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 Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith

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MessageSujet: Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith   Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 0:44



Babysitting, gardiennage ou amitié ?
Adrian & Lilith

Garde ton coeur près de toi, je veillerais à l'intégrité de ton corps. Ne cherches pas à trouver mon cœur ni mon corps, les deux te seront inaccessibles. C'est une relation à sens unique qui s'établit, c'est une chose que je protège, c'est de ma honte que je te protège. N'approche pas de moi, c'est ce qu'il y a de mieux à faire...

Mon téléphone sonne et mon réflexe n’est pas de me précipiter dessus mais plutôt de prendre mon arme en main. Depuis que mon monstre est entré dans mon quotidien, je m’attends à tout moment à ce qu’il me fasse par de son humour pourri… En téléphonant puis en passant la porte de chez moi me paraît être une idée totalement possible quand on connaissait l’homme. Après un moment, je finis par comprendre que non, personne ne va débarquer chez moi et je décroche le téléphone. Quelques minutes plus tard, je reçois une sommation de venir à l’Académie des vampires. Juste ce qu’il faut pour que je n’ai pas envie d’obéir, heureusement pour eux, ils ont du comprendre que ce n’est pas comme ça qu’ils arriveraient à attirer et mon attention et un nom avait été donné : Daniella Cross. Le nom de cette femme entraînait un sentiment entre mélancolie et honte en moi. J’avais aimé cette femme comme j’imaginais qu’on pouvait une mère… Et j’avais provoqué la mort de ces enfants. Je ne pourrais jamais avoir plus honte que maintenant, je n’oserais jamais me présenter devant elle mais je ne voulais pas provoquer de problème et j’avais peur qu’en zappant ce rendez-vous, ce soit exactement ce qui se passe. Finalement, je me lève de mon lit et enfile mes bottes de rangers avant d’attraper ma veste en cuir rouge et de sortir de l’appartement.

Je finis par trouver un taxi et je me laisse aller à penser sur le trajet, une bien bête action. Immédiatement, mes pensées me conduisent à Morganna, ma belle fiancée… Ma très morte fiancée à cause de mon monstre… Et voilà que je me retrouvais à penser de nouveau à lui. J’allais finir par me tirer une balle dans la boite crânienne, peut-être que ça me permettrait d’arrêter de penser. Et au moins, pour une fois, ça ne serait pas moi qui nettoierais le sang sur le sol vu que je serais légèrement morte.

« Nous sommes arrivée mademoiselle. »

Je lève les yeux sur cet homme, effectivement, nous nous trouvons dans le chemin menant à l’Académie. Je peux voir un mélange de questionnement et de pitié dans ses yeux. N’ait pas pitié mon bonhomme, ça ne sert à rien, ça ne fat que te tuer. Si tu avais été avec un Strigoï, t’aurais perdu ta tête en montrant un signe de pitié.
Je le remercie et le paye avant de sortir de son taxi. Il est l’heure pour un petit jogging. Je commence donc à le faire en faisant mon chemin et un peu de sport est appréciable. Certes, ma cheville hurle sous la douleur, n’étant pas encore totalement remis de sa rencontre avec une étagère… Tout comme mon torse et mes cicatrices me tiraillent sous l’effort mais ça fait un bien fou. Un peu de douleur, ce n’est rien face à la liberté.
Je finis par arriver devant l’Académie et je croise un gardien. Un regard à cet homme et je peux voir qu’il ne me laissera pas passer facilement. A dire vrai, il m’a fallu vingt minutes pour réussir à passer ce mec, je suppose que j’aurais pu lui botter les fesses pour réussir à passer mais bon, si je dois continuer à vivre dans le coin, je préférerais éviter d’avoir tous les gardiens à mes trousses. Donc je prends mon mal en patience et je finis par réussir à rentrer. Monsieur le gardien m’amène même jusqu’à une salle de l’aile ouest et je peux voir monsieur… Badica je crois ? En ressortir. J’ai le droit à un sourire colgate et une explication expédié vite fait. Surement en sachant que je refuserais s’il restait mais cet idiot se casse avant que je n’ai pu lui faire part de mon mécontentement. Savoir que Daniella m’avait inscrite dans la liste des gardiens sans protégé n’était pas une bonne nouvelle. Elle voulait très certainement que je revienne dans la civilisation mais merde alors, je vivais très bien comme je l’étais et je ne pouvais pas me permettre de partager mon temps, cela conduirait à ma mort et à celle de son Moroï… Mais en même temps, j’avais tué ses deux enfants alors pouvais-je vraiment refuser quelque chose à cette femme à qui je devais tout et dont j’avais tout enlevé ? Je ne pense pas… Alors finalement, je rentre dans la salle.

La première chose que je remarque, c’est qu’il est plus vieux que je ne m’y attendais, sachant qu’on se trouve dans l’Académie. La deuxième chose, c’est que malgré tout, il a, je le suppose, un certain charme avec son air décontracté. La troisième chose, il a devant lui un verre d’alcool et une bouteille également. Parfait, on va s’entendre, j’ai au moins besoin d’une dizaine de verres au vu de ce que j’ai vécu dernièrement. Alors on peut très bien commencer par un verre pour les présentations…
J’attrape un verre posé sur le comptoir et qui a l’air propre avant de le rejoindre, me servant une bonne rasade d’alcool, je me pose à côté de lui, l’observant un instant avant de commencer à parler.

