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 Foutons le camps, ensemble [Bastian]

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Promesse
Promesse
Mignonne petite poupée blonde
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MessageSujet: Foutons le camps, ensemble [Bastian]   Foutons le camps, ensemble [Bastian] I_icon_minitimeMer 26 Oct - 4:02



Foutons le camps, ensemble

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


Pourquoi est-ce que cette femme cherche à me venir en aide ? Pourquoi m'avoir donnée toutes ces informations, sur sa propre équipe ? Cette histoire pue le piège à plein nez, mais même à supposer que je me jette dans la gueule du loup, je ne peux imaginer prendre une décision différente.. Bastian c'est sacrifié pour moi, lorsque nous avions essayé de partir en semble, je me devais de mettre le moindre espoir en action, pour sa délivrance. J'avais conscience des risques, mais la vérité, c'est que je me fichais bien, de perdre la vie, je ne pouvais pas faire comme si j'allais bien, comme si je menais une vie parfaite, alors que Bastian était enfermé, en train de vivre les pires tortures par ma faute, parce que je n'avais pas été capable de livrer les informations que l'on attendait de moi.. Pardonne-moi, Bastian, de ne pas avoir échanger ces noms, contre ton bien être. Je suis une amie bien pitoyable, qui préfère protéger des morts, ou disparus, à la place des êtres bien vivants, à mes côtés. Je te promets de me rattraper, à la première occasion, si nous parvenons à nous en sortir en vie, ce soir, et à défaut de nous en sortir à deux, j'aimerais que tu sois celui qui survive. N'essaie pas, au cours de ce sauvetage, de me convaincre d'un autre choix, parce que tu sais, à quel point, je peux être une femme têtu, et je ne te concéderais jamais une telle décision.

Vêtue en parfaite soldate, j'ai enfilée une perruque brune, pour passer inaperçu.. Je suis une cible numéro une, pour cette unité, aucun doute que toutes ces personnes, postées à chaque recoin, imagine très bien mon visage, alors, moins je serais reconnaissable, mieux cela pourra être. Réussir à me glisser à l'intérieur, et un jeu d'enfant, avec le badge que ma fournie Jane. Une certaine pression, tombe sur mes épaules, lorsque j'entends la porte, se verrouiller derrière moi. Je suis à l'intérieur, je ne peux pas faire la moindre erreur, je ne peux pas me permettre de me faire repérer, ou alors, cela en sera fini pour moi, mais aussi pour Bastian, et si, à ce jour, je me fiche de ce qui pourrait m'arriver, je ne suis toujours pas d'avis à abandonner Bastian. Je passe toutes les portes, sans le moindre problème, jusqu'à celle des archives.. Semble qu'en plus d'un badge, j'ai aussi besoin d'une emprunte. Et bien, à croire que le chrono débute ici, parce que je vais être dans l'obligation d'éliminer ce garde, et de pénétrer à l'intérieur, grâce à ces propres empruntes. J'aurais pu tenter l'hypnose, mais j'ai comme une sensation, que chacun d'entre eux, à été entraîner pour résister à cela, alors j'use de manière radicale. Je l’ampute d'une main, si j'ai d'autres portes à passer, dans ce style, je préfère éviter de me trimbaler avec son corps, sur mon épaule, une main, c'est bien plus pratique, et avant qu'il n'est pu lâcher le moindre son, le moindre cri, j'enfonce une lame dans sa gorge, coupant ces cordes vocales, mais sans le tuer, direct, de quoi le faire souffrir encore, et encore, avant que son cœur ne lâche. Une fois la porte ouverte, j'entraîne le corps à l'intérieur, le laisser crevé ici, ne me laissera pas un grand répit, lorsqu'il sera découvert, mais cela me permettra au moins de gagner deux-trois minutes. J'ai besoin de quelques minutes, pour trouver le dossier que je cherche, le dossier « Sujet 48 » et même si je ne devrais pas perdre d'avantage de temps avec ma curiosité, je ne peux m'empêcher de lire le dossier dans les grandes lignes, et deux noms me sautent au yeux, Jake, et Effy. Alors, même si cela me prend quelques précieuses secondes de plus, j'hésite pas à les prendre, pour trouver les dossiers concerner, plus un troisième, regroupé avec, bien que j'ignore son identité.. Je ne perds pas de temps, à en lire le contenu, je verrais plus tard, lorsque j'aurais plus de temps, devant moi. Je saisis quelques autres dossiers au hasard, qui n'ont pas la moindre importance, histoire de brouiller les pistes, que je glisse dans mon sac à dos, et m'empresse de quitter la salle. J'ai réussi la première étape, plus que deux, rejoindre Bastian, et nous sortir de là, en vie. Facile.

