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 Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel

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MessageSujet: Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel   Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel I_icon_minitimeDim 14 Aoû - 18:30


Jouer avec le feu, y brûler son âme
Ehlena & Gabriel

Trop. Trop de monde. Trop de monde dans les rues, trop de monde devant moi. Trop de monde dans ma vie également. Henry. Ça a toujours été Henry et moi. Puis c’est devenu mon protecteur et moi. J’ai cru, j’ai espéré, pour me rendre compte que l’espoir est une connerie. L’espoir fait couler un homme. L’espoir ne sert à rien et surement pas à survivre. Henry en est mort. Je ne mourrais pas avant que les auteurs de ce massacre ne rendent l’âme. Malgré tout, ils se cachent, comme les rats qu’ils sont. Il paraît qu’il n’y a rien de mieux que le feu pour faire fuir les rats. Eh bien, personnellement, je préfère plutôt la version « Quittez le navire, tout va bientôt s’écrouler ». Comme eux. Comme leur association. Je n’ai pas gardé toutes ses photos, de ses monstres au moment de leur mort pour rien… Il faut bien que je les partage. Ça serait intéressant de voir ce qu’il adviendra, psychologiquement, des survivants, en se sachant chasser. Ignorantes proies, ne connaissant rien de la loi de la jungle, je me ferais un plaisir de vous l’enseigner. Je me ferais un plaisir de me baigner dans votre sang, de me nourrir de votre douleur… Je vous laisserais mourir dans l’anonymat de cette ville et je m’assurerais que même vos familles ne vous reconnaissent pas. Je ne m’en lasserais pas. Jusqu’à ce que je vous ai tous. Jusqu’au dernier. Le tout dernier…

Je joue avec un briquet, avançant dans la rue. Une ombre anonyme. Mais anonyme au milieu de bien trop de gens. Je commence à étouffer, ils sont trop nombreux. Bien trop nombreux. Je suis sur mes gardes et je ne suis pas la seule. Des corps qui me frôlent, je ne peux pas les supporter. Je ne peux pas en supporter plus. Mes doigts se resserrent autour du briquet au final, le frôlement de trop. Je ne maîtrise pas le feu. Je maîtrise l’air. Je maîtrise l’air dont se nourrit le feu pour grandir. Je le fais grandir. Je le fais brûler. Cet homme qui m’a touché, cet homme qui m’a frôlé. Cet homme qui n’aurait jamais dû s’approcher. Il n’a rien fait. D’un certain point de vue. Et il en a trop fait. De mon point de vue.
Je m’éloigne de cet homme en train d’hurler de douleur, de mourir. Les passants l’observent, fascinés, horrifiés. Mais surtout fascinés. Il n’y en a qu’un qui tente d’aider. Est-ce qu’il mourra ? Je ne sais pas. D’ailleurs, de qui je parle ? Ca non plus, je ne le sais pas. Je vois des téléphones, ils filment la scène. La nature humaine… Si cruelle. Et ensuite, on dit que ce sont les tueurs qui sont des monstres… Ces personnes sont pires. Ils prétendent. Ils raconteront ensuite combien ils étaient horrifiés, écœurés. Mais là, ils sont excités. Ils ne sont pas si différents des alchimistes… Tout aussi monstrueux. Inhumains. Sans cœur et sans âme. Tous. Sans état d’âme… Des pensées entêtantes, si entêtantes… Je les entends comme à travers un tunnel maintenant et je le vois. Il a fini par lâcher la bride. Mon protecteur, il tranche dans la chair, aléatoirement, des corps s’écroulent mais pas assez pour que les gens paniquent réellement. Et je m’éloigne, toujours plus, jusqu’à quitter la foule. Jusqu’à m’éloigner des quartiers riches pour me mêler aux quartiers un peu plus insalubres… Désordonnés. Noirs. Détruits et reconstruits. On dirait moi, mon corps, mon être, mon essence. Ce qui me définit encore.

