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 Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas

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MessageSujet: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:04



Un retour aux
sources, mon ami

Daniel & Lucas
Avons-nous laissé le temps jouer contre nous, mon ami ? Combien d’années sont passées ? Presque un siècle si je ne me trompe pas. Comment as-tu évolué entre temps ? Vois-tu toujours la vie comme une grande expérience ? Quelque part, j’en suis persuadé mais voyons jusqu’à quel point l’expérience pourra aller loin si je m’ajoute dans tes données et tes chiffres. Est-ce que tu t’attends à mon arrivée ? Je n’en suis pas sûr, moi-même, je n’aurais jamais pensé venir te retrouver dans cette petite ville si Malia n’en avait pas exprimé la volonté. Je ne doute pas que nos chemins se seraient recroisés… Mais ça n’aurait pas été de mon fait.

Je te connais assez bien Lucas, pour savoir qu’à ma place, tu aurais tout préparé avant de me rejoindre… Mais je ne suis pas toi. Disons que je suis dans un bon jour – ou est-ce un mauvais jour ? – et j’ai envie de me laisser porter par l’aventure. Je laisse la vie me surprendre, je te laisse me surprendre. Je n’ai que quelques informations sur le toi actuel, énormément sur celui du vingtième siècle… Qui es-tu aujourd’hui ? J’ai hâte de le découvrir.
Je sors du lit, un dernier regard sur la femme qui partage ma couche et je me dirige ensuite sous la douche. Je ne doute pas qu’elle sera parti avant que je ne quitte la salle de bain. Je ne comprends pas toujours ses attitudes mais je ne le cherche pas vraiment. Notre relation actuelle me convient… Ou peut-être pas, je ne sais jamais ce que je préfère, je n’aime pas me fixer. Je coupe l’eau, il n’y a plus un bruit dans l’appartement et quand je sors pour aller chercher des vêtements, je remarque qu’elle a disparu. J’attrape un jean, une paire de baskets, un polo, j’enfile le tout avant de sortir de là. La nuit est jeune mon ami, et nous allons donc pouvoir profiter de toute cette soirée pour nous tester de nouveau. Que se passera-t-il selon toi ce soir ? Nous n’avons jamais pu fixer des limites, fixer des jours avec ou sans. Ennemi ou ami ? Qui seras-tu ce soir ? Qui serez-vous ce soir ? Je connais cet autre personne dont tu ne m’as jamais parlé mais dont les infirmiers parlaient assez souvent. Sera-t-elle avec toi ce soir encore ? Finalement nous retrouver ne sera pas une mauvaise idée, il y a bien trop de question en suspens.

Avancer dans la foule, c’est se faire bousculer un peu trop souvent. Quelques mains baladeuses qui tentent d’attraper un portefeuille ou qui tentent de tâter la marchandise. Manque de chance pour vous, l’un ou l’autre ne se réalisera pas. Les esquiver est rapide, je n’y pense même plus, j’ai bien trop l’habitude, je ne tiens pas à ce que leurs odeurs me collent à la peau pour le reste de la soirée.
J’arrive enfin au rendez-vous, bien sur tu n’es pas au courant de qui je suis mais je compte sur ta curiosité pour t’amener ici. Tu seras prudent, forcément. Tu prendras des précautions, bien évidemment. Ça ne sert à rien, je ne compte pas te tuer, pas même te torturer. Pour l’heure, je renoue avec un ancien ami. T’ai-je déjà dit que j’étais de bonne humeur aujourd’hui ? – Ou est-ce la mauvaise humeur ? Laquelle est la bonne déjà ? Je n’arrive plus à savoir, je me perds moi-même parfois ! – Enfin, tu auras la vie sauve, ne t’inquiète pas. A moins que je ne change d’avis dans la soirée, ça ne serait pas la première fois. Ce n’est pas grave, je suis certain que tu sauras t’adapter.

« Monsieur, vous bloquez le chemin des urgences. »

Je me tourne vers cette demoiselle, habillée en blouse blanche. Une infirmière donc, surement sorti fumée une clope. Est-ce que ça sera sa dernière ? Peut-être, peut-être pas. Un sourire étire immédiatement mes lèvres pendant que je m’approche immédiatement d’elle. Quel être insignifiant tu es… Et pourtant, tu comptes pour quelqu’un. Ironique situation, plaisante mort… Ai-je parlé de mort ? Oui, c’est possible, dans ce cas, elle mourra peut-être.

« Excusez-moi, je ne tenais pas à gêner, je retournais simplement dans le passé. »
« Un passé ? Que… Enfin ce n’est pas grave, vous gênez la… »

Tu ne pourras jamais finir ta phrase, quel dommage… Nos yeux se baissent en même temps sur son ventre, dans laquelle ma main est enfoncée. Ton sang est chaud et coule déjà sur le sol. Disons que tu attireras un peu plus l’attention de Lucas vers moi. Je lui ai envoyé une lettre pour l’amener vers l’hôpital, grâce à toi, je lui donne ma localisation exacte. Ne sois pas triste ma douce, ta mort me sera utile. Ma main caresse doucement sa joue pendant que je retire mon autre main de son corps, elle s’effondre sur le pavé, la vie quittant son regard. Et je suis toujours sur la route qu’emprunte les véhicules d’urgence, la route dont cette infirmière a tenté de me chasser… Je gagne toujours ma douce.
Je n’ai pas besoin de me tourner pour savoir que Lucas m’a rejoint. Son ombre se dessine sur le sol, l’odeur est celle d’un Strigoï, l’âge correspond… Oui, il ne faut pas être un génie pour conclure. Je me tourne quand même vers lui, avec un petit sourire aux lèvres. On dirait, mon ami, que l’heure des retrouvailles vient d’arriver. En es-tu heureux ? Tu devrais sourire dans ce cas, histoire que je puisse l’observer.

