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 Je suis humaine, comme toi [Calec]

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Callie Dunn
Callie Dunn
Calamity Jane is there !
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MessageSujet: Je suis humaine, comme toi [Calec]   Je suis humaine, comme toi [Calec] I_icon_minitimeLun 23 Jan - 0:42



Je suis humaine, comme toi


Alec & Callie


J'ai enchaîné verre après verre, Kyara, n'a rien fais pour m'en dissuader, et je commence à regretter, de mettre enfiler cette bouteille. Revenir à mon corps humain, me joue des tours, à ce qui semble. C'est stupide, j'ai déjà vu, que j'avais perdu pas mal de chose, comme mes réflexes, ma vision, mon ouïe, toutes ces choses, ont diminué, pourquoi ma résistance à l'alcool, aurait été maintenu ? Enfin, je m'en rend qu'à moitié compte. La pièce tourne, autour de moi, j'ai même essayer de me lever, mais ça n'a pas donné quelque chose de très concluant, alors j'ai préféré rester assise. Où est Kyara ? Il me semble me rappeler l'avoir entendu partir, je crois même que s'était pour un coup de fils, mais cela doit bien faire une bonne demi heure, et elle n'est toujours pas de retour. Ou alors, c'est pour moi, que le temps paraît plus long ? Je sais pas. En tout cas, j'attends, dans l'espoir qu'elle revienne. De toute façon, est-ce que j'ai le choix ? Je ne tiens pas sur mes pieds, alors vérifier, ou elle a pu partir, n'est pas une option. Je suis condamné, à l'attendre ici, et à remuer mes mauvaises pensées. Pourquoi je suis venu ici, déjà ? Pour trouver Alec. Qui n'était, et n'est toujours pas là. Je n'avais aucun autre lieu, où me rendre, mais peut-être que j'aurais mieux fais de ne pas rentrer, quand j'ai compris que Kyara, était seule. Nous n'avons jamais été de grande amie, et nous le serons jamais, au vu de l'abandon de ce soir, et j'aurais dû me douter qu'elle profiterait de l'occasion. Je dois toujours voir Alec, mais puisque je suis dans son salon, incapable d'aller ailleurs, alors, je devrais réussir à le croiser, très bientôt. Est-ce que je serais capable de maintenir une discussion avec lui, comme j'en avais l'intention, lorsque j'ai frappé à la porte ? Je n'en suis pas aussi sur. A vrai dire, j'ai oublié une grande partie, des raisons pour lesquelles je suis ici.

Un, je suis humaine. Oui, c'est peut-être pas un scoop, dis ainsi, mais lorsque l'on sait, que j'ai passé les derniers mois, dans la peau d'un vampire, je vous assure que c'est bien plus un scoop. Je sais, que j'aurais une débandade de question, mais, comme moi, il n'aura droit qu'à des points d'interrogation, parce que je ne comprends pas, moi-même, de quelle manière, j'ai pu revenir à ma nature d'humaine. Ça reste un mystère, et si je voyais pas, tous ces effets négatifs, si je ne voyais pas, que je pouvais de nouveau saigner, comme n'importe quel humain, sans guérir derrière, je ne croirais pas cela possible. Mais je dois bien reconnaître que j'ai la vérité sous les yeux, et que je ne peux pas dire autre chose. Ils sont parvenu à une véritable miracle. Deux, je ne sais pas où me réfugier. Kate, n'est plus de ce monde, revenir, au château, alors que je suis humaine, même si je pense pouvoir compter sur Emma, n'est pas une option envisageable. Essayer de contacter ma famille, n'en est pas une non plus, je me ferais claqué la porte au nez. En d'autre terme, en dehors de cette maison, j'ignore où je pourrais aller, mais je n'ai aucune envie de vivre ici, alors que l'ambiance entre Kyara, et moi, n'est pas au beau fixe. Je pense qu'à vivre dans la même maison, on finirait par s'étriper, et pour Alec, ce ne serait pas une excellente idée. Trois, et bien, je ne sais plus.. C'est confus dans ma tête, un vrai merdier, et encore, je ne suis pas sur de me souvenir de tous ce que je devrais, puisque cela me revient, petit à petit.. Ou du moins, me revenait, petit à petit, quand j'étais encore en état de réfléchir. Oh, et trois, au faite. J'ai tué, beaucoup, un grand nombre, d'humain, et je ne sais pas comment acclimaté ça, avec ma conscience humaine. C'était déjà compliqué, lorsque j'étais strigoï. C'est pire, aujourd'hui, que j'ai retrouvé toute mon humanité.

J'entends la porte s'ouvrir, derrière moi, et si, au début, je ne trouve pas utile de me retourner, en imaginant que c'est Kyara, qui a enfin décidé de revenir, mais lorsque j'entends mon prénom, dans une bouche masculine, je me retourne, avec un léger sursaut, pour découvrir Alec. C'est presque étrange, de le voir de nouveau, avec une vision humaine. C'est comme si j'avais besoin d'une bonne paire de lunette, sauf que je sais très bien, que ça ne changerait rien. Aucun paire de lunette au monde, ne pourrait me permettre de retrouver la vision que j'avais.