Je me retrouve dans un parc, passant sa grille. Ce parc est désert, du moins c’est mon impression. Ma première impression. Je passe devant un couple, enlacé. Enlacé mais étrange. Il y a comme une odeur de mort… En m’asseyant sur la balançoire, pour prendre une pause, je les vois un peu mieux. Mes écouteurs et ma musique m’empêchent de les entendre mais je le vois, maintenant. L’homme a du sang sur la figure. Et la femme n’est plus qu’une poupée de chiffon entre ses bras, une poupée qu’il laisse tomber au sol. Je l’observe un instant, avec des yeux de femme, de femme que je ne suis plus. Elle était belle. Blanche, les cheveux blonds et longs. Une femme qui a dû attirer bien des regards, une femme pure et sans imperfection. Mon contraire parfait. J’en viens presque à la prendre par pitié.
Je vois des pieds apparaître devant moi et quand je lève mes yeux bleus, c’est pour voir que l’homme, un strigoï, cherche à me parler. Je lève la main, enlevant un de mes écouteurs de mon oreille, sans jamais cesser de me balancer sur ce vieux bout de bois.

« … fais-tu seule, petite moroï ? Tu cherches la mort ? »

C’est toi qui la cherches. Vas t’en, tu ne m’intéresses pas. Ta race ne m’intéresse pas. Je lui renvois un regard vide, je ne vois pas d’intérêt à lui répondre. Apparemment, il me prend pour une simple d’esprit vu son sourire de requin pendant qu’il approche sa main vers ma joue…

« Chut, ma douce, ça ne fera pas… »

Un gazouillis. On dirait presque un oiseau, son dernier son. Je ne laisse pas ses doigts me toucher, mon protecteur a tranché sa tête. La décapitation. Peu importe l’espèce, cette méthode fonctionne tout le temps… Dommage, ça serait intéressant de parler à une tête décapitée. Elle pourrait avoir beaucoup de choses à nous raconter, si elle est assez vieille… Et elle serait bien plus facile à semer, quand elle ne nous intéresse plus, plus facile  que pour la plupart des êtres en tout cas. Je continue à me balancer, mes ballerines frôlant parfois le corps sans tête pendant que le vent faisait un peu voleter la jupe de ma robe. Malgré moi, j’ai un petit frisson quand je prends la parole pour la première fois dans ce parc, le froid surement. Car mes sentiments sont anesthésiés bien plus que ne le sont mes doigts…

« Est-ce que vous venez le venger ? »

Etait-ce votre ami ? Dans ce cas… Non je ne suis pas désolé, je me suis juste défendue. Je ne redeviendrais plus jamais le gibier. Mais disons que je pourrais pardonner vos prochaines actions, mister… Je tourne un instant mes yeux vers lui, lui faisant comprendre que je l’avais remarqué, sans cesser de me balancer. La soirée n’est pas prête de se terminer apparemment. Au moins, il y a moins de monde…
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Gabriel Connor
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MessageSujet: Re: Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel   Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel I_icon_minitimeLun 19 Déc - 19:36


 Jouer avec le feu, y brûler son âme


Gabriel & Ehlena

Je ne sors que très peu, seul, faut dire qu'en temps normal, j'ai toujours quelqu'un à accompagner, pour m'assurer qu'il n'arrive rien à cette personne, ou, quand c'est Effy, par exemple, qu'elle ne se jette pas dans la gueule du loup. Vous trouverez peut-être que je la surprotège un peu, beaucoup, mais si vous étiez à jour, sur le nombre de merdier, dans lequel elle a déjà pu se fourrer, vous comprendrez qu'aujourd'hui, je fais aussi attention à son bien être, et à sa survie. Ça n'a pas toujours été comme ça, si vous voulez tous savoir, lorsque je l'ai recruté, je me fichais bien de savoir ce qu'il lui arrivait, elle était là pour nous défendre, si elle périssait dans sa quête, je n'en avais rien à foutre. Ce qui comptait, c'était la protection des miens, et si, par la même occasion, elle n'était pas capable de se défendre elle aussi, et bien, ce n'était pas grave, c'est qu'elle ne valait pas le coup. Enfin, qu'elle importance, je ne compte pas me justifier, sur la protection que j'offre aux membres de ma famille, cela ne regarde que moi, et les concernés.. Et même si Effy, s'en pleins, lorsque je lui éviterais de trouver la mort dans un combat, elle sera bien contente que je l'ai surprotégé.. Peu importe, aujourd'hui, je suis seul, et pour fêter cela, j'ai l'occasion de faire ce que bon me semble.