« Je suis incapable de dire si je préfère les hôpitaux d’aujourd’hui ou les nôtres. Mais en tout cas, le personnel se tue toujours aussi facilement. Heureux de me revoir j’espère ? »

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MessageSujet: Re: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:10


Un retour aux sources, mon ami
Daniel & Lucas

Je rentre de bonne heure à l’appartement avec Lucie, nous avons passé la journée à l’usine pour torturer un dhampir. Nous l’avons bien fait parler avant de le tuer et au moins Lucie semble s’être amusée. N’ayant pas besoin de beaucoup de sommeil, je propose à Lucie de nous reposer simplement une petite heure avant de repartir jouer. Puis je tombe sur ce mot. Plusieurs questions se bousculent dans mon esprit. La première et plus importante : qui est mon interlocuteur ? Le fait que ce soit signé par "une vielle connaissance" m’intrigue d’autant plus. Je n’ai aucune vieille connaissance, aucune qui soit vivante du moins, je fais en sorte d’éliminer ceux qui pourraient éventuellement vouloir me piéger, car après tout si ça avait été un vieil ami (en admettant que j’en ai eu), il aurait su qu’il vaut mieux révéler son identité avec moi. L’autre importante question que je me pose est bien évidemment : comment connaît-il mon adresse ? De rares personnes savent où je vis et ce dans le but de protéger mes plans. Je quitte des yeux la note et relève mon regard vers Lucie qui ne cesse de me fixer.

« Allons voir de qui il s’agit. »

- Et si c’est un piège ?

« Personne ne nous piège Lucas, jamais sans conséquences. »


Tu as l’air bien sûre de toi alors que pour ma part j’ai un mauvais pressentiment sur qui pourrait bien être cette personne, mais soit, allons à sa découverte, j’admets être aussi curieux de savoir de qui il s’agit. Direction l’hôpital donc. Je me contente juste de changer de vêtements, je n’ai pas trop envie d’être pleins de sang alors que je me rends à l’hôpital. Je ne tarde pas à arriver sur les lieux, mais je ne me montre pas tout de suite, déjà parce que je ne sais pas à qui ni où exactement, ensuite parce que je tiens d’abord à faire le tour des lieux. Nous vérifions donc que personne ne se cache dans les alentours, qu’il n’y a pas de piège posé, que tout est parfaitement en ordre. Mon attention est alors détournée par le ricanement de Lucie et je comprends pourquoi lorsque je la vois observer le bâtiment en travaux.

« Premier massacre à Missoula, de bons souvenirs. »

C’est vrai, c’est notre premier massacre en ville et aussi notre première rencontre avec Amaëlle. Je n’ai pas le temps de répliquer qu’une odeur de sang frais attire immédiatement mon attention. On dirait que mon interlocuteur a envie que je le trouve. Je disparais, me dirigeant vers le lieu tout en conservant une importante distance, de quoi me laisser le temps d’observer d’abord de qui il s’agit avant de me montrer. Lorsque le strigoï a terminé son repas et que la femme s’écroule, je peux clairement voir son visage. Daniel... Je dois bien admettre que la surprise est au rendez-vous, d’autant plus parce que je le croyais mort depuis de nombreuses années.

« Il est vivant... Comment peut-il être en vie ? Ils devaient tous être morts ! »

- Du calme Lucie, après tout on ne sait pas encore si c’est une bonne ou une mauvaise nouvelle.


C’est bien ce qui est intéressant avec Daniel, on ne sait jamais s’il sera l’allié ou bien l’ennemi. Notre relation n’a jamais cessé de varier entre entraide et mauvais coups à l’hôpital, mais ça c’était lorsque nous étions humains. Qu’en sera-t-il aujourd’hui ? Je suis curieux de savoir ce qu’il t’est arrivé, comment es-tu devenu ce strigoï mais surtout, comment se fait-il que je n’ai jamais été au courant de ta survie depuis toutes ces années ? Je n’apprécie guère lorsque des détails aussi importants m’échappent. Je contourne Daniel, m’assurant une dernière fois qu’il est bien seul, puis une fois mes dernières vérifications terminées, je décide enfin de me montrer à lui bien qu’en restant silencieux.

Daniel se retourne vers moi, ce sourire que je reconnais parfaitement bien sur ses lèvres. Est-ce un sourire de joie ou qui n’annonce rien de bon ? Ce n’est jamais facile de savoir avec lui. Je reste stoïque face à lui, mais il a l’habitude de cette prestance, je ne suis pas du genre à montrer un quelconque sentiment et beaucoup me considèrent insensible à cause de ça. Moi ? Je pense juste que c’est une bonne stratégie pour que mes opposants ne comprennent jamais ce que je pense. Il prend la parole et évidemment il ne peut s’empêcher de parler de l’hôpital dans lequel nous nous sommes rencontrés. Je ne suis pas pour le fait de parler du bon (ou plutôt mauvais) temps, il n’y a qu’avec Amaëlle que je peux aborder un tel sujet et c’est souvent pour avoir droit à des informations sur elle en retour.

- Les patients sont tout aussi faciles à atteindre que le personnel.

N’est-ce pas ? Après tout lorsque j’ai mis le feu à cet hôpital dans lequel nous étions enfermé, j’ai pris soin d’éliminer aussi bien le personnel que les patients sans le moindre remord. Tu aurais dû faire toi-même parti de ces patients morts, mais on dirait que tu as eu une bonne étoile, je serais curieux de savoir de qui il s’agit. Je ne réponds pas à la question de Daniel, me contentant à la place de lui poser la mienne.