Je suis à quelques mètres de la prison de Bastian, lorsque l'alarme retenti, et je devine sans mal, que le corps a été retrouver. Bon, faut que j’accélère, mais la précipitation n'a jamais aidé à réfléchir. Prochaine porte, le garde se montre bien plus vigilant, lorsque je m'approche, et je vois, le doute planer dans ces yeux, et je sais que je ne parviendrais pas à passer cette porte aussi facile, que les autres. Ce n'est pas un problème, cette fois, je suis bien assez en forme, pour me battre contre un, ou deux humains. Avec toute ma force, je ne mets pas longtemps à vaincre celui-ci, comme je m'en doutais, les meilleurs ne sont pas utilisé, pour garder des portes, mais pour être envoyé sur le terrain, celui-ci n'est qu'un brave humain, à peine capable de se battre, mais pour permettre à Bastian de reprendre ces forces, je pense qu'il pourra faire sans faute, l'affaire. L'homme sur mes épaules, je me retrouve face à deux nouveaux gardes, pour franchir la dernière porte, qui me sépare de Bastian. Le premier, se retrouve le cœur arrachait, quand au second, un bout de bois, à travers le ventre, après avoir traverser la porte, à toute allure. En fin de compte, le badge ne me sera pas utile, pour cette porte là. J'attrape le pied de ma source humaine, et le traîne jusqu'à la cellule de Bastian. Je le retrouve dans un état, plus pitoyable encore, que lorsque je l'avais laissé, ce qui n'est pas peu dire, lorsque l'on avait déjà été témoin de son état, lorsqu'il m'avait foutu dehors. Tu n'aurais pas dû te sacrifier pour moi, Bastian, tu n'en serais peut-être pas là, aujourd'hui. Je me précipite vers lui, après avoir déverrouiller sa cellule, et si je devrais direct penser à ressourcer son corps de sang, je ne peux m'empêcher de le prendre dans mes bras, pour m'assurer que son état n'est pas catastrophique.. Enfin plus que je ne l'imaginais déjà. Je crois que si j'avais été du genre sensible, j'aurais versé une larme, mais fidèle à mon caractère, je préfère lâcher une taquinerie.

« En temps normal, c'est les princesses, qui attende endormi, leurs princes charmants.. Cela n'est pas très viril, pour une réputation comme la tienne »

Mais est-ce une blague pour détendre l'atmosphère, ou pour me détacher de la masse impressionnante de pression sur mes épaules ? Peu importe, laissant sa tête reposer sur mes genoux, j'attire le poignet de l'humain, jusqu'à sa bouche. Faut que tu boives, que tu reprennes des forces, c'est impératif. Si tu veux que l'on sorte d'ici, en vie, tu dois être bien plus solide, que tu ne l'es là, parce que je ne ferais que transporter une épave, et je n'ai aucune chance. Je veux bien me battre pour deux, mais pour cela, il va falloir que tu sois capable d'avancer, par toi-même. Rassurer de le voir avaler le sang, par lui-même, je m'éloigne de lui, quelques instants.

« Continues à reprendre des forces, je reviens de suite »

Je file m'enfoncer dans la réserve voisine à la cellule, dans l'intention de récupérer plusieurs poches de sang, présente dans un réfrigérateur pour alimenter Bastian de temps en temps. Je suis assez étonnée de voir que les informations de la jeune femme, se révèle encore une fois véritable, mais je ne m'en plaindrais pas, puisque c'est à mon avantage. En revenant, les bras chargés de poche, je me rends compte que la soif me ronge moi aussi, face aux quelques égratignures que j'ai subi dans mes précédents combats. Mais il est hors de question que je gâche une seule poche, qui pourrait être précieuse pour Bastian, il en a bien plus besoin que moi. Je dépose les poches, à côté de lui, et en attendant qu'il reprenne un peu plus de force, je m'atèle à retirer les armes des gardes morts, pour les transmettre à Bastian, une fois que je le vois debout, et un peu plus en forme. J'ai mes propres armes, moi, mais lui, aura besoin de celle-ci, si on se retrouve en mauvaise posture. Je suis ici, en sachant très bien, ce que j'allais trouver, mais tu veux savoir une chose, Bastian ? T'es bien plus sexy, maintenant que tu as repris des forces, et des couleurs, enfin autant de couleur qu'il puisse être possible d'avoir pour nous. Je ne peux m'empêcher de me rapprocher, d'encrer mon regard dans le sien, et de poser une main contre sa joue.

« Je suis revenu, pour te ramener à la maison, et tu n'as pas intérêt à me faire faux bon, cette fois-ci, on s'en va ensemble, ou on ne s'en va pas, mais je ne partirais pas sans toi une seconde fois »

Autant mettre les choses au claire, de suite, je n'ai pas envie que tu te berces d'illusion. Je suis prête à contrer tous tes plans, alors tu ne parviendras pas à me jeter dehors, cette fois-ci. Ce n'est pas toi, qui mène la danse ce soir, beau gosse, mais bien moi, ne te trompe pas. Je me redresse sur la pointe des pieds, pour atteindre ces lèvres, déposer les miennes, et lui offrir une partie de mon être, une grosse partie, de la raison pour laquelle je suis ici.. Je m'éloigne, avant de me laisser entraîner par ce baiser, et murmure quelques mots, à son oreille.

« Un avant goût de ce qui t'attend à la sortie »

Cela devrait être assez, pour que tu te battes pour sortir toi ici, d'ici, et pas juste essayer de me foutre à la porte. Je lui laisse plusieurs armes entre les mains, et prends mon propre flingue, en jetant un regard vers la porte.

