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 Cléo

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AuteurMessage
Cléo Johnson
Cléo Johnson
Messages : 20
Age : 30
MessageSujet: Cléo   Cléo I_icon_minitimeVen 24 Fév - 10:28


Cléo Johnson
Feat. Alycia Debnam Carey

Date de naissance 12 avril 1993
Lieu de naissance : Amérique
Age : 23 ans
Statut : Célibataire
Groupe désiré : Humain
175*280



Histoire

Par où est-ce que je suis censé commencer ? L'enfance, j'imagine ? Quoi en dire ? J'étais comme n'importe quelle gosse, un peu pourri gâté, mais je n'en profitais pas. J'appréciais passer  du temps, avec eux. Ma mère, beaucoup. J'étais très proche d'elle. Depuis ma plus jeune enfance, jusque dans mon adolescence. C'était ma mère, ma plus grande amie, mon rock, ma confidente. Je n'avais aucun secret, pour elle. Elle n'en avait aucun pour moi, même lorsque cela concernait mon père. Même lorsque ce dernier l'a trompé. J'étais au courant, je savais tous. Mon père a eu bien de la chance, ma mère n'a jamais été très rancunière. Toujours à croire au grand amour. Alors elle a pardonné. Mon père n'a jamais plus recommencé. C'était calme, entre nous. Une vie simple, faite de pardon, et de joie. Mais ça a basculé quelques mois plus tard. Je rentrais du lycée, à pieds. C'était sans doute l'un de ces soirs, où ma mère était un peu trop occupé, pour trouver le temps de venir me chercher. Mais cela ne me dérangeait pas, de rentrer à pieds. Je me rappelle de la scène, comme si c'était hier. J'ai poussé la porte, appelé ma mère, comme tous les soirs, mais je n'ai eu aucune réponse. Je suis montée dans ma chambre, déposer mes affaires, la pensant occupée, mais lorsque je suis redescendu, que j'ai passé le pas de la cuisine, mon monde s'est écroulé. Ma mère était là, étendu sur le sol, dans une marre de sang, un couteau, planté dans sa poitrine. J'aurais dû appelé la police. J'aurais dû réagir, mais je suis juste tombée à genoux, à ces côtés, pleurant toutes les larmes de mon corps. Je suis restée là, ainsi, jusqu'à ce que mon père rentre, trois heures plus tard. Je n'ai pas bougé une seule seconde, même lorsqu'il m'a demandé de m'éloigner, je n'ai pas bougé, je me suis débattu contre lui, et il a fini par me laisser. Je n'ai fini par bouger, que lorsque les flics sont arrivés, pour emporter le corps, pour nous interroger, mais je me suis muée dans le silence. J'avais perdu ma mère, j'avais tous perdu. Je ne voulais plus parler, je ne voulais plus voir personne. Mes larmes ont coulés, encore, et encore, pendant des semaines, et cela ne calmait même pas ma rage.

Puis l'enfer à commencé.. Lorsque mes larmes se sont taries, la démence est apparu. Ça a commencé avec des terreurs nocturnes, je me réveillais, en plein milieu de ma nuit, et c'était une véritable déchirure. J'hurle, face à une douleur imaginaire, je délire. Je raconte un nombre de chose incalculable, sans queue ni tête, parfois, je prends conscience de la présence de mon père, parfois non. Cela peut durer dix minutes, comme des heures. Et puis je me calme, d'un coup, sans véritable explication. Je replonge dans mon sommeil, sans garder la moindre trace, le moindre souvenir, de cela. C'était le premier symptôme. Le second est apparu presque aussi vite. Il a commencé, lorsque mon père m'a parlé de ces terreurs nocturnes, que je ne me rappelais pas. Je l'ai juste traité de fou, les premières fois, mais il a persisté, alors j'ai développé cette méfiance, ces idées délirantes, selon lesquels, le monde entier, serait contre moi. Ces symptômes là, n'ont fais que se renforcer, lorsque la police, a commencé à me soupçonner. A leurs yeux, j'étais un possible suspect, du meurtre de ma mère. Et comme je n'avais jamais voulu parler, cela n'arrangeait pas mon cas. Cela a entraîné un net renfermement sur moi-même. J'étais toujours seule, chez moi, dans les rues, en cours. Les gens me prenaient pour quelqu'un d'asocial, et c'était ce que j'étais devenu. Le manque d'appétit est apparu, pour plusieurs raisons. Je n'avais plus faim, je ne souhaitais plus voir mon père. C'était devenu trop difficile de vivre à ces côtés. Et cela ne s'est pas arrangé, lorsqu'il m'a poussé à consulté. Il me croyait folle, et d'un côté, n'avait-il pas raison ? J'ai commencé, ma première séance. Cela aurait du me calmer, me faire du bien, ça n'a été que pire. Elle aussi, a essayé de me rendre folle. Elle m'a expliqué tous mes symptômes, y compris ces pseudos terreurs nocturnes. Vous allez rire, mais elle m'a même parlé d'un troisième symptôme. L'anhédonie. L'incapacité à ressentir un quelconque plaisir, depuis la mort de ma mère. J'ai bien ris. C'était stupide. Juste stupide. Je ne suis jamais revenu la voir.