« Alec.. Faut que j'aille faire pipi »

Bon, vous m'excuserez, pour cette entrée en matière, mais puisque ça fait une dizaine de minute, que j'essaie de me lever, pour rejoindre les toilettes, sans parvenir au moindre résultat, ça commence à devenir urgent. J'essaie une nouvelle fois, de me redresser, bien contente qu'il soit parvenu jusqu'à moi, entre temps, pour m'écrouler contre lui. Et bien, faut croire que mes jambes n'ont toujours pas décidé de me tenir. Mais puisque ça me permet, de me retrouver dans les bras d'Alec, en contact avec sa peau, ce n'est pas un gros désavantage. J'ai juste l'air minable, face à lui, mais ça, je préfère juste, ne pas y penser, mais de toute façon, réfléchir me donne mal à la tête, alors c'est mieux de ne penser à rien.

« Je t'ai déjà dis, que t'étais un véritable apollon, vu d'ici ? »


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MessageSujet: Re: Je suis humaine, comme toi [Calec]   Je suis humaine, comme toi [Calec] I_icon_minitimeLun 23 Jan - 17:07


Je suis humaine, comme toi
Alec & Callie


Ces rues devenaient des cauchemars sur pattes. J’arrivais pas à me rappeler d’un soir passé sans croiser un monstre. Je veux dire, même en considérant que les monstres sont ceux avec les dents longues et les yeux rouges, j’arrivais quand même à en croisant une demi douzaine dans la soirée et à en éliminer deux par soir. Et encore, ça, c’est parce qu’ils me manquent le don d’ubiquité, je n’ose même pas imaginer ce que je vivrais sinon… Quoi que, ça permettrait peut-être aux habitants de cette ville de vivre enfin une soirée sans danger. Enfin, j’ai du mal à y croire. Si Buffy a sa bouche des Enfer, nous, on a Missoula.

Je monte dans la voiture, ménageant au maximum ma jambe. Je ne sais pas ce que j’ai, entre froissage de muscle ou alors le niveau au-dessus. Je me suis peut-être abîmé le tendon… Enfin, toujours est-il que ça brûle pas mal quand je sollicite ma jambe gauche alors je préfère éviter. Histoire de ne pas finir la soirée clouée au lit. Je m’apprête à démarrer pour rejoindre le commerce de Chloé, histoire de refaire le plein et de m’assurer que tout va bien de son côté quand j’ai le droit à la meilleure nouvelle de la soirée, un appel de ma sœur.

Vous savez ce qui est cool avec Kyara ? Cette nana peut faire concurrence avec le Dumbledore, elle a cette façon de ne pas répondre qui est plus qu’énervante. Le « Callie est là, ramène ton cul, y a de l’étrange dans l’air », eh bien ce n’est pas explicite ! A part m’inquiéter, tu ne fais rien, Kyara. D’ailleurs qu’est-ce que tu fous encore à la maison ? En temps normal, tu te serais cassée dès que tu aurais vu Callie plus de deux minutes. Nan, décidément, rien pour me rassurer. Résultat des courses, j’appuis sur le champignon. Et je retiens un cri de douleur pour un grognement très virile, absolument pas embarrassant… Ce n’est pas parce que j’ai l’habitude de me faire cogner que j’aime pour autant la douleur. Enfin, je ralentis un peu, ma jambe ne le supportera pas sinon.

Malgré tout, j’arrive devant la maison dans un temps record. Et je vois Kyara, installé sur les escaliers de la maison, qui se lève dès mon arrivée. A peine le temps d’un baiser sur la joue, d’un « bon courage » et elle s’en va avant même que je ne puisse lui poser une question. Deuxième nom pour Kyara : Flash. Ou Flashette. Enfin, je ne perds pas de temps à attendre, je rentre et je finis par trouver Callie dans le salon et au vu des deux verres et de la bouteille sur la table, pas besoin de se demander comment Kyara a pu supporter ma petite-amie pendant le temps qu’il a fallu à mon retour. Je l’appelle et je la vois se retourner en sursaut, amenant un froncement de sourcil sur mon visage. Je veux bien, j’ai appris à être un peu discret (et encore, ça reste à voir, la plupart du temps, je suis aussi discret qu’un mufle dans un magasin de poterie) mais tout de même, je ne bats pas son ouïe normalement. Y a comme une pistache dans l’engrenage. Elle prend la parole et cette fois, je sais que c’est l’étonnement que mon visage exprime. Ça, ce n’est pas ma Callie habituelle. Je m’approche et je remarque enfin son air éméchée. Oui, j’avais remarqué les cheveux un peu en bataille et ses yeux dans le vague, mais je ne pensais pas qu’elle était… Alcoolisée. Parce qu’on dirait que c’est ça la vérité. Callie, qu’est-ce que t’as foutue au juste ?