Vous connaissez le proverbe, faites ce que je dis, pas ce que je fais ? C'est un peu ça, je ne supporte pas que ma famille se mette en danger, mais je n'hésite moi-même pas à me mettre en danger, pour m'occuper un peu la soirée.. Enfin, danger, je ne suis pas sur que l'on puisse considérer cela. D'accord, cette femme, que j'aperçois, un peu plus loin, semble dangereuse, capable de faire de grande chose, mais pour peu que l'on s'accommode à ces attentes, et à ce qu'elle souhaite, je ne pense pas qu'elle puisse être plus dangereuse que cela. Et en matière de femme à caractère, croyez-moi, je commence à avoir de l'expérience. Toi, je ne te connais pas, je crois même te voir, pour la première fois de ma vie, mais le spectacle, que tu m'offres ce soir, c'est hors norme, hors du commun. Tu es en train de faire des ravages, de tuer des tas d’innocents, mais tu sais quoi ? Je m'en fiche pas mal, je ne suis pas ce genre de gentleman, qui sauve des vies à tous bout de champ, je ne compte même plus le nombre de vie humaine – ou pas d'ailleurs – que j'ai dû exterminé, dans toutes les guerres que j'ai mené, pour protéger les miens. Un véritable brasier, voilà ce que j'ai sous les yeux, un brasier, que tu sembles vouloir quitter, mais ce qui est le plus fascinant, ce n'est même pas ce feu de joie, qui continue de s'étendre, un peu plus à chaque minute, ce qui me fascine, réellement, c'est ces corps, sans vie, qu'elle laisse derrière elle, cette froideur, qu'elle dégage, alors qu'elle quitte cette rue, ce désastre, avec quelques personnes, sans doute encore vivante, mais qui ne tarderont pas à être attrapé par les flammes. Un quartier, entier, détruits par une simple moroï, voilà longtemps que je n'avais pas vu une chose pareille se produire, à mes yeux, Effy était la seule, capable d'un telle miracle, et ce qui est étonnant, dans ta manière d'être, c'est que tu n'as pas l'air d'avoir les mêmes pouvoir qu'elle, qui lui permettent un tel contrôle, de ce qui l'entoure. Alors comment es-tu capable d'un telle miracle ?

Tu fais tout de même l'erreur, de ne pas te rendre compte, que je suis tes pas.. Est-ce une terrible erreur ? Cela peut l'être dans certaine circonstance, lorsque tu les mènes jusqu'à un lieu secret, là, tu n'as pas l'air d'avoir quelque chose à cacher, alors cela ne me semble pas plus dangereux que cela, que tu n'es pas fais plus attention. Et je dois bien admettre que moi, cela m'arrange, que tu ne fasse pas plus attention, car j'ai la possibilité d'en apprendre plus sur toi, ou enfin d'en voir plus, avec ces nouvelles tentatives. J'observe, cet homme, ce strigoï, venir tenter sa chance auprès de toi. Peut-être ne seras-tu pas capable du même miracle avec un membre de mon espèce ? Je suis curieux de voir ce que tu lui prépare, peut-être que je serais déçu, au final ? Sauf que non, je ne suis pas déçu, comment est-ce que je pourrais l'être, face à une telle réaction ? J'ai appris depuis ma rencontre avec Effy, que je ne devais pas me laisser avoir par les apparences, qu'un strigoï, pouvait être une véritable nunuche, alors que certain moroï peuvent se montrer tous à fait hors du commun. Tu fais parti de ces moroïs, et ce strigoï, fait parti de ces crétins, qui sous estime les membres de ton espèce. Pas moi, alors même si je m'approche de toi, je compte prendre une meilleure approche que celui qui repose à tes pieds. Est-ce que je viens le venger ? S'il te plaît, m'insulte pas, je ne traîne pas avec des crétins comme lui. Les gars de ma bande, savent mieux s'y prendre, tu peux me croire.