- J’ignorais que tu étais en vie, si on peut dire ainsi. Que viens-tu faire à Missoula ?

Et surtout combien de temps comptes-tu rester et avec qui es-tu venu ? A moins que tu ne sois seul, je ne sais pas, j’imagine que je le découvrirais rapidement en faisant mes recherches. Je reste toujours aussi stoïque face à lui alors que Lucie se tient à ses côtés, l’examinant fixement d’un mauvais œil. Elle n’a vraiment pas l’air de lui faire confiance, mais après tout c’était déjà le cas à l’époque.


acidbrain


Dernière édition par Lucas Cooper le Jeu 16 Juin - 16:06, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:14



Un retour aux
sources, mon ami

Daniel & Lucas
Qu’est-ce qui nous uni aujourd’hui mon ami ? Il y a tout d’abord elle mais tu n’es pas au courant. Il y a ensuite notre passé et celui-là, j’espère bien que tu t’en souviens. Mais ce qui est important, c’est l’avenir. Je suis resté hors de ta vie depuis que nous avons été transformé. Est-ce que cela a été volontaire ? Je ne sais pas. Disons simplement que mon cerveau avait bien trop de choses à découvrir. Un tout autre monde, une autre façon d’appréhender la vie… Quand on est Schizophrène, apparemment, on aurait tendance à avoir des bizarreries du comportement ou de l’affection… Elle m’a beaucoup en cela que j’ai pu m’accrocher à elle. C’est à elle qu’allait mon affection et pour les autres, je pouvais me permettre d’être insensible ou de ressentir, selon ce que je préférais. Et apparemment, j’aurais eu une personnalité psychopathique associé… Je suis donc un psychopathe. Qui est étonné ? Allez levais la main bien haut, que je vous montre pourquoi il ne faut pas être étonné ! Bref, j’ai eu tout d’un coup tellement de possibilité en sortant de cet hôpital… C’est fou. Je suppose que tu as été confronté à la même chose non ? Malgré ton indifférence manifeste, tu as tout de même dû ressentir cette ivresse du sang et de la liberté. Ou t’es-tu contentais d’un rôle moyen dans un monde que nous pouvions maintenant maîtriser ? T’es-tu contenté de rester ce savant fou, sans chercher à ressentir ? Quelle bêtise aurais-tu fais…

Mais voilà, aujourd’hui, on peut tout rattraper – ou rien, je ne sais pas encore, tout dépend de toi – qu’allons nous faire ? Allons-nous nous battre ? Faire des jeux d’esprits ? Tenter de voir qui pisse le plus loin ? Vu que maintenant, nos reins ne fonctionnent plus, on aurait du mal à se faire ce concours tout de même ! Allez Lucas, un petit sourire, ça peut être sympa. Ça te dériderais mon vieux et promis, t’auras de rides en faisant cela. Ah non, visiblement, tu préfères continuer à être cette personne sérieuse et coincé que tu as pu être de temps en temps… Eh bien tant pis, je composerais avec.
Les patients se tuent aussi facilement que le personnel ? Je veux bien te croire l’ami, mais ni l’un ni l’autre ne sont mes cibles ce soir. Je souhaitais te voir et c’est chose faite, je ne les toucherais pas eux. Ou peut être que je le ferais. Plus tard. Chacun doit se nourrir non ? Ou je pourrais aussi aller voir ailleurs… Ou compter sur ton hospitalité ? Non, je crois que pour ce dernier point, c’est trop demander. Ouais, je verrais juste au fil de la soirée en fait…
Bref, bref, bref… Facile à atteindre, est-ce que tu l’es toi ? Tu m’as l’air imprenable mais jusqu’à quel point ? Voyons, laisses-moi voir une petite faille dans ton armure, je suis sûr qu’une fois que t’auras enlevé toutes ses couches de civisme, tu te sentiras mieux et la vraie partie commencera. Sauf qu’évidemment, tu continues à trancher dans le vif du sujet et t’en profite pour me balancer ta méfiance à la figure. Quel mélodramatisme Lucas, on aurait pu attendre un peu pour les questions comme celle-ci tout de même…

« Direct dans le vif du sujet et tu ne réponds pas à ma question. Est-ce la surprise ou es-tu mécontent de me voir, mon ami ? »

Moi aussi je peux joué en te répondant par d’autres questions, nous pouvons être deux – Ou est-ce trois ? Y a-t-il toujours quelqu’un qui t’accompagne ? – à jouer ainsi. Bref, nous ferons durer le jeu une autre fois, je peux bien être généreux et t’accorder la première manche, je rentrerais dans la course un peu plus tard dans la partie… Dans la soirée. Bref. Quelle différence finalement ?

« J’accompagne une de nos vieilles connaissances. Oui, une autre Lucas, dont tu connais plus ou moins l’identité mais que tu as délaissé dans ton immortalité. Réfléchis un peu et trouves qui est cette personne, je répondrais à toutes tes questions si tu trouves qui elle est. »

Trouves donc, résous ce jeu et tu gagneras la première manche… A moins que tu ne veuilles t’abstenir de jouer ? Je serais déçu mais il faut bien qu’il y ait des perdants à tous les jeux après tout… Tu l’as été quelque fois dans le passé et ne dit on pas que le passé est amené à se répéter ? Eh bien dans ce cas… Jouons et laissons-le se répéter inlassablement. Encore et encore… Mon sourire s’étire un peu plus à cette pensée. Sombre sourire, sombre promesse, début d’un jeu qui n’aurait jamais du s’arrêter… Alors mon ami, mon frère même, quand commençons-nous à jouer ?

