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 Le fou est celui qui ne pense pas l'être

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MessageSujet: Le fou est celui qui ne pense pas l'être   Le fou est celui qui ne pense pas l'être I_icon_minitimeSam 5 Nov - 19:25


Amaëlle & Aizen

La folie s'est glissée dans mon esprit, ce n'est qu'avec l'arme en main qu'ils admettront que je suis saint.

Halloween. Je déteste cette fête. L’unique jour de l’année où j’ai l’impression de pouvoir passer inaperçu. Non non non, ça ne se passera pas comme ça, croyez-moi les enfants, personne n’aura de délicieux bonbons cette année ! Je marche entre ces divers spécimens qui courent et rient. Certaines personnes me félicitent pour mon déguisement, je les remercie par des coups, de poings, de couteau, des balles parfois. Tout ce qui fait mal est bon à utiliser. Je n’en autoriserais aucun à cracher sur mon identité, pas même l’un de ces petits avortons, mais une bonne étoile semble leur avoir fait comprendre qu’ils devaient avoir peur de moi.

Après avoir rejoins le camion, on finit par se garer au quartier Centre de Missoula, le quartier riche, juste devant la plus grande banque de la ville. Mes hommes et moi-même descendons du camion, tous masqués et armés de mitraillettes. Nous n’hésitons pas à tirer, pour bien faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’armes factices. Il a fallu moins de cinq minutes pour que cette rue du quartier se vide complètement, les civils étant complètement paniqués. Nous entrons dans cette banque, assassinant de sang-froid les gardes et policiers qui étaient de service. Tous les autres se mettent à genoux et hurlent ou pleurent.

- Petits petits petits, si vous voulez survivre à cette soirée, il faut vous la fermer !

J’élève la voix sur la dernière partie de ma phrase, pour bien leur faire comprendre qu’il ne s’agit pas d’une plaisanterie. Je vous avais bien dit que je ne comptais pas passer inaperçu cette année, et ce soir mon groupe sera récompensé par des liasses de billets. J’avance jusqu’à un bureau, là où je sais se trouver l’un des responsables des coffres de la banque. Je me penche par-dessus le bureau pour voir cet homme, agenouillé par terre, les mains plaquées contre ses oreilles et tremblant. Je me mets à rire avant d’envoyer valser le bureau pour qu’il n’y ait plus rien entre nous, de quoi aussi attirer son attention. Je le pousse d’un coup de pied en arrière, ma chaussure se posant finalement sur son torse pour le maintenir ainsi.

- Allons ne sois pas timide, je vais avoir besoin de toi pour ouvrir les coffres et aider mes hommes à remplir les sacs. Maintenant.

Il hoche de la tête et renifle un grand coup avant de sortir les clefs et de rejoindre mes hommes qui se sont mis à rire face à sa ridicule personne. Une partie de mon équipe s’éloigne pour aller ramasser l’argent tandis que d’autres restent là à mener la garde. Je reste avec ces derniers, marchant devant mes otages sourire aux lèvres. Ma tête se penche légèrement sur le côté lorsque mon regard se pose sur cette femme qui contrairement à toutes les autres me fixe avec provocation. Je crois qu'elle n'était pas là, quelques minutes auparavant. Mon sourire s’agrandit alors que je marche jusqu’à elle, reconnaissant parfaitement ce qu’elle est. J’éclate de rire. Qui l’aurait cru !

- Surprise surprise ! Une véritable vampirette parmi nous ! Amusant !

Est-ce que je devrais la tuer ? J’ai toujours des armes faites d’argent avec moi, juste au cas où. Devrais-je user de l’une d’entre elles sur cette femme ? Non non, quelque chose me dit que je pourrais davantage m’amuser avec celle-ci si nous jouons dans le même camp ! Bientôt nous serons encerclés de dizaines et dizaines d’ennemis, peut-être qu’elle pourrait nous être utile. Je finis par reposer mon regard sur elle, lui tendant ma main pour l’aider à se relever. Cette femme ne s’est jamais considérée comme une prisonnière, alors inutile de la traiter ainsi.