« Je t'en pris, beauté, ne dis pas de bêtises, cet homme ne mérite même pas sa place sur terre »

Je sais me battre pour des causes qui le méritent.. Et puis, je ne suis pas du genre à me mettre en danger, pour des personnes que je ne connais pas. Ce n'est pas parce que celui que tu viens de réduire à l'état de cadavre était stupide, qu'il faut croire que nous le sommes tous. Je m'approche, pour venir m'appuyer contre la balançoire, et l'observer avec un peu plus d'attention. Pas des plus belles, mais je suis sur que bien des hommes se battraient pour l'avoir, et je dois admettre qu'elle a quand même un certain charme, et son caractère fait beaucoup de chose. Peut-être que tu te montreras encore plus intéressante que je ne l'estimais au premier abord.

« En revanche, je veux bien que tu m'expliques tes petits tours, celui-ci, mais aussi celui de tout à l'heure, avec le feu, et tous.. »

Oui, je suis direct, je vais droit au but, et je ne te cache pas que je t'ai vu procédé, que je t'ai vu tuer tous ces gens, tout à l'heure. De toute façon, je me fiche pas mal, que tu découvres que j'étais là, quelle importance pour moi ? Je ne compte pas aller à la police, ou tous ces trucs d'humain, tu peux être tranquille.

« Est-ce que tu sais que tu pourrais mettre très utile, c'est rare, de trouver une femme moroï, aussi forte que toi »
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MessageSujet: Re: Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel   Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel I_icon_minitimeVen 23 Déc - 1:12


Jouer avec le feu, y brûler son âme
Ehlena & Gabriel

Le feu, un élément si versatile, si volatile. Il peut être réconfortant ou douloureux. La douleur, la douleur je la connais. Je ne la ressens plus, plus toujours. Mais je ne ressens plus de toute façon. Est-ce que je serais un jour hanté par ces morts ? J’ai du mal à y croire, je ne pense pas que je puisse un jour ressentir assez pour cela… Mais peut-être suis-je juste pessimiste. Je ne croise aucun regard, aucun visage, pendant que je rejoins ce parc.

Enfant, enfantine, fausse enfant. Qui suis-je ? Qui parais-je être ? Je ne sais pas, mais je me dirige vers cette balançoire, m’y installant et malgré moi, j’attire son attention. Je ne voulais pas de ton intérêt, je ne veux pas te montrer de l’intérêt. Tu ferais mieux de t’en aller, avant de finir comme les autres. Car je te brûlerais. Je te brûlerais, je soufflerais sur tes cendres, puis je marcherais sur ta tombe. Ou je te décapiterais. C’est ce qui se passe. Et c’est bien plus rapide. Par contre, cet autre, que désire-t-il ? Désire-t-il te venger, le mort ? Ou désire-t-il admirer celle qui fut un monstre de foire ? Que ce soit l’un ou l’autre, je ne veux pas de son intérêt. Je continue à me balancer, sans lui prêter plus d’attention, malgré ma réplique. Mais je l’entends répondre. Beauté. Ne pas mériter sa place sur terre. Confus mais lucide. Lucidité obstruée. Je ne sais pas qui tu es mais tu as besoin de te nettoyer les yeux. Je n’ai plus de beauté depuis que l’on m’a déshumanisé. Mais pourquoi pas. Si tu désires louer quelque chose qui n’existe plus, je ne t’interdirais rien. Je ne compte pas m’intéresser à toi plus que cela.