« Je sais pas ce que ce Badica t’a dis, mais il paraîtrait que tu es mon protégé. Je m’appelle Lilith si tu te poses la question et je ne m’attendais pas en me réveillant ce matin à avoir un protégé. »

Et autant te le dire, je suis pas du genre très présente mais tu t’en rendras compte tout seul…
Je continue à le fixer dans les yeux tout en buvant un peu de ce verre… En fait beaucoup, j’en prends la moitié d’un coup et sachant qu’il y avait pas mal d’alcool à l’origine… Bah disons qu’il allait falloir que je calme ensuite ma consommation. Mais pour l’heure, je me permettais d’être légèrement déraisonnable face à ce Moroï qui sera, peut-être, mon protégé dans le futur. Faudra t’y habituer mon grand, j’ai un caractère assez particulier… Courage pour me supporter et vouloir me garder comme gardienne.


Dernière édition par Lilith Nerwann le Jeu 25 Aoû - 15:42, édité 1 fois
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Adrian Ivashkov
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MessageSujet: Re: Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith   Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 10:47




Babysitting, gardiennage ou amitié ?
Adrian & Lilith


Remettre les pieds à l'académie, était assez étrange, cela faisait renaître en moi, des souvenirs que je n'avais aucune envie de me rappeler.. A vrai dire, je n'avais pas mis les pieds ici depuis ma séparation avec Rose, même pas pour revoir Jill, et je n'avais encore aucune idée de la raison de ma venue. L'avantage, c'est qu'au moins, depuis que j'avais passé les grilles, je n'avais plus ces foutus gardiens sur le dos. J'avais beau savoir que cela signifiait être en sécurité, j'aimais pouvoir être libre, et faire ce que bon me semblait, sans aucun jugement, et fallait admettre, qu'avoir des gardiens sur le dos lorsque je me rendais à des fêtes, n'était pas des plus amusants, vous pouvez me croire.. Encore, j'aurais eu un gardien qui s'amusait, cela aurait pu être agréable, mais ce n'était pas le cas de monsieur ronchon, je crois même n'avoir jamais aperçu un sourire sur son visage, c'est plutôt triste, comme vie, vous ne trouvez pas ? Au moins, j'aurais profité de ma visite pour faire un rapide détour à la case Jill, avant de rejoindre le principale, pour qu'il m'indique enfin, la raison de ma présence en ces lieux. Je crois n'avoir jamais mis les pieds ici depuis le changement de directeur, en faite, j'en suis même certain, je me serais souvenu du changement de décoration, et il faut dire, que c'est bien plus à mon goût que les bibelots étranges de Kirova, bien plus à mon goût.

Ainsi donc, la raison de ma présence n'est autre que changement de gardien, une officielle, cette fois-ci. Est-ce qu'il s'agit d'une bonne chose pour moi ? Clairement pas, au moins, lorsque je changeais régulièrement de gardien, je pouvais user de la même technique pour m'échapper à tous les coups, si je me retrouve avec une gardienne officielle, j'allais devoir user de ruses différentes pour ne pas me faire avoir.. J'espérais au moins, que quitte à être enfermé avec quelqu'un, il s'agira d'une personne plus amicale que mon gardien actuel, en même temps, elle n'aura guère de mal. Peut-être que je devrais être plus aimable avec mon gardien, après tout, il risque sa vie tous les jours pour moi, mais je m'en fou, je n'ai jamais demandé à ce que l'on me colle quelqu'un sur le dos, neveu de la reine, ou non. Je quitte le bureau du directeur, quelque peu à reculons.. Si j'ai envie de connaître cette nouvelle personne, que je devrais me coltiner pour les prochaines années, je n'ai aucune envie qu'elle se retrouve derrière chacun de mes pas, alors le plus tard, sera le mieux. Je profite de mon trajet pour fumer une cigarette, et m'arrêter au près de quelques connaissances, même si pour la grande majorité, je ne serais même pas dire leurs noms, mais eux, me reconnaissent sans soucis, et j'imagine que c'est le plus important.. En même temps, je n'ai rencontré que très peu de personne qui ignorait qui j'étais, ce qui est plutôt dommage, parce que cela faisait un bien fou, d'être normal, de temps à autre. Mais j'imagine qu'au vu de mon rang, je ne pourrais jamais être normal, on me verrait toujours comme le petit neveu de la reine, qu'il faut protéger de tous les dangers, et même de lui même, car il ne sait pas ce qui est bon pour lui.

Après une bonne dizaine de minutes de discussion, une discussion où je n'ai d'ailleurs rien écouté, je rejoins la salle de réunion, où, il semblerait, je devais avoir ma première réunion avec ma gardienne, qui n'est pas encore arrivée. Je regarde l'horloge, et constate que pour la première fois, je suis en avance à un rendez-vous, ce qui est plutôt étonnant venant de moi. Mais il y a une première fois à tout, enfin, j'imagine. J'entends des bruits de pas dans le couloir, et quelques secondes plus tard, la porte s'ouvre, sur une femme, plutôt canon, je dois l'admettre, c'est d'ailleurs le genre de femme que j'aurais pu prendre plaisir à draguer, si mes pensées n'étaient pas vers une autre. Cela ne m'empêche pas pour autant les compliments, non ?

« Badica ne m'avait pas dis que l'on m'envoyer une gardienne aussi sexy.. j'aurais immédiatement approuvé aussi non »

Je la laisse s'approcher, prenant elle même un verre, avant de se servir à la bouteille que j'avais pris pour m'occupant, en attendant son arrivée. Et bien, si tu fonctionnes comme ça, ma belle, on devrait bien s'entendre. Peut-être que cela ne sera pas aussi désagréable que je le pensais, en espérant que les choses restent ainsi, et qu'elle ne cherche pas juste à m'impressionner, et à me mettre dans sa poche pour pouvoir faire de moi ce qu'elle veut.