Je m’avance à temps pour la rattraper, la serrant contre moi, sentant son odeur habituelle recouverte par l’odeur d’alcool. Mon nez se plisse mais je ne fais pas de remarque, la serrant contre moi. Quand elle parle de nouveau, y a pas de doute, j’ai le droit au remake de la belle femme éméchée. Ça c’est pas une situation à laquelle j’étais préparé ! Et évidemment, Kyara a disparu, d’ailleurs… Nan, elle n’a pas osé ? A en croire les deux verres, si elle a osé. Pas besoin de se demander où Callie a trouvé l’alcool. Il a été offert par la maison. Eh bien, si elle a enfilé toute la bouteille, elle ne risque pas de dessaoulé avant demain, on a que de l’alcool fort dans le coin.

« Je ne crois pas que tu me l’ais déjà dit dans cette position, mon aphrodite. Mais je le retiens pour la prochaine fois. »

Avec une petite grimace d’effort, j’arrive à la soulever, malgré la douleur que cela occasionne sur ma jambe. Enfin ce n’est rien, comparé à ce que j’ai déjà pu vivre. Avec elle dans les bras, je me dirige vers les toilettes qu’elle réclamait. D’ailleurs, je ne connais presque rien à la physiologie des strigoïs… Mais ils ont vraiment besoin d’aller aux WC ? Oui oui, je suis peut être lent à la détente mais disons qu’une petite amie bourrée, faut savoir dans quel sens la prendre.

J’ouvre la porte et je la dépose sur le bord de la baignoire, juste à côté des WC. Je croise en même temps son regard pour la première fois, remarquant ainsi qu’elle n’a plus ce cercle rouge autour des yeux. Je sens ma respiration se couper en même temps qu’il me faut enregistrer le choc. C’est quoi cette merde ? Comment c’est même possible ? Elle a pas l’air d’avoir de lentilles… Je tends ma main, la glissant contre sa nuque et je sens en même temps le battement fort de son cœur, la chaleur de sa peau… Est-ce que c’est la vérité ? Ou est-ce que je fais un trip vraiment bizarre ? Pourtant j’ai pas repris de fumette depuis pas mal de temps… Enfin, après…

« Appelles-moi quand t’auras fini de faire ce que tu veux, je reste juste derrière la porte. Je crois qu’on va avoir quelques petits trucs à parler. »

Je me redresse, déposant un baiser sur son front avant de quitter la salle de bain/WC, fermant la porte derrière moi et m’y adossant. Attendez on le refait… Est-ce que, bordel de merde, ma petite-amie est redevenue mortelle ? Nan, j’ai dû rêver…

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MessageSujet: Re: Je suis humaine, comme toi [Calec]   Je suis humaine, comme toi [Calec] I_icon_minitimeLun 23 Jan - 20:40



Je suis humaine, comme toi


Alec & Callie


Pourquoi, Alec ? Pourquoi n'étais-tu pas là, lorsque j'ai frappé à cette porte ? Cela nous aurait valu bien moins de soucis. Enfin, soucis, je suis juste saoule, mais déjà que j'étais dans un état bien pitoyable, lorsque Kyara m'a découverte, ce n'est que pire, là.. Que penseras-tu de moi, lorsque tu me verras comme ça ? Que je suis une cruche, que je suis stupide, que je ne suis pas digne de toi ? Ces trois choses à la fois ? En même temps, je crois que tu n'aurais pas tord. C'est sans doute la raison pour laquelle, je n'ai pas voulu me rendre à l'évidence de mes sentiments, lorsque j'étais encore humaine. Parce que tu as toujours été forts, Alec, pour nous deux, alors que je n'ai jamais été capable de me battre, de me lever contre mon père. C'est quelque chose, qui a changé, avec ma transformation, qui me permettait d'accepter une relation avec toi, aujourd'hui, je suis redevenu cette femme minable, que j'étais à l'époque. Cela ne fait même pas quelques heures, que je suis sorti de cette unité, et je n'arrive déjà plus à tenir debout.. Au fond, je n'aurais peut-être pas dû venir ici, peut-être que j'aurais mieux fais de partir, comme je les fais, lors de ma transformation, cela t'aurait évité des peines, et des déceptions.. Je sais de quelle manière tu agis, Alec, et je sais que tu voudras me rassurer, te battre, pour nous, me montrer que tous ce que je pense, n'est que stupidité, mais tu ne me tromperas pas. Je suis minable, et aucun autre adjectif ne pourra me qualifier ce soir.