Ce n'est que plusieurs mois plus tard, 9 mois, que la police a orienté son affaire, d'une autre manière. La culpabilité du meurtre, c'est tourné vers l'amante, que mon père avait eu. Mais c'était déjà tard. Elle était là, j'étais perché, en haut de l'escalier, lorsque mon père a ouvert la porte, lorsque son visage est apparu, et ce flingue, braqué sur sa tête. J'ai tout vu. Je me rappelle avoir crié, lorsque cette balle à traversé la tête de mon père, et qu'il s'est écroulé au sol. Je me rappelle de ce flingue, qui s'est braqué sur moi, et du coup, qui est parti, avant que je ne parviennes à me lever, et déguerpir de là. Je l'ai entendu me suivre, jusqu'à l'étage. Je me suis précipité dans ma chambre, j'ai fermé la porte à clé, mais lorsque je l'ai entendu donné des coups, j'ai su, qu'elle ne résisterait pas longtemps. Alors j'ai ouvert la fenêtre. C'était haut, mais je n'avais pas bien le choix. J'ai sauté. Ma cheville a craqué, mais malgré la douleur, j'ai continué, c'était ça, ou mourir. J'aurais dû aller au poste de police, mais ce soir encore, je n'ai pas eu ce réflexe. J'ai parcouru plusieurs kilomètres, pour m'assurer qu'elle ne me retrouverait pas. Je me suis caché, dans un buisson. Et je suis restée là, pendant plusieurs nuits. Une semaine, un peu plus, je crois, sans bougé, sans boire, sans mangé. Ce n'était pas un problème pour moi, j'avais appris à me privé. C'est pendant cette semaine, que mon dernier symptôme est apparu, lorsque j'ai commencé à décidé, que je ne pouvais pas rester ici. Et c'était pire que tous. J'ai commencé à entendre ces voix, dans ma tête. Deux, trois, quatre, je ne serais même pas dire. La seule chose que je sais, c'est qu'elle me rende dingue.

Ça a pris un sens net, dans ma tête. Mes rendez-vous, chez la psy, ce qu'elle m'avait dis. J'étais folle. Mon père avait raison, elle avait raison. Et vous savez le pire, là-dedans ? C'est que j'ai commencé à me reprocher la mort de mes parents, à m'imaginer un scénario bien différent, de celui que j'avais vu, ce soir là. Après tout, j'étais folle, pourquoi est-ce que je n'aurais pas tué ma mère ? Pourquoi je n'aurais pas tué mon père ? Cette mise en scène dans ma tête, avec l'amante de mon père, ce n'était peut-être qu'un scénario, pour me discrédite de toute responsabilité ? Autant vous dire que cela ne s'est pas arrangé, quand j'ai commencé à voir des affiches de ma tête, placardées un peu partout, dans la ville. J'étais recherché. Alors j'ai fuis, j'ai changé de ville, pour celle voisine, puis encore une autre, pour mettre le plus de distance, entre eux, et moi. Vous allez me prendre pour une folle, mais au fond, je commence à avoir l'habitude. J'ai mis tous les dires, de ce psy à l'épreuve. J'en ai vu, des hommes, des femmes. Des dizaines. Après tout, quel meilleur moyen, que le sexe, pour prendre du plaisir ? Mais ça a été une énorme claque. Elle avait raison. Ou alors, j'étais tombé sur le mauvais partenaire, je l'ignore. Mais peu importe la personne, peu importe le sexe, rien, pas la moindre petite once de plaisir.

J'ai passé encore plusieurs mois, à errer, dehors. A me débrouiller, comme je pouvais. J'ai maigri, beaucoup, mais cela m'importe peu. Je me fiche, que l'on me trouve belle, ou non. Je me fiche que l'on s'intéresse à moi. Au contraire, plus on me fout la paix, mieux je suis. Jusqu'à ce jour, où tous ça à fini par me rendre dingue. Je n'en pouvais plus, de ces voix. Cela me rendait dingue. Certaines, disaient de continuer à me battre, et puis, il y en avait une, qui me confortait dans cette idée. Alors, un soir, je suis monté sur cette immeuble, l'un des plus hauts. Jusqu'au toit, et je me suis perchée sur la bordure, prête à sauter, c'était la seule solution. Je n'en pouvais plus, de cette culpabilité, de ces voix, de cette folie. Et il y avait cette voix, dans ma tête « Saute. Saute. Saute » J'ai bien failli sauter, ce soir là, mais j'ai entendu cette voix, derrière moi. Au début, je ne me suis pas retourné, pensant à une nouvelle voix dans ma tête, mais elle a persisté, et je me suis retournée, pour découvrir cet homme. Mon premier réflexe a été de le rejeter. La méfiance c'était fais en moi, il était forcément là, contre moi. Mais peu à peu, à force de parole, il a réussi à gagner ma confiance, à me faire descendre, et m'approcher de lui. Et lorsque ma méfiance a eu disparu, ces voix aussi. Aujourd'hui encore, c'est le seul a réussir à les faire disparaître. Il m'a ramené avec lui, chez lui. Cela fait plusieurs mois, que je suis à ces côtés, aujourd'hui. Cela n'a pas été gratuit. Je dois répondre à chacune de ces demandes, mais d'une certaine manière, cela me décharge de devoir prendre mes décisions moi-même, et ça m'apaise. J'ai aussi dû lui offrir mon sang, mais cela aussi, ça ne me dérange pas. Bien au contraire, j'ai tendance à le réclamer de moi-même. Peut-être parce que j'en suis devenu accroc, mais aussi, parce que durant quelques temps, après sa morsure, je plane, je n'ai plus besoin de réfléchir. Plus rien, juste le vide, dans ces moments là. Alors, malgré ces petites choses, je continue à le suivre. Partout.


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