« Pour te dire, je ne m'attendais pas non plus à me retrouver avec un gardien sur le cul, j'ai plutôt tendance à privilégié ma liberté, mais ton caractère me plait bien, il se pourrait que l'on s'entende plutôt bien, mais j'ai quelques règles avant toute chose »

J'ignore si elle me laissera faire, ou si elle mettra elle même les choses au claire, mais je ne perds rien à essayer, non ? Et puis, si elle accepte, cela m'évitera d'avoir à la fuir dès notre première soirée en compagnie l'un de l'autre, alors ce sera tout bénef pour nous deux.

« Comme je l'ai dis, je tiens en particulier à ma liberté, alors tu seras très sympathique si tu me laisses un peu de temps libre lorsque je le souhaite.. De deux, je suis un grand fêtard, alors j'espère que tu apprécies de t'amuser, parce que tu devras me suivre à chacune d'entre elle, et pour finir, les dernières gardiennes qui ont été assigné à ma protection, sont mortes, j'espère que cela ne t'effraie pas »

Oui, autant être sincère avec elle, je ne tiens pas à ce qu'elle l'apprenne par hasard. Je ne suis pas n'importe qui, je suis la petit neveu de la reine, et ce rôle fait de moi l'une des cibles privilégiés des Strigoïs, alors autant que tu le saches dès maintenant.

« Et, j'ignore si on te l'a dis, mais je suis Adrian Ivashkov, ravi de faire ta connaissance »

Je crois que le verre que tu tiens à la main ne sera pas de trop pour t'aider à digérer toutes ces informations. Tu ne t'attendais pas à recevoir un protégé aujourd'hui, tu ne t'attendais sans doute pas à que cela soit l'un des membres royales

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MessageSujet: Re: Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith   Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith I_icon_minitimeJeu 16 Juin - 11:42



Babysitting, gardiennage ou amitié ?
Adrian & Lilith

Garde ton coeur près de toi, je veillerais à l'intégrité de ton corps. Ne cherches pas à trouver mon cœur ni mon corps, les deux te seront inaccessibles. C'est une relation à sens unique qui s'établit, c'est une chose que je protège, c'est de ma honte que je te protège. N'approche pas de moi, c'est ce qu'il y a de mieux à faire...

Se retrouver avec un protégé n’est certainement pas ce que je souhaitais. Ma vie est assez chaotique comme cela et c’est bien la raison pour laquelle j’ai abandonné ma précédente protégée. Et pourtant, quelques jours dans ce patelin et j’ai quelqu’un à veiller. Le faire fuir ou respecter la dernière volonté de ma mère adoptive ? Grand dilemme… Mais je suppose qu’avec mon caractère merdique, ça ne sera pas à moi de décider.

Je rentre dans cette salle, voyant mon Moroï déjà installé. Tant mieux, on pourra directement voir, à l’issu de cette rencontre, si on arrivera à se supporter. Ce qui m’arrangerait, c’est que ce ne soit pas le cas, ainsi, je pourrais chasser mon monstre sans forcément devoir faire attention à sauvegarder ta vie…
Mon futur moroï prend la parole pour, apparemment, me complimenter. La drague, non merci. Mais je suppose que je peux passer la chose pour cette fois. On mettra les points sur les « i » avec ça dans le futur. De plus, tu peux approuver mon physique ou non, quelle importance, je ne compte pas me dénuder pour tes yeux, je compte juste assurer ta protection.
Je me sers un verre, apparemment de sa bouteille personnelle, avant de m’installer devant lui, lui donnant rapidement mon prénom ainsi que mon étonnement face à ma position. Autant qu’il sache le plus important dès maintenant, faire des cachoteries à quelqu’un avec qui j’allais devoir partagé ma vie ? Pas mon style. Je suis de toute façon une grande gueule en temps normal alors disons que cette fois encore, je ne me retiendrais pas.

Il commence immédiatement à parler, devenant une pipelette. Je plisse les yeux mais ne l’interrompt pas, attendant la fin de son discours. Il m’énonce des choses inutiles, son envie de faire la fête et d’avoir du temps libre. Une remarque comme quoi ses précédentes gardiennes sont mortes. Un léger sourire étire mes lèvres à cette pensée, mon chou, tes gardiennes sont mortes physiquement, dans mon cas, mon cœur et mon âme sont déjà morts, il n’y a plus rien à tuer chez moi, tu n’as pas à t’inquiéter. Pensais-tu me faire peur pour me faire fuir ? Ca ne risque pas, si je dois protéger quelqu’un, je préfère autant que ce soit une personne qui soit diamétralement opposé à mon ancienne protégée et dont je n’aurais pas à veiller à chaque instant. Alors oui, tu conviens parfaitement. Surtout si j’en crois ton nom de famille. Certes, il me faut plusieurs secondes pour faire le lien entre ton nom et la famille royale… Mais je ne me suis jamais intéressé à la haute société et ça ne risque pas de commencer maintenant.

« Ne t’attends pas à ce que je porte une robe si je dois t’accompagner à une de tes soirées, qu’elle soit officielle ou non. »

Ce sont les premiers mots que je prononce avant de finir mon verre et de le déposer, continuant à le regarder dans les yeux. Tu veux qu’on pose des barrières dès maintenant ? Ca me convient. Dis moi donc les choses acceptables ou non, et on verra si on peut s’entendre. Tu m’as énoncé tes limites, je vais maintenant t’énoncer mes vérités.