J'entends sa voix, qui me surprend, et me rassure en même temps. Je ne crois pas que j'aurais apprécié rester seule, très longtemps encore. Je n'ai jamais aimé ça, la solitude. Ou plutôt, si, lorsque c'est pour réfléchir, mais c'était bien connu, que dans nos histoires passées, quand ça n'allait pas, c'était auprès d'Alec, que je venais me réfugier. A croire que cela n'a pas changer, aujourd'hui, et d'une certaine façon, j'en suis bien heureuse, même si les conditions ne sont plus pareil, aujourd'hui. Je me vois mal, lui cacher la raison de mon désarroi de toute façon, je pense qu'il s'en rendra compte de lui même, c'est impossible qu'il ne constate pas un détail aussi capital. Ou alors, c'est qu'il a un sérieux problème de perception. Parce qu'une petite amie, qui passe du statut de vampire à humaine, je crois que cela à de quoi se remarquer. Je me rends à peine compte, avoir essayer une nouvelle fois, de tenir sur mes jambes. A vrai dire, je ne m'en rends compte, qu'une fois qu'elles me lâchent, et que je me retrouve dans les bras d'Alec. Ce n'est pas désagréable, bien au contraire, ces bras ont toujours été en mesure de calmer mes angoisses, même si ce soir, j'ai comme l'impression que rien ne sera assez. Sais-tu que tu es plutôt canon, ainsi, Alec ? Et pourtant, je ne te vois qu'avec une vision moitié moins précise que ce que je possédais lorsque j'étais strigoï. Mais cela ne change rien à l'évidence. Mon aphrodite ? Est-ce que tu m'appelais déjà ainsi, avant ? Est-ce juste moi, qui ne m'en souviens pas, ou est-ce nouveau ? Je n'en ai aucun souvenir. Je me retrouve bien vite dans ces bras, transportée vers les toilettes. Merde, entre temps, j'en avais presque oublier mes premières paroles. Tu parles d'une entrée en matière. Je sens mes joues rougir, et je ne manque pas de me cacher contre son épaule, pour éviter de croiser son regard. Le temps de traverser la maison, et je me retrouve de nouveau avec les pieds par terre, sans oser croiser son regard, à nouveau.

« Alec.. Je crois que.. »

Je crois que je dois te dire un certain nombre de chose. Mais rien à faire les mots ne sortent pas, et j'ai fais l'erreur de croiser son regard. Sa caresse, la chaleur de sa peau, qui entre en contact avec la mienne, ne m'aide pas à poursuivre. Si tu savais comme ce contact m'avait manqué. C'était différent, ces derniers mois. D'une certaine manière, je ressentais toutes ces choses, ces caresses ces baisers, de manières différentes, plus intenses, mais en même temps, je ne pouvais pas ressentir la chaleur de ta peau, comme je la ressens aujourd'hui. Ou si, mais face à ma propre froideur, cela ne restait jamais très longtemps. T'es-tu rendu compte de la différence, seul ? On dirait. Qu'est-ce que je suis censé dire de plus. Au final, il me laisse là, en plan, sur les toilettes, et quitte la pièce. Je ne crois pas que c'était une très bonne idée, j'aurais préféré que tu restes là, et que l'on puisse parler, même si l'endroit ne s'y prête pas. Je reste un long moment, assise là, même une fois que j'en ai fini avec mon affaire. En même temps, j'ai déjà assez honte, sans en plus, appeler Alec, pour qu'il vienne m'aider à sortir de là.

« Je sais pas quoi faire, Alec.. Je.. Je suis humaine, et même si cela devrait être la meilleure expérience de ma vie, je ne peux pas voir les choses sous cette angle.. Tous ce mélange, dans ma tête, j'ai du mal, à me souvenir de tous.. Pire, je revois toutes ces personnes, que j'ai tué, ça me hante.. »

Et je ne suis pas certaine de pouvoir vivre avec ça. J'entends la porte s'ouvrir, sans doute a-t-il compris que je ne viendrais pas de moi-même, et communiquer à travers une porte, c'est pas cool. Je lève les yeux vers lui, assise au sol. Est-ce que tu crois, que j'arriverais à supporter, tous ces souvenirs, qui me hantent ? J'ai besoin de toi, et en même temps, je n'ai aucune envie, de t'obliger à supporter ça. Ce serait égoïste de ne penser qu'à moi.

« Je ne suis pas sur, que j'aurais dû venir te voir.. Mais je ne savais pas où aller »


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MessageSujet: Re: Je suis humaine, comme toi [Calec]   Je suis humaine, comme toi [Calec] I_icon_minitimeMar 24 Jan - 19:05


Je suis humaine, comme toi
Alec & Callie


Je suppose qu’au bout d’un certain temps, je ne devrais même plus être surpris de ce que cette ville peut me réserver, mais hey, c’est le cas. Cette ville me surprend toujours. Ces habitants aussi. Et me dire que je compte maintenant parmi ses habitants… C’est pas rassurant. Je pousse la porte du salon et je tombe sur ma petite-amie, qui n’est pas forcément dans son état normal. Okay, il me faut un temps pour le remarquer, mais j’ai une excuse, y a la douleur et la surprise. Et le fait que j’ai une sœur vraiment fourbe, également.