- Je devrais me demander pourquoi tu as joué le jeu avec nous, mais au diable les questions, je suis un homme d’action. Qu’en est-il de toi ? Seras-tu avec la police ou avec les criminels ? Haha ! Ne dis rien ! J’aime le mystère ! Tic tac, le temps nous le dira ! Je finirais par trouver.

Et sur ces derniers mots je sors l’un de mes guns pour le placer entre les mains de la strigoï, à la grande surprise de tous, aussi bien des otages que de mes hommes. Personne n’a jamais réussi à me comprendre, pas même chaton, bien qu'elle essaie très fort. Je ris de nouveau avant de reculer de quelques pas, gardant mon regard plongé dans celui de cette femme.

- Tire ! Qui sera donc ta cible ? Un innocent ou un criminel ? Tire ! Tire ! Tire !

Code by Fremione.

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MessageSujet: Re: Le fou est celui qui ne pense pas l'être   Le fou est celui qui ne pense pas l'être I_icon_minitimeJeu 16 Fév - 23:50

Le fou est celui qui ne pense pas l'être
Aizen & Amaëlle

Qu’est-ce qui est le plus étonnant ? Se faire avoir deux fois de suite ? Ou savoir que c’est des humains qui m’ont eu. Deux fois. Même quand j’étais une bébé dhampir, pas assez forte pour se rebeller contre un homme, je ne m’étais pas fait avoir aussi en profondeur. A croire que le fait d’être dans cette ville me rendait faible. Je laissais repartir Emrys sans même lui botter le derrière, je laissais la vie sauve à Clary après toutes les insultes, je me faisais avoir par cette putain de vipère, je laissais mourir l’une des seules femmes que j’avais tenté de protéger. Non. Décidément cette ville ne me réussissait pas. Même si je ne voulais pas la quitter à cause de son histoire. Car malgré tout le malheur, il y avait aussi de la beauté dedans. Cette bipolarité me rendait cinglée. Vraiment. Je me sentais à deux doigts de péter un boulon. Et pour me calmer, il n’y avait rien de mieux qu’un conflit. Ou au moins un peu de sang. Et je savais précisément quoi chercher.

Pour la première fois depuis des années, je me retrouve dehors, à chasser, mais à chasser de l’humain. Plus précisément, du militaire. Habituellement, je chasse des guerriers ou des emmerdes, mais cette fois, j’ai une autre idée en tête. Je sais que la base où nous étions à exploser, même si j’ai raté les trois quarts des évènements. Mais je connais également les sociétés. Les plus forts se dissimulent toujours. Et tant qu’on ne coupe pas la tête de l’organisation, le reste du corps repoussera. Il y aura forcément une autre base, autre part. Alors il était temps de remonter dans la hiérarchie et de retrouver cette petite peste…

Je suis depuis quelques minutes un humain qui sent le sang et la poudre à canon. Autant dire que c’est une cible potentielle ou au moins, un bon repas. Sauf qu’il y a une chose que je n’avais pas prévu. J’entends les coups de feu, les cris, les pleurs et je vois la fuite. Les hommes qui ne comprennent pas mais qui se bouscule pour s’éloigner de la banque. De la banque d’où provient ce grabuge. Et évidement, il a fallu que mon petit suspect aille se perdre là-dedans. Putain de timing. Je pousse un soupir, me retenant d’arracher la tête de l’homme qui me bouscule pour s’enfuir. Restes Zen, Amaëlle. Ce n’est pas comme si tu n’aurais pas l’occasion de voir le sang couler de toute façon….

Bientôt, je suis la seule dans la rue et le silence retombe, ce qui me permet d’entendre quelques sons provenant de la banque, mais pas assez pour comprendre. Et je déteste ne pas savoir. C’est viscéral, faut que je change cela. Alors je fais le contraire de ces humains ignorants, je rentre dans le bâtiment. Et je me retrouve devant une prise d’otage, de quoi me faire hausser les sourcils. C’est pas le genre de chose que je vois d’habitude dans cette ville, malgré toute cette décadence… La nouveauté me plait bien. J’attends que les hommes ne regardent plus, puis je me dirige dans un coin pour entrer dans la scène. Pour le moment, je reste une « otage » mais ça ne durera pas. Je suis juste curieuse… Mais ensuite, je vous tuerais tous et j’irais voir mon petit suspect. Qui est à genoux face à moi. Sauf qu’il y a autre chose qui pique mon intérêt ce soir. En l’occurrence, celui qui semble être le chef. Avec un visage un peu trop… Peinturé ? Coloré ? Je ne sais pas. Mais c’est étrange bien que finalement, à l’observer, ce soit un visage qui lui convient bien. Après de là à dire que c’est le genre d’homme que j’aimerais fréquenter, c’est tout de même un grand pas. Cela ferait un bien étrange allié ou ennemi, cet être…