« Je ne suis pas comme tes autres gardiennes, je suis bien moins civilisé on va dire. Je n’en ai rien à foutre de ce que tu fais de ton temps libre ou lors des fêtes. Tu m’appelles quand tu quittes les lieux sécurisés et tu me préviens où tu sors, c’est ma seule exigence. Je te rejoindrais si tu le souhaites, sinon je continuerais ma petite vie. Tu auras surement un deuxième gardien qui te collera au cul à ma place. Je ne compte pas jouer le rôle de petite amie ou de maman, tu fais ce que tu veux de ton cul tant que cela ne signifie pas que tu laisses des gosses dans tout Missoula. »

On a parlé de toi, on a vaguement parlé de moi, revenons sur le point qui paraissait te tenir à cœur et clôturons ici le débat. Après tu pourras retourner te bourrer la gueule et je pourrais repartir à ma chasse. Mais autant que tu sois au courant… Jusqu’à un certain point.

« Je ne te promets pas de survivre, parce que tu n’es pas ma priorité numéro un. Je suis en chasse et ma proie est un gros calibre. Je crèverais peut-être dans le processus mais j’ai déjà roulé ma bosse un petit bout. Je mourrais peut-être en te protégeant mais bon… On crève tous. Simplement, sache le, je suis assez coriace. Tu devrais m’avoir dans tes pattes un petit moment. »

Est-ce que tout est dit en cet instant ? Ou allons-nous continuer à parler ? Je n’ai jamais prétendu être une personne sociale et je ne ferais pas l’affront de prétendre l’être maintenant… Je dois peut-être te protéger mais ça ne veut pas dire que je dois devenir ta meilleure amie, il ne faut pas pousser. Un léger sourire se dessine sur mon visage au fur et à mesure de mes derniers mots, pendant que ma voix est légèrement moqueuse, sans pour autant être acide. Tu apprendras bien vite que je peux être bien plus provocatrice que cela…

« Dernier point, les compliments, garde les pour les autres, je suis du genre à mordre. Et si tout est dit, alors sache que je suis ravie de t’avoir rencontré, petit prince. »


Dernière édition par Lilith Nerwann le Jeu 25 Aoû - 15:42, édité 1 fois
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Adrian Ivashkov
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MessageSujet: Re: Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith   Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith I_icon_minitimeMer 24 Aoû - 12:26




Babysitting, gardiennage ou amitié ?
Adrian & Lilith


Je n’avais aucune envie de me retrouver avec une gardienne dans le fion à longueur de journée.. Je ne comprenais pas cette envie, des membres de sang royal, d’être protéger à chacune de leurs sorties.. D’accord, ce n’était pas prudents de sortir le soir, sans protection, alors que de putain de psychopathes couraient les rues, j’étais bien placé pour savoir qu’on tombe sur ce genre de connard à chaque coin de rue, mais ce n’est pas parce que ces monstres ne peuvent pas pénétrer à l’intérieur de l’académie, que je suis plus en sécurité.. même chez les membres de notre espèce, on pouvait croiser des fous, j’en étais la preuve vivante. Plus fou que moi, vous en mourez.. Quoi que.. Barrymore en tenait une sacré couche. Enfin, l’idée de base était que je ne voulais pas de gardienne derrière mon cul à chaque heure de la journée, mais c’était avant de savoir quelle était aussi canon. Au fond, cela ne devait pas être si terrible, d’avoir une telle femme a mes côtés à chaque minute ? De quoi faire fermer la gueule de certain idiot, qui ne manqueraient pas d’en être jaloux. Toi, et moi, chérie, nous allons passés de très longueur heure ensemble, et crois-moi, tu apprécieras. Faisons juste en sorte que je ne tente pas de te déshabiller ici même, ce serait dommage que l’on se fasse chopper. Je me fiche bien de ce que l’on pourrait penser de moi, mais je n’ai pas envie de pourrir ta réputation, pour si peu que tu en ai une, bien sûr. Essayons de nous contenter d’une simple discussion, d’un question réponse, et je verrais lorsque je jugerais apte de devoir te déshabiller.

« Penses-tu que je sors le costume cravate, à chaque dîner mondain ? Plus nous sommes décalés, plus cela les énerve, c’est bien plus drôle, tu peux me croire »

Et cela, c’était lorsque je me rendais à leurs réceptions, ce qui n’était pas toujours le cas, et cela avait le don de les énerver, plus encore. Tu veux faire chier les hauts dirigeants ? Tu es tombée sur l’homme qu’il te fallait, parce que c’est aussi ce que je cherche à faire, et ainsi, qu’ils cessent de m’emmerder avec toutes leurs règles à deux balles.  Je mets les choses au claire, je ne tiens pas à ce que nous nous retrouvons dans le ennuies dans moins d’une semaine, parce que nous nous serons faits de mauvaises idées l’un de l’autre. Je ne suis pas le genre de personne tranquille, qui reste, à ne rien faire à longueur de journée, je bouge, je sors, je fais la fête, et, en tant que gardienne, tu seras sans doute amener à me suivre dans certaines de ces dites fêtes, alors vaut mieux que tu sois au jus. Lorsque j’en ai fini, je prends une gorgée dans mon verre, curieux de voir ce qu’elle peut avoir à répondre à cela. Et je dois admettre que je ne m’attendais pas à ce qu’elle puisse avoir un telle répondant, toi, ma jolie, on va bien s’entendre. Tu n’es pas très civilisé ? Ce n’est pas grave, cela rend tes actions plus brusques, et je ne suis jamais comme un peu de brusquerie, cela rend les choses plus intéressantes, plus agréable, bien plus que s’il ne se passait rien d’inhabituel. J’ai comme l’impression qu’avec toi, je ne m’ennuierais pas, et c’est un caractéristique que j’aime voir chez mes gardiennes.