Je réagis à sa remarque avec un temps de retard, tout du moins la première. Pour la deuxième, ma réplique est assez immédiate et amusée. Eh bien, tu n’es peut-être pas dans ton état normal mais c’est intéressant… Assez flatteur mais surtout amusant. Enfin, je finis par la conduire dans la salle de bain, comme elle me l’a demandé si gentiment et je croise enfin son regard. Son regard embrouillé mais dont la lueur ne trompe pas. Humaine. Enfin alchimiste. Il n’y a pas moyen de se tromper. Pas avec ses yeux, sa peau qui a retrouvé de sa couleur, de sa chaleur. Pas avec son état. Je ne sais pas quoi penser, je ne sais pas comment réagir. Alors je fais ce que je considère le mieux, ce que je sais également faire de mieux. J’ouvre une porte de sortie en lui disant que je la laisse et qu’on discutera ensuite.

Sauf que maintenant que je ne suis pas dans la même salle qu’elle, j’ai peine à croire ce que j’ai vu. Est-ce que je n’ai pas eu une hallucination ? Ca serait possible après tout. Je suis peut être dans un autre type de trip. Le strigoï a pu me frapper un peu plus fort que ce que je croyais… Ou ça peut être la réalité. Mais là, j’ai du mal à y croire. Je n’arrive pas à accepter le fait que cela puisse être possible. Et je ne sais pas, en réalité, ce que je veux ou ce que je préférerais croire.

J’entends la voix de Callie, après un certain temps, je ne sais pas combien, qui résonne à travers la porte. Et qui me confirme ce que j’ai cru voir. Humaine. Je ne sais pas, ce mot sonne étrangement. Même si je n’appréciais pas, au départ, j’avais fini par m’habituer à cette nouvelle réalité qui entourait Callie. Et on bouleversait de nouveau mon monde. Mais j’imagine que ce n’était rien, comparé à ce que pouvais ressentir Callie. Et ces morts… Je ne sais pas. Je ne pensais pas à eux quand je voyais Callie. Je veux dire, je sais, intellectuellement parlant, qu’elle avait très certainement tué pendant sa période yeux rouges. Mais c’était une réalité à laquelle je ne parvenais pas à adhérer. Et à laquelle j’avais du mal à consigner l’image de Callie que j’avais. Mais si elle était vraie… Oui, j’imagine que la Callie, un peu plus douce, mais toujours aussi forte, qui était devant moi, qui était revenue à son état d’origine… J’imagine que cette Callie aurait du mal à vivre avec cette réalité.

Je ne lui réponds pas immédiatement, je préfère entrer et je croise son regard, je la vois, assise sur le sol. Perdue. Elle me fait penser à la petite fille que j’avais vu la première fois, à celle qui avait su passer au-dessus de ma carapace, celle envers qui je m’étais inquiété, pour la première fois, quand je l’avais vu s’effondrer après une dispute avec sa famille. Il y avait de nouveau de cette petite fille en elle, et je n’aimais pas la peur, la confusion qui régnait dans ses yeux. C’était… Presque douloureux.

Je la rejoins, m’asseyant à ses côtés, fronçant les sourcils à l’entente de ces dernières paroles. Je prends le temps de poser ma main sur sa joue, d’attirer son regard, avant de parler. Je veux que tu vois mes yeux. Je ne veux pas me cacher avec toi, pas même de mes sentiments.

« Et je n’aurais pas voulu que tu ailles ailleurs. Je suis heureux que tu sois venue directement ici. »

Ma main passe de sa joue à son épaule et d’une pression, je l’attire contre mon corps pour la serrer contre moi. Oui, je n’aurais pas voulu que tu erres, sans que je ne le sache, sans que je ne puisse rien y faire. Je n’aurais pas voulu que tu laisses tes fantômes te ronger. Je sais qu’il va y avoir du boulot. Je sais qu’il faudra s’ajuster, comprendre, réaliser, pour tous les deux, que tu es humaine. Je ne m’en rends pas vraiment compte, de cette réalité, j’ai toujours autant de mal à l’intégrer mais je sais qu’elle existe. Et je sais également que je ne compte pas te laisser tomber. Jamais plus.

« Je comprends, que tu sois perdue, je crois même que je peux comprendre que tu ne puisses pas aimer… Être redevenue humaine. Mais je ne veux pas que tu fuis pour cette raison. Pour tes remords. »

Parce que même si tu ne le penses certainement pas, nous sommes revenues à égalité. Je sais, que tu pensais que pour moi, mon égale serait une femme qui me tiendrait tête, dans toute son immortalité. Mais pour moi, mon égal c’est juste toi, Callie. Juste la femme qui ressent, pleinement. Et les remords… Ce sont également une émotion, même si ce n’est pas la plus belle. Mais d’une certaine façon, tu rends ce sentiment beau. Car tu en es capable, tu le ressens pour ces êtres qui ne méritaient peut-être pas tous de mourir. Personnellement, je n’en ressens pas, ou alors que peu, alors même que je sais que, selon la définition actuelle des alchimistes, certaines des personnes que j’ai tué sont « bonnes ». Alors oui, ça sera certainement dur mais je veux que tu t’accroches et je ne te lâcherais pas. Sois en sûre.