Je sens son approche mais je ne relève pas encore les yeux vers lui. Agacement, agacé, amusé, joueur. Qui es-tu ? Je me répète ? Oui. Peut-être. C’est possible. Je ne me prête pas d’attention. Je sens uniquement le vent qui souffle sur ma peau. Le froid, je ne le connais plus. Mais je ressens ce vent de liberté, qui me rappelle que je ne suis plus enfermé mais que j’ai payé le prix fort de ma libération. Mais ensuite viendra la vengeance, le sang, le feu, la purification. Pour eux. Pour moi. Qui sait, qui en ressortira le plus grandi.
Il me parle et je tourne mes yeux clairs vers lui. Il a les yeux rouges mais intéressants. C’est la seule chose que je remarque chez lui. Cet attrait, ce côté malsain et malin, mais en même temps… Un peu d’humanité. Bien plus que chez mes bourreaux. De jolis yeux sur un visage inconnu. Des yeux que j’oublierais demain. T’expliquer ? Il n’y a rien à expliquer. Je suis le vent, la tempête de la destruction, et j’ai mon cavalier de l’apocalypse à mes côtés…

« L’air peut être destructeur, surtout quand on a de bons alliés. »

Je te réponds. Peut-être pas ce que tu veux, mais je te réponds. Profites-en, cela n’arrive pas souvent. Qui es-tu, au fait, pour me poser des questions ? Ni allié, ni ennemi… Alors quel intérêt de savoir tout cela. Peut-être connais-tu des alchimistes ? Dans ce cas, tu deviendrais intéressant. Il me parle d’utilité. Oui, je peux l’être. Je suis un outil. Pour les alchimistes, j’étais celui autour duquel manœuvrer pour toucher Henry. Est-ce que je serais le tien ? Je ne pense pas. J’ai déjà donné. Mais peut-être pourrions-nous être tous les deux des marteaux, plutôt que des clous…

« Tout outil a une date de péremption, quand il se casse… »

Tu ne ferais pas la bonne acquisition. Mais après tout, je n’ai pas besoin de le dire, j’ai vu ton regard me juger. Je l’ai senti. Tout comme j’ai senti le frémissement de mon protecteur à ton rapprochement. Prédateur, tu es, mais victime, je ne suis plus. Malgré tout, j’ai une date de péremption. Et surtout, je ne suis pas faite pour la vie communautaire. Je suis mieux seule… Et les autres également. Je plonge mon regard dans le sien, parlant d’un voix toujours dénudée d’émotions.

« Quelle aurait été cette utilité, petit prince ? »
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Gabriel Connor
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MessageSujet: Re: Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel   Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel I_icon_minitimeMer 11 Jan - 11:06


 Jouer avec le feu, y brûler son âme


Gabriel & Ehlena

Est-ce que l'on pourrait m'en vouloir, de l'attention que je te porte ? J'imagine que cela dépendra de la personne en question. Est-ce que toi, tu trouveras cela étrange ? Aucune raison. J'ai vu ce que tu es capable de faire,  toute la force que tu as en toi, toute personne ayant remarqué une telle capacité, ne peut que la vouloir dans son camp. A croire que je suis seul, sur cette planète, à avoir des ennemis, et à vouloir m'en protéger avec des pouvoirs comme les tiens. A l'époque, c'est la raison pour laquelle, j'ai recruté Effy, pour assurer nos arrières. Aujourd'hui, elle est la raison pour laquelle j'aimerais t'avoir à mes côtés, parce que malgré sa force, qui s'agrandi de jour en jour, Effy est devenu une cible évidente, pour tous, humain, gardien, moroï, et même strigoï, et je ne peux pas tous gérer en même temps. Et je refuse qu'elle se mouille inutilement. Voyez-vous, aujourd'hui, c'est un membre à par entière dans notre famille. Peut-être que tu auras toi aussi cette place, un jour, si tu acceptes ma proposition, que je compte te faire, et te comporte de la bonne manière. Tu es particulière, j'ai juste besoin de te regarder, de t'observer, pour le comprendre. Ce Strigoï, venu à ta rencontre, et stupide, de ne pas l'avoir remarquer, de ne pas avoir interpréter ta manière d'être. Tu n'es pas comme tous ces autres moroïs, qui compte et se repose sur les autres. Tu es capable d'agir, de te défendre par toi-même, et c'est la raison pour laquelle tu attires toute mon attention. Je ne compte pas te faire du mal, je ne compte pas t'attaquer, bien au contraire, je suis même prêt à te donner ma protection, alors tu pourrais être un peu plus agréable avec moi, tu ne crois pas ? Parce que lorsque l'on n'est pas agréable avec moi, je deviens grognon, et lorsque je suis grognon, je tue.. Ce serait dommage de perdre un si bel atout..