« J'espère que tu as fais le plein de ressource, parce qu'à l'instant où on passera cette porte, on risque se retrouver cribler de balle.. Enfin, la normale, pour nous »

C'est juste la deuxième fois, que l'on tente de s'échapper de cette prison.. La première fois, nous avions d'avantage l'effet de surprise, aujourd'hui, nous avons d'avantage de force, de défense, et de moyen pour sortir.. Il ne fallait plus qu'espérer, que cela suffirait, pour qu'on réussisse à se tirer de là. J'adresse un dernier regard à Bastian, et je sais même pas ce que j'essaie de lui transmettre à travers mon regard, mon courage, ma chance, ma détermination, ou est-ce que j'essaie juste de lui faire mes au revoir, au cas où on ne parviendrait pas à s'en tirer ensemble ?

« J'ai déjà perdu bien assez de personne, dans ma vie, ne pars pas, toi aussi »

Est-ce une demande, une supplique ? J'en ai même pas la moindre idée, mais j'espère que cela ne le poussera qu'à se battre un peu plus, à tout donner pour sortir avec moi. Je n'ai pas envie d'imaginer une vie, ou j'aurais ta perte, sur la conscience, ou chaque jour, je verrais ton visage perdre son étincelle, à cause de moi. Je ne partirais pas d'ici, si toi-même, tu ne pars pas, alors donne toi à fond, pour nous deux, et j'assurerais tes arrières dans chaque combat

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Bastian Keller
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MessageSujet: Re: Foutons le camps, ensemble [Bastian]   Foutons le camps, ensemble [Bastian] I_icon_minitimeMer 26 Oct - 22:50

Foutons le camp ensemble × Promesse & Bastian
J’ai cessé de compter les jours depuis bien longtemps ici. Je ne sais plus depuis quand Promesse a été libéré, au fond je ne sais même pas si elle s’est réellement tirée d’ici où s’ils ont fini par la rattraper, mais j’ose croire que mon sacrifice n’aura pas été vain. Je me rappelle encore de toutes ces balles qui ont traversé mon corps, de toutes ces personnes que j’ai tenté de retenir le plus longtemps possible à l’intérieur, puis le trou noir. J’ai réintégré une cellule ensuite, guéris des balles, mais pas pour le meilleur. On m’a transféré dans un autre secteur, sans Promesse pour répondre aux questions, ils n’avaient plus besoin de moi pour servir d’appât, pour l’amadouer et tenter de la faire flancher. En gros je ne leur étais plus utile, puisque je n’avais aucun nom à leur fournir.

Ils auraient pu se contenter de me tuer, mais allez savoir pourquoi ils ont décidé de me garder, peut-être pour avoir tous le temps de se venger du mauvais coup que je leur ai fait. Sûrement. Mon corps n’était plus que lambeaux, ils se sont amusés à l’ouvrir encore et encore, le disséquer, voir un peu ce qui guérirait, ce qui repousserait. J’ai déjà vécu des tas de tortures par le passé, je n’aurais jamais pensé que ces humains seraient capables de relever le niveau et de faire pire encore. Je ne sais plus combien de fois j’ai cru mourir, chaque fois que je m’habituais à la douleur au point de ne plus la sentir, je me disais que ça y est, j’approchais finalement de la fin, j’avais hâte de serrer la mort dans mes bras. Sauf qu’ils trouvaient toujours une autre façon de faire revenir la douleur, encore et encore.

Ma seule défense contre eux était mon sarcasme dont j’usais à merveille, mais au bout d’un certain temps je n’avais juste plus la force d’ouvrir la bouche pour sortir un mot, pas même pour me plaindre ou pour grogner. C’était le bon moment pour m’éliminer et me jeter aux ordures, sauf que non, ils ont décidé de jouer encore un peu. Je ne pouvais pas les laisser détruire les barrières de mon mental, je ne voulais pas les laisser y accéder. Ils ont joué avec moi, avec mes souvenirs, avec mes sentiments. Ils ont joué, ils ont observé, et ils ont pris note. J’ai tenté de me tuer, deux fois, parce que quiconque ayant mis les pieds dans une de leur cellule sait que la mort est préférable à leurs petits jeux malsains. Aujourd’hui mes propres jeux me paraissent bien ridicules à côté des leurs.

Après une autre de leur expérience, je me trouve de nouveau là, allongé dans cette cellule d’argent, le regard fixant le vide, mon esprit sombrant dans le néant. Je n’espère plus maintenant, j’attends. Plusieurs heures plus tard ma cellule fini par s’ouvrir. Les revoilà. Pourtant j’entends sa voix, je vois son corps. Promesse. Ou peut-être veulent-ils encore me faire croire que c’est elle. Elle me donne ces poches de sang pour me remettre en forme, du déjà vu, pourtant je les bois sans broncher, sans rien dire. J’écoute ses mots, chacune de ses paroles, c’est qu’ils commencent à bien se mettre dans la peau du personnage à force. Je continue de faire ce qu’elle me demande, attendant de connaître la suite, de savoir ce qu’ils vont me demander de dire ou de faire. Elle parle de me ramener à la maison, une douce illusion qu’ils m’ont déjà fait miroiter bien trop de fois. Je ne tomberais plus encore dans le panneau.