« Un sourire sur ce joli visage, et tu seras parfaite dans ton rôle de gardienne »

Je ne pense pas que j’obtiendrais ce que je souhaite, mais je ne perds rien à essayer, non ? Avec un peu de chance, ne sait-on jamais.. mais face à ces nouvelles paroles, je comprends que mon sourire, je ne l’aurais pas. Tu m’as l’air accroché à ta mission, ne t’inquiète pas, je ne me mettrais pas en travers de ton chemin, mais si cela ne te dérange pas, j’aimerais bien rester en dehors de cela, et ne pas me retrouver à nouveau avec l’un de ces monstres sur le dos, si tu veux mon avis, j’en ai rencontré assez, en une aussi courte existence, j’aimerais bien attendre une bonne dizaine d’année, avant d’en croiser un nouveau, mes cauchemars sont suffisant, pour l’instant, tu peux me croire. Quand à l’idée que tu crèves, et bien, je ne te connais pas encore, mais pour une fois, tu m’as l’air pas mal pour une gardienne, alors j’aimerais autant que tu ne crèves pas de suite, si tu veux bien, ça m’arrangerait. J’ai déjà perdu assez de gardienne dans ma vie, j’aimerais que ce ne soit pas ton cas. Surtout que tu pourras constater, qu’au contraire de beaucoup de moroï, j’ai le chic pour m’attirer des ennuies, peut-être aussi parce que je n’ai pas les meilleures des fréquentations, mais tu t’en rendras compte par toi-même, à force. Et tu verras aussi qu’aussi cool tu pourras être avec moi, cela ne m’empêchera pas de te planter pour me casser de l’autre côté.

« Reste vivante aussi longtemps que tu le peux, c’est la seule chose que je te demande »

Et je ne pense pas être ingrate, en te faisant cette demande. Et en échange, je te promets que si tu péri dans ton combat avec ton monstre, je ferais en sorte de te venger, parce que c’est la moindre des choses, si tu assures ma sécurité, sans être l’une de ces gardiennes casse pompe que je connais. Et puis, pour ton dernier point, je crois que cette fois-ci, nous n’arriverons pas à nous mettre d’accord, parce que les compliments, j’en fais à longueur de journée, c’est dans ma nature, de draguer les jolies filles, et tu ne pourras pas échapper à cela, peu importe ce que tu diras.

« J’admets que jusqu’à aujourd’hui, j’ai toujours été celui qui mord, mais je n’ai rien contre de nouvelle expérience.. Quand aux compliments, j’ai bien peur que tu doives te faire à l’idée, ma jolie, c’est au dessus de mes forces »

Surtout que je ne dois pas être le premier à t’en faire, et que je ne serais pas le dernier. Avec le corps que tu as, tu devrais te faire à l’idée d’être complimenté, parce que, que ta vie soit longue, ou courte, tu en recevras, de moi, ou d’une autre.

« Oh, j’allais oublié, une dernière chose.. si jamais, tu as dans l’idée de t’envoyer en l’air, mais que tu hésites sur ton partenaire, je suis là.. Cela te ferait le plus grand bien, de te dévergonder un peu »

Oui, un bien fou, peut-être que tu ne penserais pas à mourir, et à ton monstre en permanence, ainsi, et peut-être que je parviendrait à avoir ce fameux sourire.

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MessageSujet: Re: Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith   Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith I_icon_minitimeJeu 25 Aoû - 15:40



Babysitting, gardiennage ou amitié ?
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Garde ton coeur près de toi, je veillerais à l'intégrité de ton corps. Ne cherches pas à trouver mon cœur ni mon corps, les deux te seront inaccessibles. C'est une relation à sens unique qui s'établit, c'est une chose que je protège, c'est de ma honte que je te protège. N'approche pas de moi, c'est ce qu'il y a de mieux à faire...

J’aurais dû faire demi-tour. Pas besoin de m’arrêter dans cette Académie, pas besoin d’accepter ce moroï. C’est une perte de temps. Mais en même temps l’une des seules volontés de celle qui fût mon roc. Alors ouais, j’accepte. Tout du moins j’accepte d’essayer mais surement pas de m’adoucir. Je suis celle que je suis. Et que je sois sauvage ou violente, ça ne changerait rien à la qualité de mon travail. Au contraire même. Je tire avant de réfléchir ou de ruser. J’agis avant de planifier. Ça me met en danger, mais ça met mes protégés à l’abri de tout danger par contre. Je suis dangereuse. Pour moi et pour les autres. Mais jamais pour ceux que j’apprécie, plus jamais. Enfin c’est ce que je me suis promise. Je ne te promets pas de t’apprécier mais je te promets de faire de mon mieux mon boulot. Simplement pas forcément de la façon dont la bonne société le recommanderait. C’est pour ça qu’après ses dires sur ses recommandations, j’enchaîne sur ma tenue de travail si je puis dire. Laisses tomber l’idée de me voir en robe, j’en mets qu’une fois par année bissextile. Autant le dire tout de suite, y a que peu de chance que tu le vois, mon grand. Apparemment, t’es un fauteur de troubles et ça ne te dérange pas. Tant mieux. Si tu avais tenté de me forcer, je t’aurais juste collé un pain histoire que tu y réfléchisses. Et à chaque fois que t’aurais tenté de me convaincre, j’aurais fais la symétrie. Histoire de me faire comprendre. Mais là pour le coup, on va pouvoir s’entendre. C’est donc réglé. J’hoche la tête, en sa direction, avant de continuer. Préviens-moi quand tu sors et selon tes demandes et ma disponibilité, je te rejoindrais. Je serais pas le pot de colle.  Et j’attends avec hâte l’arrivée de cette seconde gardienne qui pourra te servir de gardien rapprochée. Je me contente très bien de l’arrière plan jusqu’à ce qu’il soit absolument nécessaire de me dévoiler. Adrian ne peut pas s’empêcher de répliquer, mais j’ai l’impression que c’est dans son caractère, de me contredire même quand il est d’accord avec moi…

