après tout autant en profiter tant qu’elle ne les a pas encore remarqué, ce n’est pas dit qu’elle accepte de jouer le jeu avec moi sinon.
- Nathaniel. Alors Lilith, partante pour ce verre ou devrais-je rentrer déçu ?
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Sujet: Re: Encore toi ?
Encore toi ?
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Jeu 16 Juin - 17:44
› 
