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 Vivre aux portes de la fin

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MessageSujet: Vivre aux portes de la fin    Vivre aux portes de la fin  I_icon_minitimeLun 25 Juil - 14:28

Depuis le premier jour, où j'ai repris conscience, dans cette fichue ville, j'ai ce besoin, de repartir d'où je viens, et aujourd'hui, ce besoin est plus présent que jamais, je ne pourrais pas rester de manière éternelle ici, j'ai compris que je n'avais pas ma place dans ces villes, que les gens me regardaient comme un monstre de foire, comme si je n'étais pas des leurs.. Pourtant, je ne suis qu'une moroï, comme n'importe qui d'autre venant de ce monde, à la différence que je suis une moroï accablée par la tristesse, une moroï, que ne sait plus quoi faire, pour sortir la tête de l'eau, une moroï perdue, qui n'a plus aucun repère dans cette ville, parce que l'on a décidé pour elle, qu'elle serait mieux ici.. Non, je ne suis pas un monstre, je suis juste une étrangère, qui essaie, qui tente par tous les moyens, de trouver ces marques, mais qui ne fait que chuter un peu plus dans la pénombre.. Toujours plus, comme si rien ne pouvait la retenir, comme si rien ne valait le coup de vivre.. Qu'est-ce qui valait le coup de vivre, lorsque l'on a perdu tous les êtres qui nous sont chers ? Rien, rien du tout..

Un frisson me parcourt, comme à chaque fois que je quitte mon lieu de repère, mon taudis.. Je n'ai plus la sécurité qu'il m'apporte, et d'une manière où d'une autre, à chaque fois que je passe cette porte, mon corps en a conscience.. Je lutte contre l'envie de faire demi-tour, et poursuis mon chemin.. Je ne peux pas rester enfermée, ce n'est pas ainsi que je montrerais à cette population que je vaux mieux qu'eux, il faut que je me batte, pour montrer que je suis normale, que je suis leurs égale, et qu'ils ne peuvent pas me traiter comme une moins que rien, que derrière mon apparence, j'ai un cœur qui bat, que je suis vivante, un déché, mais vivante. J'en profite pour visiter la ville, ce n'est que comme ça, que je parviendrais à prendre mes marques, en supposant que je parvienne à rester assez longtemps ici, pour prendre des marques, mais de toute façon, l'argent ne tombe pas des toits, et pour l'instant, je suis loin d'en avoir assez pour me payer un billet d'avion, et repartir de là où je viens, alors je n'ai d'autre choix, je dois me contenter de cette ville, à défaut de pouvoir espérer plus..

C'est le parc que je visite, aujourd'hui, j'ignore pourquoi j'ai attendu la nuit, pour faire cela, s'en doute parce que je suis déjà bien assez faible, face à mon manque de fer, et de vitamine, je n'ai pas, en plus de cela, besoin que le soleil m'affaiblisse encore plus. C'est bête, parce qu'une personne, comme moi, qui craint de sortir de chez elle, de ne plus être en sécurité, devrait détester sortir la nuit, alors que les vrais monstres rodent partout, c'est le cas, d'ailleurs, mais je ne veux pas me laisser vaincre par mes peurs, je veux les surpasser.. Je passe près du parc pour enfant, des jeux, des petits amusements sont présents, un tourniquet, une balançoire, des toboggans, et je ne peux m'empêcher de rester fixer devant celui-ci, des souvenirs revenant à mon esprit.. Cela me rappelle toutes ces fois, où nous étions sortis ensemble, alors que nous étions encore que de petites filles, avec Julie, et Judy, le parc était juste en face de la maison, de manière à ce que nous pouvions nous y rendre lorsque nous en avions envie, nous venions souvent jouer ici, c'était notre coin à nous, avant, lorsque nous n'avions pas tous ces problèmes..

Je me surprends à pousser la porte, et venir m'installer sur la balançoire, sans pour autant me balancer, je suis juste trop nostalgique pour repartir tout de suite, je veux me remémorer ces souvenirs, encore quelques instants. D'un seul coup, je suis poussée à une vitesse folle, et en lâche les cordes de la balançoire, sous le choc, ce qui me fait atterrir quelques mètres plus loin, la tête la première dans les cailloux.. Je ne ressens aucune douleur, depuis que je suis sorti du comment, je me sens juste vide, comme si, même la pire des douleurs, n'avait plus aucune emprise sur moi. Je ne relève même pas la tête, au vu de la vitesse du choc, il ne peut s'agir que d'une personne qui m'a poussé, l'un de ces monstres, l'un de ces Strigoïs, je ne vois aucune autre explication.. D'autres chercheraient à se battre, mais ce n'est pas mon cas, je l'ai souvent dis, je ne fuirais pas la mort, lorsqu'elle s'offrira à moi, et c'est le cas aujourd'hui, et je ne compte pas démentir. « Adieu » Ce sera mon dernier mot, avant de quitter ce monde, je n'ai rien à dire, de toute façon, la seule certitude que j'ai, c'est que je serais bientôt en paix, et peut-être que je rejoindrais Sam..
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Jessy Barrymore
Jessy Barrymore
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MessageSujet: Re: Vivre aux portes de la fin    Vivre aux portes de la fin  I_icon_minitimeLun 25 Juil - 19:53