« T’as pas envie de voir l’un de mes sourires, l’ami. »

Je te l’ai dis, féroce. Sauvage. Tout ce que tu veux. Mais je ne suis surement pas celle qui a le doux sourire de l’innocence. Si jamais tu me vois sourire, il sera temps pour toi de te crapahuter loin de moi. C’est que t’auras fais une connerie ou que j’en aurais fait une. Et quand j’en fais, il pleut ensuite des flammes écrasantes… Ouais, une image pour l’Apocalypse, si tu l’avais pas compris.
J’enchaîne enfin sur ses dernières paroles. Il semblerait que ça lui était important, de me signaler la mort de ses gardiennes. Alors autant qu’il soit au courant. J’ai déjà mon propre agenda pour ma mort, un compte à rebours déjà lancé. Chaque minute en plus est déjà une petite victoire et à moins que je sois loin de mes objectifs, je ne compte pas me battre éternellement contre quelque chose de naturel. Surtout si ça me ramène à ma famille. Tant qu’à choisir, je préfère être au plus proche de Morganna et au plus loin de mes géniteurs. Mais t’as pas besoin de savoir ça. Donc autant faire en sorte que tu ne culpabilises. Et que tu saches également que je suis du genre à me tenir loin de la mort. Blessée ? Oh oui, tous les jours. A deux doigts de la mort ? Si peu souvent…

« Fais gaffe à tes demandes ou alors explicites ton mot vivante. Mais je te le promets. »

Est-ce que t’aurais toujours envie de me voir vivante si j’étais une strigoï ? Ou alors si je perdais les dernières miettes de mon âme sur le chemin de la vengeance ? S’il ne restait de moi que la moitié d’un esprit ? Je ne compte pas survivre à ses hypothèses. Mais si par vivante, tu entends avec un cœur qui bat et qui vit encore, dans le sens métaphorique du terme, alors ouais. Je resterais vivante le plus longtemps possible.
Maintenant partons sur le dernier point. Les compliments. Je déteste ça. C’est l’excuse du pauvre pour les mecs qui ne savent pas la garder dans leurs pantalons. Et c’est certainement pas un mec que j’inviterais dans mon lit, si je devais avancer, sans Morganna… Ce qui n’est pas le cas pour le moment. Je n’en ressens pas l’envie. Tout comme je n’ai pas envie de recevoir des compliments. Je commence à t’apprécier alors ne fais pas trop le con. Tu pourrais commencer par arrêter de me contredire et de parler toutes les trois minutes. Quand à tes nouvelles expériences, à moins que tu ne veuilles que je n’accepte de me limer les dents, t’apprécieras pas coco. Mes lèvres se pincent, un peu, faisant disparaître ce début de sourire, mais je réplique rien. Quand il dépassera la limite, j’interviendrais et il apprendra à se taire. Je peux bien le supporter d’ici là, car ça m’étonnerait que je résiste encore longtemps à l’envie de lui apprendre où sont les limites.
Sauf que ses derniers propos m’amènent presque au limite du désespoir. Superbe. Je suis tombée sur un moroï qui ne pense qu’au sexe. Et un qui apparemment n’a aucun mal avec la définition de cougar. Sauf que, désolée pour toi, les jeunes c’est pas mon truc. Et être dévergondée ? Si pour toi cela signifie être scandaleuse alors attends donc de connaître mon passé.

« Je ne vais pas chercher d’amants à la crèche, Adrian. En fait, on chasserait surement les mêmes proies dans une de tes soirées. Et je me lâcherais quand j’aurais tuée celui qui a tué ma fiancée et qui a détruit son corps à un tel point qu’il a fallu l’enterrer dans un cercueil fermé. »

Est-ce que le message est passé ? J’ai déjà trouvé des hommes attirants, tant qu’ils ne me touchent pas. Mais seules les femmes me permettent de passer au-dessus de mon enfance. Je sais que sans mon passé, je n’aurais même pas jeté un regard aux femmes… Mais je suis celle que je suis devenue. Une femme dont le seul but est de savoir pourquoi, pour ensuite pouvoir détruire le tueur de Morganna. Et quand ça sera fait, tu le verras peut-être, mon sourire. Peut-être.
Je finis par planter de nouveau mon regard dans le sien pour lui poser une question. Histoire d’arrêter avec cette ambiance de confidence, de méfiance et de jeu. Autant apprendre à se connaître si je dois le surveiller.

« Pitié, dis-moi que tu passes du temps ailleurs que dans cette école ? Les étudiants sont assez souvent des crétins que je flinguerais bien, tu risques de me retrouver en prison si on reste dans cet environnement. »
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Adrian Ivashkov
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MessageSujet: Re: Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith   Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith I_icon_minitimeVen 23 Déc - 14:13




Babysitting, gardiennage ou amitié ?
Adrian & Lilith


Alors, tu m'as l'air très adorable, comme gardienne, avec pleins de compétences, mais si tu veux un avis, et un conseil, d'un professionnel, qui a vu défiler un tas de gardienne sous ces yeux, avec un sourire, ce serait encore plus parfait.. Bon d'accord, tu n'as pas l'air d'être dans ce genre de délire, j'ai même l'impression que l'on ne rigole pas tous les jours avec toi, mais ma jolie, va falloir que tu t'habitues, parce que tirer la gueule, toute la journée, ce n'est pas mon trip, bien au contraire, tu sais, moi je suis ce petit con, qui fait des blagues, plus stupides, les unes après les autres. Tu n'as peut-être pas l'habitude de rire, ou de sourire, mais moi, je t'apprendrais comment faire. Je relève le défi avec plaisir. Ma chérie, tu es très sympathique, je ne dirais pas le contraire, mais ne prétends pas savoir ce que j'ai envie, ou pas envie de voir, seul moi, le sait, alors ce fameux sourire, ne t'inquiète pas que je l'aurais un de ces jours. Ce ne sera peut-être pas aujourd'hui, peut-être pas dans les semaines qui viennent, mais je l'aurais, je peux te l'assurer.