Sauf qu’ils vont trop loin cette fois. Ce baiser, cette douceur, je ne pensais pas la retrouver un jour. J’aurais aimé qu’au moins elle soit réelle. Je ne l’écoute plus maintenant, il y a seulement ma haine contre mes ennemis qui remontent. Ai-je assez de force pour les combattre ? Non, malgré ces poches de sang, même la véritable Promesse pourrait me vaincre, alors une armée d’humains ? Tout est faux Bastian. Ils se jouent de toi, ne les laisse pas t’atteindre, ne les laisse pas gagner. La pale copie de Promesse a tout juste le temps de terminer sa phrase que je la plaque violemment contre un mur, ma main serrée autour de sa gorge, l’étouffant sans la moindre hésitation alors que mon regard meurtrier se plante dans le sien.

- Je vous accorde des points pour l’imitation, vous commencez à bien cerner l’incroyable personnage qu’est cette beauté blonde, mais je ne tombe pas dans le panneau.

Ma main se resserre de plus en plus autour de son cou, bien décidé à l’achever. Ne m’en veux pas Promesse, mais ils m’ont fait miroiter trop de fois l’espoir de te retrouver. Je n’ai jamais compris comment ils s’y prennent, peut-être une drogue hallucinatoire, allez savoir, mais je t’ai vu et revu des tas de fois ces derniers jours, toujours à vouloir me sortir de là, alors forcément aujourd’hui je n’y crois plus.

- Voyons voir si cette fois j’aurais le temps de t’éviscérer avant qu’ils ne me tombent dessus.

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MessageSujet: Re: Foutons le camps, ensemble [Bastian]   Foutons le camps, ensemble [Bastian] I_icon_minitimeJeu 27 Oct - 0:11



Foutons le camps, ensemble

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


Je me retrouve avec un avantage certain, sur mes ennemis, mais même avec un tel matériel, j’ignore face à quel genre de menace, je vais pouvoir me retrouver.. J’ignore si ma couverture sera assez efficace, pour qu’on me prenne pour une véritable soldate, ou si je serais démarquer, au premier pas que je ferais, à l’intérieur de l’unité.. J’ignore même combien de porte je dois franchir, et donc combien de garde je me dois de convaincre, pour parvenir jusqu’à Bastian.. Je sais juste que l’un d’entre eux servira de dîner, à Bastian, parce que je doute que je retrouve son corps, en forme pour combattre une armée entière. Je suis prête à combattre, mais j’aurais Besoin d’un maximum d’aide, pour ne pas être désavantager. Une main coupée, pour franchir chacune des portes fermées à l’aide d’empruntes, et un corps assez grassouillet sur l’épaule, je suis prête à le rejoindre, à lui offrir le soutien nécessaire, pour lui redonner courage. Je croise les doigts, au fond de moi, pour qu’il n’est pas déjà laissé la vie, pour que je n’ai pas traîner, en préparant un plan digne de ce nom, pour avoir une mince chance, de s’en sortir en vie.

Je parviens jusqu’à lui, une porte défoncée, au moins, nous ne serons pas pris par surprise, lorsque nous ouvrirons la porte, pour partir, nous pourrons partir, direct, ou affronter ces trains soldats, ici même. Au lieu de penser à cela, je préfère m’occuper de Bastian, aucune menace, jusqu’à là, donc, jusqu’à preuve du contraire, il reste ma priorité. Je l’aide à reprendre de force, lui amène toutes les poches de sang, que je trouve, peut-être est-ce même beaucoup d’un coup, mais on ne peut pas se permettre de faire les difficiles, nous avons juste besoin de force, et quel meilleur moyen, que de se gaver de poche de sang. De toute façon, même te gaver, ne sera pas assez, pour que tu rattrapes toutes ces semaines de sous nutrition, alors profite de ce que je peux t’offrir, et à la sortie, je t’offrirais un vrai festin, et à moi aussi, par la même occasion, parce que je pense que j’en aurais bien besoin, lorsque je me serais battu contre toutes les personnes qui se trouvent être en travers de notre chemin. J’ignore pourquoi je choisis ce moment, pour me confier à lui, ce n’est que perdre un peu plus de temps, mais cela me semble une évidence, comme ce baiser, c’est a la fois une motivation pour lui, et un bien être, pour moi, de me rendre compte que je suis bien parvenu à le retrouver, et qu’il est bien vivant, sous mes yeux. J’ignore s’il manque encore de sang, mais pour un homme, assoiffé, sa poigne n’est pas mince. Pour une fois, je suis heureuse, de ne pas avoir besoin de respirer, parce que je me serais retrouver dans une sacré merde.

« Bastian.. Qu’est-ce qui te prend ? »

Je viens te sauver, et tu essaies de me remercier, en m’étouffant ? Enfin, tu me réserves même pire, à en croire tes paroles, mais j’ai au moins l’assurance de comprendre que tu me prends pour une autre et que ce n’est pas moi, que tu menaces direct.. Es-tu en train de me dire que ces enflure, s’amusait a te tourmenter, en se faisant passer pour moi ? Je n’ai pas besoin de ta réponse, cela me semble assez claire. Je te promets, que ces enfoirés paieront, pour cela. En attendant, faut que je trouve un moyen, de lui prouver que je suis bien, celle que je prétends être, et qu’il ne s’agit pas juste, d’un de ces petits cons, qui cherche a se faire passer pour moi.

