Réalises-tu que tu vas mourir ce soir Elisa ? Je ne crois pas, tu n’en donnes pas l’impression en tous cas. Non, tu n’y crois pas, tu penses survivre à cette soirée, tu penses que je t’épargnerais. Tu as bien tort darling, car ce soir je ne suis pas venu uniquement dans le but de te détruire, mais aussi de mettre un terme définitif à tes jours. Alors désolé chérie, mais tu n’auras pas l’occasion de me voir subir une humiliante défaite avant de mourir, quelle tristesse pour toi cela doit être. J’espère que tu t’en remettras vite, car j’ai bien mieux encore qui t’attend. Jusqu’à quel point ton corps résistera à la douleur ? J’ai déjà eu droit à mes premiers hurlements et j’ai bien l’intention d’en entendre d’autres ce soir.
Essaierais-tu de me faire douter en me parlant d’une possible transformation ? Bien essayé darling, mais ça ne prend pas. De toute façon tu veux savoir un truc ? Tu perdras tellement de sang ce soir, que même celui du strigoï que tu auras ingurgité s’évacuera lui aussi et tu n’auras rien pour te faire revenir. Mais tu sais quoi Elisa ? Même si tu revenais à la vie, au final ça ne me poserait aucun problème, bien au contraire, ça m’offrirait une seconde chance de te torturer, de te faire souffrir à nouveau, beaucoup plus longtemps, beaucoup plus durement, pour finalement te tuer à nouveau.
- Pire pour nous ? J’ai hâte de découvrir ça, si du moins tu reviens vraiment.
Oui Elisa, je ne te crois pas, auquel cas tu ne l’évoquerais même pas, mais c’était quand même bien tenté. Et si on passait à une partie plus intéressante de la soirée, qu’en dis-tu ? Je t’avais promis une vidéo conférence avec ton frère, alors il est temps de te faire belle pour lui. J’ai toujours trouvé que la tenue d’Eve était la plus ravissante, pas toi ? Je suis sûr que ton frère sera du même avis que moi, surtout lorsqu’il te verra. C’est malsain ? Totalement mais je ne m’en suis jamais caché. Continue donc de m’insulter Elisa, ça ne fait qu’agrandir un peu plus mon sourire, ça ne fait que me prouver dans quelle situation pathétique tu te retrouves. Maintenant souris, ton frère est en train de mourir.
Je me retiens de rire lorsque je l’entends hurler son prénom, lorsqu’elle le supplie de ne pas mourir. Tu te vantais d’être invincible Elisa, mais nous n’avons eu aucun mal à trouver ton point faible. Je profite de ces larmes qui coulent sur son visage. Je profite de ses gémissements et du son de sa voix brisée. Je profite de sa douleur, tout simplement. La voir souffrir est encore mieux que la frapper moi-même. Son regard se tourne alors vers moi, un regard noir et meurtrier comme je les aime. Allons, tu n’as pas trouvé mieux que Promesse pour tenter de m’atteindre ? Darling ce soir je gagne et tu perds, accepte-le.
- Pourquoi parler de sa destruction alors que nous sommes en train de vivre la tienne ? D’ailleurs il est temps de reprendre.
Je n’entrerais pas dans le débat Promesse avec toi, ni avec personne d’autre d’ailleurs. Il est temps de t’achever Elisa, mais avant ça je tiens à un peu plus abîmer ton corps, après tout il n’a pas encore assez subis à mon goût. J’espère que tu n’as rien contre les lames, car je ne me prive pas de venir dessiner de longues entailles sur son corps, certaines plus longues, d’autres plus profondes. Son corps en est recouvert, sa poitrine, ses jambes, son dos, son visage, j’ai simplement évité de m’approcher des veines pour ne pas la perdre trop vite. Une fois que son corps est assez amoché, je me replace devant elle, l’admirant.
- Pas sûr que ton sang de strigoï coule encore dans tes veines darling.
Tu vois, finalement quoi qu’il arrive tu ne reviendras pas. Toujours ce sourire aux lèvres, je m’approche un peu plus d’elle, glissant ma main sur ses courbes, prenant plaisir à sentir ses blessures sous mes doigts. Je rapproche alors mon visage du sien, venant lui murmurer ces quelques mots à son oreille.
- Ce fut un plaisir de t’avoir pour ennemie.
Et sur ces derniers mots j’enfonce la dague que je tiens entre les mains dans son corps, juste en dessous de son cœur pour que sa mort continue d’être lente et douloureuse. Je retire la dague, observant son sang couler abondamment sur son corps nu. Je jette la dague par terre et lui tourne le dos, l’abandonnant là à son triste sort. Je t’avais bien dit, que je te tuerais mais que je ne prendrais pas la peine d’assister à ta mort. Adieu Elisa Parker.