« Je t'en pris, ne me prends pas pour le roi des imbéciles, je sais ce que je veux, et ce sourire, je l'obtiendrais »

Maintenant, sois gentille, et ne me réponds pas une absurdité, parce que je me sentirais obligé de te remettre à ta place. Ce n'est pas parce que je suis plus jeune, qu'il faut croire que je me laisserais faire. Si tu fais quelques recherches sur moi, pour savoir à qui tu as à faire, tu découvriras que j'ai bien plus appris à me débrouiller seul, qu'avec mes parents, alors n'espère pas que je sois nunuche. Je sais me débrouiller, et me défendre verbalement par moi-même depuis longtemps. Je n'ai pas besoin d'encouragement.. Est-ce que l'on t'a déjà dis que tu étais difficile à suivre, parce que sinon, je devrais peut-être être le premier, parce que j'admets que je ne comprends pas bien la signification de tes mots, mais peu importe, j'ai au moins eu une promesse, et même si, de toute manière, elle ne peut pas véritablement me promettre de rester en vie, alors qu'elle pourrait perdre un combat, n'importe quand, au moins, cela me prouve qu'elle fera le nécessaire pour se battre, et rester en vie. C'est une bonne chose, peut-être que pour une fois, je ne serais pas dans l'obligation de changer de gardienne, dans trois mois. Et encore trois mois, c'est large, comme espérance, mes anciennes gardiennes n'ont pas tenues aussi longtemps. Sans deviendrait presque triste, alors autant que nous changions de sujet. Qu'est-ce qu'un gars, comme moi, pourrait évoqué comme sujet, avec une femme ? Le sexe, bien entendu, vous vous faites trop d'espoir, si vous pensez que j'ai changé à ce niveau. Je sais toujours autant profiter d'une occasion, lorsqu'elle s'offre à moi. Aie, fais attention à tes paroles beauté, tu pourrais me vexer, ce serait pas cool. Je veux bien croire que je ne suis pas aussi vieux que toi, mais quand même, la crèche, c'est dure. Mais j'avoue que la suite me met sur le cul. Genre, une femme comme toi, qui aime les femmes ? Merde, mais c'est un véritable gâchis. Qu'est-ce que les hommes t'ont fais, pour que tu changes de bord ? Je n'ai rien contre les gens comme toi, bien au contraire, je ne me permettrais aucun jugement, mais merde, tu pourrais au moins goûter, avant de porter jugement sur nous, le sexe masculin.

« Pour une surprise, en voilà une bonne, quel dommage »

Pour toi, ou pour moi ? Nous deux, tu aurais pu découvrir, à mon contact, que les hommes, étaient bien meilleurs que tu ne pouvais le penser, et moi, j'aurais pu passer une excellente soirée, j'en suis certain, enfin, je ne perds pas espoir, des choix, et des convictions, ça se change non, alors tu pourrais très bien changer d'avis, toi aussi. Outch, je n'ai pas une histoire facile, mais faut croire que tu es pas mal, toi non plus, à ce niveau là, nous sommes bien tomber ensemble, alors. Galère pour galère.

« Et bien, je ne te serais pas d'une grande aide, dans un combat, en revanche, je peux te fournir tous les moyens pour trouver, et tracer ce type »

Ça à ces avantages, d'être riches. Est-ce que je fais ça pour elle ? Non, pas vraiment, je suis un peu égoïste, et je ne vois que mes intérêts, et pour le coup, si tu arrives à retrouver cet homme, comme tu viens de le dire, tu seras prêt à te lâcher, et ce sera bien plus agréable pour moi, si je dois te supporter comme gardienne. Enfin, tu n'as pas besoin de le savoir, et même dans l'hypothèse que tu aurais compris, tu m'as l'air d'une femme assez froide, alors je ne pense pas que cela te dérange, d'avoir mes véritables raisons.

« Sérieux, tu m'as bien regardé ? Moi ? Étudiant ? Je t'en pris, j'ignore même ce qu'est l'arithmétique. Je n'ai pas été plus loin que le CP, et encore, c'est bien loin derrière moi »

Et déjà à cette époque, je trouvais bien plus intéressant, d'envoyer des boules de papier, à la tête de mon professeur, plutôt que de faire mes exercices, alors honnêtement.. Non, je ne passe pas ma vie ici, j'étais venu la pour trouver des réponses, j'ai mes réponses aujourd'hui, alors je n'ai plus besoin d'être ici, et je n'ai surtout, plus envie d'y être. Trop de règles stupides.

« Mais tu sais, ces crétins peuvent être très divertissants, lorsque l'on sait comment procéder, tu veux que je te montre ? »

Je t'assure que si tu en as envie, on peut passer une excellente journée ici, à martyriser ces étudiants.