L'air est donc ton élément, étrange, j'aurais parié sur le feu, vu ce que tu as été capable de faire tous à l'heure, mais après tout, pourquoi pas. Quand à être d'accord avec toi. L'air peut-être utile, destructeur, mais d'avantage chez les humains, que chez nous. Comment pourrais-tu t'en servir contre moi, alors que je n'ai même pas besoin de respirer ? Tout à l'heure, tu avais le feu, en ta possession, mais là, si je décidais de m'en prendre à toi, tu n'aurais que ton pouvoir de l'air, pour te défendre, et je ne crois pas qu'il te serait d'une grande utilité.. Mais ne t'en fais, tu n'auras pas à me le démontrer, vu que je n'ai pas l'intention de t'attaquer. Je préfère bien plus t'avoir dans ma manche. Pourquoi n'as-tu pas l'air enchanter. Lorsque j'ai accueilli Effy, chez moi, elle montrait quand même un peu plus d'enthousiasme. A croire que rien dans ce monde, n'est assez suffisant, pour t'intéresser. Sais-tu qu'à ce rythme, tu ne vivras pas bien longtemps. En faite, je comprends ce Strigoï, qui a essayé de te tuer. Tu n'es pas d'une compagnie très agréable. Tu parles peu, tu es sèche. Va falloir changer tout ça, ma belle. Peut-être qu'au fond, je ferais mieux de ne me contenter que d'Effy. Et puis, dans le cas où ces pouvoirs ne seraient pas suffisant, j'ai assez d'homme, à mes côtés, pour nous défendre.

« Merci du conseil, mais je sais faire attention à mes affaires. Je ne casse pas ce qui est précieux »

Bien au contraire, je lui offre tous ce qui est nécessaire. Suis-moi, et tu pourras demander de toi-même, à Effy. Je crois même qu'elle est pourri gâté, comme une gosse. Peut-être la raison pour laquelle, elle se croit tout permis, d'ailleurs. Peut-être que je devrais revoir ça. J'ai enfin l'occasion d'avoir un peu plus d'attention, d'elle. Et bien, il en aura fallu du temps, pour que tu m'écoutes vraiment. En revanche, je serais toi, j'éviterais les surnoms dans ce style. Cela passera peut-être ce soir, parce que je te veux à mes côtés, mais pas plus. Alors fais très attention de ne pas dépasser les limites. Parce que je suis bien d'avantage un chevalier noir, qu'un princesse. N'as-tu donc pas compris, que je suis un leader, un chef ? Cela se voit, dans ma manière d'agir, en général. Alors n'as-tu donc pas compris, à quoi tu pourrais bien me servir. Je ne suis pas différent des autres, je veux faire passé mes propres intérêts, avant toute chose. D'abord, tu m'es utile, après, tu auras de quoi te sentir bien.

« Protéger les miens, quoi d'autre ? Vois-tu, nous sommes un clan redoutable, ce qui nous vaut d'avoir pas mal d'ennemi, humain, moroï, dhampir, strigoï.. »

Et autant, en restant soudé, nous arrivons à vaincre la grande majorité d'entre eux, autant ces saletés d'humains, commence à nous pourrir un peu la vie, et il serait temps de s'en débarrasser. Sauf qu'ils ont le nombre de leur côté, alors un pouvoir comme le tien, capable de détruire plusieurs d'entre eux en même temps. Cela pourrait être très utile, quand même. Sais-tu que je suis un bon manipulateur ? Que tu résistes, pour l'instant, mais que je trouverais ta faille ? Je la trouve toujours.

« Et toi, beauté ? Qu'est-ce qui te pousse a agir comme ça ? »

Parce qu'il existe forcément une raison, et c'est peut-être cette raison, qui réussira à faire pencher la balance. Alors ne sois pas égoïste, et partage tes maux avec moi.
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MessageSujet: Re: Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel   Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel I_icon_minitime

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Jouer avec le feu, y brûler son âme | Ehlena & Gabriel
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