Vivre aux portes de la fin
Joyce & Jessy

Je ne sais plus à combien de clopes j’en suis ce soir, pourtant je me dis souvent que je devrais arrêter, je pourrais même me servir de l’hypnose des strigoïs pour ça, mais que voulez-vous, j’aime faire les choses par moi-même et je ne suis pas prêt d’arrêter tout de suite. En même temps faut pas trop pousser les choses d’un coup, je trouve que depuis mon arrivée à Missoula j’ai beaucoup changé, alors disons chaque chose en son temps. Quoi qu’il en soit c’est rare que je fume autant, en général quand ça arrive c’est parce que je suis anxieux ou que quelque chose ne va pas. Officiellement tout va bien pourtant, je vais bientôt me marier avec Irina, mes problèmes de personnalité se sont calmés, l’académie m’a enfin lâché les basques, bref que de bonnes nouvelles. Sauf qu’avec moi il y a toujours un officieusement et je tiens à ce que ça reste ainsi. J’ai le gouvernement sur le dos maintenant, ils n’ont pas trop apprécié mon départ imprévu, encore moins le cadeau que je leur ai laissé et ils me prennent vraiment pour un con s’ils pensent que je n’ai pas remarqué qu’ils me gardent à l’œil, ce que je n’apprécie pas trop. J’ai jamais aimé être surveillé, ni par les dhampirs, encore moins par des humains.

A vrai dire je ne sais pas trop ce qu’ils attendent pour tenter de me récupérer, m’envoyer des menaces ou le genre de trucs qu’ils aiment bien faire, et c’est ça qui me rend anxieux. A quoi je vais devoir m’attendre avec eux ? J’en ai pas la moindre foutue idée et je n’ai pas envie d’en parler à Irina, je ne tiens pas à l’inquiéter et perturber son bonheur. Non, je m’occuperai d’eux moi-même, mais d’abord je dois m’occuper de quelqu’un d’autre. Je vois une jeune blonde voler dans les airs avant de se rétamer complètement au sol, un strigoï dans son dos en train de ricaner. Et là se tient dans mon esprit le genre de débat que j’ai l’habitude d’avoir : est-ce que j’aide la gentille ou le méchant ? Ouais ça fait un peu con dit comme ça, surtout que je pourrais simplement me contenter de les ignorer, après tout c’est pas mes problèmes, mais en réalité ça me fait surtout penser à autre chose. Bon je pense que ce soir je vais aider la fille, je suis du genre à soutenir le plus faible, sinon il n’y aurait rien de drôle d’aider le plus fort vu qu’il n’en a pas vraiment besoin... Bref, à nous deux du con.

- Mon gars, on t’a jamais appris que les femmes préfèrent le vol à l’atterrissage ? Pas étonnant qu’elles aient peur quand on voit la douceur dont tu fais preuve, j’espère que t’es pas pareil au pieu.

C’est bon, j’ai tout ton attention maintenant ? On dirait bien. Sauf que t’aurais dû relever le regard juste deux petites secondes avant, tu te serais rendu compte à temps de la flamme qui fonce droit sur toi et t’aurais pu l’esquiver. Trop tard. N’essaies pas de l’éteindre, c’est moi qui contrôle le feu et je peux le faire durer autant de temps que je veux, s’agrandir ou diminuer, tout va dépendre de ta coopération.

- Ton espèce ne fait pas partie de mes ennemis, sauf que la mienne se fait un peu trop décimer ces derniers temps. Alors tire-toi d’ici si tu veux que les flammes s’éteignent, ou alors tu peux rester et crever, à toi de voir si t’as des projets d’avenir ou non.

Alors, on se décide ? Tu devrais faire vite parce que je pense que le feu sur la peau doit faire sacrément mal. Le strigoï finit par grogner de rage et use de sa rapidité pour se tirer d’ici, lâchant une petite menace au passage dont je me fous royalement. On a eu de la chance de tomber sur un jeune strigoï, sinon on s’en serait pas tirer aussi facilement, mais bon j’ai jamais rien eu non plus contre une bonne bagarre après tout, alors s’il veut revenir avec des potes je les attendrais. Sur ce je me retourne vers la moroï et lui tends ma main pour l’aider à se relever. Une belle femme, pas étonnant que ce genre de crétins s’en prennent à elle. Je plonge mon regard dans le sien, lisant en elle une certaine détresse, de la souffrance, un abandon. Je connais bien ce regard.

- Adieu ? C’est vraiment tout ce dont tu es capable contre un connard pareil ? Je pense pas que ça t’aurait aidé à rester en vie, à moins que tu n’en aies pas envie.

Ouais, j’ai toujours été assez direct dans ma façon de parler, alors faudra faire avec et tant pis si ça ne me regarde pas, je lui ai bien sauvé la vie après tout. De toute façon elle peut très bien m’envoyer boulet, je suis juste venu l’aider pour passer le temps, bon malheureusement ça m’aura pas occupé très longtemps mais tant pis, je trouverais bien autre chose à faire.

 
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