« Est-ce que… Est-ce que tu as été blessé ? Quand c’est arrivé ? Ou après ? »

Oui, je suis maladroit dans mes formulations mais je ne sais pas trop quoi penser. Comment formuler ce qui se traverse ma tête. Et je ne sais pas dans quelle circonstance cela a lieu mais il n’est pas difficile de penser que ce n’était pas la volonté de Callie. Et si cela a été accompli contre son avis… Alors il n’y a qu’un pas pour imaginer qu’on ait pu profiter de sa faiblesse. Et dans ce cas, il n’y aura pas à réfléchir, j’irais tuer bien d’autres personnes, toujours sans en ressentir aucun remord. Personne ne blesse mon ange. Absolument personne.

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Callie Dunn
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MessageSujet: Re: Je suis humaine, comme toi [Calec]   Je suis humaine, comme toi [Calec] I_icon_minitimeMer 25 Jan - 16:46



Je suis humaine, comme toi


Alec & Callie


J'essaie, de mettre des mots, sur ce que je ressens, de comprendre, moi-même, si je suis ravie, par cette race, que j'ai retrouvé, mais c'était déjà pas simple, lorsque je suis sortie de l'unité, mais là, que je suis ivre, c'est pire encore. De quelle manière est-ce que je pourrais t'expliquer toutes ces choses, Alec ? De quelle manière est-ce que tu pourrais comprendre, que je suis hanté, par tous ces morts ? Tuer, pour te nourrir, c'est quelque chose que tu ne connais pas, alors est-ce que tu pourrais comprendre ce qui me ronge, au fond de moi ? Est-ce que tu peux comprendre, que tous ces souvenirs, qui sont encore flou, dans ma tête, me perturbent.. Que j'ai besoin d'être consciente, de tous ces moments que j'ai partagé, avec toi, et avec d'autres. Que tous ces petits détails, que je pouvais repérer quelques jours plus tôt, ne m'apparaissent plus, que je ne puisse pas juste dire à ma tête, de la fermer, pour que toutes ces merdes, arrêtent de me ronger.. C'est toutes ces petites choses, qui m'empêche de réaliser que cette nouvelle transformation, est sans doute ce que je voulais, depuis toujours, ce que j'ai toujours voulu, depuis que je t'ai retrouvé. Tu avais beau me donner de l'espoir, je savais très bien qu'une relation entre nous, où je serais rester strigoï, n'aurait jamais pu fonctionner, pas sur la durée.. Tu aurais fini par te rendre compte, que l'image que tu avais de moi, était loin du monstre, que j'étais en réalité. Tu avais conscience, de ma nouvelle nature, mais en même temps, tu m'imaginais toujours comme cette fille, que tu avais connu, incapable de faire le moindre mal. La réalité était bien différente, je détruisais tous ce qui s'approchait de moi. J'essaie de transmettre, ce que je ressens, à travers mes mots, et d'une certaine façon, c'est bien mieux, qu'il ne se trouve pas face à moi, parce que je ne sais pas si j'en aurais eu le courage, d'une autre manière.

La porte reste close, et quelques secondes, je me demandes si j'ai merdé, s'il réfléchi, ou s'il est parti.. Quand j'entends enfin le cliquetis de la poignée qui s'abaisse, je peux au moins éliminer la dernière hypothèse. Que penses-tu de moi, en ce moment, Alec ? Vois-tu toujours la femme, que tu prétendais aimé, ou ne vois-tu qu'un tas de débris, qui ne sait comment réagir ? Je le vois, s'installer à mes côtés, mais je ne bouge pas, au contraire, j'évite son regard. Je ne sais pas comment gérer, tous ce bordel, dans ma tête. Je suis dans l'obligation de croiser son regard, et si j'aurais pu douter de ces paroles, son regard me prouve que ce n'est que pure sincérité.. Tu es fou, de sacrifier une partie de toi, à chaque fois que je vais mal, Alec, tu mérites bien plus que ça. Tu mérites un bonheur que je serais sans doute jamais en mesure de t'offrir. Malgré ma panique, mon hésitation, et tous le reste, je ne peux que lui offrir un sourire. Maigre, mais un sourire quand même. De toute façon, il faudra qu'il s'en contente, parce qu'il ne pourra pas avoir mieux ce soir. Je me laisse attendrir, attirer dans ces bras, et j'ai l'impression de retrouver ma place, comme faites pour moi. Par le passé, tes bras ont toujours été en mesure de me calmer, de m'apaiser, est-ce que tu penses que ça pourra encore être le cas, aujourd'hui, face à tous ça ? Je me redresse d'un coup, sans me rappeler, que mon corps humain, n'est pas habitué à des réactions aussi vive.