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MessageSujet: Re: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:16


Un retour aux sources, mon ami
Daniel & Lucas

Nous n’étions pas censés nous retrouver, nous revoir un jour autrement que dans l’au-delà. Tu devais être mort Daniel, comment cela se fait-il que tu te tiens debout devant moi aujourd’hui, après toutes ces années ? En admettant que le feu ne t’ait pas consumé, tu aurais dû mourir de vieillesse, mais évidemment ce genre de chose n’atteint pas les immortels. Ainsi c’est donc ce que tu es devenu. Bonne ou mauvaise nouvelle ? Pour l’instant je pencherais plutôt pour la deuxième, mais peut-être sauras-tu me surprendre de la bonne façon, qui sait. En tous cas Lucie n’est vraiment pas ravie de te revoir, il faut dire qu’elle ne t’a jamais réellement apprécié, même lorsque je tentais parfois de la convaincre, il restait toujours ce doute, cette méfiance. Je ne cherche pas à tourner autour de pot comme il semble vouloir le faire, c’est bien quelque chose qui ne me ressemble pas. Alors, j’entre directement dans le vif du sujet, mais il semblerait que toi non plus tu ne veuilles pas répondre à ma question. Ainsi tu es donc venu jouer, voilà qui ne m’étonne pas de toi, mais sache que je ne ferais pas partie des perdants, à toi de voir si tu es dans la même équipe que moi ou non.

- Je dois dire que je n’ai pas l’habitude d’être surpris. Quant au mécontentement, tout dépend de la raison de ta venue.

Est-ce que ma réponse te convient ? Car je ne pourrais pas être plus honnête même si ça reste assez vague. Lucie est toujours proche de lui, en train de la scruter mais j’évite de la regarder, de lui répondre ou quoi que ce soit. S’il pouvait ne pas savoir qu’elle m’accompagne toujours, ce serait mieux pour moi, pour elle aussi, moins de risques.

« Et si on le tuait ? Il était censé être mort après tout. Daniel nous attire toujours des problèmes... »

C’est vrai, Daniel nous a souvent attiré des problèmes à l’hôpital, mais il ne s’en sortait pas vraiment à meilleur compte que nous puisqu’il était toujours dans le coup. Il nous a aussi aidé plus d’une fois. Voilà pourquoi je n’ai jamais réussi à me décider vis-à-vis de lui. Ami ou ennemi ? Tuer ou garder en vie ? Avantage ou inconvénient ? Problème ou solution ? Avec Daniel il n’y a que des questions et très peu de réponses. Au moins il se décide tout de même à répondre à celle que je lui ai posée. Une de nos vieilles connaissances ? De qui parles-tu au juste ? Tout le monde est mort, mais après tout tu étais censé l’être toi aussi... De qui s’agit-il donc ? Un autre patient ? Un médecin ? Une infirmière ? Le choix peut être vaste mais mon esprit raye toutes les possibilités une à une.

Je réfléchis à chacun des mots qu’il a prononcés, sachant très bien qu’ils sont importants, qu’il s’agit d’indices pour me mener vers une piste précise. Dont je connais plus ou moins l’identité ? Voilà qui élimine tout un tas de personnes, à l’hôpital tout le monde connaissait tout le monde, ou presque, alors cela fait déjà beaucoup de nom à rayer. Je songe un instant à Irina que j’ai aussi rencontré là-bas, mais il ne me semble pas qu’elle ait connu Daniel et de toute façon je l’aurais su en ville depuis bien plus longtemps s’il l’accompagnait. Une autre personne en moins donc. Plus j’avance dans mes recherches, plus les possibilités diminuent et plus un visage se dessine dans mon esprit. C’est elle, n’est-ce pas ? Il ne me reste plus grand monde dans ma liste et c’est son nom qui me paraît le plus plausible d’entre tous.

- Malia.

Je vois le sourire de Daniel s’agrandir un peu plus lorsque je prononce son nom, on dirait que j’ai visé juste. Voilà une autre nouvelle qui ne m’enchante que très peu, déjà que je ne sais jamais à quoi m’attendre avec lui, Malia est aussi un véritable mystère à mes yeux étant donné que je n’ai jamais vraiment pris la peine de la connaître. Lucie ne dit rien et ce n’est jamais bon signe lorsqu’elle est silencieuse, mais au moins ça me permet aussi de mieux réfléchir. Il semblerait que tu sois venu là pour jouer, comme au bon vieux temps, si on peut dire ainsi, alors c’est ce que nous allons faire.

- Il semblerait que cette strigoï ait un faible pour les personnes à problème, sauf que je n’avais pas besoin d’elle, apparemment ce n’est pas ton cas.

Est-ce que je me dirige vers un terrain glissant ? C’est ce que nous verrons rapidement. Je n’ai pas besoin de jouer aux devinettes avec toi, en revanche jouer à analyser tes réactions me plaît bien mieux et m’en dira surtout beaucoup plus sur votre relation et vos objectifs. Montre-moi donc ce que je veux savoir.


acidbrain


Dernière édition par Lucas Cooper le Jeu 16 Juin - 16:07, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:17



Un retour aux
sources, mon ami

Daniel & Lucas
Tu es trop méfiant Lucas, ça en devient décevant. Je pensais que tu avais oublié cette vilaine habitude avec le temps mais on dirait que ce n’est pas uniquement ton corps qui s’est figé dans l’éternité, ton esprit a suivi le même chemin. N’as-tu donc pas évolué ? Si c’est le cas, tu m’en trouveras fortement déçu. Nos jeux étaient intéressants, dans le temps, mais nous n’étions que des humains, avec de grandes limites, imposés par notre statut et par notre présence dans cet asile. Aujourd’hui nous sommes libres de repousser nos limites et pourtant, tu es tout de même sur la défensive. Tentes donc de te décoincer un peu et viens titiller les limites de ton esprit, je te promets que tu en ressortiras grandis et que tu deviendras un adversaire d’une plus grande valeur encore. Je ne tiens pas à changer de duo, Lucas. Tu as toujours été mon meilleur adversaire et presque mon frère, d’une certaine façon. Une relation entre rivalité et complicité, une relation qui me convenait mais pour qu’elle continue, il faut que nous continuons à nous surprendre. Alors laisses donc tomber tes barrières pour me faire découvrir qui est le nouveau Lucas et s’il vaut le déplacement. Tu préféreras mes méthodes à celle de Malia, je te l’assure.