Je croise enfin son regard et contrairement aux autres, je ne le baisse pas. Rêves si tu penses pouvoir me soumettre, chéri. Même la douleur, la peur ou l’horreur ne m’ont pas fait baisser le regard. Les seuls occasions où je l’ai fais, je l’ai toujours regretté. Il n’y a que pour un homme que j’accepterais cette concession et tu n’es définitivement pas lui. Même si je ne doute pas que tu as tes méthodes pour t’incruster dans la tête d’une personne…

Je vois son sourire s’agrandir juste avant qu’il ne s’approche de moi. Est-ce qu’on commencerait à jouer, tous les deux ? Je n’ai rien contre une petite valse, mais laisses-moi le temps d’enfiler ma plus jolie toilette, histoire de ne pas faire tâche. Car pour le moment, ma simple veste en cuir n’est pas trop à la hauteur de tes couleurs, chéri. Ses propos me font sourire, son rire également. Un peu fou, totalement loufoque, trouver du rire dans le surprenant, j’aime bien cette philosophie.

En tout cas, que tu saches ma nature est assez surprenant. Mais en même temps si peu. Dans cette ville, tout se sait. Je vois dans ton regard que tu es bien plus dangereux qu’il n’y paraît et cela ne fait que m’amener à t’apprécier un peu plus, à aimer cette situation à la limite entre le danger et le plaisir. Tu peux être dangereux, mortel, mais je doute que tu sois de ceux qui ont tenté de me détruire. Et rien que cela, ça t’apporte plus de points positifs encore. Il me tend la main, encore un point bonus. Certes, je n’ai pas besoin d’aide pour me relever, mais si je peux m’approcher un peu de ta tête de dérangé, fouillé un peu de dans ta petite psyché. Je l’écoute, penchant la tête sur le côté et recevant à la fin une arme entre les mains. Je ne me déplace jamais sans mon arme donc je ne me serais pas retrouvée démunie, ne t’inquiète pas.

« Trouver, n’est-ce pas plutôt provoqué ? »

Je laisse un petit sourire fleurir sur mon visage, même si ma voix est douce. Presque innocente comparé à ce qui se passera ensuite. Et oui, tu provoques la recherche de cette réponse en m’incitant à tirer. Sur qui tirer… Bonne question ? Tic. Tac. Tic. Tac. Quand le compteur s’arrêtera, je saurais sur qui tirer. Peut-être devrais-je mettre fin à ton jeu tout de suite ? J’ai un ami à torturer. Mais… Tu peux être mieux. Pour ce soir. Je ne sais pas encore.

Je détourne le regard une seconde, mais c’est suffisant pour apercevoir le reflet d’une arme, d’un petit pistolet semi-automatique, entre des mains sures et un regard franc. Le gardien de sécurité. Mignon petit homme. Ma main s’élève et je tire, provoquant quelques cris. La balle passe proche de l’homme haut-en-couleur pour finir par se loger dans le front de l’ancien gardien. Je te laisse encore quelques minutes pour me convaincre, chéri… A toi de bien les jouer. Bien que tu dois penser l’inverse, je n’en doute pas.

« J’ai tendance à haïr l’humanité, ces derniers temps… Mais toi, tu es sûrement l’homme le plus intéressant que j’ai rencontré depuis des semaines… Alors dis-moi, maintenant que j’ai joué une fois avec toi, seras-tu assez bête pour considérer que je suis acquis à ta cause ? Ou tenteras-tu de pimenter le jeu et de voir jusqu’où nous pourrons jouer, avant de tirer sur l’autre ? »

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