« Non ! Je.. Je n'ai plus l'habitude, d'être humaine, je vais devoir faire face à pas mal de changements, je sais, je vais avoir besoin de temps, pour me refaire à cette vie, mais.. non, redevenir humaine, c'est la seule chose que j'ai souhaité depuis que je t'ai retrouvé.. Ne plus craindre de pouvoir te faire du mal, juste vivre une vie normale, à tes côtés, comme cela aurait dû être le cas.. Tu n'imagines pas le nombre de fois, que j'ai imaginé pouvoir avoir cette chance.. »

Même si je m'étais habitué à ma nouvelle nature, c'était ce genre de petite chose, qui me faisait tous les jours, regretter le passé, regretter de ne pas avoir agis, plus tôt, face à mes sentiments, regretter de ne pas t'avoir écouter, ce soir là, au téléphone.. Je me cale, de nouveau contre son épaule. Au final, sentir que tu es là, me fait du bien..

« C'est juste que je ne pense pas être capable de tirer un trait, sur tous ces cadavres, que j'ai laissé derrière moi.. Ce n'est pas moi, je ne peux pas juste oublier.. »

Au fond, quel importance, de toute façon ? Ces souvenirs sont gravés en moi, et je ne pourrais pas les oublier, peu importe que cela me ronge, ou non, le résultat sera toujours le même. Est-ce j'ai eu mal ? Suis-je censé te mentir, ou te dire la vérité ? Je ne sais pas ce qui serait le mieux, pour toi, comme pour moi. Je sais, pourquoi tu me poses cette question, et je n'ai pas envie que tu t'inquiètes à ce sujet, ou que tu t'attires des problèmes.

« Une transformation, dans un sens, ou dans l'autre, n'est jamais très agréable, tu sais. J'étais morte, Alec, et je suis aujourd'hui, de nouveau vivante.. C'est pas le genre de chose qui se fait en douceur.. Mais je t'en pris, ne te mêles pas de cette histoire. Je vais bien, aussi bien qu'on puisse aller après une telle expérience »

Alors ne cherche pas d'ennui. Je suis libre, alors que je ne pensais pas qu'il me relâcherait, après ça.. Alors ne gâche pas tous, à cause de quelques bobos, je survivrais. Ne penses-tu pas que l'on ferait mieux de juste, profiter ?

« Est-ce qu'on peut sortir d'ici ? Emmène-moi n'importe où, mais hors de ces toilettes qui puent.. Bon sang, cette odeur ne m'avait pas manqué.. »


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MessageSujet: Re: Je suis humaine, comme toi [Calec]   Je suis humaine, comme toi [Calec] I_icon_minitimeMar 7 Fév - 11:52


Je suis humaine, comme toi
Alec & Callie


Je ne sais pas ce qui me surprend le plus, le fait de retrouver Callie à la maison, en étant humaine, ou le fait qu’elle se soit bourrée d’alcool avec ma sœur. Je veux dire, les deux sont tous autant… Improbable. Impossible. Enfin c’est ce que j’aurais dis il y a encore deux heures. Je ne comprends pas ce qui s’est passé, comment cela a pu se passer. Pour moi, un strigoï était condamné à le rester. Tout comme un alchimiste ne pouvait faire demi-tour vers l’état humain. C’était l’une des lois de mon univers, une loi qui se retrouvait bouleversé. Mais je ne prendrais pas le risque d’y penser plus longtemps. Pas si je veux garder mon esprit intact. Je préfère me concentrer sur Callie.

Je n’ose pas imaginer ce qui est passé dans sa tête. Ce qu’elle a pu ressentir, penser. Pas après tous ses changements. Je suppose que je peux être heureux, qu’elle soit directement venue ici. J’aurais continué, sinon, à penser qu’elle était en sécurité avec ces quelques alliés à crocs alors qu’en réalité, elle aurait pu être en grand danger. Rien que d’y penser, je ressens le frisson d’horreur qui court le long de ma colonne vertébral. Comme à chaque fois dès que quelque chose arrivait à l’une des deux femmes de ma vie. Malgré tout, à la façon dont elle parle de ce qu’elle ressent, j’ai peur. Qu’elle finisse par regretter son passé, qu’elle tente de se retransformer, qu’elle ne puisse pas supporter ses remords, qu’elle se mette en danger…

Je la sens quitter mes bras en sursaut pour se redresser et me regarder en répondant à ma remarque. Et ses mots m’étonnent un peu. Oui, elle avait déjà exprimé des regrets, plus spécifiquement quand elle quittait mes bras avec gêne, à cause de sa soif. Malgré tout, je ne pensais pas que ses regrets étaient supérieurs au fait de profiter de sa nouvelle vie. Surtout que je le savais, notre couple n’aurait pas survécu s’il avait eu lieu pendant que nous étions tous deux des alchimistes. Tu étais trop douce pour ma haine, tu n’avais pas encore affronté le côté obscur de la vie. Mais j’espère que cette expérience strigoï ne te laissera pas de séquelle, mais seulement ce qu’il faut pour affronter les embûches que ma sœur et moi avons crées de nous même en étant aussi meurtrier… Mais si il est possible de passer au-dessus des nouvelles épreuves, tout comme nous avons réussis à passer au-dessus des autres, alors je ne compte plus te lâcher. Elle se rapproche de nouveau de moi, en me parlant de savoir oublier. Et cette fois, je réponds.