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Sujet: Re: Time to revenge Mer 1 Fév - 11:37
Time to revenge
Pourquoi s'en être pris à mon frère ? Est-ce pour venger toutes vos souffrances, encaisser à l'unité, ou n'est-ce que pour m'atteindre moi, me détruire, avant de me tuer, comme lui ? Est-ce que ça change quelque chose ? La conclusion est la même, nous mourrons ensemble, mais la façon de m'atteindre, et bien différente, c'est pour cette raison, que ce qui semble, sans importance, ne l'est pas.. J'essaie, de ne pas regarder, j'essaie, de me concentrer sur Bastian, parce que je sais, que lorsque je poserais mon regard sur cet écran, je ne pourrais pas retenir la douleur. J'aurais pu supporter, la vision de son corps, endommagé, couvert de blessure, d'entailles, de la tête au pied, des bleus à divers endroits. Je n'arrivais même pas à faire le compte de toutes ces blessures, vu la quantité hallucinante de sang, qui recouvrait son corps. Ce symbole, gravé dans sa poitrine, au niveau de son corps. Ce chiffre treize, en lettre romaine. Le chiffre du malheur, de la mort. La plus grosse blessure, venait de sa gorge une large entaille, comme si on lui avait déchiqueté le cou, à coup de croc, qui lui aurait laissé une cicatrice, à coup sur, s'il avait été en mesure de survivre. Mais la pire blessure, pour moi, c'est de voir la force le quitter, ces yeux se fermer, abandonner le combat. Comment est-ce que je suis censé me battre, sans toi, Owen ? Quel intérêt cela a-t-il, alors que tu es la raison qui nous a mener à l'unité ? Peu importe les malentendus, les disputes, tu étais tous ce qui me restait.. Tu n'as pas le droit de m'abandonner, pas après ce que j'ai fais pour toi, pas après les risques, que j'ai pris pour toi.. C'est peut-être égoïste, de penser ainsi, mais face à ma douleur, j'ai du mal à relativiser. Je ne peux pas voir les choses autrement.. Mais quelle importance de toute façon ? Je vais mourir avec lui, ce soir, alors cette douleur ne tardera pas à disparaître.
C'est une minable défense de m'en prendre à Promesse, pour l'atteindre, mais est-ce que j'ai une autre méthode ? Attaché, comme je suis, je n'ai que la parole, pour me défendre, et au vu du peu de chose que l'on connaît sur lui, pour l'instant, sa seule faiblesse, c'est cette femme. Tu veux reprendre ? Qui suis-je pour t'en empêcher ? De toute façon, que veux-tu reprendre ? Tu veux détruire mon corps ? Toutes ces entailles t'amusent peut-être, mais cela ne signifie rien, pour moi. Tu étais plus ingénieux avec ta brûlure. Peut-être qu'à force de persécution, sur mon corps, cela aurait pu fonctionner, mais il aurait fallu que tu t'attaques à mon corps, avant, alors que je n'avais pas vu ces images. Parce que ce que tu es en train de me faire subir, n'est rien à côté de la douleur que je ressens au fond de moi, face à ces images, face à cet écran à présent noir. Oui, tu aurais peut-être pu tirer quelques choses de moi, plus tôt, surtout en t'attaquant à mon visage, comme tu viens de le faire. Mais maintenant ? Alors que j'ai vu mon frère dans un sale état, que j'ai compris que j'allais mourir ? Toute cette douleur n'as plus d'importance. Tu as raison, même si j'avais avalé une assez grande quantité de sang, cela n'aurait servi à rien, et à l'heure actuelle, je suis partagé entre la joie, de ne pas avoir pris le risque, qu'une transformation s'opère, et la haine, que j'ai envers toi, que je ne pourrais jamais venger. Je n'ai jamais été contre un quelconque contact, mais celui que tu laisses traîner sur mon corps, pour la première fois, me dégoûte. Je n'aurais jamais cru penser ça, d'un contact, d'autant plus, venant de la main d'un homme, mais venant de toi, après tout ce que tu viens de faire. J'ai bien du mal à le supporter.
« Ne me touches pas »
Tu as eu ce que tu voulais, non ? Tu as tué mon frère, tu as réussi à me détruire, et maintenant, tu vas me tuer, moi aussi, alors tu peux au moins respecter cela. Quoi que, c'est peut-être trop attendre. Je doute même que tu connaisses le respect. J'entends vaguement, ces dernières paroles, avant de voir sa silhouette disparaître dans le flou. Ce n'est qu'une petite victoire pour toi, ce soir, Bastian, penses à tout ce que tu pourrais perdre, si tu t'engages dans une véritable guerre, avec l'unité. Tu es peut-être forts, mais ton entourage est loin de l'être autant que toi, ne l'oublies pas. Et même si tu ne les provoques pas, ils viendront te chercher. Eux, n'abandonneront pas, parce que le gouvernement, n'en a rien à faire, du nombre de perte que l'on subira. Il n'abandonnera pas, avant d'avoir ce qu'il souhaite. Et ce qu'il souhaite, c'est vos deux têtes, au bout de pics. Je ferme les yeux, ou plutôt, ils se ferment d'eux-même, sous ma faiblesse, et la dernière image que je revois, avant de perdre connaissance, c'est le corps de mon frère, dégradé, défiguré, qui me hantera jusque dans la mort, il faut croire.
C'est le goût d'un liquide amer, qui coule au fond de ma gorge, qui me réveille. La douleur de mon corps, de mes membres, qui ne sont plus maintenu par ces chaînes, et ce corps, qui me maintient debout. Je réagis sans réfléchir, je repousse ce corps, et ce contact, pour me retrouver étaler au sol, lorsque mes jambes me lâche.
« Ne me touche pas, enfoiré »
Si tu es revenu pour me détruire, à nouveau, Bastian, parce que tu t'es rendu compte, que tu n'avais pas assez joué, tu aurais mieux fais de me laisser attacher. Je ne suis pas en mesure de beaucoup me défendre, mais le peu que je puisse faire, je n'hésiterais pas à le faire.