« Je te promets, que si nous ne parvenons pas à sortir d’ici, je m’en voudrais à jamais, de t’avoir résister ce premier soir »

Je répète, cette phrase, que j’avais eu à son attention, lorsque nous avions tenté de nous tirer de là, la première fois. Est-ce que tu crois, en ma véritable identité, maintenant ? Ou est-ce qu’il faut que j’en rajoute plus ?

« Ce premier soir, où tu m’as fais passer la soirée la plus agréable, depuis la perte de mon créateur »

Est-ce que tu devineras que cette phrase, vient du fond du cœur. L’unité, ignore une telle chose, toi aussi, comme tu as pu remarquer à quel point, le sujet de mon créateur est un sujet difficile pour moi, ce qui devrait te laisser une bonne preuve de ma véritable identité.

« Tu étais si sur de toi, persuadé que je ne pourrais pas te résister, c’était un véritable plaisir de te prouver le contraire.. Peut-être que si tu t’étais véritablement versé cette bouteille dessus, j’aurais fini par craqué »

Référence à cette bouteille d’alcool que je t’avais proposer de te verser dessus, pour te rendre plus séduisants, plus tentant, mais que tu avais refuser, laissant passer ta chance. Je ne vois pas, comment l’unité pourrait être au courant d’un tel détail, alors est-ce que tu me crois, cette fois ? Parce que je ne vois pas meilleur façon, de te convaincre de ma sincérité.

« C’est moi, je suis là, pour toi, et pour de vrai, viens avec moi »

On a perdu assez de temps, tu ne trouves pas ? Faut réagir, avant que ces soldats parviennent jusqu’à nous, et nous empêche de sortir de cette pièce. Ma main, glisse le long de son torse, mais c’est pas une caresse sensuelle, juste une, emplie de sincérité et de douceur, crois-tu que ces crétins serait capable de jouer mon rôle aussi loin, avec autant de douceur ?

« J’ai besoin que tu es confiance en moi, pour que l’on se tire de là, Bastian »

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Bastian Keller
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MessageSujet: Re: Foutons le camps, ensemble [Bastian]   Foutons le camps, ensemble [Bastian] I_icon_minitimeJeu 27 Oct - 20:40

Foutons le camp ensemble × Promesse & Bastian
Ils ont joué avec moi toutes ces semaines. Ils ont joué avec son image. Je ne suis pas étonné de la voir devant moi aujourd’hui, ce n’est qu’un jour de plus où il me la montre après tout. J’y ai cru la première fois, j’ai eu cet espoir durant un instant que ce soit elle avant de comprendre, avant de tuer celle qu’ils avaient envoyée pour me tromper. Oh ils me l’ont fait payer bien évidemment, mais ça ne les a pas empêché de retenter leur chance, avec plus de sécurité cette fois. Maintenant je n’y crois plus. Ce n’est qu’une vision. Ce n’est qu’un mensonge. Alors je n’hésite pas à refermer ma main autour de sa gorge dans le but de la tuer parce que je sais qu’avoir des espoirs ne fera que me détruire. C’était déjà mission impossible de faire sortir Promesse d’ici, alors monter un plan pour venir me chercher et sortir ensemble ? Je n’y crois pas.

Pourquoi est-ce qu’ils ne sont pas intervenus ? J’aurais pu la tuer. Je vais la tuer. Plus elle parle et plus j’ai envie de la faire taire, sauf que plus elle parle et plus je commence aussi à douter. Se pourrait-il qu’il y ait une chance que ce soit vraiment elle ? Ma main continue d’enlacer sa gorge mais s’est desserrée sans que je ne m’en rende réellement compte. Mon regard est plongé dans le sien et le doute peut maintenant s’y lire. Plus elle parle et plus j’ai envie de croire que finalement c’est bel et bien elle. Ou alors ils sont vraiment doués pour me manipuler, mais pour une fois j’ai envie de laisser une chance à la Promesse qui se tient devant moi. J’ai la bonne idée de baisser mon regard vers sa poitrine. N’allez pas croire que j’ai déjà repris mes bonnes vieilles habitudes, c’est juste que je me souviens d’une petite marque placée à cet endroit, une que toutes les autres Promesse n’avaient pas, une que celle-ci possède. Alors c’est vraiment elle...

Mon regard est à la fois perdu et adoucis. Je ne comprends pas comment elle a fait pour me retrouver, mais au fond je suis bien heureux de la revoir. Ma main relâche immédiatement sa gorge alors que je recule de deux pas, passant une main dans mes cheveux pour les tirer en arrière alors que mon regard est perdu, mon esprit est ailleurs. C’est elle. C’est la vrai Promesse. Je dois bien me répéter quinze fois cette phrase dans ma tête avant d’en prendre réellement conscience, avant d’enfin revenir à la réalité et réagir. L’ordre des choses aurait voulu que je fasse tout pour qu’on se tire d’ici sans perdre de temps, sauf qu’en ce moment c’est bien trop désordonné dans mon esprit. Je pose mon regard dans le sien, me rapproche d’elle et c’est sans hésitation que je viens capturer ses lèvres, refermant ma main dans ses cheveux d’une poigne ferme, profitant de ce baiser que je n’aurais jamais cru pouvoir vivre à nouveau, profitant de sa présence à mes côtés. On ne devrait pas perdre de temps de la sorte, mais c’était plus fort que moi. Le baiser finit par se rompre après de longues secondes. Nos lèvres s’éloignent mais mon front reste toujours collé au sien, profitant de la proximité pour sentir l’agréable sensation de son souffle chaud contre ma peau.