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MessageSujet: Re: Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith   Babysitting, gardiennage ou amitié ? | Adrian & Lilith I_icon_minitimeLun 26 Déc - 0:50



Babysitting, gardiennage ou amitié ?
Adrian & Lilith

Garde ton coeur près de toi, je veillerais à l'intégrité de ton corps. Ne cherches pas à trouver mon cœur ni mon corps, les deux te seront inaccessibles. C'est une relation à sens unique qui s'établit, c'est une chose que je protège, c'est de ma honte que je te protège. N'approche pas de moi, c'est ce qu'il y a de mieux à faire...

Quelle est cette fixette sur un sourire ? Non, mais vraiment, à part ma famille adoptive, fut un temps, personne ne s’en est jamais inquiété. Je ne m’en inquiète pas non plus, le seul sourire que je sais adopter, c’est celui qui précède la mort ou la victoire. Alors non, tu n’as pas à vouloir un sourire de ma part car cela signifierait les ennuis pour toi, petit protégé. Tu penses pouvoir savoir ce que tu veux ? Très bien ! Je n’interviendrais plus, tu te rendras rapidement, et tout seul, compte de ton erreur. Je lève uniquement les mains au ciel avant de me réinstaller face à lui, mon verre d’alcool à la main.

On parle. Un peu trop. Mais je suppose qu’il faut poser les bases. On s’explique nos règles, nos besoins, comment fonctionner en duo. On verra le reste au fur et à mesure, de toute façon. T’as pas l’air d’être le genre d’homme à suivre les règles et même si c’était le cas, je ne suis pas ce genre de femme. Alors forcément, nous allons devoir trouver d’autres réajustements. Mais je pense que nous arriverons à nous en sortir... Tu as l’air de tenir, au fait de me parler de la mort de tes anciennes gardiennes. Je ne sais pas pourquoi. Au pire, je ne serais qu’un nom inconnu de plus, accolé au tien. Mais tu as de la chance, j’ai déjà mon petit programme de prévu. Et je ne compte pas en déloger. J’ai un massacre à effectuer auparavant, de ceux qui marqueront définitivement le monde des immortels… Donc non, je te le promets. Peu importe le futur, je ne mourrais pas aussi facilement.

Il ne devrait rien y avoir d’étonnant, tout du moins d’un certain point de vue. Qu’est-ce qui intéresse le plus un homme ? Mais le sexe bien sur… Tout vient à point pour qui sait attendre. J’aurais du m’y attendre. Après les compliments, viennent les insinuations. Et malheureusement pour toi, je ne suis pas le genre de proie que tu peux convoiter. Tout d’abord, car je ne prends pas d’amant aussi jeune. Mais également car tu n’es pas du bon bord, quand bien même je jetterais un second regard aux hommes. T’aurais-je bouché un coin ? Comme c’est intéressant. Finalement, tu as un bouton off. Tu me parles du fait que cela serait dommage. Je ne pense pas. Tu es mon protégé, pas mon futur amant. Ne pas mêler les sentiments à nos missions, c’est l’une des seules règles que je partage avec les autres gardiens. Et je ne compte pas m’y déroger. Je suis déjà un peu trop proche de la limite, avec cet autre homme… Je reprends le cours de la conversation quand il me propose son aide. Etonnant. Et je crois que je n’arrive pas à cacher assez rapidement cette émotion. Je ne me suis pas confié pour attirer sa sympathie. Simplement pour faire passer un message. Malgré tout… Je ne sais pas vraiment comment réagir à cette remarque. Je le fixe peut-être un peu trop longtemps, mais je finis malgré tout par lui répondre, alors c’est le plus important, n’est-ce pas ?

« Merci. Pour cette proposition. »

Que dire de plus ? Je ne sais pas, je n’ai pas l’habitude de ce genre de situation. Je n’aurais pas du me trouver dans ce genre de situation même. Enfin. Il est temps de casser à cette ambiance mielleuse. Allons voir ailleurs si les choses ne sont pas plus intéressantes. Mais pitié, ne restons pas dans cette école jusqu’à la fin de l’année scolaire, où je risquerais de commettre quelques homicides. Totalement involontaire bien sur. Il parle, me demandant si je l’ai bien regardé. Oui, et alors ? Tu as l’âge d’être un étudiant. Je penche la tête sur le côté, l’étudiant. Est-ce qu’il tente d’avoir le profil du mauvais élève, mauvais garçon ? Eh bien, si on veut parler de choc…

« Je n’ai pas été à l’école jusqu’à mes 12 ans, j’étais analphabète et pourtant, j’ai passé mon diplôme. Et je suis une gardienne confirmée, bien que je n’ai pas réalisé pendant longtemps ma profession. Tout ça pour te dire que si, t’as l’air d’un étudiant mon gars. »

Mais si t’es pas dans le coin, moi ça me convient parfaitement. On peut se barrer de là et arrêter de respire cet air puant de niaiserie et de phéromone. Vraiment pas le genre de lieu où je me plais. Sauf qu’Adrian propose qu’on y passe un peu de temps, car ils seraient divertissants. Bonne ou mauvaise idée ? A y réfléchir, c’est une très mauvaise idée… Surement pour ça que je suis tentée. Rien de mieux pour faire passer le temps et nous faire oublier le dehors. Et rien de mieux pour forger leurs caractères, à ces gamins.

« Pourquoi pas. »

Je finis le fond de mon verre avant de me redresser, constatant par là même que le gamin faisait près de 20cm de plus que moi. Autant pour le surnom, il allait falloir que j’en trouve un autre, qui soit un peu plus crédible. J’avance vers la sortie, me tournant vers lui, avant de lui adresser un léger sourire en prenant une dernière fois la parole.

« Si t’as quelques têtes que tu ne peux pas blairer, je t’en prie, commençons par eux. Je te fournirais le meilleur des alibis, peu importe ce que tu leurs prévois. »
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