Ainsi tu n’as pas l’habitude d’être surpris… C’est étrange, je pense pourtant me rappeler que j’avais réussi à te surprendre dans le passé. Que ce soit d’une bonne façon ou non, mais le but était de voir qui gagnait la partie au final et tous les coups étaient permis. Il fallait emporter des points pour continuer notre éternel rivalité et je me défendais bien. As-tu donc perdu tout adversaire de valeur après moi ? Dans ce cas, laisses moi te promettre que tu recommenceras à être surpris, surtout que Malia a l’air de vouloir te ramener de notre côté… Donc tu finiras de notre côté. Je te le jure. Et n’en sois pas mécontent, pas pour si peu, attends au moins d’être au courant de mes projets, de nos projets… Je ne lui réponds que d’un sourire, un sourire qui dit tout. Tu n’as pas fini d’être surpris et énervé, mais tu en redemanderas. Comme toujours. Comme ce qui nous as toujours unis après tout.

Je lui lance une brève énigme, si on peut la nommer ainsi, en lui demandant de deviner qui j’accompagne. Avec cette réponse, tu sauras ce que je fais ici et tu pourras peut être te préparer à ta prochaine réalité… Qui sait. Cette réalité où tu nous accompagneras, comme tu auras dû le faire depuis le début.
Je vois dans ta tête que cela cogite, tes neurones s’échauffent recherchant une réponse que tu connais déjà au fond de toi. Je suis sûr que ton esprit n’a pas formulé cette hypothèse, que ton corps déjà te fait connaître que c’est la vérité. Les liens du sang sont puissants, tout comme ceux de l’esprit, parfois bien plus puissant que notre conscience même. Arrêtes de réfléchir et dis donc ce mot qui te brûle les lèvres, Lucas. Tu tardes trop déjà. Mais enfin, tu ouvres la bouche pour prononcer son mot et mes lèvres s’étirent en un sourire ironique. Bravo Lucas, il ne t’aura fallu que treize secondes pour trouver… Mais tu aurais tout de même pu mieux faire. Je compte sur toi, d’ici quelques jours, pour ne plus dépasser les dix secondes. Oui, un petit défi, autant pour toi que pour moi. Je sais à quel point ils peuvent nous unir et à quel point tu détestes perdre… Mais es-tu prêt à te battre contre un adversaire de valeur ? Ou te laisseras-tu avoir ? Tic tac, tic tac. Chaque seconde compte pour le choix final qui départagera mon avis sur toi.

Tu reprends la parole, pour me provoquer, pour l’insulter. Je ne sais pas quel est ton but mais fini de jouer, apparemment. Tu tentes donc de m’énerver ? Bravo, tu as réveillé mon monstre de fureur mais en même temps, mon éternelle envie de jouer avec toi. Simplement le jeu sera bien plus douloureux. Nous nous dirigeons de nouveau vers le côté ennemi de notre relation et cela me convient parfaitement. Laissons donc tomber les masques de civilités, tu as raison, allons droit au but.

« C’est étrange pourtant, que selon toi j’ai besoin de son aide et pourtant, alors que nous nous retrouvons tous les deux ici, je suis celui qui possède le plus de cartes en mains, celui qui possède également les réponses. Position de force ou de faiblesse, qu’est la tienne, Lucas, selon toi ? Je parierais sur la position faible alors fais attention à ne pas me montrer la moindre faille où je risquerais de m’en emparer. »

Je te préviens, oui, mais tu le sais, avec moi il n’y a qu’un avertissement avant que la frontière ne soit définitivement franchie. Tu tentes de jouer de mes humeurs pour me manipuler, j’en ai conscience. Tu connais également mes points faibles, tu sais que je ne peux pas contrôler mes humeurs, que mes émotions prennent parfois le contrôle sur ma manière de penser et influent sur mon jugement. Mais je sais également que même si tu es prudent dans ta manière d’être, tu ne feras pas demi-tour, pas avant d’être sur d’avoir perdu… Et tu le sais également, mais je peux être fort pour stimuler une fausse faiblesse. Alors fais attention à ne pas te retrouver piéger, sans espoir de faire demi-tour…

« Mais je tiendrais parole. Poses donc une question où je te répondrais sincèrement ou alors laisses passer ta chance. A toi de choisir mais choisis vite et bien, c’est un conseil. »

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MessageSujet: Re: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 1:23


Un retour aux sources, mon ami
Daniel & Lucas

La frontière est toujours fine entre bon et mauvais, encore plus entre toi et moi. Est-ce une bonne ou une mauvaise nouvelle de te retrouver ? Ami ou ennemi ? Alliance ou combat ? Toujours des questions te concernant, quelque chose qui n’a pas changé malgré les années. Apparemment tu n’es pas venu seul ici et là encore je ne sais pas si c’est bon ou mal, mais c’est forcément l’un ou l’autre, il n’y a jamais eu de neutralité avec toi. Qui est donc cette personne que tu accompagnes ? Je réfléchis, laissant mon esprit au travail pour trouver de qui il s’agit et un prénom ne tarde pas à s’imposer parmi les autres. Malia. C’est donc elle qui t’a transformé toi aussi, apparemment un seul fou ne lui suffisait pas, il a fallu qu’elle choisisse les deux pires de l’hôpital.