« Il n’y a pas à oublier, il suffit juste d’arriver à se pardonner. Et je compte bien t’y aider, tu n’as plus qu’une vie de mortelle maintenant, mon ange. Juste quelques années devant toi, je ne veux pas que tu en gâches une miette avec des remords, je veux que tu puisses en profiter. Avec moi. »

Et qu’on puisse tenir. Tu es la seule femme à laquelle j’ai tenu à ce point. J’ai eu des amies, intimes parfois, j’ai eu des relations. Mais personne n’a jamais provoqué cette explosion dans mon cœur, personne d’autre que toi. J’ai besoin de toi. Et ce besoin, cette dépendance, que je tente parfois de nier ou de fuir, c’est ce qui rend cette relation à la fois légèrement malsaine par son obsession mais aussi indispensable à ma vie. Belle d’une certaine façon.

Le silence ne peut pas durer, parce que mes pensées finissent par partir sur ce qui a du se passer. Et je n’ai pas de mal à imaginer la scène, de ton point de vue. Je ne sais pas comment cela s’est déroulé, mais je me doute que c’était contre ta volonté. Et pire encore, que cela a surement donné lieu à des moments de faiblesse où des monstres ont pu en profiter… Juste penser à cela me met le sang en feu et je resserre mes poings. Je t’entends me répondre et c’est la prudence de ta réponse qui me crispe plus que son contenu. Je sais que tu temporises surement la réalité et cela me laisse un goût amer. Je n’étais pas là et même si je le suis maintenant, tu ne veux pas que je me mêle à cette histoire. Sauf que si tu es concernée, je le suis. Mais d’accord, pour le moment, je n’insisterais pas. Mais c’est surtout parce que tu es alcoolisé, demain, je viendrais de nouveau te demander. Pour le moment, je te laisse tranquille. Je pince les lèvres mais je ne dis rien, j’hoche juste la tête avec un peu de réticence. Sauf que ne t’attends pas à une promesse de ma part si jamais je croise un de tes tourmenteurs, car il y en a forcément au moins un, je ne réfléchirais pas avant de me jeter dans la bataille.

Elle finit par me demander, après quelques temps, à sortir de là. Malgré sa pointe d’humour, je ne laisse qu’un faible sourire apparaître, après un petit temps. Je ne suis pas vraiment atteint par son humour ce soir, mais plus par son inconfort. Enfin… Oui, nous pouvons bouger, il y a de meilleurs lieux que cette petite salle de bain pour discuter. C’est vrai.

« Ne critique pas mes toilettes ! Elles ne sentent pas mauvais, j’ai passé deux heures à les nettoyer hier, alors ne dis pas que c’est pour rien. »

Je glisse un bras contre sa taille et je l’entraîne dans la marche avec moi. Au début, notre coordination laisse à désirer, je réfléchis même à la porter pour nous éviter une gamelle mais je finis par laisser tomber, elle veut surement retrouver un peu d’autonomie. Alors même si je soutiens son corps, je ne la porte pas. Et je lui sers de pilier pour éviter de tomber. On finit par trouver un certain équilibre et je nous mène vers la véranda. Quand elle ne sert pas de salle fumoir pour les soirées, elle est bien confortable. J’adore ses grandes baies vitrées, les canapés un peu partout, confortables à l’excès. Et il y a aussi ce que j’appelle le cocon. Cette espèce de canapé, qui est tellement mou et confortable, que je dors une nuit sur quatre dedans. Oui, c’est un peu ma tentation, à laquelle je peux céder fréquemment. Et j’y entraîne Callie, nous enfonçant tous les deux dans le canapé moelleux. Et je la réattire dans mes bras.

« C’est ma pièce préférée de la maison. Et mon lieu préféré dans cette pièce. J’espère que tu pourras en profiter ce soir. »

Habituellement, je ne t’amène pas ici, à cause des rayons du soleil. Mais ce matin, le soleil se lève dans moins de dix minutes, et tu pourras en profiter de nouveau. Et tu pourras également voir qu’il n’y a pas mieux que ce lieu pour en profiter, surtout dans ce confort. Je baisse le regard sur Callie, ayant toujours du mal à réaliser. Cette chaleur, ses couleurs revenus, ce reflet doré sur sa joue. Est-ce qu’on réellement redevenir alchimiste ainsi ? Ne devrait-elle pas être redevenue uniquement une humaine ? Je ne sais pas… Et je l’ai promis, les questions ne seront pas pour ce soir.

« Est-ce que tu as déjà commencé à réfléchir ? Sur ce que tu vas faire maintenant que tu es redevenue une mortelle et une cible pour tes anciens amis ? »

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