- Tu es folle d’avoir remis les pieds ici...

Ma phrase est un demi-murmure. Je ne peux pas te remercier maintenant Promesse, je ne pourrais que quand nous serons sortis d’ici tous les deux vivants. Comprends que si je sors sans toi alors mon sacrifice n’aura servi à rien. Comprends que si on se retrouve de nouveau enfermé tous les deux je ne pourrais pas le supporter. Il faut qu’on se tire d’ici et il faut qu’on fasse vite. Je ne sais pas si elle a un plan, je ne préfère pas lui poser la question, tout ce que je veux, c’est qu’on passe à l’action.

- Il faut que je te sorte de là. Qu’on sorte de là.

Evitons les sacrifices cette fois, je serais ravi qu’on puisse se barrer de cet endroit tous les deux saint et sauf. Est-ce que j’en demande trop ? Peut-être bien, mais je suppose qu’il ne nous reste plus qu’à tenter notre chance avant qu’ils nous mettent la main dessus.

- Pour une fois je te laisserais le choix, veux-tu me passer les menottes ou jouer le rôle de la prisonnière ?

Oui malgré ma faiblesse je ne perds pas le nord, on peut toujours tenter de les duper après tout. Elle a une perruque et des vêtements de soldat à disposition, alors on peut tenter de les avoir en leur faisant croire qu’elle me transfert dans un autre secteur, ou bien que c’est moi qui l’ai prise en otage. A moins que tu n’aies un autre plan et dans ce cas je serais ravi de l’entendre.

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MessageSujet: Re: Foutons le camps, ensemble [Bastian]   Foutons le camps, ensemble [Bastian] I_icon_minitimeVen 28 Oct - 0:41



Foutons le camps, ensemble

L'amour est resté, comme une grande image survit seule au réveil dans un son effacé - Lamartine


Pourquoi réagis-tu ainsi, Bastian ? Je viens sauver ta peau, tu me menaces ? Ça n’a aucun sens.. Pourquoi ferais-tu cela, alors que tu t’es sacrifié pour moi ? Es-tu sérieux ? Est-ce que je comprends, ce que je dois comprendre, à ton attitude ? Ne me dis pas qu’ils t’ont torturer, avec ton désire de me revoir ? Ma priorité, ce soir, est de te sortir de là, de nous sortie de là, mais je te promets que je trouverais un moyen de e nous venger, je te promets qu’aucune de ces personnes, ne restera impuni. Au fond, j’aurais pu me dégager de ta prise, si je l’avais voulu.. Je n’ai aucune chance, dans une bataille, contre toi, mais aujourd’hui, tu es affaibli, alors je sais, que je n’aurais aucun mal à reprendre le dessus.. Je n’ai juste pas envie de me battre contre toi, je veux gagner te confiance, avec des mots, avec des actes, pas par la force, ce n’est pas grave si je dois consacré un peu de temps là-dessus, à défaut d’en profiter pour nous échapper, je sais que cela ne fera que nous rapprocher. Est-ce que tu me crois ? Est-ce que je suis parvenu à te convaincre ? Je vois, ce doute qui s’impose en toi, à mesure que je parle de notre première rencontre, que je reprends mes propres mots, ces mots, qu’une pâle copie, ne pourrait pas connaître. Fais-moi confiance, Bastian, tu ne risques rien, avec moi, je ferais en sorte de te sortir de là, j’ai juste besoin de ta confiance.

Tu es perdu, je te comprends, mais n’essaie pas de réfléchir, tu n’as pas besoin d’être la tête pensante, ce soir, je suis là, pour ça, contente toi, de te repérer à moi, et avec un peu d’entraide, on parviendra à quitter cet enfer. Je retrouve la pleine capacité de mes mouvements, et même si on a pas de temps à perdre, je laisse son temps, à Bastian, de réaliser que je suis bien ici, que je n’ai pas abandonné, malgré sa raquette, de ne jamais revenir. A quoi est-ce que je dois ce baiser, Bastian ? Le plaisir de me retrouver ? La joie ? Ou autres choses ? Je réponds à ce baiser, mais je ne peux pas en profiter, comme je l’aurais voulu, pas alors que ce temps pourrait être précieux, pour que l’on sorte d’ici. Je te promets, que tu pourras m’embrasser, autant que tu le souhaiteras lorsque l’on sera dehors, tu pourras même profiter de mon corps, si tu te trouves être en assez bonne forme pour ça, mais déjà, bougeons d’ici, avant de nous retrouver coincer, et pris au piège.