Son sourire s’agrandit lorsque je prononce son nom, me confirmant que j’ai visé juste.  Est-ce que la nouvelle de leurs deux présences en ville devrait me plaire ? Ce n’est pas le cas en tous cas, malgré ce lien étrange entre Daniel et moi, c’est surtout en Malia que je n’ai pas confiance. Que fais-tu avec elle d’ailleurs ? Ça ne te ressemble pourtant pas de vivre au crochet d’une femme, qu’a-t-elle donc de si spécial pour que tu la suives ? Peut-être joue-t-elle les infirmières avec toi et que c’est ce qui te plaît. On dirait bien que ma provocation se retourne contre moi, il a toujours été doué pour ça, Daniel a le dernier mot et moi le dernier coup. Peut-être que les choses seront différentes aujourd’hui, ou peut-être pas.

- Tu as la position de force pour les informations, mais à ta place je ne m'avancerai pas autant sur la mienne. D’une certaine manière Malia et toi avez besoin de moi, sinon vous ne seriez pas là, vous ne chercheriez pas à me contacter et tu aurais déjà tenté quelque chose pour une telle provocation. Apparemment j’ai mon rôle à jouer, quelques soient vos plans, alors non Daniel, la position de faiblesse ne me revient toujours pas.

Toujours analyser Daniel, tu sais bien que c’est ce que je fais de mieux. Est-ce pour cette raison que vous me recherchez ? Je l’ignore. Ce que je me demande aussi, c’est pourquoi est-ce que Malia n’est pas avec toi ? Peut-être parce qu’elle se doutait que j’aurais plus de chance de t’écouter toi plutôt qu’elle. Encore une fois c’est toi qui détiens les informations, mais je ne me sens pas inférieur pour autant. Combien de temps tiendras-tu à ce jeu avant de ne craquer Daniel ? J’ai toujours été le plus calme lorsque tu étais le plus impulsif et je suis sûr que ça non plus, ça n’a pas changé. Il me propose finalement de poser une question, mais déjà mon esprit est concentré sur autre chose et les paroles de Lucie ne m’aident pas réellement à prendre une décision.

« Ne rentre pas dans son jeu Lucas, tue-le ou laisse-le mourir. »

On peut dire que Lucie ne t’aime vraiment pas malgré les années qui se sont écoulées. Le temps de la réflexion est passé de toute façon. Bien que je déteste toujours autant les contacts physiques, j’use de ma rapidité pour pousser violemment Daniel, l’envoyant au sol alors que je rattrape une flèche d’arc la seconde suivante, à quelques centimètres à peine de ma peau. Je retourne la flèche dans l’autre sens et la renvoie tout droit vers le dhampir que j’avais aperçu peu de temps avant, lorsque j’étais en pleine conversation avec Daniel. J’ignore encore s’il était seul ou accompagné, mais tant que je n’en ai pas repéré d’autres, autant poursuivre cette discussion.

- Je t’ai déjà posé ma question : pour quelles raisons êtes-vous ici ?

Une fois de plus je t’ai sauvé la mise alors que nous étions en pleine confrontation, finalement notre relation n’a vraiment pas changé. L’ai-je fait parce qu’une part de moi te considère toujours comme un frère ou uniquement pour obtenir des informations ? Au fond je ne sais pas si je saurais répondre à cette question sans me voiler la face. J’ignore si ce dhampir était venu pour toi ou pour moi ni même s’il y en a d’autres, mais si c’est le cas j’aimerais au moins obtenir la réponse à ma question avant de me lancer dans un nouveau combat avec toi.


acidbrain
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MessageSujet: Re: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeJeu 18 Aoû - 13:48



Un retour aux
sources, mon ami

Daniel & Lucas
La folie est une donnée in quantifiable, contrairement à la croyance populaire. On le sait tous les deux, on les a vu se pencher sur nous, sur notre cas, chercher à nous disséquer, à nous mettre dans des cases. On ne rentre pas dans les cases, on les explose, on déborde. On n’est pas qualifiable, quantifiable, on est plus que les mots. Et on a pris notre revanche, enfin… Tu l’as pris pour nous deux. Rien d’étonnant, donc, à ce que je choisisse un lieu aussi symbolique pour nos retrouvailles. Il fallait bien que ces retrouvailles te marquent pour les cent ans à venir si je n’arrive pas à te convaincre… Mais je ne doute pas de réussir à appuyer sur les bons boutons pour t’intriguer, tout comme je ne doute pas de moi pour réussir à te faire changer d’avis. Encore. Et encore. Il est temps que les vieux ennemis, les vieux frères, se réunissent de nouveau, n’est-ce pas ?

Je le vois réfléchir, actionner son petit cerveau pour tenter de comprendre. Mais pourquoi suis-je ici ? Pourquoi me laisser en vie ? Depuis quand est-ce que je suis dans le coin ? Qui est notre connaissance commune ? Au moins à cette partie, tu trouves. Mais lentement, si lentement… Voyons, il n’y a plus personne pour être un adversaire de valeur dans ce monde ? Ne me fais pas croire que maintenant que tu peux parcourir les continents, tu es incapable de trouver une seule personne pour te maintenir en forme en m’attendant. Lucas, Lucas, Lucas. Va falloir qu’on reprenne tout à zéro tous les deux. Qu’on recommence avec ce grand terrain de jeu qu’est cette ville. On va vite te remettre dans le bain… Ou doucement. Vite ou doucement ? Depuis quand je suis délicat moi. Rapidement bien sur.
Tu appuis sur la corde sensible mais fais gaffe à la vibration, mon ami. Tu n’aimerais pas que la corde se rompt pour tout te prendre à la figure. Tu es plus sensible d’habitude, tu sais repérer où ne pas mettre les pieds. Non, plutôt, tu sais où mettre les pieds avant de rompre la corde, histoire de tenir loin du barrage qui cède. Sauf que là, mon ami, tu es la seule âme qui vive dans le coin. Donc le seul à te prendre ma colère si je ne la gère. Ah ce petit problème d’émotion instable… Quelque chose que tu ne connais toujours pas ? Quel dommage. J’aurais adoré te voir te débattre à ce propos.