« Je ne pouvais pas te laisser ici »

Alors sans doute, suis-je folle, mais je m’en fiche.. Je préfère mourir, à essayer de te sortir d’ici, que rester, à l’extérieur, avec une mauvaise conscience, et en t’abandonnant derrière moi. N’en aurais-tu pas fais de même, pour moi ? Je me plais à croire une telle chose.. Je ne veux pas que tu le sortes d’ici, Bastian, je veux que tu sortes avec moi. Je t’ai prévenu, même si, tu me prenais pour une autre, je ne compte pas perdre plus de temps, à me répéter, mais n’essaie même pas, de me faire faux bon, de me foutre dehors, sans toi, parce que je ne partirais pas, je resterais planté dehors, jusqu’à ce que l’on vienne me chercher, ou jusqu’à ce que le soleil me consume, mais je ne partirais pas, encore une fois, sans toi. Un plan, je dois trouver un plan, parce que les plans de Jane, m’amenaient jusqu’ici, mais n’ont jamais indiquer de quelle manière sortir.. Peut-être n’avait elle que peu d’espoir en moi, au fond, mais je suis arrivée jusqu’ici, je compte bien réussir à faire le chemin inverse, avec lui, cette fois-ci. Je dois admettre que je suis assez ravi, d’entendre que Bastian, à un plan, lui, parce que j’admets, qu’à part foncer dans le tas, je commençais à sécher, et je ne pense pas que mon idée était très bonne.

« Je suis désolée, pour ton égo d’homme, sans doute sur dimensionné, mais je vais être obligé de te menotter, et te dicter mes ordres.. Après mon évasion, aucun d’eux, ne prendra le risque que tu partes aussi, tu prendras une balle, à la première occasion, et ils n’hésiteront pas à tuer une de leurs collègues, pour cela, ce sera un mal pour un bien. »

Alors, même si cela est en désaccord avec ton égo, nous allons devoir opter pour la première option, en espérant que l’idée prendra, et que tous, tomberont dans le piège, un maximum en tout cas, pour que l’on puisse se rapprocher de la porte d’entrée. Je l’entraîne avec moi, une main maintenant son bras, et croise les doigts pour croiser le moins de soldats possibles.. Moins j’aurais à jouer la comédie, et plus ce sera crédible. J’aperçois un garde, au fond du couloir, à l’angle. Et bien, j’imagine que c’est le moment de tester notre couverture. Je le pousse vers l’avant, de manière brutale, un regard prétendu mauvais, qui traîne sur lui.

« Avance ! Modification de la cellule, sous ordres du patron, semblerait que sa petite copine est tentée la mort, en revenant le chercher »

C’est au garde, que je m’adresse, quand à ces derniers mots. J’en rajoute pour être un peu plus crédible, et contre toute attente, on fini par avoir l’autorisation de passer la porte. Plusieurs, d’ailleurs, sur le même schéma, sans que personne ne se doute de rien. Je commence à repérer les lieux, nous ne sommes plus très loin de la sortie, une, ou deux portes.

« Je crois que je vais garder les menottes, pour l’extérieur, je pourrais prendre goût, à te voir attacher »

Je lui adresse un sourire, qui disparaît, à l’approche de la prochaine porte.. Sauf que j’ai l’impression que notre mise en scène, ne fonctionne pas. Est-ce qu’il m’a reconnu ? A-t-il reçu un ordre contraire ? J’ignore la bonne réponse, mais je sais qu’un problème s’annonce. Je n’ai pas l’occasion de dégainer mon arme, j’entends le coup de feu, avant d’avoir moi-même appuyé sur la détente. Coup de feu, qui m’arrive à la poitrine, mais qui, bien heureux, ne touche pas mon cœur.. Quand j’avais dis qu’ils n’hésiteraient pas à nous descendre cette fois. Malgré la douleur, je n’hésite pas à appuyer sur la détente à mon tour, qui ne touche pas le cœur de l’humain non plus, de toute façon, j’imagine qu’un gilet par balle, le protéger, alors, ce n’est pas ce que je vise, mais bien la tête. Je ne prends pas le temps de me tourner vers Bastian, pour m’adresser à lui.

« Deux, trois minutes, c’est a peu près ce qui doit nous rester, avant que l’on se retrouve pris au piège, on traîne plus. Mon badge devrait être suffisant pour ouvrir la porte »

Je brise ces menottes, d’un geste rapide, et reprend mon chemin à la course. Une porte, c’est tout ce qui doit nous rester. C’est là que tout avait basculer, la dernière fois. Ne me refais pas le même coup, Bastian, pars avec moi, cette fois.

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Bastian Keller
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MessageSujet: Re: Foutons le camps, ensemble [Bastian]   Foutons le camps, ensemble [Bastian] I_icon_minitimeVen 28 Oct - 23:19

Foutons le camp ensemble × Promesse & Bastian
Promesse... C’est bien toi. C’est réellement toi ? Tout me pousse à croire que oui. Bon sang et dire que j’étais prêts à la tuer, même si au fond je pense qu’elle aurait vite repris les choses en main au moment où j’aurais mis sa vie en danger, mais tout de même. Ces humains se sont bien trop amusés à me rendre fou, au point de ne même pas parvenir à la différencier tout de suite de ses minables sosies. La faute à la fatigue et à la soif de sang, on va dire ça. Au moins ça ne m’empêche pas de me rattraper un minimum pour l’embrasser, profiter cette fois de cet échange, de ce baiser. Qui sait, peut-être que nous ne ressortirons pas d’ici vivant après tout, alors j’ai bien le droit à cette dernière douceur juste au cas où, et aussi pour me redonner des forces. J’ignore quelle espèce de folie t’est passée par la tête pour revenir me chercher, mais maintenant que tu es là ne prenons pas le risque de finir de nouveau dans leurs filets. Je ne te laisserais pas retomber entre leurs mains.

Je me mets immédiatement à réfléchir à un plan. La première fois nous n’en avions pas et ça nous a porté préjudice, ne répétons pas les mêmes erreurs deux fois. Plus on pourra gagner de temps avant de se faire repérer, plus on aura de chances de s’en sortir. Alors je lui propose ce plan, être son prisonnier, ou qu’elle soit le mien, autant profiter de son déguisement après tout. C’est peut-être stupide, peut-être que ça ne passera jamais, mais on pourrait au moins essayer et si elle a mieux en tête et bien je suis tout ouïe. Apparemment mon plan lui convient, enfin à condition que ce soit elle qui me passe les menottes, évidemment. Mon égo d’homme surdimensionné te pardonne Promesse, mais c’est bien parce que c’est moi qui ai proposé l’idée.

- C’est l'occasion de voir si tu ferais une bonne maîtresse.

Allons ne me regarde pas ainsi, c’est toi qui m’as tendu la perche en parlant de menottes et d’ordres. Etre dans un sale état ne m’empêche pas de rester sarcastique, c’est quelque chose que les humains ont pu constater jour après jour à leur plus grand désespoir. Je laisse Promesse me passer ces maudites menottes et reprends mon rôle de prisonnier torturé et affaiblis, bien que je le sois encore en partie. Je la laisse me traîner un peu sans trop nous ralentir pour autant, après tout le temps ne joue jamais en notre faveur la dedans, alors autant faire le plus vite possible tout en restant crédible. Et je dois dire que Promesse est assez crédible dans son rôle de dictatrice, même moi j’aurais pu me laisser berner et je me retiens de contenir un sourire. Ce serait bête de nous trahir de la sorte.

Le garde nous laisse passer, je crois qu’il n’a même pas voulu demander à la direction par crainte du regard de Promesse. Amusant, vraiment. Seuls ces humains sont faibles. On passe plusieurs portes ainsi, trop. C’est presque trop facile, mais ici j’ai appris à détester ce genre de phrase. Promesse me murmure qu’elle songe à garder ces menottes pour l’extérieur. Si tu crois que tu as la moindre chance de me faire porter ça à nouveau, tu te trompes complètement beauté blonde.

- N’y prends pas trop goût beauté, ces menottes ne s’approcheront plus jamais de moi, ni aucune autre.

Je murmure à mon tour, un son trop faible pour que les humains l’entendent mais que Promesse peut parfaitement comprendre. Plus on avance et plus je sens la tension monter. Est-ce qu’on aurait été repéré ? Il y a quelque chose qui ne va pas, je le sens. Trop tard malheureusement. Cette fois je ne parviens pas à réagir à temps, à l’empêcher d’être blessée, à prendre cette balle à sa place. Je vois le sang couler sur ses vêtements et j’ai juste envie d’arracher la tête de ce type, sauf que Promesse s’en charge avant moi. Elle finit par m’arracher ces maudites menottes en même temps qu’elle m’annonce le temps qu’il nous reste. Deux, trois minutes, pas beaucoup, surtout au vue de nos deux états respectifs. Est-ce que tu vas bien au moins ? Oui je m'inquiéterais toujours pour toi, quoi que tu dises. Il faut que je prenne les choses en main, je déteste lorsque je n’ai pas le contrôle. On arrive jusqu’à la fameuse dernière porte, celle dont il faut traverser toute la salle pour passer le badge avant de revenir en arrière pour sortir d’ici. Ça pue le piège à plein nez et je ne laisserais pas Promesse plonger dedans.

- Reste près de la porte et donne-moi le badge.

Je la vois bien tenter de me contredire, sauf que nous n’avons pas de temps à perdre avec ça. Je lui vole le badge entre les mains et use comme je peux de ma rapidité pour traverser la pièce. Si Promesse me fait confiance elle attendra près de la porte, d’autant qu’au vue de son état on ne sera que plus ralentit. Je n’atteins pas le bout que des hommes armés surgissent, prêts à tirer. Je parviens à les désarmer et les mettre k.o avant qu’ils n’ouvrent le feu. Pareil avec les deux suivants. Je ne pensais pas qu’il me restait encore toute cette force, mais je suppose que c’est l’adrénaline mêlée à ce désir puissant de vouloir nous sortir de cet enfer. J’ai au moins la chance de m’en sortir indemne jusqu’à ce que j’arrive à l’appareil où je passe le badge. La porte s’ouvre et je fonce rejoindre Promesse, malgré les quelques coups de feu qui résonnent dans mon dos.

- On sort tous les deux cette fois.

Une balle effleure ma jambe, y laissant une légère entaille, rien de bien méchant, surtout après ce que j’ai vécu ici. L’alarme sonne mais j’ai déjà attrapé sa main pour l’entraîner avec moi dehors. Je ne saurais décrire cette sensation de revoir le jour, enfin la nuit, ce bonheur de retrouver l’air frais et la nature. On continue de courir, aussi loin qu’on peut, aussi vite qu’on peut. Je ne sais même pas comment je trouve la force d’aller si loin dans mon état, mais je ferais tout pour ne pas retourner là-bas. Je ne sais pas non plus comment Promesse fait avec sa blessure. Deux blessés qui fuient pour retrouver leur liberté. Une chose est sûre, j’ai plutôt hâte que l’on puisse enfin nous reposer.

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