Tu analyses. Trop. Toujours. Et l’effet de surprise là-dedans ? Si d’une réponse tu déduis tout ça, peut être qu’on ne devrait plus parler mais juste communiquer par des gestes ? Non, je rigole, je déteste le silence. Aussi surement que tu l’aimes. Ça doit être pour ça d’ailleurs que je préfère parler. Bref, jouer un rôle. Ouais, celui du bonnet d’âne et de l’âne au bonnet. Un rire m’échappe un instant avant que je ne me reprenne. Ah émotion quand tu nous tiens entre tes merveilleux petits bras.

« Qu’est-ce qui te dis que je ne prépare pas ma vengeance pour plus tard, Lu-cas ? »

Je fais exprès d’appuyer sur son prénom tout en lui disant une vérité. J’ai appris, avec les années, que rien n’est plus déconcertant pour lui que des demi-vérités. Il sait reconnaître le mensonge, il sait reconnaître la vérité, surtout avec moi, qui l’ait fréquenté longuement… Mais savoir où se trouve le demi-mensonge dans une demi-vérité ? Un peu plus dur. En l’occurrence, ouais je prépare une petite représailles. Mais c’est vrai, en temps normal, je n’aurais pas agis ainsi. Demi-mensonge, demi-vérité. Vérité. Mensonge. Les deux revers d’une même pièce, pour toujours assembler, jamais capable de se regarder, se tournant toujours le dos…
Je ne tenterais pas de mentir sur la vérité précédente. Oui, on a besoin de lui. Mais je ne sais pas encore trop pourquoi. A vrai dire, l’idée de retrouver l’ancien joueur qu’est Lucas a suffit pour me convaincre de l’amener de notre côté. Le reste ? Je laisserais la vie me surprendre ! D’une bonne façon je l’espère, mais je n’en doute pas avec Malia.

Je lui propose de poser sa question et je me retrouve précipiter sur le sol. Voyons, Lucas, cette tenue était neuve. Je vois en même temps apparaître une flèche. Ah. On dirait qu’on a de la compagnie, moi qui voulais être le seul à profiter de ton exquise présence. Voilà de quoi me mettre en colère. J’observe le trajet de la flèche, quand tu abats le Dhampir et un sourire m’échappe. Plus de colère, surtout de l’amusement. Looping émotionnel. Dis, Lucas, que dirais de remplacer le massacre de nos infirmiers par du massacre de Dhampir ? Après tout… Tu me dois une tuerie. Tu parles mais je n’écoute qu’à moitié.

« Tu sais, quand t’as massacré l’hôpital, t’avais oublié quelques personnes… Une petite visite a remédié à ça bien sur… Mais je me suis longtemps demandé si ça signifiait que t’étais devenu imprévisible, impulsif. T’avais pas fait le boulot à fond. Mais visiblement non, t’as pas changé à ce point. »

Je me relève rapidement, dépoussiérant un peu mes vêtements. Question, question. Mais tu connais déjà la réponse. Pourquoi perdre une question ainsi ? Tu aurais mieux fait de garder ton joker pour un autre jour. Je suis devant toi, est-ce que ça n’explique pas déjà tout ? Je tends les bras autour de moi, comme pour couvrir le parking autour de nous. Voyons, réfléchis. Réfléchis, comprends à quel point ta question était idiote… Réalises et attends que mes mots te le confirment. De quoi te prouver que tu as mal choisis ta question.

« Mauvais choix. Utilise ta cervelle, Lucas. Tu as répondu à cette question il y a quelques minutes. La seule personne digne d’intérêt dans cette ville est à côté de moi. Alors, pour le formuler correctement, je suis là pour toi. »

Je. Pas nous. Car je crois que les motivations de Malia diffère quelque peu. Mais ce n’est pas grave, nous avons un point commun. Tu es notre allié et notre ennemi. Le seul digne d’intérêt. Le seul qu’on puisse tourmenter sans jamais blesser. Du moins trop durablement. Tu es le trait d’union qu’il manque et après autant de décennie à l’air libre… Bienvenue au bercail. Il y a du bruit encore autour de nous. D’autres dhampirs ? Des humains ? Va savoir. je ne peux pas m’empêcher de lever les yeux aux ciels. Sympathique ciel, presque apaisant. Presque. Parce que je commence réellement à en avoir marre d’avoir une conversation de ce style. Retrouvons donc une saine relation, Lucas. Le genre où on cherche à s’étriper et à s’aider et arrêtons de nous tourner autour. Et de tourner autour du pot. On perd du temps.

« On ne peut même pas être en paix dans cette ville… J’ai du mal à voir ce que tu lui trouves, tiens. »

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MessageSujet: Re: Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas   Un retour aux sources, mon ami | Daniel & Lucas I_icon_minitimeLun 29 Aoû - 15:11


Un retour aux sources, mon ami
Daniel & Lucas

Où va nous mener cette rencontre Daniel ? Avec toi on ne sait jamais. Je n’aime pas ne pas savoir, ne pas suivre mes plans. Tu as toujours été doué pour me faire improviser, moi qui aime tant prévoir à l’avance. Je suppose que notre relation ne changera pas de sitôt. Ou peut-être que si, peut-être es-tu là pour une toute autre raison que retrouver notre bonne vieille relation. Je ne sais pas encore, mais compte sur moi pour rapidement trouver. Au moins c’est une chose qui n’a pas changé, les secrets cèdent toujours face à moi. Il se met à rire, un rire que je connais bien, celui qui le caractérise tellement. Les patients avaient peur de son rire à l’hôpital, les infirmiers aussi. Moi il m’a toujours laissé indifférent, intriguant à la limite, mais rien d’effrayant à mes yeux.

Il répond, ou plutôt me questionne. Est-ce que tu prépares une vengeance contre moi ? Je le regarde, l’analyse plus longuement, cherchant à déceler la part de vérité ou de mensonge. Il a toujours bien su jouer avec ça. Je pense Daniel, que tu as bel et bien l’intention d’accomplir une vengeance, mais je pense aussi que tu n’as pas l’intention de me tuer, je me trompe ? Tu serais déjà en train de m’attaquer sinon. Je te connais bien Daniel, malgré les années qui se sont écoulées, toi et moi n’avons pas vraiment changé. Je ne réponds pas à sa question, me contentant de le fixer longuement. Tu es d’humeur à rire on dirait Daniel, dommage pour toi que tu sois tombé sur l’un des rares soirs où je ne suis pas d’humeur à jouer.

De toute façon nous n’avons pas le temps de commencer une quelconque partie, un intrus a décidé de mettre un terme à notre petit rendez-vous. Je devrais peut-être le laisser te tuer, sauf que comme nous avons pu tous les deux le remarquer, nous n’avons pas réellement changé. Le seul qui ai le droit de te tuer ici, c’est moi, et je ne me suis pas encore décidé sur ton sort. Alors je le pousse au sol, le sauvant de justesse, rattrapant la flèche pour la retourner contre le dhampir qui nous a interrompus. Etait-ce une surprise pour toi ou devinerais-tu que je te sauverais la mise ? Finalement c’est une question à laquelle je n’ai même pas envie de connaître la réponse. A la place je lui pose la question qui m’intéresse vraiment, je veux savoir pourquoi est-ce que vous êtes ici. Il m’ignore, déviant sur un autre sujet, encore quelque chose qu’il sait bien faire.

- Tu n’as pas changé non plus, Daniel.

Pourquoi devrions-nous changer une formule qui marche bien ? En math on cherche des solutions, mais une fois qu’on les trouve, on passe à une énigme suivante. Toi et moi sommes des solutions, avec notre façon de penser, nos façons de faire, des esprits enviés et recherchés. Alors Daniel, pourquoi me reproches-tu d’être resté le même alors que tu es toi aussi identique à mes souvenirs ? Parfois ta logique m’échappe. Je le regarde se lever, restant toujours impassible, immobile, stoïque face à lui alors qu’il se met à faire des grands gestes pour enfin répondre à ma question. Pas une réponse qui me convient. Ma faute, j’aurais dû être plus précis. Je sais que vous êtes là pour moi, je ne suis pas idiot, je veux seulement savoir pourquoi. Quels sont vos plans ? Pourquoi avoir besoin de m’y mêler ? Même si tu ne me réponds pas Daniel, je trouverais réponse à mes questions, aujourd’hui ou un autre soir peu importe.

- Tu n’as toujours pas répondu à ma véritable question Daniel, mais ce n’est pas grave, je trouverais par moi-même vos motivations.

Je n’ai jamais eu besoin de qui que ce soit pour répondre à une question de toute façon, cette fois ne changera rien. Et maintenant Daniel, qu’est-ce qu’on fait au juste ? Je suppose que tu avais une certaine idée de ce que nous réserverait la soirée. Ou peut-être pas, peut-être as-tu privilégié l’improvisation pour ce soir. Ses nouvelles paroles sont celles qui me mettent en alerte. Daniel ignore la raison qui me pousse à rester en ville, il sait après tout que je suis du genre à voyager souvent, l’une des raisons pour laquelle il ne m’a pas retrouvé avant aujourd’hui. Je ne peux m’empêcher de penser à Amaëlle face à ses mots, elle est la raison pour laquelle je m’attarde ici, mais ça il ne doit pas le savoir, jamais.

- Elle n’a effectivement rien d’exceptionnelle, tu devrais passer ton chemin. Ou reste ici si tu le souhaites, pour ma part je n’ai pas l’intention de m’attarder bien longtemps dans cette ville.

Quitte donc cette ville Daniel, elle n’est pas faite pour toi, en réalité elle n’est pas faite pour moi non plus. Peut-être devrais-je proposer à Amaëlle de partir ensemble, je commence à moins en moins apprécier les surprises que me réserve cette ville. Oui, partir me semble une bonne idée, qu’ils partent serait encore mieux. Je n’ai pas spécialement envie d’avoir à faire à Daniel et Malia, avec eux en ville, les prochains jours n’annoncent rien qu’y vaille et comme je l’ai dit, je déteste les surprises.

- Retourne auprès de ta créatrice Daniel et annonce-lui quelle déception j’ai été car ma réponse est non, je ne vous suivrais pas, quelques soient vos plans.

Je sais, tu n’as pas posé de question, mais après tout tu as toi-même dit que c’était le but de votre visite, que vous étiez là pour moi, et puisque tu n’as pas l’intention de me tuer, sache que pour ma part je n’ai pas l’intention de m’allier avec vous. Tu devrais pourtant le savoir Daniel, j’ai toujours joué seul, je ne m’allie que pour passer le temps, pour rendre une partie plus intéressante, mais ça ne dure jamais bien longtemps.


acidbrain
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